Archive pour le Tag 'douane'

Etats-Unis -augmentation des droits de douane

Etats-Unis -augmentation des droits de douane 

Trump annonce la couleur en matière de droits de douane : 25 % supplémentaires pour les importations de la Chine, du Canada et du Mexique. Pour  l’union européenne l’augmentation pourrait être de 10 à 20 %.

Dans un post séparé, il annonce une augmentation des taxes douanières de 10%, qui vient s’ajouter à celles existant déjà et à celles supplémentaires qu’il pourrait décider, sur «tous les nombreux produits arrivant de Chine aux États-Unis»,  il a promis des droits de douane pouvant aller jusqu’à 60% pour certains produits, voire 200% sur les importations de véhicules assemblés au Mexique.

Donald Trump souhaite aussi réintroduire des droits de douane de 10 à 20% sur l’ensemble des produits entrant aux États-Unis et l’Union européenne s’est d’ores et déjà dite «prête à réagir» en cas de nouvelles tensions commerciales.

Les économistes alertent sur le potentiel inflationniste d’une telle hausse des droits de douane. Le American Action Forum estime que l’inflation s’éloignerait des 2% dans un premier temps, avant que les prix ne se stabilisent à nouveau, à un niveau plus élevé cependant. Ces mesures pourraient aussi avoir un impact négatif sur l’emploi, selon les experts.

Voitures électriques : Grosse hausse sur les droits de douane des modèles chinois

Voitures électriques : Grosse menace sur les droits de douane des modèles chinois

Après étude approfondie Bruxelles a constaté une très forte subvention du gouvernement chinois pour exporter ses voitures électriques.  En conséquence, la Commission prévoit notamment d’augmenter les droits de douane sur les véhicules fabriqués dans les usines chinoises. Ainsi, le fabricant chinois BYD se verrait appliquer des droits de douane de 17,4%, 20% pour Geely et 38,1% pour SAIC qui détient notamment la marque MG.

Ces montants diffèrent selon les subventions publiques perçues dans le pays. A ces droits de douane s’ajoutent ceux de 10% déjà appliqués sur l’ensemble des véhicules neufs. Pour les autres constructeurs, un droit moyen de 21% devrait s’appliquer à ceux qui décident de coopérer et 38,1% pour les autres. Enfin, Tesla a fait une demande pour un droit de douane particulier, de fait de son statut indépendant des entreprises chinoises. Ces taux seront également appliqués à tous les constructeurs européens, dans la mesure où elles sont toutes associées en coentreprise avec des sociétés chinoises, a précisé un haut fonctionnaire de la Commission européenne. Avant même cette annonce, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a prévenu que « la Chine prendra toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder fermement ses droits et intérêts légitimes », a indiqué Lin Jian.

La Chambre de commerce chinoise auprès de l’UE (CCCEU) a précédemment indiqué que Pékin a « préparé de nombreuses contre-mesures ». Cet organisme a fait référence à un « expert juridique », cité dans les médias chinois, selon qui « le vin et les produits laitiers européens » pourraient être ciblés, « compte tenu des subventions substantielles dans le secteur agricole de l’UE ». Elle a d’ailleurs déjà répliqué, en janvier, avec une enquête visant toutes les eaux-de-vie de vin importées de l’Union européenne, dont notamment le cognac.

Les États-Unis, de leur côté, sont en tout cas déjà passés à l’action à ce sujet. L’administration Biden a annoncé, le mois dernier, une hausse des droits de douane sur les véhicules électriques chinois à 100%, contre 25% précédemment, transformant le marché américain en forteresse où le champion national Tesla règne sans partage.

 

Droits de douane européens sur les céréales russes ?

Droits de douane européens sur les céréales russes ?

L’Union européenne cherche à « étouffer » les revenus que la Russie utilise pour sa guerre contre l’Ukraine en imposant des « droits de douane prohibitifs » sur les importations de céréales et autres produits connexes dans l’Union européenne. 

Valdis Dombrovskis a déclaré ce vendredi : « La proposition d’aujourd’hui privera le gouvernement russe d’une autre source importante de revenus pour financer sa guerre d’agression illégale contre l’Ukraine. Les droits de douane devaient également s’appliquer aux produits en provenance de la Biélorussie, qui a servi de base à l’invasion totale de l’Ukraine par la Russie. La proposition fait suite à une augmentation des importations agricoles russes dans l’UE en 2023, selon la Commission. Les droits de douane cibleraient les importations de céréales, d’oléagineux et de produits dérivés en provenance de Russie et de la Biélorussie et s’appliqueraient à un niveau de 95 euros par tonne ou de 50 % de la valeur, selon le produit.

États-Unis : Fin des droits de douane sur l’acier européen

États-Unis : Fin des droits de douane sur l’acier européen

L’administration Trump avait imposé en juin 2018 des droits de douane additionnels de 25 % sur l’acier et de 10 % sur l’aluminium de plusieurs régions du monde, dont l’Union européenne, arguant de la nécessité de protéger la sécurité nationale.

Les Européens avaient rapidement répliqué en prévoyant taxer les motos, les jeans (dont les Levi’s), ou encore le tabac, le maïs, le riz ou le jus d’orange en provenance des États-Unis.

En juin dernier, lors de l’annonce du règlement du conflit sur les subventions à Airbus et Boeing, Washington et Bruxelles s’étaient donnés jusqu’au 1er décembre pour trouver un accord sur l’acier faute de quoi l’UE imposerait une hausse de ses tarifs douaniers.

«Ces industries étaient confrontées à des tarifs de rétorsion de 50 %», a rappelé Mme Raimondo en évoquant les produits made in USA. «Aucune entreprise ne peut survivre à cela. Il y a 1,7 million d’Américains qui vivent de l’industrie des spiritueux et 5.600 travailleurs chez Harley-Davidson. Tous ces emplois sont assurés avec cet accord».

 

La secrétaire américaine au Commerce, Gina Raimondo, a annoncé unaccord «historique» qui va «maintenir certains droits de douane mais permettre à des quantités limitées d’importations européennes d’acier et d’aluminium d’entrer aux Etats-Unis en franchise de droits».

 

Les droits de douane sont responsables de l’inflation ?

Les droits de douane sont responsables de l’inflation ?

Un article deYuka Hayashi et Josh Zumbrun dans leWall Street Journal qui considère que les droits de douane pèsent de façon défavorable sur l’inflation. Certains économistes affirment au contraire que supprimer les taxes douanières sur le métal et le bois de charpente ne changera pas grand-chose aux prix pour les consommateurs

Economistes et législateurs débattent pour savoir si les dépenses de relance et les politiques monétaires accommodantes alimentent l’inflation. Mais pour de nombreuses entreprises, la liste des coupables ne s’arrête pas là : les droits de douane ont eux aussi leur part de responsabilité.

L’administration Trump a imposé des tarifs douaniers sur des produits comme le bois de charpente, l’acier et les semi-conducteurs afin de protéger les entreprises américaines d’un excès de produits importés de Chine ou d’ailleurs.

Ces droits de douane ont longtemps été vus d’un mauvais œil par les entreprises américaines qui importent ces produits et paient ces taxes. Celles-ci font de nouveau pression sur l’administration Biden pour qu’ils soient levés, en avançant qu’ils accentuent l’augmentation des prix et aggravent la pénurie de produits qui accompagnent la reprise post-pandémie.

« Mon principal fournisseur d’acier m’a infligé 15 augmentations de prix depuis septembre » déplore Scott Buehrer, président de B. Walter & Co., fabricant de produits métalliques de Wabash, dans l’Indiana. « Qu’est-ce qui justifie ces tarifs douaniers alors que les prix de l’acier sont au plus haut ? »

Certains économistes affirment que ces droits de douane n’ont eu que très peu d’effets sur les prix et que leur retrait ne va pas beaucoup contribuer à alléger la tension inflationniste.

L’entreprise de M. Buehrer fait partie des plus de 300 fabricants qui ont écrit à M. Biden le 6 mai pour lui demander la suppression immédiate des droits de douane de 25 % sur l’acier et de 10 % sur l’aluminium. L’administration Biden a répondu que la politique douanière était en cours d’étude mais qu’une levée immédiate des droits de douane n’était pas au programme.

Les industriels se plaignent que ces taxes rendent leurs entreprises moins compétitives à une époque où les acheteurs américains, confrontés à une demande intérieure bouillonnante, paient certains produits en acier 40 % plus cher que leurs homologues européens.

M. Buehrer explique qu’il a réduit ses effectifs de 10 % pour réduire ses coûts car les prix de l’acier laminé ont quasiment triplé depuis l’automne dernier. Pourtant, de leur côté les syndicats et le secteur de l’acier exhortent M. Biden à laisser les tarifs douaniers en place, indiquant dans une lettre adressée le 19 mai dernier que cette politique avait permis au secteur « de faire repartir des usines à l’arrêt, de réembaucher des ouvriers au chômage et d’investir dans l’avenir. »

« Les droits de douane sont en place depuis 2018 et il n’y a pas eu de pression inflationniste depuis » avance Roy Houseman, directeur législatif du syndicat United Steelworkers. « Les Etats-Unis ont injecté des billions de dollars dans l’économie pour la relancer. Ça, par contre, ça va forcément exercer une pression inflationniste. »

Les industriels se plaignent que ces taxes rendent leurs entreprises moins compétitives à une époque où les acheteurs américains, confrontés à une demande intérieure bouillonnante, paient certains produits en acier 40 % plus cher que leurs homologues européens

Autre secteur aux prises avec la flambée des prix : la construction de logements.

En mai, les contrats à terme sur les bois de charpente ont dépassé 1 600 $ par mille pieds-planche — ce qui est plus de quatre fois le prix normal pour cette période de l’année. Selon la National Association of Home Builders (NAHB), l’augmentation du prix du bois a ajouté 36 000 $ au coût d’une maison individuelle moyenne.

« Il n’y a aucune logique économique à taxer des biens alors que l’offre nationale n’est pas suffisante » s’agace Robert Dietz, économiste en chef de NAHB. « Les appareils pour la maison, les lave-linge, littéralement la matière première qui sert à construire une maison —les vis et les clous — sont soumis à certains droits de douane sur le métal. »

Les constructeurs immobiliers et les législateurs ont demandé à M. Biden d’éliminer les droits de douane imposés en 2017 sur le bois de sciage résineux du Canada, pomme de discorde entre les producteurs de bois de charpente américains et canadiens depuis plusieurs dizaines d’années.

Au lieu de supprimer les frais de douane, le 21 mai dernier le département du Commerce a annoncé une décision préliminaire de doubler cette taxe en la hissant à 18 %, en se basant sur la conclusion que le bois canadien était fortement subventionné. Les droits de douane resteront au niveau actuel de 9 % jusqu’à ce qu’une décision finale puisse être prise d’ici novembre sur la proposition d’augmentation, a affirmé un représentant du département du Commerce.

Afin d’alléger les tarifs douaniers de l’époque Trump sur un plus vaste éventail d’importations chinoises, en avril, un groupe bipartisan de 40 sénateurs américains a demandé à l’administration Biden de relancer une procédure visant à exempter les importateurs de taxes sur plus de 2 000 produits allant des oreillers aux équipements automobiles. Cette procédure d’exemption, introduite par l’administration Trump, a expiré en décembre et n’a pas été renouvelée.

Lorsque les droits de douane ont été mis en place par l’administration Trump, certains économistes ont averti qu’ils pourraient aiguillonner l’inflation. Il semble qu’ils soient d’accord pour dire que finalement, l’impact a été contenu.

« Comme les tarifs douaniers n’ont pas eu un gros impact sur les prix de vente au départ, je ne crois pas que leur retrait conduira à une pression conséquente à la baisse non plus » explique Andrew Hunter, économiste pour le cabinet de conseil en de recherches économiques Capital Economics.

L’impact modéré s’explique en partie parce que les droits de douane n’affectent que les importations, qui ne constituent généralement qu’une fraction relativement réduite du marché intérieur. Pour l’acier, les importations représentent à peu près un tiers de la demande totale aux Etats-Unis. Et la part des importations taxées est encore plus réduite étant donné que les plus gros exportateurs vers les Etats-Unis — le Canada, le Brésil et le Mexique — en sont exemptés.

Lorsque les droits de douane ont été mis en place par l’administration Trump, certains économistes ont averti qu’ils pourraient aiguillonner l’inflation. Il semble qu’ils soient d’accord pour dire que finalement, l’impact a été contenu

Les prix des biens importés soumis aux droits de douane ont en effet augmenté au départ. Mais de nombreux importateurs ont absorbé une grande partie de cette augmentation plutôt que de la répercuter totalement sur les consommateurs. Parallèlement, les prix de nombreux produits qui n’étaient pas soumis à ces taxes douanières ont baissé, ce qui a contribué à garder le taux d’inflation globale à un niveau plutôt bas.

Pour David Weinstein, économiste à Columbia University, les droits de douane peuvent en réalité faire baisser les prix à long terme.

M. Weinstein et ses collègues ont étudié les variations des attentes inflationnistes des marchés financiers en se basant sur les rendements des marchés obligataires au moment de l’annonce de 11 nouveaux tarifs douaniers par les Etats-Unis et la Chine entre 2018 et 2019.

A leur grande surprise, ils affirment avoir découvert que ces initiatives faisaient baisser les anticipations inflationnistes et que le marché s’attendait à ce que les prix soient environ 1 point de pourcentage inférieur à cinq ans, et 1,3 point plus bas à 10 ans. Les cours des actions ont également baissé.

« Ce que les marchés prédisent, et que nos données suggèrent, c’est que la guerre commerciale aura un impact négatif sur la productivité » dit-il, en faisant référence au coup porté par les tarifs douaniers au fonctionnement des entreprises. « Quand vous freinez la productivité, vous pouvez vous attendre à des impacts conséquents par la suite sur le succès de votre économie, et sur les prix aussi. »

Le Bureau du représentant au commerce des Etats-Unis, qui se livre actuellement à une étude des politiques américaines en matière de taxes douanières, est en train d’analyser l’éventuel impact d’un allègement des tarifs douaniers, entre autres facteurs, sur la pénurie de bois de charpente et d’autres produits, a expliqué Cecilia Rouse, présidente du Conseil économique de la Maison Blanche lors d’un briefing organisé le 18 mai.

Elle a cependant ajouté que la politique commerciale « dépassait largement » le cadre des fluctuations du marché sur le court terme et qu’elle devait s’inscrire dans le contexte plus vaste de la politique globale de Washington.

Traduit à partir de la version originale en anglais par Bérengère Viennot

États-Unis suppression de droits de douane sur l’aluminium canadien

États-Unis suppression de droits de douane sur l’aluminium canadien

Le président américain, Donald Trump, a annoncé mardi la levée formelle des barrières douanières instaurées à l’encontre des importations d’aluminium canadien, tout en menaçant de les rétablir en cas d’afflux massif aux Etats-Unis.

Cette annonce intervient après la conclusion le mois dernier d’un accord entre Washington et Ottawa.

 

Droits de douane augmentés sur Boeing 737 et le ketchup ?

Droits de douane augmentés sur Boeing 737 et le ketchup ?

 

 

 

En réplique aux mesures américaines prises pour augmenter les droits de douane des produits importés d’Europe notamment récemment sur l’aluminium, l’Union économique propose des taxes douanières supplémentaires sur les Boeing-737 et le ketchup américain.

Les mesures de rétorsion de leur porteraient sur un volume de l’ordre de 4 milliards de produits tandis que les Américains, eux, ont taxé  pour 7 milliards de produits. Parmi les sujets de conflit, il y a notamment les aides au secteur aéronautique. Les américains confortés d’ailleurs par l’OMC considèrent qui’Airbus a bénéficié de soutiens indus de la part des Etats.

La France, comme l’Europe, espèrent arriver à une désescalade de ce conflit qui dure depuis 14 ans et qui avait été une première fois tranché par l’OMC, le 2 octobre dernier. L’organisation avait estimé que certains pays membres de l’UE, en particulier l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne et la France, avaient attribué des subventions à l’avionneur européen Airbus, faussant la concurrence avec l’américain Boeing. En guise de sanction, elle avait autorisé les États-Unis à imposer des droits de douane supplémentaires. L’Europe avait appelé outre-Atlantique à mettre fin à ces surtaxes et ne pas les alourdir, en vain. Elle avait donc promis une revanche si elle obtenait le feu vert de l’OMC, ce qui semble en passe d’être le cas.

Les États-Unis augmentent les droits de douane sur l’aluminium

 Les États-Unis augmentent les droits de douane sur l’aluminium

Les États-Unis ont décidé d’imposer des droits antidumping préliminaires sur les importations d’aluminium en provenance de 18 pays dont l’Allemagne, Barhein, le Brésil, l’Espagne, l’Inde et l’Italie. La France ne fait pas partie de la liste, mais elle a toutefois déjà subit une offensive américaine en 2018, lorsque l’administration Trump décide de taxer l’aluminium et l’acier et  de taxer des produits agricoles français.

Le pays le plus affecté par ces nouveaux droits de douane serait l’Allemagne suivi de Bahreïn, les investigations ayant montré que ces deux pays avaient le plus subventionné leurs prix pour exporter vers les Etats-Unis.

Les autres pays concernés sont la Croatie, l’Egypte, la Grèce, l’Indonésie, Oman, la Roumanie, la Serbie, la Slovénie, l’Afrique du Sud, la Corée du Sud, Taïwan et la Turquie.

Wilbur Ross a par ailleurs souligné que la Chine ne figurait pas sur cette liste dans la mesure où « de très nombreux droits de douane sur leurs produits en aluminium » ont déjà été imposés.

 

Droits de douane : sur 200 milliards avec la Chine (Trump)

Droits de douane : sur 200 milliards avec la Chine (Trump)

Un sérieux coup de froid sur les marchés après la déclaration de d’augmenter les tarifs douaniers sur 200 milliards d’importations chinoises supplémentaires. On sait que respectivement la Chine et les États-Unis ont déjà augmenté ces tarifs sur un volume de 50 milliards de dollars. La nouvelle déclaration du président des États-Unis toucherait donc à peu près la moitié des importations chinoises. De quoi évidemment renchérir les produits importés ester atteinte à la compétitivité américaine cela d’autant plus que les Chinois ne resteront pas sans réponse face à cette entorse  aux échanges commerciaux. Les menaces respectives font craindre une intensification de la guerre commerciale avec des conséquences non seulement sur les échanges mais sur la croissance mondiale à partir de 2019  Les nouveaux droits de douane viseraient des produits de consommation comme les matériaux de construction, les produits technologiques, les vélos et le textile. Wall Street a accentué ses pertes jeudi en réaction à cette information, tous comme les rendements des obligations du Trésor américain. L’indice S&P-500 perdait 0,51% une demi-heure avant la clôture et le Dow Jones cédait 0,56%.

Droits de douane américains : un sale coup pour l’économie turque

Droits de douane américains : un sale coup pour l’économie turque

 

L’augmentation des droits de douane sur l’aluminium et l’acier constitue un sale coup pour l’économie turque déjà chancelante. Ces droits, seront désormais de 20% sur l’aluminium et de 50% sur l’acier. La descente aux enfers s’accélère en Turquie où la monnaie a déjà perdu 40 % de sa valeur depuis le début de l’année. Ce vendredi après-midi, au moment même où le ministre turc de l’Économie dévoilait en direct son nouveau «modèle économique», un tweet de Donald Trump annonçant le doublement des taxes douanières sur l’acier et l’aluminium provoquait un nouvel effondrement de la livre turque. En l’espace de quelques minutes, la monnaie a ainsi de nouveau chuté de 6,66 livres pour un dollar à 6,99. Ainsi il faut prévoir : une limitation de la croissance du PIB entre 3 % et 4 % en 2019, contre 5,5 % prévus cette année par le gouvernement ; une réduction du déficit courant à 4 % – soit deux points de moins que le niveau attendu pour 2018 ; et enfin une réduction de l’inflation sous les 10 % aussi rapidement que possible. Cette dernière a atteint près de 16 % en juillet en rythme annuel. Les causes de la débandade économique sont en fait bien plus profondes. «La plupart des économistes ne sont pas surpris par cette crise monétaire. À dire vrai, cela faisait des années que nous mettions en garde le gouvernement. Depuis 2013, le modèle économique du parti au pouvoir, l’AKP (basé sur les crédits à la consommation et les grands projets d’infrastructure) ne fonctionne plus», estime Ozlem Albayrak. Ces derniers mois, les experts n’ont cessé d’appeler de leurs vœux une hausse des taux d’intérêt de la banque centrale pour enrayer l’inflation. Mais ils font face à l’opposition du président Erdogan, un «ennemi» autoproclamé des taux d’intérêt. Vendredi soir, un inhabituel vent d’inquiétude planait sur la place Taksim, au cœur d’Istanbul. «C’est la panique», concède Birben. Assise derrière la vitre d’un bureau de change, l’employée jonglait avec la chute infernale de la livre turque. «Ça change toutes les minutes, parfois toutes les secondes. En toile de fond la détérioration très nette des relations diplomatiques entre 30 et Erdogan. Les relations entre Ankara et Washington se sont tendues ces derniers jours avec le placement en résidence surveillée d’un pasteur évangéliste américain, Andrew Brunson, soupçonné de terrorisme par les autorités turques.

Automobiles : chantage aux droits de douane par les Etats-Unis

Automobiles : chantage aux droits de douane par les Etats-Unis

 

Plus de taxes sur l’automobile importée d’Allemagne aux Etats Unis si l’Allemagne supprime ses propres taxes sur les véhicules américains.  Richard Grenell, ambassadeur américain en Allemagne  a soumis cette proposition aux dirigeants de Daimler, Volkswagen et BMW – respectivement Dieter Zetsche, Herbert Diess et Harald Krüger – lors d’une réunion organisée ce mercredi à l’ambassade américaine à Berlin, poursuit le journal. Donald Trump a menacé le mois dernier d’imposer des taxes de 20% sur les véhicules en provenance de l’UE.  Les Etats-Unis appliquent des droits de douane de 2,5% sur les voitures en provenance de l’UE et de 25% sur les camions. De son côté, l’UE impose des taxes de 10% sur les importations de voitures américaines. L’Union européenne (UE) a expliqué la semaine dernière aux Etats-Unis que l’imposition de droits de douane élevés sur les voitures et les pièces automobiles nuirait à leur propre industrie automobile et entraînerait probablement des contre-mesures de ses partenaires commerciaux sur un montant de 294 milliards de dollars (252,5 milliards d’euros) d’exportations américaines. L’acier de l’Union européenne, du Canada et du Mexique est assujetti à des droits de douane de 25% aux Etats-Unis et l’aluminium à des droits de 10% depuis le 1er juin, les exemptions qui avaient été mises en place en mars n’ayant plus cours. A titre de représailles, les Européens ont décidé d’imposer des taxes douanières sur une série de produits en provenance des Etats-Unis à titre de représailles, dont les motos Harley-Davidson, le jus d’orange, le bourbon et les jeans.

Droits de douane US : la France mollement à l’offensive

Droits de douane US : la France mollement à  l’offensive

 Réplique ferme mais proportionnée a déclaré Macron après la décision des Etats-Unis d’augmenter les droits de douane sur l’acier et l’aluminium. En fait,  on se contentera de ne  viser que les produits américains symboliques comme les motos Harley Davidson. Les mots pour condamner les Etats-Unis seront d’autant plus forts que l’action sera molle. En effet la balance des échanges commerciaux est  déséquilibrée au profit de l’Europe et de l’Allemagne en particulier. Si l’Europe et la France en particulier devaient à prendre des mesures de rétorsion forte, cela entrainerait uen guerre commerciale dont l’Europe n’est pas sûre de sortir gagnante.  Du coup, il faut relativiser les propos du ministre de l’agriculture : « C’est une décision unilatérale, injustifiée, injustifiable et totalement dangereuse pour notre industrie qui peut remettre en cause beaucoup d’emplois sur le territoire français et nous n’allons pas rester sans rien faire »,  a déclaré le ministre sur Cnews. « Il y a des mesures qui peuvent être prises sur un certain nombre de produits américains », a-t-il ajouté en évoquant les « produits textiles », les « motos », « certains produits spiritueux » (le whisky ?).  Réaction finalement modérée de Macron : « l’Union européenne réagirait en prenant les mesures appropriées, de manière ferme et proportionnée, en conformité avec le droit de l’organisation mondiale du commerce) ». Le chef de l’Etat a estimé par ailleurs qu’il y avait  » de graves dysfonctionnements dans le commerce international, et que pour les résoudre, la seule voie viable était de renforcer les règles qui régissent le commerce ». Il appelle donc l’Union européenne, les États-Unis, la Chine et le Japon à « travailler activement à refondre les règles de l’OMC, notamment pour résorber les surcapacités, encadrer les subventions, mieux protéger la propriété intellectuelle ». Même modération à Bruxelles :  Jean Claude Juncker, président de la commission européenne.:  « Les États-Unis ne nous laissent à présent pas d’autre choix que d’engager une procédure de règlement des différends devant l’OMC et d’imposer des droits de douane additionnels sur un certain nombre d’importations en provenance des États-Unis. Nous défendrons les intérêts de l’Union, dans le plein respect du droit international du commerce.» 

 

Etats-Unis : 25% de droits douane sur les voitures importées !

Etats-Unis :  25% de droits  douane sur les voitures importées !

Des droits de douane sur les voitures pourraient frapper de plein fouet l’économie européenne et surtout l’Allemagne. Des droits pouvant aller jusqu’à25%. ! Il est clair que face à une telle menace économique l’Union économique sera contrainte de répliquer. Au total ce sera un mauvais coup pour les échanges internationaux et la croissance.  L’administration Trump songe en effet ouvrir une enquête sur les importations automobiles dans le cadre d’un dispositif juridique, la Section 232 d’une loi de 1962 sur le commerce, qui pourrait conduire à l’instauration de ces droits de douane, précise le Wall Street Journal en s’appuyant sur des sources du secteur automobile informées des grandes lignes de ce projet. Ce dernier est encore au stade de l’ébauche et il risque de se heurter à une forte hostilité, de la part des partenaires commerciaux des Etats-Unis mais aussi des concessionnaires américains de véhicules importés, souligne le journal. Le président américain Donald Trump a déjà annoncé des droits de douane sur l’acier et l’aluminium en s’appuyant sur cette Section 232, qui autorise la mise en place de protections commerciales au nom de la “sécurité nationale” des Etats-Unis. Les titres General Motors et Ford ont pris respectivement 0,6% et 0,9% après la clôture à Wall Street alors que le titre coté à New York de Fiat Chrysler Automobile (FCA) a perdu 2%.

 

Suppression de droits de douane chinois pour des produits américains

Suppression de droits de douane chinois pour des produits américains

“Il y a un consensus en faveur de la mise en œuvre de mesures efficaces pour réduire substantiellement le déficit commercial des Etats-Unis avec la Chine”, peut-on lire dans un communiqué Sino- américain.  “Pour répondre aux besoins de consommation croissants des Chinois et à la nécessité d’un développement économique de qualité, la Chine augmentera considérablement ses achats de biens et de services aux Etats-Unis, ce qui contribuera à soutenir la croissance et l’emploi aux Etats-Unis”, poursuivent les auteurs. Pékin, ajoutent-ils, “procèdera à des modifications pertinentes de ses lois et règlements”, notamment sur la propriété intellectuelle, pour permettre une augmentation des importations américaines. La déclaration a été rédigée à l’issue de négociations menées jeudi et vendredi à Washington en présence du vice-Premier ministre chinois Liu He. Donald Trump, qui a fait de la réduction du déficit commercial avec la Chine l’un des thèmes-phares de sa campagne électorale, a donc fixé l’objectif à 200 milliards de dollars, faute de quoi il menace d’appliquer de nouveaux droits de douane à certaines catégories de produits chinois.

Son conseiller économique Larry Kudlow a annoncé vendredi que ses interlocuteurs chinois s’étaient engagés à faire le nécessaire pour y parvenir. L’information, annoncée un peu plus tôt de sources américaines, a toutefois été démentie par Pékin concernant l’objectif chiffré. .

Droits de douane américains : non à une négociation (gouvernement français)

 Droits de douane américains : non à une négociation (gouvernement français)

Réformer l’OMC, oui mais négocier avec les seuls Etats Unis, non ! Le gouvernement ne veut pas négocier si Trump augmente les droits de douane pour les produits en provenance de l’Europe. La France, préfère attendre la décision américaine et répliquer par des mesures de rétorsion. Pour l’instant, l’Allemagne suit cette position adoptée aussi par l’UE mais des voix outre Rhin s’élève pour demander une négociation préalable. En cause, le fait que l’Allemagne est de loin le pays le plus concerné par les nouveaux droits de douane américains.  Alors que des voix s’élèvent en Allemagne pour ouvrir une négociation avec les Etats-Unis et échapper ainsi à la menace de Donald Trump d’imposer des droits sur l’acier et l’aluminium européens, “le gouvernement français soutient la position de la Commission européenne, à savoir demander une exemption totale, permanente et non conditionnée”, déclare-t-il. Il rappelle qu’Emmanuel Macron avait déclaré qu’il n’était pas possible de négocier “avec un pistolet sur la tempe”. “La France n’est pas favorable à des discussions tarifaires”, poursuit-il, sans confirmer la thèse d’un différend entre la France et l’Allemagne sur ce sujet alors que le ministre allemand de l’Economie, Peter Altmaier, a souligné mercredi qu’il était “difficile” de parvenir à un compromis. “Paris et Berlin partagent officiellement pour l’instant  la même ambition : l’Union européenne ne doit pas être le bouc émissaire des tensions commerciales sur l’acier générées par d’autres pays dans le monde”, dit-il. “Les deux gouvernements, à tous les niveaux, sont dans une concertation constante.”

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol