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Sarkozy : les révélations du parquet financier vont encore enfumer les dossiers Sarkozy

Sarkozy: les révélations du parquet financier vont encore enfumer les dossiers Sarkozy

Il est clair que la révélation d’enquête menée auprès d’avocats par le parquet national financier va complexifier le dossiers Sarkozy. En droit en effet,  l’institution juridique, parquet national financier ou non, ne peut en effet faire des investigations dans le dossier des avocats. Du coup, cette affaire va plutôt arranger Sarkozy qui pourra se prévaloir d’un délit d’illégalité dans  des affaires dans lesquelles il est impliqué. Les avocats ne vont pas manquer médiatiquement d’étouffer le fond par cette erreur d’investigation judiciaire.

Du coup le parquet financier national pourrait même mais être mis en cause avoir échappé aux règles de droit concernant la défense Un péché originel que le parquet national financier (PNF) n’a pas fini d’expier. Il en est finalement du parquet national financier comme de la cour de justice de la république réservée aux membres du gouvernement. Ces institutions judiciaires n’échappent pas en faite aux pressions politiques au financières qu’elles sont pourtant en charge de juger. Six ans après sa création, le voici englué par les deux affaires politico-financières qui ont fait sa gloire médiatique et désormais le marquent au fer rouge : celles des écoutes de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy et des emplois fictifs concernant son ancien premier ministre François Fillon. L’une, à quelques mois de son procès, l’autre à quelques jours d’un verdict très attendu.

Après les déclarations de son ex-dirigeante, Éliane Houlette, sur des pressions de sa hiérarchie lors de la dernière présidentielle, Le Point révèle que lors de l’affaire Sarkozy, le PNF a exploité les fadettes des ­cabinets des plus grands pénalistes, à savoir Hervé Temime, Éric Dupond-Moretti - qui annonce porter plainte -, Jean Veil, Pierre Haïk, Jacqueline Laffont.

G7 : les dossiers de la discorde

G7 : les dossiers de la discorde

 

 

Le climat, l’Iran,  le commerce international, la  biodiversité, les GAFA par exemple  autant de terrains sur lesquels les participants au G7 seront en désaccord en particulier les ’États-Unis. Même le retour de la Russie fait l’objet d’appréciations différentes. Ainsi le président  américain souhaite le retour de Poutine en formation G8, Macron soumet cette  réintégration à une discussion et à des résultats concernant le conflit de l’Est de l’Ukraine quant à Trudeau le président canadien il refuse totalement de voir la Russie au motif de l’invasion de la Crimée notamment. Bien d’autres sujets diplomatiques feront émerger les oppositions. Il y a la question de l’Iran vis-à-vis de laquelle les États-Unis ont pris unilatéralement des mesures de sanction pour non-respect de l’accord sur le nucléaire. De leur côté, les pays européens contestent ces sanctions. Des sanctions qui visent l’Iran mais en même temps surtout les pays d’Europe qui entretiennent  des relations commerciales avec l’Iran. Trump  peut être très durs vis-à-vis de l’Iran dans la mesure où cela un peu d’impact sur l’activité économique des États-Unis, ce qui n’est pas le cas de l’union économique. Évidemment il y a l’affaire du climat caractérisé par le retrait des États-Unis de l’accord de la COP 21. Trump ne reviendra pas ce sujet car il conteste que le bien-fondé de l’analyse de la détérioration climatique. En cause,  évidemment le fait que les États-Unis sont un des gros producteurs de produits pétroliers. Dans la même ligne de pensée, on voit mal Trump signer  une nouvelle charte sur la bio diversité dont la philosophie s’inspire de celle de l’accord sur le climat. Il y a la grande question des accords commerciaux notamment avec la Chine. D’une manière générale, le président américain refuse la médiation d’une organisation commune comme l’OMC ou d’autres. Il veut gérer seul et directement ses relations avec chaque zone géographique. Il a engagé une guerre tarifaire avec la Chine qui pourrait être mortifère pour la Chine mais aussi pour les États-Unis et les autres pays. Cette guerre douanière en même temps que monétaire pourrait d’ailleurs accélérer le processus qui conduit le monde vers la récession. Le président américain aura du mal à tenir compte des positions de ses alliés dans la mesure où,  pour lui,  seul compte l’échéance électorale de novembre 2020 que pour l’instant il n’est pas certain de remporter. Autre grand sujet,  le conflit les principes de la fiscalité internationale concernant les GAFA et autres. Trump refuse catégoriquement que les Etats établissent une fiscalité sur les grands du numérique, il a même traité Macron d’idiot à propos de ce sujet. Trump n’est pas opposé à une fiscalité mais décidée et encaissée par les seuls États-Unis. Devrait aussi figurer à l’agenda le problème des incendies en Amazonie. Il serait étonnant que le président américain soutienne une condamnation de Bolsonaro président du Brésil. Pour autant le G7 sans accord voire sans communiqué sera-t-il inutile ? Pas complètement dans la mesure où il permet des échanges et des confrontations. Reste que compte tenu du contexte électoral pour Trump, Boris Johnson voire d’autres comme Macron (déjà en campagne) des coups d’éclat médiatiques de certains ne sont pas impossibles et pourraient en quelques secondes ternir des discussions de plusieurs jours. La liste des dossiers :

 

1. Les inégalités

Emmanuel Macron compte  afficher des résultats concrets sur certains sujets comme la « lutte contre les inégalités », thème officiel du sommet, en élargissant les discussions aux dirigeants de « puissances de bonne volonté » comme l’Inde, l’Australie, l’Afrique du sud et le Chili.

2. La taxation des GAFA

La taxation des Gafa (Google, Amazon, Facebook, Apple, entre autres) est l’un des principaux sujets de discorde entre les Etats-Unis et la France, qui a instauré cette année son propre impôt sur les géants du numérique en espérant convaincre les autres grandes puissances de mettre sur pied une taxe commune.

3. Le Brexit

Le successeur de Theresa May retrouvera simultanément l’allemande Angela Merkel et le français Emmanuel Macron, qu’il aura rencontrés à tour de rôle mercredi et jeudi, mais aussi les plus hauts représentants de l’Union européenne (UE). Les discussions s’annoncent serrées entre les Européens et le Britannique, qui veut pousser les Vingt-Sept à renégocier les modalités de la sortie du Royaume-Uni. Emmanuel Macron a d’ores et déjà fait savoir mercredi qu’il attendait des « clarifications » du Premier ministre britannique, auquel il demande de « l’esprit de sérieux ». Au cours du week-end, les Européens observeront de près la naissance du tandem Boris Johnson-Donald Trump, l’une des attractions du sommet. Cette rencontre, la première depuis l’arrivée au pouvoir de Boris Johnson, est loin d’être anodine puisque l’avenir du Royaume-Uni hors UE dépend en partie de l’accord de libre-échange que les deux hommes se font fort de conclure.

4. Les tension commerciales entre la Chine et les États-Unis

C’est l’un des principaux sujets de préoccupation du moment : la guerre commerciale que se livrent les Etats-Unis et la Chine, les deux premières économies de la planète, au risque de donner un coup de frein brutal à la croissance mondiale. Ce conflit dépasse le seul terrain des droits de douane, que l’administration Trump prévoit d’alourdir encore sur de nombreux produit chinois, et s’étend désormais à la propriété intellectuelle, à la monnaie et aux hautes technologies, des sujets qui seront au centre des discussions à Biarritz.

5. L’Iran

France, Allemagne et Royaume-Uni tiennent à l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, qui devait permettre à la République islamique de normaliser ses relations avec le reste du monde, tandis que Donald Trump ne cesse de dénoncer ce compromis, auquel son pays a tourné le dos en mai 2018. La tension a franchi à la mi-mai un nouveau palier dans le détroit d’Ormuz avec l’attaque de plusieurs pétroliers, qui fait planer une ombre supplémentaire sur le commerce mondial. Dénonçant une série de « provocations » et d’ »actes hostiles », Washington a imputé ces attaques à Téhéran, qui nie pour sa part toute implication.

6. La Syrie

La France souhaite ouvrir le chapitre des conflits meurtriers dans lesquels sont empêtrés la Libye, le Yémen et la Syrie, en mettant l’accent notamment sur la situation dans la ville d’Idlib tenue par les opposants à Bachar al Assad. « Ce qui se passe à Idlib ne peut pas être tu autour de la table du G7, il faut je pense que nous ayons aussi un message très clair sur le respect du droit humanitaire », a déclaré Emmanuel Macron mercredi.

7. La Russie

. Donald Trump, qui accueillera le G7 en 2020, a plaidé à plusieurs reprises et à nouveau mardi pour la réintégration de la Russie et la reformation du G8, sans convaincre pour l’heure ses partenaires. Emmanuel Macron, notamment, s’est dit mercredi plutôt favorable au retour de la Russie, mais seulement à condition qu’elle donne des gages de bonne volonté dans le dossier ukrainien.

8. Le climat et l’Amazonie

Faute d’accord avec les États-Unis, qui ont retiré leur signature à l’accord de Paris sur le climat à l’initiative de Donald Trump, la France ne prévoit pas de grandes déclarations sur le climat. Les pays présents devraient par ailleurs signer formellement la charte en faveur de la biodiversité – qui ne contient pas d’engagements contraignants – dévoilée lors du G7 des ministres de l’Environnement, début mai, à Metz.

Enfin, le président français a appelé le G7 à « parler de l’urgence » du problème des feux de forêt en Amazonie – ce qui lui a valu une réplique cinglante du président brésilien Jair Bolsonaro, estimant que de discuter de ce problème en l’absence du Brésil faisait montre d’une « mentalité colonialiste ».

La CGT ne travaille pas assez ses dossiers (Bernard Vivier)

La CGT ne travaille pas assez ses dossiers (Bernard Vivier)

 

Pour Bernard Vivier, directeur de l’Institut supérieur du travail, la radicalisation gauchisante de la CGT s’explique en grande partie par le flou actuel de la ligne entretenue par les rivalités internes et un manque de travail sur les dossiers. (interview Challenges)

Comment comprendre le virage à gauche de Philippe Martinez?

Il a un objectif: ressouder les rangs pour faire bloc autour de lui. Pour y parvenir, il est plus facile de fédérer ses troupes autour d’un  »ennemi » externe que de s’engager dans un débat sur l’identité du syndicat. Cette démarche raviverait les conflits entre les différents courants de la CGT. Ce que Philippe Martinez veut absolument éviter.

Sur le plan doctrinal n’est-elle pas à contre-courant?

La CGT n’a surtout pas assez travaillé ses dossiers. Par exemple, sur les 32 heures, la centrale n’a pas fait d’analyse économique approfondie. Même logique pour la campagne sur le coût du capital relancée par Martinez pour expliquer les problèmes économiques de la France. Les slogans claquent mais le fond n’est pas au rendez-vous comme cela pouvait être le cas dans les années 70/80.

Il s’est aussi attaqué à la CFDT. Pourquoi?

Oui, il a eu des mots assez durs concernant Laurent Berger lors de son discours d’ouverture du congrès. Idem, pour rassembler, mieux vaut trouver des menaces extérieures. D’ailleurs, cette séquence a été très bien menée: la semaine dernière, il a lancé une petite bombe en déclarant que la CGT ne serait peut-être plus le premier syndicat de France en 2017, date à laquelle une nouvelle mesure de la représentativité doit avoir lieu. Plusieurs jours après, il égratigne la CDFT, ce qui lui permet de remobiliser sa base.

La CGT est-elle menacée par le déclinisme?

Ces dernières années, la centrale de Montreuil s’est contentée de protéger ses forteresses dans la fonction publique. Conséquence: la CGT est absente dans certaines grandes entreprises. Elle est ainsi aujourd’hui talonnée par la CFDT. Mais l’organisation a encore les reins très solides. Sa capacité à recruter et former des militants est intacte. Et elle bénéficie encore d’un maillage territorial très dense. En revanche, le travail de clarification pour trancher entre un syndicalisme de contestation et un syndicalisme de compromis n’a pas été entamé. Ce qui peut évidemment être un facteur de stagnation. En clair, qui n’avance pas est condamné à reculer.

 

Des dossiers sociaux explosifs

Des dossiers sociaux explosifs

 

 

On attend toujours la fameuse inversion de la courbe du chômage ; une inversion-si elle se produit- ne changera rien car le chômage peut se stabiliser pendant que les  mois mais structurellement il repartira à la hausse courant 2014 faute de croissance suffisante (moins de 1% pour augmentation du PIB).  Si quelques rares  signaux positifs apparaissent au niveau macroéconomique, les effets peinent à se faire sentir sur le terrain.  Les plans sociaux et les dépôts de bilan continuent ainsi de mettre le gouvernement sous pression, et les prochains jours ne seront pas de nature à lui remettre du baume au coeur. Tour d’horizon des dossiers qui pourraient se révéler explosifs lors de la semaine à venir.

> Tilly-Sabco

Les salariés de l’entreprise agroalimentaire Tilly-Sabco sont à bout. Lundi 4 novembre, une manifestation devant la sous-préfecture de Morlaix (Finistère) a même dégénéré, se traduidant par l’occupation de la cour de la sous-préfecture durant plusieurs heures.

C’est dans ce climat de tension extrême que Daniel Sauvaget, le PDG de l’entreprise, va s’adresser mardi 5 novembre, à ses salariés lors de la pause déjeuner. Il avait annoncé, la semaine dernière, la suspension à partir du 4 janvier de sa production de poulets pour l’exportation, soit 90% du chiffre d’affaires de la société. Ce qui menace, selon le dirigeant, un millier d’emplois « à très court terme ».

> FagorBrandt

Un comité d’entreprise extraordinaire se tiendra, mercredi 6 novembre, au siège de FagorBrandt (Vedette, Brandt, Sauter, De Dietrich).

L’entreprise emploie 1.870 personnes en France. Problème: sa maison mère, la coopérative basque espagnole Mondragon, a annoncé la semaine dernière qu’elle renonçait à renflouer le groupe d’électroménager espagnol Fagor, menaçant la survie de la filiale française.

Les salariés du fabricant d’électroménager ont d’ailleurs été reçus, lundi 4 novembre, à Bercy, afin de réclamer l’aide de l’Etat en faveur d’une entreprise qu’ils jugent « viable ».

> L’écotaxe

Une réunion sur le « Pacte d’Avenir pour la Bretagne » se tiendra mercredi à la préfecture de région, à Rennes. Le préfet y a convié les acteurs économiques et sociaux de la région, dont des représentants de la manifestation de Quimper samedi dernier. Le tout alors que la fronde contre l’écotaxe ne faiblit pas dans la région.

> Nexans

Le fabricant de câbles Nexans, qui veut s’adapter à une conjoncture difficile, doit informer, mercredi 6 novembre, les représentants du personnel d’un plan de suppression de 206 postes en France. La direction avait annoncé ce plan d’économies le 15 octobre dernier.

> La Redoute

Des salariés de La Redoute ont voté le 31 octobre le principe d’une « grande manifestation » à Lille, jeudi 7 novembre, pour protester contre un probable plan social.Le directeur financier de Kering (ex-PPR), actionnaire de La Redoute, a annoncé le 29 octobre aux syndicats la perte potentielle d’au moins 700 emplois dans l’entreprise, en France et à l’étranger, lors d’une cession prochaine. En France, La Redoute emploie environ 2.400 personnes.

> France Télévisions

Les syndicats de France Télévisions (CGT, CFDT, FO, SNJ, CGC) ont appelé les salariés à faire grève, jeudi, contre un plan de départs volontaires portant sur 361 postes, qu’ils qualifient de plan social déguisé. Ils dénoncent notamment la volonté de la direction de cibler certains services, en particulier l’AITV (Agence internationale d’images, qui couvre l’actualité africaine) et les postes de monteurs sur France 3.

> Goodyear

Les représentants du personnel de Goodyear devront se prononcer jeudi sur le projet de fermeture de l’usine d’Amiens-Nord, et la suppression de 1.173 postes. Le tout à l’occasion de l’ultime comité centrale d’entreprise portant sur le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) et les mesures d’accompagnement de ce plan.Le PDG du fabricant américain de pneus agricoles Titan International, Maurice Taylor, dit vouloir reprendre l’usine « avec zéro employé », pour réembaucher sur de nouvelles bases une partie du personnel.

> Natixis

Le groupe BPCE (Banque populaire-Caisse d’Epargne) doit dévoiler jeudi 7 novembre aux représentants du personnel son plan stratégique pour la période 2014-2017, à l’occasion d’un comité central d’entreprise. Mi-octobre, la direction de sa filiale Natixis avait annoncé la suppression d’environ 700 postes en France d’ici à 2015, sans licenciements contraints.

 




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