Archive pour le Tag 'douanieres'

États-Unis-Surenchère de taxes douanières sur l’acier : de 25 à 50 % de droits

États-Unis-Surenchère de taxes douanières sur l’acier : de 25 à 50 % de droits

Trump avec sa pluie de décrets sur les droits de douane continue de semer la pagaille économique mondiale. Le FMI a d’ailleurs annoncé un ralentissement de la croissance mondiale : « L’économie entre dans une nouvelle ère », selon son chef économiste. Le Fonds monétaire international révise à la baisse ses prévisions de croissance mondiale, à 2,8 % en 2025 et à 3 % en 2026

L e président américain Donald Trump a doublé la mise mercredi sur les importations d’acier et d’aluminium, en portant les droits de douane sectoriels à 50%, alors que les négociations avec plusieurs partenaires commerciaux sont en cours.

Trump a justifié cette hausse par la volonté de «s’assurer que [les importations] ne mettront pas en péril la sécurité nationale».

L’acier et l’aluminium ont été le premier secteur concerné par les droits de douane voulus par Donald Trump, avec l’entrée en vigueur d’une surtaxe de 25% le 12 mars, dans la volonté affichée d’inciter aux investissements dans le pays.

Et ces droits de douane sectoriels, appliqués également à l’automobile avant de s’étendre prochainement aux produits pharmaceutiques et aux semi-conducteurs, sont les seuls à ne pas avoir été bloqués par une récente décision de justice, qui a visé les droits de douane appliqués sans distinction.

Pagaille taxe douanières sur l’acier : de 25 à 50 % de droits

États-Unis-Surenchère de taxes douanières sur l’acier : de 25 à 50 % de droits

Trump avec sa pluie de décrets sur les droits de douane continue de semer la pagaille économique mondiale. Le FMI a d’ailleurs annoncé un ralentissement de la croissance mondiale : « L’économie entre dans une nouvelle ère », selon son chef économiste. Le Fonds monétaire international révise à la baisse ses prévisions de croissance mondiale, à 2,8 % en 2025 et à 3 % en 2026

L e président américain Donald Trump a doublé la mise mercredi sur les importations d’acier et d’aluminium, en portant les droits de douane sectoriels à 50%, alors que les négociations avec plusieurs partenaires commerciaux sont en cours.

Trump a justifié cette hausse par la volonté de «s’assurer que [les importations] ne mettront pas en péril la sécurité nationale».

L’acier et l’aluminium ont été le premier secteur concerné par les droits de douane voulus par Donald Trump, avec l’entrée en vigueur d’une surtaxe de 25% le 12 mars, dans la volonté affichée d’inciter aux investissements dans le pays.

Et ces droits de douane sectoriels, appliqués également à l’automobile avant de s’étendre prochainement aux produits pharmaceutiques et aux semi-conducteurs, sont les seuls à ne pas avoir été bloqués par une récente décision de justice, qui a visé les droits de douane appliqués sans distinction.

Une nouvelle poussée de fièvre tarifaire qui intervient alors que le représentant de la Maison-Blanche au Commerce (USTR), Jamieson Greer, doit rencontrer le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, en marge d’une réunion de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), qui doit s’achever mercredi. Des discussions crispées, alors que Donald Trump a menacé l’UE de 50% de surtaxe, accusant le bloc de ne pas négocier de bonne foi.

Mais l’Europe s’est d’ores et déjà dite prête à répliquer en cas de hausse des droits de douane la ciblant spécifiquement. En marge de la réunion à l’OCDE, M. Greer a de son côté annoncé qu’il allait rencontrer ses homologues vietnamien et malaisien.

Et l’incertitude pourrait continuer à peser sur l’économie mondiale, alors que le président américain a accusé la semaine dernière Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé mi-mai à Genève (Suisse) et menaçant de relancer la guerre commerciale.

États-Unis : l’incertitude continue sur les taxes douanières

États-Unis : l’incertitude continue sur les taxes douanières

Moins de 24 heures après avoir été bloqués en première instance, les droits de douane de Donald Trump ont été maintenus temporairement jeudi par une Cour d’appel américaine, le temps pour elle de se prononcer sur le fond.

Mercredi, le tribunal de commerce international des États-Unis (ITC) avait estimé que M. Trump avait outrepassé ses pouvoirs en imposant des surtaxes non ciblées, alors qu’il s’agit d’une prérogative du Congrès.

Finalement ce dernier jugement qui se réserve le temps de se prononcer sur le fond ajoute encore de l’incertitude à l’incertitude et risque de créer une belle pagaille concernant le commerce international.

Taxes douanières : l’UE menace de taxer automobiles et avions américains

Taxes douanières : l’UE menace de taxer automobiles et avions américains

Bruxelles a menacé ce jeudi 8 mai de taxer pour 95 milliards d’euros d’importations américaines, dont les voitures et avions, en cas d’échec des négociations pour mettre fin aux droits de douane de Donald Trump sur les produits européens.

L’exécutif européen a annoncé avoir lancé «une consultation publique» sur une longue liste de produits fabriqués aux États-Unis, qui seraient potentiellement touchés par des droits de douane européens.

Cette liste inclut aussi des équipements électriques, batteries, appareils électroménagers, ainsi que des produits agricoles (fruits, légumes) ou agroalimentaires comme les spiritueux, dont les vins et le bourbon. Ces importations «pourraient faire l’objet de mesures de rétorsion» si les États-Unis maintiennent les surtaxes visant les exportations de l’UE au terme des négociations en cours.

Au cours des derniers mois, l’Union européenne a été frappée à trois reprises par des droits de douane de l’administration américaine : 25% sur l’acier et l’aluminium, annoncés mi-mars, 25% sur les automobiles, puis 20% sur tous les autres produits européens, en avril. Cette dernière surtaxe a été suspendue jusqu’en juillet pour tenter de rechercher une issue négociée au différend commercial. Mais des droits de douane de 10% restent tout de même appliqués sur la plupart des biens exportés aux États-Unis par les Vingt-Sept.

Mi-mars, l’Union européenne a choisi de montrer les muscles en réplique aux mesures sur l’acier et l’aluminium. Elle a alors annoncé des droits de douane jusqu’à 25% sur une première liste d’importations américaines pour 26 milliards d’euros. . Les surtaxes européennes restent suspendues aux négociations en cours, prévues jusqu’en juillet, ne seront appliquées qu’en cas d’échec des discussions.

États-Unis : des sénateurs tentent de s’opposer aux taxes douanières de Trump

États-Unis : des sénateurs tentent de s’opposer aux taxes douanières de Trump

Deux parlementaires de haut rang de la commission des Finances du Sénat américain ont introduit jeudi un projet de loi afin de limiter les capacités du président Donald Trump à imposer des droits de douane et pour exiger un vote du Congrès sur d’éventuelles nouvelles taxes durant un délai de 60 jours/strong

Le projet de loi réaffirme le rôle du Congrès en matière de politique commerciale afin d’assurer que les politiques commerciales (…) soient transparentes, cohérentes et profitent au public américain, a déclaré Maria Cantwell. ;En tant que représentant du peuple américain, le Congrès a le devoir d’arrêter les actions qui lui causent du tort.

Le projet de loi bipartisan est modelé sur la Loi sur les pouvoirs de guerre de 1973 qui stipule que le président doit obtenir une autorisation du Congrès pour engager des troupes à l’étranger pendant plus de 60 jours.

Pendant trop longtemps, le Congrès a délégué à l’exécutif son autorité en matière de réglementation du commerce interétatique et étranger, a justifié Chuck Grassley.

Chuck Grassley est sénateur de l’Iowa, un Etat très dépendant de ses exportations de produits agricoles, tandis que l’Etat de Washington représenté par Maria Cantwell abrite de nombreuses entreprises exportatrices comme Boeing.

Taxes douanières de Trump: tout est bon pour les justifier

Taxes douanières de Trump: tout est bon pour les justifier

Trump entretient avec la théorie économique des liens assez ésotériques; il fait flèche de tout bois pour justifier l’augmentation massive des droits de douane aux États-Unis. Trump utilise des méthodes de marchand de chiens en mélangeant la compétitivité, avec la régulation, l’environnement et la politique. Son idée simpliste est que cela va rétablir la balance commerciale des États-Unis.

Le problème de fond c’est que si la balance des États-Unis est aussi déséquilibrée c’est le plus souvent que les États-Unis ont délocalisé leur production dans des pays tiers. Exemple en Chine devenue l’usine des États-Unis (et d’ailleurs). Ainsi la Chine devra supporter des droits de douane à 34 % . Pour le Vietnam, le taux s’élève à 46%. Le Canada et le Mexique déjà taxé à 25 % resteront à ce niveau.L’ Union économique européenne devrait supporter des droits de 20 %.

Toutefois rien n’est totalement joué tellement les réactions d’abord de la bourse ensuite des acteurs économiques et de l’économie réelle seront fortes et souvent imprévues. Trump pourra évoluer mais en même temps il va créer l’incertitude qui va tuer la croissance mondiale

Le Royaume-Uni, de son côté, s’en sort bien. Washington évalue à 10% les barrières qu’il dresse aux produits américains et se voit infligé en retour des droits de douane de 10%. Londres espère conclure un accord avec son partenaire américain.

Le président compte bien utiliser les recettes fiscales issues de cette hausse massive des taxes douanières pour tenir sa promesse de baisser les impôts des Américains. Au final toutefois il pourrait bien porter gravement atteinte au pouvoir d’achat des Américains.

Brexit: Boris Johnson, comme Trump, menace l’UE de taxes douanières

Brexit: Boris Johnson,  comme Trump, menace l’UE de taxes douanières

 

 

Les négociations sur le futur accord commercial entre l’Union économique et la Grande-Bretagne n’ont pas encore commencé et pourtant déjà Boris Johnson copie bêtement Trump en menaçant de créer de très fortes taxes douanières pour les produits importés en provenance de l’UE. Finalement la même stratégie que Trump qui consiste d’abord à dramatiser une situation, ensuite à promettre une guerre économique sans merci pour finalement reculer comme il a fait vis-à-vis de la Chine. La vérité, c’est que Johnson n’a guère de stratégie vis-à-vis de l’union économique. C’est un pur opportuniste qui sera capable de faire semblant d’opérer  une rupture spectaculaire avec l’union économique tout en acceptant finalement d’établir des relations qui ne changeront pas tellement la situation précédente. Rappelons qu’au départ , il n’était pas favorable au Brexit  et qu’il a changé sa position uniquement pour contrer le premier ministre britannique et saisir l’opportunité de prendre la tête de la contestation. En outre, il y a une grande différence entre la situation des États-Unis relativement dominante dans un certain nombre de secteurs et celle de la Grande-Bretagne aujourd’hui réduite un petit pays un peu comme la France et qui n’a plus la capacité d’imposer son modèle au monde entier et même pas à l’Europe. Certes l’Europe risque d’être perdante en cas de brexit  très dur mais la Grande-Bretagne encore davantage. .  À quelques jours du Brexit, les manœuvres d’intimidation se multiplient. Le premier ministre britannique joue des muscles, en brandissant la menace de «super-taxes» pour faire pression dans les négociations commerciales à venir avec l’UE. D’après le Times, en échafaudant une stratégie avec ses ministres la semaine dernière, Boris Johnson aurait avancé la menace de taxes douanières élevées, pouvant être utilisée comme «levier» dans les discussions avec les Européens mais aussi d’autres pays.

Ces taxes pourraient monter à 10% pour des voitures allemandes et jusqu’à 30% sur certains fromages français. Avec cette menace, il s’agirait pour Londres d’accélérer le rythme des négociations et de signer rapidement des accords. Pour tenir ses promesses électorales, Boris Johnson veut toujours boucler un accord avec Bruxelles avant le 31 décembre 2020, en excluant une prolongation de la période de transition.

Taxes douanières américaines : grosses craintes des industriels

Taxes douanières américaines : grosses craintes des industriels

 

Les  acteurs des pays  visés par les nouveaux droits de douane sont inquiets car inévitablement cette mesure va renchérir le cout des produits. Cette inquiétude est partagée tout autant par les industriels américains dont nombre de productions incluent des importations taxées. Du coup eux aussi verront leur compétitivité affectée ainsi que leurs profits.  Les industriels américains redoutent aussi les retombées des droits de douane même si la croissance américaine s’est poursuivie à un rythme de “modéré à modeste”, est-il ainsi écrit dans le Livre beige de la Réserve fédérale publié mercredi dernier. Deutsche Bank estimait en juin qu’une aggravation du contentieux commercial entre les Etats-Unis et la Chine et d’autres grandes puissances commerciales, allant par exemple jusqu’à des droits sur 200 milliards de dollars d’importations, pourrait retrancher 1% à 1,5% à la croissance des bénéfices. “Si le discours politique du moment s’échauffait et se traduisait dans les faits par des politiques protectionnistes, ce serait négatif pour toutes les entreprises aux Etats-Unis et ailleurs”, a dit mardi dernier Hamid Moghadam, directeur général de la société de logistique Prologis. Washington avait fait savoir en mars que des droits de douane seraient imposés sur l’acier et l’aluminium importés. Le 1er juillet, les Etats-Unis et la Chine se sont mutuellement infligés des droits de douane sur 34 milliards de dollars d’importations respectives. Donald Trump menace d’appliquer de nouveaux droits, peut-être sur plus de 500 milliards de dollars d’importations de Chine, soit la totalité des importations chinoises des Etats-Unis en 2017.

Surtaxes douanières modulées par le Canada

Surtaxes douanières modulées par le Canada

  

Pour l’instant le Canada a choisi comme l’Europe de répondre par des surtaxes « modulées », c’est à dire anecdotiques, à l’augmentation de doits de douane américains. Il s’agit de répliquer avec mesure pour ne pas provoquer une véritable guerre commerciale ; reste à savoir quelle sera l’attitude de l’imprévisible Trump qui semble par ailleurs peu conscient des interactions systémiques des systèmes de production internationaux. Le plus grave c’est qu’il peut changer d’avis du jour au lendemain.  Le Canada a donc annoncé vendredi des représailles commerciales contre les Etats-Unis avec des droits de douane sur 16,6 milliards de dollars canadiens (12,6 milliards de dollars) de produits américains en réponse aux taxes sur l’acier et l’aluminium canadiens imposées par Washington.Le gouvernement de Justin Trudeau n’a pas choisi la ligne dure: Ottawa avait envisagé de taxer 19 milliards de dollars canadiens de produits américains, avant de se raviser pour ne pas porter préjudice aux entreprises canadiennes étroitement dépendantes du commerce transfrontalier, a précisé à l’AFP une source gouvernementale. Le Canada va également fournir jusqu’à deux milliards de dollars canadiens (1,52 milliards de dollars) de soutien aux industries de l’acier et de l’aluminium touchées par les droits de douane américains pendant deux ans, a précisé le gouvernement.

 

Taxes douanières américaines: l’UE prête à réagir ?

Taxes douanières  américaines: l’UE prête à réagir ?  

 

 

 

 

Un communiqué commun de Macron, Merkel et Theresa May met  en garde les Etats-Unis contre des sanctions commerciales vis-à-vis de l’Europe. Et d’affirmer que l’Europe espérait prêt à réagir. Le problème c’est que la sensibilité sur cette question est très différente selon les pays européens. Ainsi par exemple sur la proposition de la commission européenne de taxer hauteur de 3% les  chiffres d’affaires des Gafa, l’Europe s’est montrée très divisée. Il ya ceux qui ont des fiscalités très faible et qui en font un argument commercial pour attirer les sièges sociaux (Malte, Irlande, Luxembourg etc.), il ya aussi l’Allemagne qui a soutenu au départ la proposition française de taxer les Gafa et qui en fin de compte n’a pas voulu prendre parti par crainte sans doute de représailles des Etats Unis justement concernant les exportations allemandes. Il ya aussi les faux culs qui pensent que sur cette question mieux vaut une régulation internationale. Autant dire à la St Glinglin. Il est clair que sur cette question du renchérissement des droits de douane l’Allemagne est particulièrement concernée et qu’elle tentera d’influencer l’Europe pour des mesures de rétorsion. Pas sûr qu’elle soit suivi pas tous les pays de l’union européenne. Pourtant officiellement :   »Les trois dirigeants souhaitent que Washington ne prenne pas de mesures contraires aux intérêts transatlantiques », selon un communiqué publié dimanche par l’Elysée à l’issue d’un entretien téléphonique, la veille, entre le président français, la chancelière allemande et la Première ministre britannique. Plusieurs pays, dont le Canada, le Mexique, l’Union européenne et la Corée du Sud, ont bénéficié d’exemptions aux taxes de 25% sur l’acier et de 10% sur l’aluminium annoncés en mars par l’administration américaine. Mais celles-ci arrivent à expiration le 1er mai et pourraient ne pas être renouvelées.

Larry Kudlow, principal conseiller économique de Donald Trump, a d’ailleurs signifié jeudi que l’UE devait faire « des concessions » si elle voulait échapper à ces droits.

Les Européens ont eux dit et répété que, sans exemption, des mesures de représailles viseront des produits emblématiques américains. On fait ici clairement référence aux GAFA.

Taxes douanières américaines imminentes mais avec des exceptions !

Taxes  douanières américaines imminentes mais avec des exceptions !

 

Comme habitude  Trump fait toute et son contraire. Il a ainsi confirmé les taxes douanières s’appliquant au monde entier mais aussitôt affirmé qu’il y aura des exceptions. Sans doute les conséquences des réactions d’experts contre ces taxes y compris dans l’équipe de Trump notamment  Gary Cohn, principal conseiller économique Gary Cohn a annoncé mardi sa démission face à la décision très controversée du président américain de taxer les importations d’acier et d’aluminium. Un départ qui a poussé mercredi les Bourses asiatiques dans le rouge à l’ouverture. Cet ancien numéro deux de la banque Goldman Sachs, vent debout contre la politique du magnat de l’immobilier sur ce dossier, rejoint l’impressionnante liste de proches collaborateurs de M. Trump ayant quitté le navire au cours des derniers mois. En fait, La hausse des tarifs douaniers américains sur l’acier et l’aluminium sera examinée au cas par cas pour chaque pays, avec la possibilité d’exemptions, en tenant compte de critères liés à la sécurité nationale, a annoncé la Maison blanche un peu plus tôt dans la journée.  C’est dans ce cadre que le Canada et le Mexique, liés aux Etats-Unis par l’Accord de libre-échange nord-américain (Aléna), pourraient échapper à la hausse des droits de douane sur ces produits, a précisé la présidence américaine.




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