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Budget 2024 : le gouvernement va sans doute utiliser encore le 49–3

Budget 2024 : le gouvernement va sans doute utiliser encore le 49–3

En dépit des tentatives de tractations du gouvernement avec l’opposition surtout les républicains, il est probable qu’une nouvelle fois du gouvernement sera contraint d’utiliser le passage en force à l’Assemblée nationale avec le recours aux 49–3.

Les républicains reprochent en particulier à ceux budget d’être trop laxiste. À l’inverse, l’opposition de gauche critique l’austérité qui marque le budget notamment dans le cadre des réformes sociales ( chômage, ANPE etc). Un peu d’ailleurs les mêmes reproches qui ont été faits par Pierre Moscovici Dans le cadre très officiel du Haut conseil des finances publiques qu’il préside

« La trajectoire de finances publiques prévue manque encore à ce jour, à notre sens, de crédibilité », a critiqué le président du HCFP Pierre Moscovici, lors d’une conférence de presse.

Au chapitre des prévisions excessives de recettes figurent surtout la surestimation de la croissance avec un chiffre de 1,4 % alors que la plupart des experts et même la Banque de France considère que l’activité n’atteindra même pas 1 %.Le même optimisme excessif caractérise les années suivantes.

Pour les années 2025 (1,7%), 2026 et 2027 (1,8%), les magistrats financiers considèrent également que les projections de Bercy sont encore « optimistes ».

Le Haut conseil considère également que le gouvernement est notamment trop optimiste dans ses prévisions de dépenses des Français et donc dans ses prévisions de consommation et de croissance. Le même volontarisme irréaliste concerne aussi les perspectives d’évolution des investissements des entreprises

De son côté, Pierre Moscovici a pointé le manque d’économies « documentées » dans les documents budgétaires envoyés par l’exécutif. Résultat, « le HCFP a estimé qu’en l’absence de précision sur la nature de ces économies, il ne pouvait juger le réalisme de la trajectoire de dépenses ni en apprécier les conséquences sur le scénario macroéconomique ».

Dernière critique et non des moindres : 57 milliards d’intérêts en 2024 et ce montant atteindrait 84 milliards en 2027 » !

Muselier, en attente sans doute d’un portefeuille, rejoint  » Renaissance »

Comme d’autres, Renaud Muselier entretient avec les convictions politiques des relations assez confuses et molles. Jusque-là il appartenait au parti des « Républicains » mais s’était prononcé à plusieurs reprises pour Emmanuel Macron.

Comme d’autres encore, l’intéressé rejoint le parti au pouvoir dans l’espérance sans doute d’un Marocain. Pourtant ceux qui observent bien la politique en Provence Côte d’Azur ne lui reconnaissent pas une grande compétence et un grand charisme.Il n’est pas interdit de penser que Muselier pourrait encore changer ultérieurement après la fin du mandat de Macron pour rejoindre par exemple le parti d’Édouard Philippe. Bref, comme disait Edgar ce n’est pas la girouette qui tourne mais le vent !

«Je rejoindrai début décembre le parti Renaissance», a-t-il déclaré à l’AFP, ajoutant qu’il ferait partie du bureau exécutif de cette formation. «Je m’étais donné le temps de prendre une décision d’ici la fin de l’année sur un positionnement national», a poursuivi M. Muselier, en assurant qu’il ne se «retrouve pas dans les propos des trois candidats» à la présidence des Républicains.
À lire aussiRenaud Muselier: «L’avenir de la droite passe par le rassemblement et l’addition».

En octobre, Renaud Muselier avait dénoncé «une course vers l’extrême droite» de son ancien parti LR et avait critiqué ouvertement le candidat à la présidence du parti Éric Ciotti, soutenant qu’il avait instauré un «système politique de pressions et de menaces» dans les Alpes-Maritimes. «Le mot traître a un nouveau synonyme : Muselier. Les dictionnaires l’intégreront très prochainement. Méprisable et ridicule…», a d’ailleurs tweeté mardi M. Ciotti, en réaction à la décision de M. Muselier.

Covid et réhabilitation de la place du doute en science

Covid et réhabilitation de la  place du doute en science 

 

La complexité des phénomènes sur lesquels les experts ont à se prononcer est telle qu’il n’est souvent pas possible de produire des faits indiscutables, expliquent les philosophes Bernadette Bensaude-Vincent et Gabriel Dorthe dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune. 

 

Alerte générale dans les milieux académiques, éducatifs et politiques qui en appellent à un contrôle de l’information afin d’éclairer le public, victime de la désinformation, manipulé par les algorithmes des réseaux sociaux et prisonnier de ses biais cognitifs. En septembre, Emmanuel Macron confie au sociologue des croyances Gérald Bronner la présidence d’une commission « Les Lumières à l’ère du numérique », chargée d’enquêter sur les « fake news », et dont le rapport est attendu ces jours-ci.

Il s’agit de sauver la science et la rationalité, fondements de la démocratie contemporaine, que les algorithmes des réseaux sociaux mettraient en péril. D’où la mobilisation contre le « populisme scientifique » ou l’« infodémie », à grand renfort de sondages alarmistes.

Hésitation vaccinale, refus de la 5G ou déferlante de complotisme, on ne compte plus les lamentations face à la montée de l’irrationalité dans le public, et la perte de confiance d’un nombre croissant de citoyens dans les experts légitimes. Nous serions entrés dans une époque qui se moque du vrai et du faux, qui confond faits et valeurs, et s’égare dans la « post-vérité ». Un monde fracturé qui ne se retrouve plus sur une perception commune de la réalité, où l’espace public se fragmente en silos partisans sur les réseaux sociaux.

Sans prendre parti pour les uns ou les autres, nous tentons, dans nos recherches en cours, de construire une position difficile mais ferme qui échappe à cette prise en tenaille. Elle passe par une enquête sur le statut des énoncés scientifiques dans les technosciences actuelles et par une écoute attentive de la manière dont lesdits « complotistes » construisent leurs discours et leurs revendications.

La division du monde en deux camps bien tranchés, arbitrés par un rapport à la vérité univoque, est problématique à plusieurs égards. D’abord, elle ne résiste pas à un examen rigoureux. Si elle séduit par son simplisme en partageant la société contemporaine entre les crédules et les sages, les fous et les détenteurs de la raison, cette vision est régulièrement démentie par les sondages d’opinion qui laissent voir des positions plus nuancées du public, en particulier durant la pandémie (voir la 8e enquête « Les Français et la science », dirigée par le sociologue Michel Dubois). Toutes les institutions ne bénéficient pas du même degré de confiance.

En rapportant la défiance du public à l’égard des sciences et des vaccins à un problème de communication ou d’éducation, on considère implicitement qu’il existe une vérité unique, certaine et immuable, qui fonde le monde commun où nous vivons, et que toute contestation est une contre-vérité. Cette épistémologie de tribunal se retrouve de part et d’autre du champ de bataille, puisque les opposants aux mesures sanitaires ou au vaccin se revendiquent autant de courbes, de chiffres et d’une vérité que seule l’idiotie ou la malveillance empêcheraient de voir.

Edouard Philippe installe le doute sur la réélection de Macron

Edouard Philippe  installe le doute sur la réélection de Macron

 

 

Officiellement l’initiative d’Édouard Philippe de créer son propre parti constitue en réalité une sorte de club ramasse tout qui permet à ses partisans d’être aussi adhérent d’une autre formation ; l’initiative viserait à soutenir la candidature de Macron en 2022. Un curieux soutien en vérité qui pourrait bien être un handicap pour Macon contesté bien sûr à gauche mais aussi à droite pour sa gestion en zigzag et ses contradictions. Édouard Philippe tente vainement de s’expliquer mais son initiative est autant une critique du pouvoir actuel qu’un soutien. Interview dans le JDD (extrait)

 

Pourquoi avoir voulu fonder un parti politique?
Je veux participer à la constitution d’une nouvelle offre politique. Je dis bien : « participer », je ne prétends pas être seul. Le choix audacieux du président de la République, en 2017, d’engager une recomposition n’a pas fini de produire ses effets. Mon objectif est d’abord, je le redis clairement, de soutenir Emmanuel Macron pour contribuer à sa réélection, qui n’est pas acquise. Le Président aura besoin de s’appuyer sur un socle de stabilité pour poursuivre l’effort de transformation de la France. Et je veux aussi l’aider à élargir sa base, car aucun président n’a été réélu sur un rétrécissement.

 

Tous les adhérents de votre mouvement devront donc s’engager à soutenir Emmanuel Macron?
Je n’aime pas les pressions. Je ne mets un pistolet sur la tempe de personne. Mais tout le monde a compris où je suis, ce que je ferai.

 

Certains élus ont-ils subi, eux, des pressions pour ne pas vous rejoindre?
Je ne peux pas le croire.

 

Que répondez-vous à ceux qui considèrent que votre parti servira davantage vos intérêts que ceux d’Emmanuel Macron?
Je n’ai pas vocation à commenter les chicayas et angoisses des entourages. Le monde politique est trop souvent plein de fébrilité ; je préfère la sérénité.

 

L’horizon est par nature impalpable et hors d’atteinte : n’est-ce pas curieux d’avoir choisi ce mot pour baptiser votre parti?
On voit que vous n’êtes pas marins! L’horizon, c’est la liberté, c’est la vie. L’horizon, c’est comme un cap, on ne l’atteint jamais, mais on en a besoin pour naviguer. Horizons doit nous servir à voir loin, à nous détacher du marigot politicien et à bâtir la France de demain. La vie politique française est trop souvent autocentrée, obsédée par l’actualité et les polémiques du jour. Notre parti vise à rompre avec cette tendance qui lasse les Français.

 

Une soixantaine de parlementaires étaient présents samedi au Havre, ainsi que de nombreux élus locaux. Allez-vous lancer une campagne d’adhésion auprès des élus et des Français pour aller au-delà?
Evidemment. Je lance un parti, pas un club.

 

La « charte des valeurs » de votre parti prône la libre entreprise, l’ordre, l’ambition écologique, la laïcité et le projet européen ; elle dénonce les extrêmes, l’immobilisme et la décroissance. N’est-ce pas du « en même temps » format XXL?
Si un grand nombre se reconnaît dans nos valeurs, tant mieux! Car ce qui m’importe, c’est le dépassement des vieux clivages. Les anciens partis – de droite et de gauche – sont traversés par trop d’incertitudes sur la conception de l’Etat, l’identité, la gestion des deniers publics. La réflexion que je veux conduire, avec ce parti, vise à définir une stratégie pour raffermir la puissance de la France et garantir sa prospérité à l’horizon 2030 et au-delà. La décision politique est trop souvent dictée par l’urgence et les postures. Face aux vertiges démographique, climatique et géopolitique que nous ressentons, la seule solution est de regarder au loin.

 

Proposer des perspectives de long terme, n’est-ce pas le rôle du haut-commissaire au Plan, François Bayrou?
Penser la France de l’avenir, c’est très difficile. Si beaucoup de gens intelligents y travaillent, c’est encore mieux. Une bonne stratégie se construit à plusieurs.

 

Au point 16 de votre charte, vous fustigez « l’illusion de l’argent public magique » qui conduit l’Etat « à redistribuer une richesse qu’il n’a pas ».

Notre dette nous fragilise. Regardez l’Allemagne : elle a su, depuis quinze ans, mener des réformes dures pour sauver son industrie, transformer son système éducatif, assainir ses finances. C’est pourquoi elle est capable d’investir. Or la France aussi aurait besoin d’investir…

Quelles « réformes dures » proposez-vous?
Comme je ne suis candidat à rien en 2022, je veux engager mon parti dans une réflexion stratégique nouvelle. J’aurai l’occasion de faire des propositions, croyez-moi. Mais l’heure n’est pas encore venue.

 

Vous avez tout de même évoqué – dans l’hebdomadaire Challenges – votre préférence pour rétablir nos comptes, c’est-à-dire une réforme des retraites qui repousse l’âge de départ jusqu’à 67 ans. Ce sera l’une de vos propositions?
Je ne veux pas de mauvais procès. Je veux bien qu’on me dise que 67 ans, c’est trop dur. Mais c’est déjà ce qui se fait souvent, et pour les plus fragiles. Et lorsque nous avons proposé l’âge pivot, c’est justement pour corriger cette injustice! Notre système est fondé sur la solidarité : ceux qui travaillent paient pour ceux qui sont à la retraite. Mais il y a de moins en moins d’actifs et de plus en plus de retraités! Si l’on ne veut pas baisser les pensions ni augmenter les cotisations, la seule solution est de travailler progressivement plus longtemps. La question des retraites mérite un grand débat : l’élection présidentielle doit permettre de le trancher.

Vous préconisez aussi la réduction des effectifs de la fonction publique. C’est un vieux serpent de mer ; comment y arriveriez-vous?
En un peu plus de vingt ans, la population française a augmenté de 11%, le nombre d’agents publics de 17%. Il est temps de nous interroger sur l’organisation des services publics, sur ce qui doit relever de l’Etat et de lui seul. Notre Etat est trop lourd pour être agile. Il doit être plus efficace dans un périmètre resserré aux fonctions régaliennes. La justice est aujourd’hui le maillon fragile de notre Etat. Nous devons donc faire des choix : alléger parfois pour renforcer ailleurs. Il faut recruter plus de magistrats et mieux les former. Le gouvernement a commencé. Il faut aller plus loin.

Comment définissez-vous votre parti : est-il de droite, conservateur, libéral, centriste?
Je sais d’où je viens, mais c’est moins important que de savoir où je suis et où je vais. Je ne cherche pas à coller des étiquettes mais à rassembler, parce que tout ce qui s’est fait de grand en France s’est fait par le rassemblement. Mon mouvement n’est pas un parti de notables. Mais je veux donner une place particulière aux maires, dont la voix n’est pas assez entendue dans le débat national. Une assemblée de maires élira le vice-président du parti et ils auront une responsabilité particulière dans l’élaboration de notre stratégie et de nos propositions, car les maires ont l’expérience et la vision de long terme dans leur ville…

Mais les maires ont aussi une responsabilité dans l’augmentation du nombre de fonctionnaires que vous déplorez! Vous relevez vous-même que c’est dans la fonction publique territoriale que les effectifs ont le plus augmenté…
Ce n’est pas faux mais les maires ont conscience de leur responsabilité. Il faut leur donner les moyens et la motivation de trouver la solution à cette question.

Vos idées doivent-elles nourrir le futur programme présidentiel d’Emmanuel Macron?
Le programme, c’est l’affaire personnelle du candidat, c’est lui qui s’engage. Personne ne peut dicter à un candidat ses propositions. Mais oui, nos idées ont vocation à alimenter le débat.

Quel est l’état de votre relation avec lui?
Quand j’étais Premier ministre, j’ai toujours dit qu’elle était d’une grande fluidité et d’une grande confiance. Je n’ai pas changé d’avis sur le Président.

Et lui, a-t-il changé d’avis sur vous?
Posez-lui la question.

Votre parti présentera-t-il des candidats aux législatives de 2022?
Un parti, ça doit penser, former, travailler. Et le moment venu, présenter des candidats aux élections. Nous allons commencer par le commencement.

Justice : encore un grand débat en forme sans doute de bla-bla

Justice : encore un grand débat en forme sans doute de bla-bla

 

 

  • Curieux cette tendance du pouvoir a lancé des grands débats sur nombre de sujets en associant nombre d’acteurs. Bref la redécouverte de la démocratie. Ainsi c’est surtout sur la pression populaire et la constatation indiscutable d’une violence incontrôlée que le président de la république décide soudain de lancer les états généraux de la justice. Il y a dans cette annonce une certaine enflure sémantique dans la mesure où en réalité il ne s’agira que d’une discussion sur quelques semaines. Alors que l’ampleur du sujet mériterait sans doute une bonne année d’analyse et de propositions. Après le fast-food qui domine la gastronomie ordinaire c’est la fast démocraty qui domine le monde politique.

 

Ces semaines d’échanges – probablement jusqu’en décembre – doivent réunir l’ensemble des acteurs de la justice : magistrats, greffiers, avocats, administration pénitentiaire, notaires… « Et des citoyens », ajoute-t-on au cabinet du ministre de la Justice, Eric ­Dupond-Moretti. « L’idée est d’impulser enfin une réforme systémique », selon l’Elysée. Parmi les thèmes qui seront sur la table : les moyens, les missions et l’image de la justice, ainsi que la gestion des délais…

Il  faut « une refondation bâtie sur un mode transpartisan », selon l’Elysée, qui précise que les états généraux seront donc pilotés par « des politiques de très haut niveau et issus d’horizons politiques différents ». Du côté du garde des Sceaux, on insiste sur le besoin de « lutter contre le sentiment de ­défiance », en complément du projet de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire, actuellement examiné au Parlement. Une curieuse démarche que de lancer avec pompes apparentes des Jetta États Généraux alors qu’une loi concernant l’institution judiciaire sera préalablement votée.

Foot -D1 féminine : Paris va sans doute détrôner Lyon

Foot -D1 féminine : Paris va sans doute détrôner Lyon

le PSG enfin vers le premier titre de champion de France de son histoire. Les Parisiennes ont fait un grand pas vers le sacre en obtenant le match nul sur la pelouse de l’Olympique Lyonnais dimanche 30 mai au Groupama Stadium (0-0). Le PSG peut mettre fin à une série de 14 titres consécutifs de Lyon s’il s’impose contre Dijon vendredi prochain, lors de la dernière journée de championnat.Une occasion supplémentaire pour le grincheux président Aulas de Lyon d’accuser les arbitres, les joueurs et l’entraîneur.

Doute sur le vaccin AstraZeneca

Doute sur le vaccin AstraZeneca

L’efficacité du vaccin AstraZeneca  Astra Zenica était déjà discuté. On avait même interdit en France son utilisation pour les plus de 75 ans. Le problème c’est qu’on doute de ses conséquences alors qu’il constitue pourtant en ce moment la principale source d’approvisionnement de l’Europe et surtout de la France. Plusieurs pays ont suspendu l’utilisation d’AstraZeneca : le Danemark l’Islande et la Norvège.

 

L’Autriche aussi a cessé d’administrer un lot de ce vaccin après le décès d’une infirmière de 49 ans victime de troubles de la coagulation. L’Estonie, la Lituanie, la Lettonie et le Luxembourg ont par la suite mis de côté les doses provenant de ce même lot ABV5300, qui a été distribué dans 17 pays au total, dont la France. L l’Italie a interdit jeudi un autre lot (ABV2856, non utilisé en France, selon Olivier Véran) du même vaccin après la mort en Sicile de deux hommes. Reste toutefois à confirmer si ces cas impliquaient des problèmes de thromboses.

 

En France, les autorités ne cessent de le dire : c’est un vaccin « efficace » et il faut l’utiliser « à plein », selon les mots du premier ministre Jean Castex. « Il n’y a pas lieu de suspendre la vaccination par AstraZeneca », a ainsi confirmé le ministre de la Santé, . Le problème est que ce vaccin constitue l’une des sources d’approvisionnement principal pour l’instant de la France accélérer son plan vaccination.

Sondage vaccins : le doute toujours important chez les Français

Sondage vaccins : le doute toujours important chez les Français

Une enquête internationale, codirigée par YouGov et l’Imperial College London’s Institute of Global Health Innovation (IGHI), a révélé que les Britanniques étaient les plus disposés à recevoir un vaccin COVID-19, à 78%, suivis du Danemark à 67%. À l’inverse les Français doutent toujours. La France avait la proportion la plus élevée de répondants qui déclaraient ne pas se faire vacciner, à 44%, mais a vu doubler la proportion de ceux qui étaient fortement d’accord pour se faire vacciner, de 15% en novembre à 30% en janvier. La faiblesse de la proportion relevée en France par rapport à d’autres pays peut revenir de la mentalité du jeu critique de l’opinion française sur beaucoup de sujets mais aussi des contradictions d’un pouvoir sur la question sanitaire générale

En Australie, au Japon, en Corée du Sud et à Singapour, la volonté de se faire vacciner a diminué depuis novembre, le Japon étant le moins préparé, suivi de Singapour.

Depuis avril 2020, les chercheurs ont interrogé plus de 470 000 personnes dans le monde. Cette enquête la plus récente s’est déroulée du 4 au 24 janvier.

Il a révélé que la plupart des gens font confiance aux vaccins, les deux tiers exprimant une confiance forte ou modérée et seulement 12% ne déclarant aucune confiance. Il a également révélé que les deux tiers des personnes pensent que se faire vacciner est important pour leur santé.

Coronavirus Japon: état d’urgence et doute sur les JO

Coronavirus Japon:  état d’urgence et doute sur les JO

le Japon bat décider de l’état d’urgence en raison d’une montée de la pandémie qui devient de plus en plus hors contrôle à l’occasion de la troisième vague Le Japon avait pourtant fait figure de bon élève lors de la première vague. Au total le Japon a  connu jusqu’à présent 298000 cas de coronavirus et 4192 décès, selon la chaîne publique NHK.

Alors que les infections à coronavirus atteignent des niveaux records dans une troisième vague au Japon, les sondages d’opinion ont montré qu’un public de plus en plus opposé à la tenue des Jeux d’été cette année – et une frustration croissante à l’égard de Suga..

Le gouvernement doit tenir une réunion avec un groupe consultatif mercredi pour décider de l’élargissement de l’état d’urgence. Suga tiendra une conférence de presse à 19 heures (10h00 GMT).

L’ajout attendu des préfectures d’Osaka, Kyoto, Hyogo, Fukuoka, Aichi, Gifu et Tochigi à l’état d’urgence couvrirait environ 55% de la population japonaise de 126 millions d’habitants.

La dernière déclaration d’urgence devrait durer jusqu’au 7 février et sa portée est beaucoup plus étroite que la première du printemps dernier. Il se concentre sur la lutte contre la transmission dans les bars et restaurants, tout en incitant les gens à rester à la maison autant que possible.

Remboursement des prêts garantis par l’État: le doute des banques

Remboursement des prêts garantis par l’État: le doute des banques

 

Il est clair que nombre de remboursements des prêts garantis par l’État ne pourront être honorés et les banques commencent à s’en inquiéter. Certes 80 % sont garantis par l’État. Reste 20 % qui pourraient faire grossir les créances douteuses et pour parler plus vulgairement les actifs pourris.

 

Il y a bien entendu les secteurs dont  l’activité est pratiquement interdite depuis environ un an mais aussi nombre d’entreprises d’autres secteurs qui ont été sous perfusion financière mais dont le chiffre d’affaires et le résultat sont tellement dramatiques qu’ils vont mettre en cause l’existence même des sociétés.

 

Selon la Fédération bancaire française, les banques avaient prévu de revenir vers leurs clients deux à quatre mois avant la date anniversaire de la souscription du PGE. D’où les relances actuelles. «Les demandes de remboursement du PGE ne font que commencer. Or beaucoup de chefs d’entreprise ont consommé leur prêt, dans les loyers notamment. Ils sont très inquiets», confie Francis Palombi, président de la Confédération

Automobile : doute sérieux sur l’avenir

Automobile : doute  sérieux sur l’avenir

 

L’année 2020 aura été assez catastrophique pour le secteur automobile (environ -25 %) en raison notamment de la crise sanitaire mais aussi du fait des évolutions technologiques. Il faut aussi prendre en compte les nouvelles normes environnementales de l’Europe.

Encore plus fondamentalement se pose la question de l’équilibre à trouver entre les voitures à moteur thermique et les voitures électriques. Ces dernières ne sont pas encore accessibles financièrement à la masse des utilisateurs. Il faudra encore des années pour cela. À cela s’ajoute une autre perspective qui pourrait tout bousculer à savoir l’utilisation de l’hydrogène.

Notons aussi que le Japon vient d’anticiper une première reconversion du secteur automobile en interdisant dès 2030 les moteurs thermiques. Du coup,  le Japon risque de prendre une dizaine d’années d’avance en matière de technologie.

Les automobilistes quant à eux s’interrogent de plus en plus à propos de ces évolutions technologiques. Beaucoup pourraient être tentés de prolonger au maximum leurs véhicules actuels avant le prochain bon technologique et les prochaines réglementations.

 

Bac 2021. Nouvelle annulation des épreuves communes et sans doute nouveau record

Bac 2021. Nouvelle annulation des épreuves communes et sans doute nouveau record

 

Deux éléments vont à nouveau marquer le bac 2021 à savoir la suppression des épreuves d’évaluation commune. Du coup, c’est surtout le contrôle continu qui sera privilégié. Compte tenu de l’environnement très perturbé du fait de la crise sanitaire, on peut s’attendre encore un record de réussite au bac en dépit de la baisse du niveau des élèves provoquée par le Coronavirus. Bref, le baccalauréat prend le chemin de l’ancien certificat d’études, puis du brevet en se dévalorisant.

Au baccalauréat 2020, on avait déjà enregistré un taux de réussite exceptionnelle après rattrapage de 95,7 % Sans épreuves finales sur table, les notes du bac été essentiellement tirées des résultats obtenus a exceptionnel premier et second trimestres. Le taux de réussite est en hausse de 7,6 points par rapport à 2019. On s’oriente tout doucement vers les 100 % ou presque.

Ce sont les moyennes de bulletins scolaires des élèves de première et de terminale qui les remplaceront. En pratique, cette mesure concerne l’histoire-géographie, les langues vivantes, et la spécialité qui n’est pas poursuivie en terminale, ainsi que les mathématiques pour la voie technologique et l’enseignement scientifique pour la voie générale. Les évaluations communes de première sont également annulées.

Les épreuves terminales de spécialité sont maintenues en mars prochain, mais leurs modalités sont adaptées pour tenir compte du contexte sanitaire. Concrètement, cela permettra la prise en compte des notes obtenues aux épreuves de spécialité au sein de Parcoursup, dont le calendrier sera inchangé.

Le format des épreuves de spécialité sera adapté pour garantir que les élèves seront interrogés sur des éléments effectivement étudiés . Toutes les disciplines concernées proposeront deux sujets ou des exercices au choix afin de couvrir l’ensemble des thématiques étudiées ;

Enfin, pour les candidats empêchés pour cause de force majeure aux épreuves de spécialité du mois de mars, les épreuves de remplacement auront lieu au mois de juin.

Pouvoir d’achat : rien en 2020 et sans doute en 2021

Pouvoir d’achat :  rien en 2020 et sans doute en 2021

 

Si l’on tient compte de l’inflation probable en 2020 envisagées à + 0,5 % , le pouvoir d’achat pourrait être à peu près nul encore s’agit-il d’un calcul sur des revenus théoriques car dans la pratique avec le chômage partiel il y aura  souvent une baisse plus importante d’au moins 5%. Pour l’année 2021, on attend une inflation de 0,7 % et on espère une augmentation du pouvoir d’achat de 1,5 %.  Rien n’est sûr dans ces deux domaines. Il y a d’abord la situation de l’emploi très dégradé qui va peser sur le pouvoir d’achat. Une conséquence d’une croissance qui devrait se redresser à plus 8 % mais encore inférieure au niveau de fin 2009.

 

Avec au moins 1 million de chômeurs en plus il ne faut guère espérer un environnement favorable à la hausse salariale. Au mieux en 2021, la création nette d’emplois atteindra 400 à 500 000 emplois à condition évidemment que la croissance enregistre une progression de 8 %. Reste à savoir aussi si l’inflation sera aussi sage que prévu. Pour l’instant ,rien n’indique une reprise de la hausse des prix, l’Europe  est plutôt sur une tendance déflationniste. On ne peut cependant écarter l’hypothèse d’une crise financière qui ferait flamber l’inflation car le décalage entre l’ampleur de la masse monétaire et la richesse réelle devra un jour se payer par une perte de valeur du pouvoir d’achat. Peut-être pas en 2021, peut-être en 2022 ou plus tard mais l’échéances est incontournable.

« Le doute de la gestion financière de la crise sanitaire»

 « Le doute de la gestion financière de la crise sanitaire»

 

L’économiste, Jézabel Couppey-Soubeyran ,  observe, dans une chronique au Monde , que les banques centrales utilisent face à la pandémie les mêmes méthodes que face à la crise financière de 2008. Et elles risquent d’obtenir les mêmes résultats, décevants.

Refrain du moment : grâce à la crise financière de 2007-2008, nous serions désormais bien outillés pour affronter les crises. De quoi donc gérer la crise sanitaire, qui nous aurait écartés du « chemin du dynamisme économique » que l’on aurait prétendument retrouvé avant que n’éclate la pandémie. En cette rentrée compliquée, faut-il aussi que la réalité porte le masque ?

L’après-crise financière a, il est vrai, été une période de réformes (Bâle III et Union bancaire en Europe, loi Dodd-Frank aux Etats-Unis,…). Mais celles-ci n’ont ni réorienté l’activité des banques vers l’économie réelle, ni réduit le risque que la faillite de l’une des plus grandes d’entre elles entraîne les autres dans leur chute, ni réduit la vitesse et le volume des transactions sur les marchés financiers, ni réduit l’endettement public et privé.

Quand la crise sanitaire a éclaté au début de l’année, la finance mondiale n’était pas devenue plus stable et le risque de crise financière était toujours présent. L’insolente bonne santé actuelle des marchés financiers et le maintien des résultats des banques ne tiennent qu’au soutien sans limite des banques centrales qui, depuis mars, ne cessent de les abreuver de milliers de milliards. Le 24 juin, la Banque centrale européenne (BCE) a, par exemple, prêté en une seule fois 1 308 milliards d’euros à 742 banques de la zone euro, du jamais-vu. Des sommes dont l’économie réelle voit peu la couleur.

Quant à ces digues installées depuis la crise financière (plus de fonds propres, plus d’actifs liquides, mise à contribution des créanciers en cas de difficulté), dont beaucoup affirment qu’elles ont rendu le secteur bancaire plus résilient, les régulateurs ont fait le choix d’en relâcher la plupart temporairement le temps de la crise sanitaire (« Les banques européennes à l’épreuve de la crise du Covid-19 », CEPII Policy Brief n° 32, mai 2020). Ceux qui en louent l’existence feraient bien de s’en inquiéter davantage.

Dernier rabotage en date en zone euro, celui du ratio de levier annoncé par la BCE le 17 septembre. Quand les coussins d’absorption de pertes seront à plat du fait de ce relâchement et qu’en même temps les faillites d’entreprises et les défauts qui en résultent se multiplieront, comment les banques absorberont-elles leurs pertes ? Bien moins par la mise à contribution de leurs créanciers qu’en appelant encore et toujours les Etats et la BCE à la rescousse !

 

Le doute des marchés financiers

Le doute des marchés financiers

 

 

Tous les jours ou presque, en tout cas un jour sur deux, on annonce des records de cotation sur les marchés financiers aux États-Unis mais également en France. Bien entendu il s’agit de bulles qui présagent des reculs équivalents  à prévoir. Après le gonflement artificiel des indices, une tendance baissière est incontournable. Certes il y a quelques mouvements de yo-yo qui correspondent à la spéculation classique mais globalement il faut s’attendre à une tendance baissière en prévision de la publication des résultats économiques du second semestre 2020 et du début de l’année 2021. Ainsi hier aux États-Unis, le Dow Jones Industrial Average s’est enfoncé de 2,78% à 28.292,73 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a plongé de 4,96% à 11.458,10 points et l’indice élargi S&P 500 a chuté de 3,51% à 3.455,06 points. Selon Quincy Krosby de Prudential Financial, «le marché boursier a connu ces dernières semaines une croissance trop explosive, était surévalué et devait s’attendre à un repli.» Mercredi, le Nasdaq et le S&P 500 avaient de nouveau battu leurs records. Le Dow Jones avait lui achevé lundi son meilleur mois d’août depuis 1984 et s’était rapproché de son plus haut historique.

Depuis leur plongeon de la mi-mars et malgré quelques accidents de parcours, les grands indices new-yorkais ont entamé une remontée spectaculaire. Ces progressions sont d’autant plus étonnantes que l’économie américaine reste particulièrement fragilisée par les conséquences de la pandémie de Covid-19 et que la crise sanitaire est loin d’être jugulée dans le pays.

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