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Réduction du déficit de la France : doutes l’agence de notation Moody’s

Réduction du déficit de la France :  doutes l’agence de notation Moody’s 

Les nouvelles notations par les agences de la situation financière de la France interviendront à partir d’avril. Au gouvernement et dans les institutions on s’agite pour savoir si le pays pourra ou non conserver sa note actuelle. Cela paraît peu vraisemblable au regard des doutes déjà émis par l’agence de notation Moody’s qui considère que la réduction des déficits annoncés en France paraît assez improbable.

« Improbable ». C’est le terme employé par l’agence de notation Moody’s à propos de l’objectif de la France de réduire le déficit public à 2,7% d’ici 2027. Et ce, depuis l’annonce d’un dérapage du déficit à 5,5% du PIB (Produit intérieur brut) en 2023. Aux yeux de l’agence de notation, une telle dégradation du déficit public « rend improbable » la tenue, par le gouvernement, de son objectif de réduction du déficit, « tel qu’il le prévoit dans son plan budgétaire à moyen terme présenté en septembre », précise Moody’s dans un communiqué ce mercredi.

 

. Le déficit public de 2023 s’est ainsi établi à « 154,0 milliards d’euros, soit 5,5 % du produit intérieur brut (PIB), après 4,8 % en 2022 et 6,6 % en 2021 ».  « Ce chiffre marque une dégradation de 15,8 milliards d’euros par rapport aux dernières prévisions », a indiqué sur le réseau X le ministre délégué aux Comptes publics, Thomas Cazenave.

La dette publique française atteint, elle, 110,6% du PIB fin 2023, a précisé l’Institut national de la statistique et des études économiques mardi. C’est moins qu’en 2022, où elle s’affichait à 111,9%, mais presque un point de pourcentage au dessus de la prévision du gouvernement (109,7%).

L’agence de notation estime que les 10 milliards d’économies supplémentaires en 2024 sont insuffisantes pour « remettre le gouvernement sur la trajectoire » budgétaire prévue. Pire, pour parvenir à ces 3% de déficit public d’ici 2027, la Cour des comptes évoque 50 milliards d’économie d’ici la fin du quinquennat de Macron. L’OFCE évoque, de son côté, un effort de 70 à 80 milliards d’euros.

A tout le moins, il faudra donner des gages avant le couperet des agences de notation : Fitch et Moody’s le 26 avril, et surtout S&P le 31 mai. Une dégradation de la note de la France pourrait entraîner une hausse des taux d’intérêt auxquels le gouvernement se refinance sur les marchés et rendre plus difficile la gestion de la dette.

D’autant que Moody’s s’attend également à ce que le niveau de la dette publique remonte « lentement » à partir de 2024, exposant le pays à des coûts liés aux intérêts « jamais vus en plus de 20 ans ». Déjà selon le gouvernement, la France devrait dépenser plus de 74 milliards d’euros en 2027 pour rembourser les intérêts de sa dette, contre 38,6 milliards en 2023.

 

Élection de Biden : Zemmour émet des doutes !

 

Élection de Biden : Zemmour émet des doutes !

 

 

 

Il est clair que Zemmour entretient des relation un peu compliquées avec la démocratie puisque notamment il s’interroge sur la légalité de l’élection du président Biden aux États-Unis. Notons qui n’a pas les mêmes états d’âme  vis-à-vis du président russe (pays où toute opposition et interdite )

Éric Zemmour exprime ses «doutes vis-à-vis de l’élection de Biden ». «Je n’en sais rien, je n’ai pas de preuves, je ne peux pas m’avancer, j’étais à des milliers de kilomètres», commence par expliquer le leader nationaliste.

Selon lui, ce ne serait pas une nouveauté. «J’ai le souvenir que l’élection de John Kennedy en 1960 avait été volée, (…). celle de Georges Bush Junior en 2000 avait été volée», ajoute le candidat à l’élection présidentielle. Lequel prête donc flanc à toutes les théories du complot qui stipulent que l’élite américaine a «volé» l’élection contre le peuple qui aurait majoritairement voté pour Donald Trump. Zemmour qui a l’habitude de rhabiller l’histoire afin qu’elle colle à ses propres convictions y compris complotiste!

S’il était élu à la présidence de la République, Éric Zemmour l’affirme : il traitera avec tout le monde. «Je suis adepte de la realpolitik, c’est-à-dire que je prends les autres États comme ils sont. Je ne fais pas de leçons de morale, je ne juge pas les autres (…). Joe Biden est élu, il est le président des États-Unis, donc je ne connais que Joe Biden», explique-t-il.

Lobbying et marchands de doutes

Lobbying et marchands de doutes

 

L’économiste Laurence Scialom décrit les méthodes des lobbys pour ralentir ou bloquer les politiques publiques en matière d’environnement et de santé.

 

Tribune.

 

 Réglementations environnementales ou sanitaires, autorisations de mise ou de maintien sur le marché de produits phytosanitaires, normes techniques… Les lobbys pèsent systématiquement sur les décisions publiques par différents mécanismes : « capture du régulateur », « portes tournantes » entre public et privé, voire corruption, ou plus simplement porosité entre monde des affaires, monde politique et haute fonction publique, favorisée par le nouveau management public et par un cadre cognitif commun. Ou encore instrumentalisation de la science et « fabrique du doute » pour affaiblir les réglementations et les orienter dans un sens favorisant l’industrie.

L’ouvrage de deux historiens des sciences, Naomi Oreskes (Harvard), et Erik Conway (NASA), a popularisé l’expression (Les Marchands de doute, Le Pommier, 2012) . Les auteurs décortiquent, sur la base d’un travail d’archives, comment les lobbys industriels ont réussi à infléchir les décisions publiques dans un sens favorable à leur intérêt en fabriquant artificiellement du doute et de la controverse soi-disant scientifique. Ces stratégies d’instillation du doute sont mobilisées sur des sujets majeurs d’intérêt public comme l’usage des pesticides, les perturbateurs endocriniens, le tabac, l’alcool, le réchauffement climatique et la perte de biodiversité.

L’actualité ne cesse de nous abreuver de révélations sur la « manufacture du doute ». Une récente étude a révélé que Total avait conscience, dès 1971, de l’impact des énergies fossiles sur le réchauffement climatique et qu’à l’instar d’Exxon, Total a activement participé à l’effort collectif des sociétés pétrolières mondiales d’instillation du doute pour retarder toute politique publique visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Décrédibiliser les chercheurs

Les méthodes mobilisées sont similaires à celles qu’utilisa l’industrie du tabac niant l’impact de la cigarette sur les cancers. Dans le cas de Total, l’instillation du doute est passée par le financement de recherches faisant diversion ou ayant pour objet d’atténuer le caractère alarmant du réchauffement climatique et/ou cherchant à faire croire à l’existence d’incertitudes dans les sciences climatiques.

Les méthodes des marchands de doute ont été recensées par Naomi Oreskes et Erik Conway. Y figure la dissimulation des positions de conflits d’intérêts de chercheurs travaillant pour ou rémunérés par l’industrie, tout en étant consultés en tant qu’experts soi-disant indépendants par les pouvoirs publics.

Japon : doutes sur les J.O. en juillet.

  • Japon : doutes sur les J.O. en juillet.

En dépit du renforcement des mesures restrictives au Japon, il paraît de plus en plus douteux que les épreuves sportives puissent se dérouler en juillet. Officiellement le Japon maintient l’événement mais la population locale y est de moins en moins favorable . Au plan international plusieurs pays s’interrogent aussi sur leur future participation. Les JO de Tokyo-2020, retardés d’un an en raison de la pandémie, doivent s’ouvrir le 23 juillet dans la capitale japonaise où les infections avaient diminué grâce à l’état d’urgence mais où elles sont reparties à la hausse depuis la levée des restrictions le 21 mars.

Les nouvelles mesures -qui sont beaucoup moins sévères que les stricts confinements imposés dans d’autres pays- prévoient principalement la fermeture des restaurants et des bars à 20h00, sous peine d’amendes pour les entreprises récalcitrantes.

Doutes sur le vaccin AstraZeneca

Doutes sur le vaccin AstraZeneca

 

Au Royaume-Uni, plusieurs membres du gouvernement ont voulu rassurer sur l’efficacité du vaccin fierté de Boris Johnson, alors que les mauvaises nouvelles s’accumulent

Par Cécile Ducourtieux, correspondant du monde à Londres rend compte de ses interrogations .

Si au Royaume-Uni aucun expert ou politique ne remet encore ouvertement en cause la politique vaccinale du pays, l’inquiétude pointe au 10 Downing Street, alors que les mauvaises nouvelles s’accumulent concernant le vaccin d’AstraZeneca et de l’université d’Oxford, menaçant de saper la confiance (jusqu’à présent très élevée) des Britanniques dans ce vaccin « national », conçu par le plus prestigieux campus du pays et produit par la firme anglo-suédoise, pour l’essentiel sur le sol britannique.

Pas moins de quatre membres du gouvernement sont montés au créneau lundi 8 février, pour rassurer sur son efficacité, à commencer par le premier ministre, Boris Johnson, au lendemain de la suspension par l’Afrique du Sud du déploiement du vaccin, à la suite de la publication d’une étude préliminaire montrant son peu d’efficacité sur les formes légères de la maladie associée au variant B.1.351 (dit « sud-africain »). « Je reste convaincu que le vaccin Oxford-AstraZeneca est très efficace pour prévenir les cas graves et les morts, ce qui est quand même l’essentiel », a martelé M. Johnson, en marge de la visite d’un centre de diagnostic, à Derby, au centre de l’Angleterre.

 « Rien ne prouve » que le vaccin Oxford et AstraZeneca « n’est pas efficace » pour éviter aux gens de tomber gravement malades, avait assuré un peu plus tôt à la BBC le secrétaire d’Etat à la santé, Edward Argar. « Nous devons garder à l’esprit que les vaccins déployés dans notre pays semblent très efficaces pour contrer le variant actuellement dominant au Royaume-Uni [le variant Kent, baptisé “B117”] », a insisté pour sa part Nadhim Zahawi, le ministre de la vaccination, dans une tribune au Daily Telegraph« La campagne vaccinale se déroule très bien, presque un quart des adultes britanniques ont reçu une première dose, et nous sommes en train de passer un tournant [le nombre de nouvelles infections a baissé de 25 % sur une semaine], j’ai confiance dans le fait que nos vaccins sont efficaces », a ajouté Matt Hancock, le ministre de la santé, lors d’une conférence de presse en direct du 10 Downing Street.

Le vaccin d’AstraZeneca et Oxford est au cœur de la stratégie vaccinale du pays et de son succès : fabriqué à raison d’environ 2 millions de doses par semaine, il est facile à transporter et peut se conserver au réfrigérateur. Il a été massivement déployé dans les maisons de retraite et les petits centres de santé. Une remise en cause massive de son efficacité serait une catastrophe – d’abord pour les Britanniques, mais aussi pour Boris Johnson, qui compte bien sur cette campagne menée tambour battant pour faire oublier un très lourd bilan du Covid-19 (presque 113 000 décès).

Rénovation obligatoire des logements : des doutes

Rénovation obligatoire des logements : des doutes

Pour l’instant le chef de l’État n’a pas retenu la proposition de la convention citoyenne sur le climat qui voulait rendre la rénovation des logements obligatoire.  Emmanuel Macron a indiqué que « les travaux n’étaient pas terminés », mais a souligné que rendre la rénovation obligatoire signifiait faire porter la contrainte sur tous les ménages, alors qu’une rénovation coûte entre 50 et 60.000 euros. Une somme qui n’est pas négligeable et dont ne dispose pas tous les propriétaires.

S’il « retient » cette « proposition », le chef de l’Etat souhaite d’abord mettre en place un système de tiers financeurs, notamment privés, et bâtir un « accord de place » dans les trois mois à venir.

Croissance mondiale : des doutes sur la reprise (FMI)

Croissance mondiale : des doutes sur la reprise (FMI)

L’économie mondiale se redresse mais la reprise pourrait perdre de l’élan, selon le FMI

Il se confirme que le dernier trimestre de l’année 2020 ne sera pas à la hauteur des espérances et que dans nombre de pays la croissance pourrait même être dans le rouge après un troisième trimestre qui était, lui ,porteur de redressement. En cause, évidemment notamment cette deuxième vague sanitaire.

Comme la plupart des institutions officielles, le FMI s’efforce d’équilibrer les perspectives réalistes plutôt négatives en ce moment et les messages d’optimisme. Le mois dernier, le FMI a présenté de nouvelles prévisions économiques un peu moins sombres qu’auparavant pour cette année avec une contraction de 4,4% du produit intérieur brut (PIB) avant un rebond de 5,2% de l’économie mondiale en 2021. L’organisation a averti toutefois que les perspectives de nombreux pays émergents s’étaient détériorées.

Kristalina Georgieva, la directrice du FMI constate une certaine dynamique au troisième trimestre mais bien contrainte d’admettre une tendance à la baisse et même au recul pour le quatrième trimestre. La directrice générale a toutefois ajouté que les données les plus récentes concernant le secteur des services, où les contacts sont importants, indiquaient un ralentissement de l’élan dans les économies où la pandémie réapparaissait.

Alors que les mesures de relance budgétaire de près de 12.000 milliards de dollars et les décisions des banques centrales ont permis d’éviter un tableau encore plus sombre, la pauvreté et les inégalités ne cessent d’augmenter et une action plus forte reste nécessaire, a déclaré le FMI.

Bref comme beaucoup d’institutions le FMI essaye de se rassurer en indiquant que la situation est quand même moins mauvaise que celle qui résulterait du pire scénario envisagé. De toute manière, personne n’en sait strictement rien car il est difficile de distinguer ce qui relève du conjoncturel et ce qui relève du structurel dans le recul de l’activité. Il est probable en effet que l’activité mondiale mettra plusieurs années pour retrouver le niveau de fin 2019, niveau qui s’inscrivait déjà dans une tendance baissière.

 

Plan de relance : des doutes sérieux des chefs d’entreprise

 Plan de relance : des doutes sérieux des chefs d’entreprise

 

Après l’euphorie relatif à ces centaines de milliards distribués un peu partout c’est un peu le retour sur terre chez les responsables économiques. D’abord il faut préciser que sur les 100 milliards annoncés 10 % seulement seront mobilisés d’ici la fin de l’année. Ensuite pour l’essentiel, il s’agit surtout de prêts certes utiles pendant une période pour soulager les trésoreries mais qui ne saurait constituer un moyen permanent comme pour l’État (pratique qui peut y comprise mais  être contesté à long terme pour l’État lui-même). Certes des enveloppes sont prévues et dans  recherches et les investissements dans quelques secteurs stratégiques mais cela concerne le moyens et le long terme. Or c’est sur le court terme c’est-à-dire fin 2019 et 2021 que la crise va connaître son apogée avec des vagues de faillite et nombre de plans de licenciement. C’est sur le court terme que ce plan est nettement insuffisant.  Selon le dernier baromètre de la Grande consultation réalisé par OpinionWay pour CCI France, La Tribune et LCI, seuls 31% des chefs d’entreprise interrogés estiment que le plan de relance présenté le 3 septembre dernier par le gouvernement est un levier de redémarrage suffisant. À l’opposé, 69% des répondants jugent que le plan de bataille présenté par l’exécutif n’est pas à la hauteur.

Ce scepticisme exprimé lors de l’enquête peut apparaître comme un désaveu pour le gouvernement qui veut mettre en place de multiples mesures favorables aux entreprises. Avec la multiplication des foyers de contagion ces dernières semaines, la situation sanitaire s’annonce complexe à gérer pour le dernier trimestre 2020.

Pour les différents agents économiques, le retour de la confiance risque de prendre du temps alors que l’économie tricolore se remet difficilement des huit semaines de confinement drastiques décidées au printemps.

Lundi prochain, le gouvernement doit présenter son budget 2021 avec des mesures déjà annoncées dans le plan de relance début septembre.

Vaccin russe : doutes sur la fiabilité

Vaccin russe : doutes sur la fiabilité

De très gros doutes sur la stabilité du vaccin russe ont été émis par des scientifiques. Ils critiquent notamment le caractère scientifique des données fournies. De toute manière, ce vaccin a été mis au point à la va-vite en s’affranchissant de l’étape fondamentale appelée phase trois qui permet de tester sur une très large population l’efficacité du traitement mais ces effets secondaires , Poutine a politisé le vaccin russe pour masquer les difficultés économiques et sociales de son pays. En outre, il veut démontrer que son pays est scientifiquement en avance dans le domaine . En arrière-plan ,il y a la modification constitutionnelle russe qui doit permettre Poutine d’assurer le pouvoir pendant encore 20 ans. Poutine a donc besoin de symboles de la grandeur russe.

Enrico Bucci, professeur de biologie à l’Université Temple de Philadelphie contestedonc  avec 15 scientifiques de pays différents les annonces russes dans une lettre adressée à la revue scientifique « The Lancet.

Cela  souligne l’inquiétude croissante des scientifiques quant à la sécurité et à l’efficacité du vaccin “Spoutnik-V”, dont l’utilisation a été approuvée par le gouvernement russe avant la fin des essais complets sur l’homme.

La lettre officielle est arrivée quelques jours après qu’un plus grand groupe de scientifiques – incluant les 15 – ont publié une lettre ouverte au rédacteur en chef de The Lancet, publiée sur la page de blog personnel de Bucci après la publication des résultats des essais préliminaires de l’Institut Gamaleya de Moscou.

Les auteurs de la lettre ont déclaré avoir trouvé dans les données des phases I/II des tendances qui semblaient “hautement improbables”, alors que des niveaux d’anticorps identiques ont été rapportés chez plusieurs patients.

L’Institut Gamaleya, qui n’a pas souhaité commenté, a rejeté la semaine dernière les critiques soutenues par la lettre ouverte, signée initialement par 26 scientifiques et qui compte désormais 38 signataires.

L’Institut bactériologique d’Odessa est devenu la première station d’observation bactériologique de Russie.

“Les résultats publiés sont authentiques et exacts et ont été examinés par cinq réviseurs de The Lancet”, a déclaré dans un communiqué Denis Logunov, directeur adjoint de l’institut.

Il a ajouté que l’institut avait soumis au journal médical l’ensemble des données brutes sur les résultats des essais.

Alexeï Kouznetsov, ministre russe adjoint de la Santé, a déclaré à l’agence de presse Interfax le 10 septembre dernier que l’Institut Gamaleya avait envoyé des réponses détaillées aux questions soulevées dans la lettre ouverte au rédacteur en chef du journal.

Un essai de phase III, impliquant 40.000 participants, a été lancé le 26 août. Environ 31.000 personnes se sont déjà inscrites pour y participer, a déclaré le ministre de la Santé Mikhail Murashko.

Croissance mondiale : doutes sur la reprise

Croissance mondiale : doutes sur la reprise

 

Les marchés commencent à douter de la reprise. Certes il y a un rebond après la quasi paralysie provoquée par la première vague du Coronavirus. Un rebond dont une partie correspond à une reconstitution des stocks et non à une reprise nette. La demande est en effet maintenant assez faiblarde chez les consommateurs inquiets évidemment de la résurgence du virus et des conséquences socio- économiques. C’est vrai en Europe comme c’est vrai aux États-Unis. Avec 1,106 million la semaine dernière, les inscriptions au chômage aux Etats-Unis sont reparties à la hausse après deux semaines de baisse alors que le marché anticipait une poursuite du reflux.

L’indice d’activité “Philly Fed” a lui aussi déçu en reculant à 17,2 pour le mois d’août après 24,1 en juillet alors que le consensus Reuters le donnait à 21,0.

Cette baisse “montre que le niveau sous-jacent d’activité manufacturière est plus faible que lors du rebond initial lié aux réouvertures”, explique Oren Klachin, économiste en charge des Etats-Unis chez Oxford Economics. “L’industrie manufacturière est exposée à un risque de reprise faible et irrégulière dans les prochains mois, dans un contexte de demande faible, de perturbations des chaînes d’approvisionnement et d’incertitude élevée.”

Les doutes sur l’isolation des bâtiments

Les doutes sur l’isolation des bâtiments  

Combler les passoires énergétiques est présenté comme une étape déterminante de la neutralité carbone à l’horizon 2050. Or, compte tenu des matériaux employés, le coût environnemental est des plus discutable, estime, dans une tribune au « Monde », l’architecte Erik Mootz.

Tribune.

 

Mythologies. C’est le nom que Roland Barthes donne aux récits ou aux objets qui emportent l’adhésion totale d’un groupe, un état de grâce qui tient à peu de chose : un sentiment, une influence, l’air du temps, le bon timing. A une époque marquée par la polarisation violente des débats à propos de tout ce qui concerne l’organisation de notre communauté, les mythologies sont rares et impressionnent.

Parmi celles-ci, la « chasse aux passoires énergétiques » (comprendre : la rénovation et l’amélioration énergétique des bâtiments) pourrait figurer au panthéon des consensus. Aux populations, la rénovation promet une chaleur protectrice et la baisse du montant de leurs factures. Aux acteurs de la filière industrielle, la promesse d’un marché vertueux, profitable et durable. Aux écologistes, un chapitre incontournable de la transition énergétique. Aux politiques, la synthèse convergente des opinions sociales, vertes et libérales. A l’action publique, un ennemi visible : le « trou de la passoire », que la structure sociale répare.

Combler les passoires énergétiques est un concept national présenté comme une étape déterminante de la neutralité carbone à l’horizon 2050 : le bâtiment représente 44 % de l’énergie finale consommée en France (chiffre 2015, fiche Stratégie nationale bas-carbone [SNBC], ministère de la transition écologique et solidaire). Réduire sa consommation de 28 % à l’horizon 2030 permettrait d’éviter le rejet de plus 20 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère.

Si le gain est mis en avant de manière insistante, le coût environnemental de cette stratégie est un volet abordé beaucoup plus discrètement. Et pour cause : il n’existe aucun modèle fiable qui permette d’évaluer sérieusement le bilan carbone de cette politique. La traçabilité carbone des matériaux de construction est une science qui a moins de vingt ans et la fiabilité des données disponibles pose question.

Pas de laboratoires indépendants

Les fiches de données environnementales et sanitaires (FDES) qui quantifient l’émission de dioxyde de carbone des matériaux de construction ne sont ni exhaustives ni obligatoires. De surcroît, elles ne sont pas établies par des laboratoires indépendants de type universitaire, mais par des organismes dont l’ADN est étroitement lié à celui de l’industrie du bâtiment – Association française des industries des produits de construction (AIMCC), Alliance HQE-GBC (Alliance des professionnels pour un cadre de vie durable), Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), Confédération des artisans et petites entreprises du bâtiment (Capeb)…

L’accord Brexit : encore des doutes

L’accord Brexit : encore des doutes  

Un accord relativement bâclé semble devoir être possible entre l’UE et le Royaume -Uni. En fait l’accord de l’UE avec Theresa May un peu revisité avec une situation provisoire pour les échanges ayant strictement pour origine et destination l’Irlande du Nord et l’Irlande du sud. Un accord de toute façon provisoire, une sorte de période de transition qui ne constituera pas un vrai brexit dont la date sera forcément repoussée pour finaliser la transition et surtout pour mettre au point les relations future entre RU et l’UE. Là, c’est le flou total.

En clair, on ne saura pas si le Royaume-Uni quitte vraiment l’UE. Tout cela n’a pas d’importance pour Johnson qui veut apparaitre le grand vainqueur de la discussion pour mieux préparer des élections dont il espère être vainqueur. En fait, le contenu du texte d’accord lui importe peu même s’il reprend bon nombre des dispositions négociées entre Theresa May et l’UE. Reste à faire passer cet accord devant le parlement du RU. Ce qui constitue sans doute la plus grande difficulté. Johnson va avoir du mal à faire croire que le nouvel accord avec l’UE est totalement différent de celui de Theresa May. Le parlement pourrait bien lui faire payer son hypocrisie et en même temps sa mise en congé par Johnson.

 

Un projet d’accord révisité  sur les modalités du Brexit est quasiment prêt et attend le “feu vert global” du gouvernement britannique à Londres, a-t-on appris mercredi de sources européennes. “Il y a accord sur les conditions d’une concurrence équitable et les douanes. L’Assemblée nord-irlandaise donnerait son assentiment tous les quatre ans”, a dit un responsable européen.

Un diplomate de l’UE a ajouté que seules des questions techniques sur la TVA restaient à régler. “Il faut encore le feu vert global du gouvernement britannique pour tout lancer”, a-t-il ajouté. Afin de respecter l’intégrité du territoire douanier du Royaume-Uni – comprenant l’Irlande du Nord -, les négociateurs européens sont prêts à faire «une exception» pour les marchandises venant de Grande-Bretagne et ayant pour destination finale l’Irlande du Nord. Aucun droit de douane ne s’appliquerait à ces marchandises pour peu qu’il s’agisse de biens finis et que l’on ait la certitude que l’Irlande du Nord soit effectivement leur destination finale.

Beaucoup de chemin a donc été parcouru de part et d’autre pour essayer d’atterrir finalement comme depuis le début du brexit, la principale difficulté pour sortir de la crise pourrait bien se situer au Royaume-Uni.

PMA : les doutes des chapeaux à plumes de l’académie de médecine

PMA : les doutes des chapeaux à plumes de l’académie de médecine

 

 

 Comme nombre d’institutions de ce type,  L’Académie nationale de médecine ne se caractérise pas par la modernité. Normal,  elle est surtout composée de vieux chapeaux à plumes un peu décalés par rapport aux problématiques du temps. Pas étonnant,  les membres de l’académie sont nommés par l’académie elle-même. Au lieu de se prononcer sur le plan médical, l’académie de médecine à exprimé des doutes de nature morale et politique sur la PMA. Pour parler clairement, l’avis de l’académie de médecine est celui de vieilles sommités médicales assez marquées à droite et un peu réacs.-Cet avis est un peu surréaliste et surtout non fondé. “La conception délibérée d’un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure qui n’est pas sans risques pour le développement psychologique et l’épanouissement de l’enfant”, estime l’institution de la rue Bonaparte dans ce texte dont l’ancien rapporteur est Jean-François Mattéi, l’ex-ministre de la Santé de Jean-Pierre Raffarin. (Un ex ministre qui ‘a guère brillé dans la crise de  canicule de 2003 qui a fait 15 000 morts en France).

Interrogée à ce propos lors de l’émission le Grand Jury-RTL-LCI-Le Figaro, Agnès Buzyn a rappelé que “l’Académie de médecine s’autosaisit de ce qu’elle veut”. “Ce n’est pas forcément un avis médical, ce n’est pas là-dessus qu’on l’attend, c’est un avis sociétal”, a-t-elle cependant ajouté.

En vertu de ses statuts, l’Académie nationale de médecine a “pour mission de répondre, à titre non lucratif, aux demandes du gouvernement sur toute question concernant la santé publique et de s’occuper de tous les objets d’étude et de recherche qui peuvent contribuer aux progrès de l’art de guérir”.“Aujourd’hui, 1,8 million de familles françaises sont des familles monoparentales, donc considérer qu’il y a un lien direct entre défaut de construction de l’enfant et familles monoparentales est faux. Nous avons des exemples partout”, a encore déclaré Agnès Buzyn.

Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules est l’une des mesures contenues dans le projet de révision des lois de bioéthique qui doit être examiné par les députés à partir du 24 septembre. Une adoption définitive du texte est prévue au plus tard début 2020.

Croissance : les doutes du FMI

Croissance : les doutes du FMI

 

Au-delà de la révision en baisse de la croissance mondiale, ce qui inquiète surtout le FMI ce sont les  incertitudes liées aux tensions commerciales et à la situation de certains pays émergents. Le FMI estime notamment que les Etats-Unis et la Chine ressentiront l’an prochain l’essentiel des retombées de leur guerre commerciale et pour ce motif il a révisé en baisse ses prévisions de croissance de 2019 des deux pays. “Si les industrielles et les matières premières sont alourdies parce qu’on craint pour la croissance économique mondiale, c’est de mauvais augure pour le marché dans son ensemble puisque les entreprises du S&P-500 réalisent la moitié environ de leurs affaires à l’étranger”, observe Mark Luschini (Janney Montgomery Scott). Après d’autres institutions internationales, le FMI révise donc à la baisse ses prévisions de juillet. En gros la croissance pourrait baisser entre 0,2 % et 0,4 % selon l’intensité de la guerre économique. Les États-Unis enregistrent toujours une croissance soutenue mais la guerre commerciale pourrait leur coûter un point de croissance. En zone euro, le FMI  ramène la croissance à 2 % au lieu de 2.2 en 2018. L’activité en Allemagne est-elle ramenée à 1,9 au lieu de 2,2 % en 2018 la France, elle, perd 0,2 % avec un PIB en croissance de 1,6 % c’est-à-dire assez loin de la moyenne de la zone euro. De toute façon, les effets d’un accroissement de la guerre commerciale sont encore évalués de manière approximative, tout dépendra du taux d’augmentation des droits de douane et de l’intensité des autres mesures protectionnistes. Il semble bien que le FMI par ailleurs ne s’appesantisse pas sur le danger que représente la hausse de l’inflation qui pourrait créer une crise de la dette. Prudemment le fonds monétaire international indique seulement que les économies des pays avancés pourraient avoir atteint leur pic activité en 2017. En clair que la croissance serait condamnée à décroître les années suivantes. Le FMI insiste justement sur le caractère dangereux du protectionnisme non seulement pour l’économie mais aussi pour la paix

2017       2018              2019

Monde            3,7%    3,7% (-0,2)    3,7% (-0,2)

USA                 2,2%    2,9%  (0,0)     2,5% (-0,2)

Zone euro       2,4%     2,0% (-0,2)    1,9%  (0,0)

Allemagne      2,5%    1,9% (-0,3)    1,9% (-0,2)

France           2,3%     1,6% (-0,2)   1,6% (-0,1)

Italie              1,5%     1,2%  (0,0)    1,0%  (0,0)

R-U               1,7%     1,4%  (0,0)    1,5%  (0,0)

Japon           1,7%     1,1% (+0,1)    0,9%  (0,0)

Canada        3,0%      2,1%  (0,0)    2,0%  (0,0)

Chine           6,9%      6,6%  (0,0)     6,2% (-0,2)

Inde             6,7%     7,3%  (0,0)    7,4% (-0,1)

Brésil           1,0%     1,4% (-0,4)     2,4% (-0,1)

Russie         1,5%     1,7%  (0,0)    1,8% (+0,3)

 

 

Doutes sur la croissance américaine(Yellen)

Doutes  sur la croissance américaine(Yellen)

 

 

La présidente de la Fed doute  très grand dynamisme de la croissance américaine. Elle se fonde pour cela sur les récents résultats économiques. En effet  La croissance économique américaine est restée modeste voire modérée entre le début du mois d’avril et la fin du mois de mai, tandis que les pressions inflationnistes restent toujours aussi faibles, selon un document publié mercredi par la Réserve fédérale. « En tout et pour tout, les pressions sur les prix n’ont guère changé par rapport à la précédente livraison de ce document », précise la banque centrale dans son « Livre Beige ». Après avoir maintenu ses taux pendant des années à un niveau proche de zéro dans la foulée de la crise économique de 2007-2009, la Fed s’est engagée dans un cycle de hausse des taux, prenant acte d’une amélioration de la conjoncture et d’un taux de chômage – à 4,4% – au plus bas depuis près de 10 ans.  Comme les salaires croissent à un rythme modeste, il n’y a pas à ce stade de répercussion de cette hausse dans les données de l’inflation.  Interrogée devant une commission du Sénat sur la possibilité de faire grimper la croissance à 3% dans les deux ans, au lieu des 2% en moyenne atteints annuellement depuis la reprise, Mme Yellen a répondu: « je crois que cela serait très difficile ». Elle a estimé qu’il faudrait une croissance de la productivité de 2% pour atteindre une expansion du Produit intérieur brut (PIB) de 3% alors que les progrès de productivité sont tombés à un demi-pourcent ces cinq dernières années.

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