Archive pour le Tag 'douanière'

États-Unis : les constructeurs automobiles dispensés d’une double taxation douanière

États-Unis : les constructeurs automobiles dispensés d’une double taxation douanière

Trump s’est aperçu un peu tard que la vague de taxation douanière pouvait être de nature à tuer l’industrie automobile américaine dont nombre d’éléments proviennent de l’étranger. Du coup un décret a été signé pour exempter les constructeurs automobiles d’une double taxation.

Le président américain, Donald Trump, a signé mardi un décret visant à éviter aux constructeurs automobiles produisant sur le territoire américain de payer un cumul de droits de douane sur les véhicules et les pièces détachées importées. «Nous voulons simplement les aider pendant cette période de transition. Du court terme», avait déclaré le président avant son départ pour Detroit (Michigan), cœur de l’industrie automobile américaine, pour marquer ses 100 premiers jours au pouvoir.

États-Unis : la Californie conteste juridiquement la politique douanière de Trump

États-Unis : la Californie conteste juridiquement la politique douanière de Trump

La Californie a contesté en justice les droits de douane imposés par Donald Trump, mercredi 16 avril, car l’Etat dirigé par les démocrates estime que le président américain ne pouvait pas les instituer sans l’accord du Congrès. « Trump n’a pas le pouvoir unilatéral de bouleverser radicalement le paysage économique du pays. Ce n’est pas ainsi que fonctionne notre démocratie », a expliqué le procureur général de Californie, Rob Bonta, lors d’une conférence de presse.

« Le Congrès n’a pas autorisé ces droits de douane, et encore moins l’imposition de droits de douane pour ensuite les augmenter, les suspendre, puis les rétablir immédiatement sur un coup de tête », a-t-il insisté. La Californie, qui représente à elle seule la cinquième économie mondiale et pèse 14% du PIB américain, est aux premières loges du bouleversement économique provoqué par les surtaxes douanières imposées par Donald Trump.

Berceau du secteur de la tech, l’Etat le plus peuplé du pays est aussi le premier producteur manufacturier et agricole du pays. Il dépend énormément de ses relations avec le Mexique, le Canada et la Chine. « Aucun autre État ne sera plus touché par les conséquences de cette incertitude », a dénoncé le gouverneur de Californie, Gavin Newsom. « C’est de l’inconscience. (…) Ce type détruit l’économie des Etats-Unis », a ajouté le démocrate de 57 ans, auquel la presse américaine prête régulièrement des ambitions présidentielles pour 2028.

Après la guerre douanière, la guerre monétaire

Après la guerre douanière, la guerre monétaire

Pour résorber le déficit commercial américain et relancer l’industrie, Donald Trump ne compte pas s’arrêter aux droits de douane. La deuxième séquence de sa thérapie de choc devrait commencer bientôt : dévaluer le dollar, monnaie de référence mondiale. Un pari à très haut risque, selon de nombreux économistes.

par
Mathieu Viviani dans la Tribune

Donald Trump mercredi dernier, lors de sa grande conférence de presse où il a annoncé des droits de douane massif à l’ensemble des pays du monde.

Une petite « pancarte » sur laquelle figurent des droits de douane infligés à tous les pays du monde, des marchés qui dévissent en cascade… en seulement cinq jours, Donald Trump a instauré un climat d’incertitude économique majeure sur le globe. Et après ?

Le début de réponse se trouve dans cette phrase prononcée l’été dernier, dans une interview accordée à l’agence de presse financière Bloomberg : « Nous [Les États-Unis] avons un gros problème de taux change (…). Personne ne veut acheter nos produits parce qu’ils sont trop chers ! (…) C’est un fardeau énorme ».

Après le tsunami des droits de douane, la dévaluation du dollar serait donc la prochaine vague qui vient. Celle-ci fait même partie du plan élaboré par Donald Trump et inspiré par son jeune « économiste en chef », Stephen Miran, nouveau président du prestigieux conseil des conseillers économiques de la Maison-Blanche (CEA).
En quoi consiste la « doctrine Miran », en résumé ? Après une première salve massive de droit de douane assénée au monde, la suite du traitement est le suivant : mettre la pression sur les pays étrangers et les investisseurs privés afin qu’ils se délestent de leurs dollars. Ce qui mécaniquement ferait baisser sa valeur sur les marchés. Car encore aujourd’hui, le billet vert est surévalué à cause de son statut de monnaie de référence mondiale, et donc utilisé comme réserve et moyen de paiement majoritaire dans les échanges commerciaux.

Objectif visé par l’administration Trump avec cette méthode : n’étant plus surévalué, ce nouveau dollar faciliterait les exportations américaines, moins chères, et donc redonnerait des carnets de commandes aux industries du pays, plus à même de se mesurer à celles de la Chine. Autre ambition derrière cette doctrine : attirer davantage d’investissements d’entreprises étrangères aux États-Unis, car exporter des biens aux États-Unis, deviendra beaucoup plus cher, avec un dollar plus faible et des droits de douane élevés.

Mais dans le Financial Times, l’économiste américain Barry Eichengreen, professeur à l’université de Berkeley, ne croit pas à cette ambition : « L’incertitude politique et les doutes sur l’État de droit américain menacent de faire de l’Amérique un pays moins attractif pour investir. » Plus grave encore, cette thérapie de choc présente des risques massifs pour l’économie américaine. À commencer par l’inflation, qui pourrait bondir à 4,5 % cet été aux États-Unis, contre 2,8 % actuellement.

« D’autant plus que l’effet inflationniste de cette dépréciation et de ces droits de douane sur l’économie domestique va user l’opinion américaine autant que leur porte-monnaie. Trump pourrait se heurter à une forme d’épuisement social dès 2025 l’obligeant à infléchir ses positions », prévient dans le média The Conversation Jean-Marie Cardebat, professeur d’économie à l’Université de Bordeaux et l’Inseec.

De leurs côtés, les économistes d’Allianz Trade, sur le podium mondial des assureurs crédit aux entreprises, indique dans une analyse récente que les États-Unis ne pourront échapper à une récession, avec un recul de 0,5 % du produit intérieur brut (PIB) entre le premier et le troisième trimestre 2025. « Pire, juge Jean-Marie Cardebat. Ce n’est pas seulement la croissance américaine qui va ralentir, mais bien la croissance mondiale par effet de domino, affectant encore un peu plus les exportateurs européens. »

Un autre gros problème subsiste : la dette publique américaine, massive (environ 36 000 milliards de dollars, soit environ 100 % du PIB) est justement financée par les achats étrangers de bons du Trésor américain, en dollars, et donc gage de confiance. Si le billet vert est dévalué, que va devenir ce « privilège exorbitant », selon les mots Valéry Giscard d’Estaing, alors président de la République française ?

Une note récente des économistes de la banque américaine Goldman Sachs tente d’y répondre : « Les tendances négatives de la gouvernance et des institutions américaines érodent le privilège exorbitant dont bénéficient depuis longtemps les actifs américains, ce qui pèse sur les rendements des actifs américains et sur le dollar, et pourrait continuer à le faire à l’avenir. » En d’autres mots, une perte de confiance envers la solidité du dollar, pourrait empêcher les États-Unis de continuer à financer le train de vie de son économie.

Las, Thomas Piketty, économiste français auteur de l’ouvrage à succès « Le capital au XXIe siècle », a donné ce mardi matin son analyse de la situation à l’AFP : cette politique commerciale et monétaire « ne va pas marcher : le cocktail trumpiste va simplement engendrer plus d’inflation et plus d’inégalités ».

Suppression de l’union douanière avec la Turquie

Suppression de l’union douanière avec la Turquie

 

Macron veut punir la Turquie pour ses propos injurieux et irresponsables envers la France mais aussi pour sa politique incendiaire dans nombre de conflits avec la Grèce, avec Chypre, en Libye, en Syrie ou encore dans le Haut-Karabakh .

 

Il est certain que des mesures économiques répressives seraient plus efficaces que les déclarations certes tonitruantes mais sans lendemain concret. En effet ,la situation économique grecque est particulièrement grave avec un écroulement de sa croissance en même temps qu’un effondrement de sa monnaie qui a perdu plus de 30 % depuis le 1er janvier. Erdogan a dû nommer encore un nouveau gouverneur de la banque banquent centrale turque considérant la politique monétaire de son pays trop peu accommodante. Son gendre, ancien ministre des finances, a dû démissionner pour des raisons de « santé ».

 

Selon Europe 1, Emmanuel Macron va proposer que le Conseil européen supprime l’union douanière avec la Turquie. « Il y a des moyens de pression, il y a un agenda de sanctions possibles », avait prévenu Jean-Yves Le Drian, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, sur Europe 1, jeudi 5 novembre.

Cet accord, créé fin décembre 1995, permet des échanges économiques non-taxés entre les deux parties. L’ensemble des secteurs économiques ne sont pas couverts, c’est notamment le cas de l’agriculture. L’union douanière a été une réussite : la Turquie est devenue un important partenaire commercial européen (17 milliards de solde positif pour l’UE en 2015) et a fortement bénéficié des retombées économiques de l’accord, accélérant sa modernisation.

Pour l’heure, la piste de cette suppression est à l’étude au sein du gouvernement français. Pour que cette mesure soit prise, il faudra que la France obtienne l’accord de l’ensemble des chefs de gouvernements de l’Union européenne.

Le problème, c’est que l’Allemagne n’est pas certaine de suivre la France sur ce terrain non seulement pour ne pas handicaper ses exportations mais aussi pour éviter des troubles internes compte tenu de la très forte présence de Turcs dans le pays.

 

L’Allemagne, qui dispose d’une importante communauté turque sur son sol, suivra-t-elle ? De quoi en tous cas remettre la question sur la table alors qu’un Conseil européen est prévu les 15 et 16 octobre.

Trêve douanière US–UE : nouveau chantage américain

Trêve douanière US–UE : nouveau chantage américain

 

Les États-Unis ressortent l’éternel dossier des aides passées des Etats au secteur aéronautique pour lever les sanctions douanières prises vis-à-vis de l’union économique. On sait que le même reproche de soutien illégal est fait par l’union économique à Boeing.

L’OMC a jugé que les allègements fiscaux dont a bénéficié Boeing étaient infondés et que les prêts bonifiés obtenus par Airbus auprès des Etats européens l’étaient également. Airbus comme Boeing disent depuis s’être conformés aux décisions rendues par l’organisation internationale.

Un porte-parole de la Commission a par ailleurs indiqué que l’Union européenne avait adressé en juillet 2019 une première proposition globale aux Etats-Unis qui a été actualisée en septembre. Cette proposition portait sur les problèmes en cours et le soutien futur au secteur aéronautique.

“La première réaction américaine nous est parvenue à la fin de la semaine dernière. C’est la première fois que nous recevons une réponse de la part des Etats-Unis sur des éléments de fond de notre proposition. Nous avons désormais donné notre réponse et nous sommes prêts à poursuivre ces discussions”, a-t-il déclaré.

La proposition américaine a peu de chances d’être acceptée par l’UE qui semble prête à imposer de nouveaux droits de douane à l’issue d’une réunion de l’OMC prévue le 26 octobre.

L’organisation internationale avait rendu en octobre dernier un jugement similaire en faveur des Etats-Unis, les autorisant à appliquer des droits de douane sur 7,5 milliards de dollars d’importations en provenance de l’UE, dont le vin français, le fromage italien et le whisky écossais.

Le litige entre Boeing et Airbus, le plus important jamais traité par l’OMC, remonte à 16 ans plus tôt et pèse sur les relations commerciales entre l’Europe et les Etats-Unis, s’étendant à de multiples secteurs allant du luxe à l’agriculture.

Pour les analystes, chaque camp cherche avec ces propositions à renforcer ses positions avant une éventuelle négociation.

Taxes douanière américaines : incertitudes et divergences

Taxes douanière américaines : incertitudes et divergences

Finalement, la décision de Trump de prolonger d’un mois l’exemption de droits supplémentaires sur les importations ne satisfait personne car elle crée une période supplémentaire d’incertitudes, aussi de divergences internes à l’UE. On voit bien que les mesures de rétorsion européennes  suite aux taxes américaines  qui pourraient être prises par l’Europe sont assez modérées.  La Commission a fait savoir que l’UE imposerait des droits de douane sur 2,8 milliards d’euros (3,4 milliards de dollars) d’exportations américaines, dont le beurre de cacahuètes et les jeans, si ses exportations de métaux vers les États-Unis, d’une valeur de 6,4 milliards d’euros, étaient finalement soumises à des droits de douane. En fait l’Europe si elle était suffisamment unie aurait pu négocier avec les Etats-Unis mais comme ce n’est pas le cas, on attend la décision de Trump pour régir. En cause le fait que les Etats ont des intérêts assez divergents vis-à-vis des Etats-Unis. Le pays le plus concerné est sans aucun doute l’Allemagne qui voudrait bien une réaction mesurée de l’UE pour ne pas subir les foudres en retour du président américain. D’autres pays qui accueillent ou bénéficient de l’économie des GAFA sont encore plus mesurés. Justement sur le projet de taxation des GAFA sur le chiffre d’affaires plusieurs pays se sont opposés à cette respective. L’Allemagne  elle même après avoir soutenu la France  a pris uen position neutre. De toute manière,  il faut relativiser l’importance de taxes sur l’acier et l’aluminium, ce n’est pas son importance qui est en cause mais l’incertitude que cela peut créer sur le commerce international avec la possibilité de mesures protectionnistes en chaine. En attendant la décision finale de Trump, la position de l’union économique est très défensive. Bruxelles  estime que l’UE n’est pas la cause des surcapacités en matière d’aluminium et d’acier et réclame une exemption permanente. “L’UE devrait être totalement et définitivement exemptée de ces mesures car elles ne peuvent être justifiées par des raisons de sécurité nationale”, indique la Commission européenne. L’Allemagne, dont l’excédent commercial est très critiqué pour Donald Trump, a déclaré mardi qu’elle voulait également à une exemption permanente.




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