Profanation d’Oradour: l’œuvre de cinglés
Encore plus qu’ailleurs peut-être, la profanation d’Oradour ne peut-être que l’œuvre de cinglés complètement abrutis par leur idéologie sectaire. En même temps, c’est une provocation remettre en cause l’histoire même du pays, de ceux qui se sont sacrifiés pour l’avenir et la liberté des autres. Encore sans doute la preuve que le laxisme de l’État français encourage des actes de plus en plus indignes voire dans certains cas criminels.
L’émotion était vive et les condamnations unanimes en France samedi au lendemain de la découverte de la profanation du mémorial d’Oradour-sur-Glane, village martyr de Haute-Vienne symbole de la barbarie nazie.
Des graffitis révisionnistes ont été inscrits sur un mur du Centre de la mémoire du site, avec le terme “martyr” notamment barré et remplacé par “menteur”.
“Rien ne pourra faire oublier la mémoire de nos 642 martyrs d’Oradour-sur-Glane”, a écrit samedi sur Twitter le président Emmanuel Macron.
“Souiller ce lieu de recueillement, c’est aussi salir la mémoire de nos martyrs”, avait écrit la veille sur ce même réseau le Premier ministre, Jean Castex. “Tout est mis en oeuvre pour que les auteurs de ces actes infâmes en répondent devant la justice.”
Le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, ancien député de la circonscription, s’est rendu sur place et a dénoncé sur BFM TV “un acte particulièrement lâche et violent”.
Visitées chaque année par des milliers de personnes, dont beaucoup d’écoliers, les ruines de l’ancien village d’Oradour-sur-Glane ont été conservées en l’état. Le 10 juin 1944, 642 hommes, femmes et enfants, y avaient été assassinés par une unité de la division SS Das Reich.