Archive pour le Tag 'dopage'

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Rio : Encore les Jeux olympiques du dopage ?

Rio : Encore les Jeux olympiques du dopage ?

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Le dopage dans le sport de haut niveau n’est pas une découverte mais malheureusement une pratique récurrente dans nombre de disciplines. De ce point de vu, e on peut s’interroger sur le manque de courage du comité olympique qui a refusé de suspendre la Russie dont le dopage d’État a été démontré par l’agence mondiale  anti dopages. Certains objecteront que les contrôles n’ont jamais été aussi nombreux cependant la sophistication des moyens de dopage évoluent encore plus vite que les contrôles. Du coup de nombreux épreuves sportives sont clairement faussés même si effectivement elles ne peuvent expliquer les piètres résultats de la France ; résultat sans doute aussi  à imputer à une politique sportive insuffisante. En tout cas à l’occasion des jeux de Rio Camille Lacour le nageur a mit les pieds dans le plat.  Ecœuré, il a, avant de tourner le dos, jeté un gros pavé dans la piscine en assurant sur RMC : « Sun Yang (le Chinois, titré sur le 200 m nage libre, médaillé d’argent sur 400 m nage libre ; double champion olympique à Londres sur 400 m et 1500 m nage libre, puis contrôlé positif en 2014), il pisse violet… Je suis très triste de voir mon sport évoluer de cette façon. J’ai l’impression de voir l’athlétisme avec deux-trois dopés dans chaque finale. J’espère que la FINA va vite réagir et arrêter ce massacre, parce que ça devient triste. Ils n’ont rien à faire dans un sport. Ils ont qu’à faire une «Fédé» de chargés et s’amuser entre eux. Ça me dégoûte de voir des gens qui ont triché sur les podiums… » Et d’ajouter : «Ça me déplaît d’être battu par un Chinois (Xu Jiayu). Il y a pas mal de sentiments. En même temps, je vois le podium du 200m libre, ça me donne envie de vomir. Je préfère retenir cette foule qui a crié quand on est rentré, ce bassin olympique qui est génial. Et oublier un peu ce sport business qui est un peu à gerber.». Pour se défausser de ses responsabilités en matière de dopage  le patron du comité international olympique Thomas Bach a appelé à une « révision totale du système de lutte antidopage ». Une manière de repousser à plus tard la mise à l’écart de la Russie suite au rapport de l’agence mondiale antidopage évoquant un dopage d’Etat.  Pour n’avoir pas à trancher sur cette question le sulfureux comité international olympique avait déjà renvoyé la responsabilité d’exclusion sur les fédérations internationales. Pour justifier encore davantage son laxisme le comité international olympique évoque la nécessité d’un système de lutte antidopage plus transparent, un euphémisme ! «  Les événements récents montrent que nous avons besoin d’une révision totale du système de lutte antidopage, a déclaré M. Bach, à l’ouverture de la 129e session du CIO qui réunit la centaine de membres de l’instance. Cela implique des responsabilités clairement établies, plus de transparence, plus d’indépendance et une meilleur harmonisation au niveau mondial», a ajouté le patron du mouvement olympique. Un mouvement olympique qui porte des responsabilités pour avoir fermé pendant longtemps les yeux sur les pratiques du dopage et par ailleurs impliqué dans les manœuvres délictueuses pour attribuer les jeux.

(Avec AFP)

Dopage Russie : dopage Russie : le CIO se dégonfle

Dopage Russie : dopage Russie : le CIO se dégonfle

 

En dépit du rapport accablant de l’agence mondiale antidopage, le CIO s’est lavé les mains et à renvoyé la responsabilité aux fédérations internationales pour éventuellement exclure la Russie des JO. Pas étonnant de la part de ce sulfureux comité international olympique composé de membres cooptés liés par ailleurs aux Etats et aux multinationales. Faudrait-il aussi ajouter des choix très politiques des villes organisatrices sans parler de problèmes de corruption. De leur côté les fédérations internationales ne sont pas blanches tant vis-à-vis du dopage que des affaires financières, voir par exemple ce qui s’est passé dernièrement à la FIFA pour le foot. Le Comité international olympique (CIO) a décidé dimanche de ne pas suspendre la délégation russe des Jeux olympiques de Rio, qui s’ouvrent le 5 août, et de laisser aux fédérations sportives internationales le soin de trancher si les athlètes russes peuvent y participer. L’annonce du CIO fait suite à l’appel de l’Agence mondiale antidopage (AMA) à exclure la Russie des Jeux de Rio, après la publication d’un rapport indépendant qui a conclu à un dopage répandu des athlètes russes notamment aux Jeux d’hiver de Sotchi en 2014. Le CIO avait d’ores et déjà fait savoir que des procédures disciplinaires seraient engagées à l’encontre des responsables russes mentionnés dans le rapport McLaren, qui a été dévoilé lundi. Ce rapport, élaboré par le juriste canadien Richard McLaren, a fait état de cas de dopage répandus de sportifs russes et de dissimulations lors d’une série de Jeux olympiques d’été et d’hiver et en particulier lors des jeux d’hiver de Sotchi, organisés par la Russie. La commission exécutive du CIO s’est réunie dimanche par téléconférence et a décidé que la question de la participation des Russes incombait aux différentes fédérations internationales. La participation de tout athlète russe sera en outre soumise à de rigoureux tests antidopage, indique le CIO. Un sportif russe ne pourra participer que si la fédération internationale dont il dépend lui a donné le feu vert.

 

(Avec Reuters)

La Russie exclue des jeux olympiques pour dopage

La Russie exclue des jeux olympiques pour dopage

 

Il est évident que nombre de disciplines sportives sont gangrenées par le dopage et cela en raison notamment des sommes folles qui sont en jeu. Si on ajoute à cela les préoccupations nationalistes on aura compris que nombre d’épreuves sont faussées. Cependant les ex pays de l’Est et la Russie en particulier avaient en quelque sorte institutionnalisé le dopage. L’affaire ne date pas d’hier mais le comité international olympique s’est enfin réveillé et menace même d’exclure tous les sportifs russes des JO de Rio. A moins de trois semaines des Jeux de Rio, le Comité international olympique (CIO) a donc promis lundi « les sanctions les plus dures » après la publication d’un rapport selon lequel Moscou a dissimulé les tests antidopage de sportifs russes dans de multiples disciplines avant les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi en 2014. Le CIO n’a pas précisé quelle réponse il apporterait aux multiples appels à bannir la totalité des sportifs russes des JO en étendant les mesures qui frappent déjà les équipes d’athlétisme et d’haltérophilie. Mais son président, Thomas Bach, a déclaré que l’enquête indépendante menée par l’Agence mondiale antidopage (AMA) avait révélé « une atteinte choquante et sans précédent à l’intégrité du sport et des Jeux olympiques ». « Le CIO n’hésitera pas à prendre les sanctions les plus dures contre tout individu ou organisation impliqués », a-t-il déclaré dans un communiqué, précisant que la direction du CIO adopterait ses premières décisions mardi. L’AMA a quant à elle explicitement appelé le CIO à envisager de bannir tous les sportifs russes des JO de Rio. L’enquête de l’AMA, dévoilée lors d’une conférence de presse à Toronto, affirme qu’un laboratoire de Moscou a couvert le dopage des athlètes russes, en échangeant les échantillons d’urine des athlètes dopés contre des échantillons sains.  L’avocat canadien qui a dirigé le rapport, Richard McLaren, assure que le ministre russe des Sports a supervisé cette manipulation. Selon lui, le personnel du laboratoire était obligé de participer à ce système de dopage d’Etat. L’enquête de la commission fait suite aux accusations de l’ancien directeur du laboratoire antidopage de Moscou, Grigori Rodchenkov, qui avait révélé il y a deux mois au New York Times que des dizaines d’athlètes russes, dont quinze médaillés, avaient utilisé des produits dopants et faussé les résultats de leurs contrôles, avec le soutien des autorités sportives.(Avec Reuters)

JO : la Russie exclue pour dopage

JO : la Russie exclue pour dopage

Cette fois le verdict est sans appel la fédération internationale d’athlétisme exclut la Russie toute compétition internationale y compris des JO. En cause le faite d’avoir organisé un véritable dopage d’État avec en plus des tentatives de corruption. Comme d’habitude Poutine a nié l’évidence récusant toute les accusations de la fédération internationale. Pour adoucir la peine, la fédération internationale autorise toutefois les athlètes russes non  impliqués  dans le dopage à une participation à titre individuel. Mais on voit mal des athlètes russes participer à ces jeux car il risquerait sans doute d’être lourdement condamnés par l’Etat russe. La Russie, via ses instances sportives et antidopage, a organisé et couvert le dopage dans « son » athlétisme, en rackettant ses propres athlètes et en allant jusqu’à corrompre l’ancien président de l’IAAF, Lamine Diack (1999-2015), mis en examen pour blanchiment aggravé et corruption. Elle continue sans doute un peu à le faire selon l’IAAF, malgré « des progrès et des efforts »: c’est pourquoi le Conseil a voté vendredi à Vienne la prolongation de la suspension de la Fédération russe d’athlétisme (ARAF), prononcée en novembre.  »La décision a été prise à l’unanimité », a souligné le Britannique Sebastian Coe, président de l’IAAF, comme pour enfoncer le clou. Mais une autre décision a été prise vendredi : autoriser les athlètes russes non contrôlés positif qui prouveront « qu’ils n’ont pas fait partie du système de dopage » à participer à Rio, sous une bannière et des modalités qu’il reviendra au Comité international olympique (CIO) de préciser. Le CIO a justement prévu de se réunir mardi prochain, le 21 juin à Lausanne (Suisse) pour un sommet olympique qui doit traiter des questions d’éligibilité.  Concrètement, « il sera possible à des athlètes qui ne sont pas impliqués dans le système russe mais qui font partie d’un programme extérieur à la Russie et efficace contre le dopage de faire une demande spéciale.  »Ce n’est pas ouvert à tout le monde, simplement aux athlètes qui ont vécu en dehors du système russe suffisamment d’années », souligne Jean Gracia, secrétaire général de l’IAAF. Ces athlètes devront « postuler auprès de l’IAAF et le ‘Doping Revue Board’ étudiera chacune des candidatures. C’est l’exception », souligne-t-il. Selon certains échos, cela pourrait même ne concerner que trois à quatre athlètes russes… Rune Andersen, président de la Commission (Task Force) de l’IAAF qui supervise les efforts de la Russie dans l’antidopage, a toutefois précisé que ces demandes ne pourront pas être nombreuses.  »L’ouverture de porte est très étroite, il n’y a pas beaucoup d’athlètes qui pourront faire appel de cette possibilité », a déclaré Rune Andersen, président de la Commission (Task Force) de l’IAAF.

 

Athlétisme international : trop de dopage

Athlétisme international : trop de dopage

L’argent bien entendu continue de polluer le sport et en particulier l’athlétisme de haut niveau. Un peu acculé du fait de sa politique laxiste, le président de la fédération internationale a été contraint de durcir ses positions en particulier à l’égard de plusieurs pays très tolérants dans ce domaine. L’IAAF, la Fédération internationale d’athlétisme a donc dévoilé ce vendredi la liste des mauvais élèves en matière de dopage. Selon son président, Sébastian Coe, « il y a cinq pays en situation très critique« . Et il y a parmi eux des grandes nations de l’athlétisme, comme l’Ethiopie et le Kenya. Viennent s’y ajouter le Maroc, l’Ukraine et la Biélorussie.  Ces pays sont affectés à « différents degrés« , nuance Sebastian Coe. Le Maroc et l’Ethiopie doivent revoir « de toute urgence » leur politique antidopage. Il faut plus de tests, pendant et hors des compétitions. Quant au Kenya, l’Ukraine et la Biélorussie, ils sont simplement sommés de « renforcer » leur programme. Cette annonce reste symbolique. La Fédération n’a pas pris de sanction immédiate, et parle plutôt d’un « rappel à l’ordre« .  La Russie, elle, a déjà dépassé ce stade. Elle a été provisoirement suspendue en novembre dernier suite à la publication d’un rapport de l’Agence mondiale antidopage. Une sanction qui a été maintenue ce vendredi par l’IAAF. Le responsable du dossier pointe de « considérables progrès », mais pas suffisants pour « remplir les critères permettant une réhabilitation ».  Le spectre d’une absence aux Jeux de Rio plane donc au-dessus des athlètes russes. Un nouveau point sur la situation doit être réalisé d’ici le début des compétitions, le 5 août prochain.

Dopage : la Russie suspendue des jeux olympiques ?

Dopage : la Russie suspendue des jeux olympiques ?

A  la suite du rapport de l’Agence mondiale antidopage qui met en cause directement la fédération russe, les athlètes de ce pays pourraient être suspendus de toutes compétitions internationales. L’agence dénonce aussi une corruption généralisée au sein de la Fédération internationale d’athlétisme mais aussi un chantage globalisé contre des athlètes dopés. L’organisation de l’IAAF est même comparée à la mafia. Pour Stéphane Caristan, ancien athlète, responsable de l’unité d’évaluation à l’Insep, ce constat n’a rien d’étonnant. « La Russie, aux Jeux olympiques et aux championnats du monde, termine toujours première ou deuxième nation en athlétisme. L’année dernière, on révèle des affaires avec la fédération russe et tout à coup aux championnats du monde, elle ne termine que neuvième avec seulement deux médailles d’or. » a estimé Stéphane Caristan sur France Info.  « Les Russes faisaient des performances extraordinaires et on ne savait pas comment. Maintenant on a une explication. C’est par la corruption qu’ils sont passés au travers des mailles. » La France n’est a priori pas concernée par les récentes révélations sur le dopage, mais elle n’est pas blanche pour autant. « L’année dernière on prend 23 médailles aux championnats d’Europe, et sur les deux victoires argent et bronze, il y a une athlète qui est dopée. On fait partie du lot, à un niveau moindre mais cela existe.« 

Dopage : la Russie suspendue des jeux olympiques ?

Dopage : la Russie suspendue des jeux olympiques ?

A  la suite du rapport de l’Agence mondiale antidopage qui met en cause directement la fédération russe, les athlètes de ce pays pourraient être suspendus de toutes compétitions internationales. L’agence dénonce aussi une corruption généralisée au sein de la Fédération internationale d’athlétisme mais aussi un chantage globalisé contre des athlètes dopés. L’organisation de l’IAAF est même comparée à la mafia. Pour Stéphane Caristan, ancien athlète, responsable de l’unité d’évaluation à l’Insep, ce constat n’a rien d’étonnant. « La Russie, aux Jeux olympiques et aux championnats du monde, termine toujours première ou deuxième nation en athlétisme. L’année dernière, on révèle des affaires avec la fédération russe et tout à coup aux championnats du monde, elle ne termine que neuvième avec seulement deux médailles d’or. » a estimé Stéphane Caristan sur France Info.  « Les Russes faisaient des performances extraordinaires et on ne savait pas comment. Maintenant on a une explication. C’est par la corruption qu’ils sont passés au travers des mailles. » La France n’est a priori pas concernée par les récentes révélations sur le dopage, mais elle n’est pas blanche pour autant. « L’année dernière on prend 23 médailles aux championnats d’Europe, et sur les deux victoires argent et bronze, il y a une athlète qui est dopée. On fait partie du lot, à un niveau moindre mais cela existe.« 

Dopage athlétisme : le bal des faux-culs

Dopage athlétisme : le bal des faux-culs

L’immense scandale relatif au dopage sportif en athlétisme semble surprendre. En fait la plupart des institutions été au courant mais ne souhaitaient pas révéler la situation pour ne pas porter atteinte à l’image de ce sport. Première responsabilité, celle de la fédération internationale d’athlétisme d’une part parce qu’elle a camouflé le résultat des tests pratiqués sur les athlètes, d’autre part parce qu’elle  est incapable de prendre des sanctions concernant des cas de dopage avérés. De ce point de vue, la fédération internationale est complice. Il conviendrait en effet de confier à un organisme réellement indépendant le soin d’effectuer à la fois des contrôles et de prononcer des sanctions. Par parenthèse on pourrait dire la même chose dans toutes les disciplines sportives. L’agence mondiale antidopage ne fait pas mieux. Il s’agit d’ailleurs d’un ersatz de structure administrative qui n’est guère plus indépendante que les fédérations sportives. Dans cette affaire c’est un peu le bal des faux-culs. Il est clair que le fric génère une course au dopage  et ce qui est en cause c’est surtout le support business. Le monde de l’athlétisme risque d’être pris dans une nouvelle affaire de dopage au vu des résultats de tests sanguins d’athlètes transmis à plusieurs médias, rapporte la BBC dimanche. Le Sunday Times et le groupe de radio-diffusion allemand ARD/WDR disent avoir eu accès aux résultats de 12.359 tests sanguins effectués sur plus de 5.000 athlètes sur une durée de onze ans. L’analyse des tests par des scientifiques montre que plus de 800 athlètes ont donné des échantillons sanguins qui étaient ou « anormaux » ou « suggéraient grandement » le dopage, rapporte la BBC qui dit avoir vu les documents. Des tests sanguins anormaux ne sont pas en eux-mêmes une preuve de dopage, mais la publication de ces données risque d’embarrasser la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) à moins d’un mois des championnats du monde d’athlétisme à Pékin. « Nous devons attendre la transcription de tout cela avant de faire des commentaires », a déclaré dimanche à la presse le secrétaire général de l’IAAF, Essar Gabriel. Le président de l’IAAF, Lamine Diack, qui doit quitter son poste ce mois-ci, a dit qu’il n’était pas au courant. « Si vous l’avez vu, vous pouvez me dire ce que ça dit », a-t-il déclaré, alors qu’il se trouvait à Kuala Lumpur pour une session du Comité international olympique (CIO). L’Agence mondiale antidopage (Ama) a quant à elle fait part de son inquiétude !!

 

Tour de France : dopage aux épinards

Tour de France : dopage aux épinards

 

Depuis des années on attend vainement la consécration d’un français au Tour de France. Espagnols, italiens, américains ou encore anglais trustent les victoires. Comme Popeye les étrangers se doperaient aux épinards tandis que  les français seraient condamnés au steak frites. Une enquête de l’union internationale cycliste serait en cours pour comparer les vertus respectives des menus gastronomiques. Ce pourraiat être aussi une  question d’assaisonnement mais les chefs cuisiniers des écuries cyclistes se refusent pour l’instant à fournir la liste des ingrédients qui font le succès de leur gastronomie. Une alchimie classée secret défense et comme pour Armstrong (et d’autres) il faudra attendre le déclassement dans dix ans pour savoir si Froome par exemple a bouffé du lion.  Auteur d’un véritable tour de force lors de la 10e étape du Tour de France, Christopher Froome a en effet signé une performance qui rappelle celle effectuée il y a deux ans sur les pentes du Mont-Ventoux. Ça tombe bien car celle-ci est revenue dans l’actualité grâce à une vidéo montrant sa montée du Mont Chauve, avec, en parallèle, ces fameuses données statistiques : vitesse, fréquence de pédalage, puissance et rythme cardiaque. Des données personnelles qui auraient été dérobées selon Dave Brailsford, le directeur sportif de la Sky. Antoine Voyer, ancien entraîneur de Festina spécialisé dans l’étude des performances dans le cyclisme, évoque, lui, une fuite interne dans l’équipe anglaise. Toujours-est-il que cette vidéo, mise en ligne ce lundi puis rapidement retirée, avant de réapparaitre le lendemain montre des chiffres édifiants. Alors que son rythme cardiaque n’a jamais dépassé les 165 pulsations par minute, sa vitesse passe ainsi de 19km/h à 30km/h lors de sa première accélération, la puissance développée s’établissant à 600 watts puis même brièvement à 1.000 watts sur la deuxième accélération fatale à Nairo Quintana… Des données si troublantes qu’As, le quotidien espagnol, s’est enflammé au point d’évoquer la présence d’un moteur dans le vélo du coureur de la Sky…

Dopage : Armstrong a encore menti

Dopage : Armstrong a encore menti

 

Silence ou tout cas discrétion en France à propos d’Armstrong notamment de la part de l’organisation du tour de France qui n’a jamais vu la moindre trace de dopage ( normal pour une orgnaisation qui marche et qui rapporte !).. Lui,  le président de l’Agence américaine antidopage (Usada), continue et  est certain que Lance Armstrong a menti lors de ses aveux à Oprah Winfrey. Il a laissé jusqu’au 6 février à l’ancien cycliste pour venir dire toute la vérité sous serment.  Tygart a confié à l’émission 60 minutes, qui sera diffusée dimanche sur CBS mais dont des passages ont été dévoilés vendredi, qu’Armstrong avait menti plusieurs fois lors de sa confession télévisée la semaine dernière. Il a en particulier nié s’être dopé lors de son retour à la compétition en 2009 et 2010, ce qui serait faux.  Pour l’homme qui a fait déboulonner le mythe, Lance Armstrong a ainsi éviter de s’exposer à des poursuites pénales: les faits remontant à 2009 ne sont en effet pas encore prescrits – et le mensonge est un délit aux Etats-Unis.  Or, « d’après ses tests sanguins de 2009, 2010, il y a une chance sur un million que (les variations de ses valeurs) soient dues à autre chose que le dopage », a certifié Tygart, qui a dans l’ensemble défendu les conclusions établies par l’Usada dans le rapport explosif qui a servi à priver Armstrong de presque tous ses titres, dont ses sept victoires au Tour de France (1999-2005).  Bradley Wiggins, vainqueur cet été de la Grand Boucle, avait récemment traité Armstrong de « salaud de menteur » (sic) pour son démenti sur cette période.  « Au contrôle antidopage au sommet du Mont Ventoux (dans le Tour 2009), ce n’était pas le même coureur que j’avais vu à l’arrivée de Verbier une semaine auparavant », juge le coureur britannique. Travis Tygart a indiqué à CBS qu’il avait fixé la date butoir du 6 février à l’ancien cycliste américain pour qu’il vienne s’expliquer sous serment devant les autorités antidopage en échange d’une possible réduction à huit ans de la suspension à vie qui l’empêche de prendre part à des compétitions sportives.  Lance Armstrong a confié que même s’il brûlait d’envie de recourir, en course à pied ou triathlon, il ne pensait pas obtenir une telle réduction, signe qu’il n’est peut-être pas prêt à tout dire aux instances antidopage.  Mais Armstrong participerait volontiers, s’il était invité, à un programme « vérité et réconciliation » dans lequel les coureurs pourraient laver leur linge sale en famille sans avoir peur des représailles de la justice sportive.  La Fédération internationale (UCI) s’est rangée vendredi à cette idée défendue par l’Agence mondiale antidopage (Ama) et l’Usada.  « C’est le meilleur moyen de comprendre la culture du dopage et de mettre les choses à plat afin de pouvoir aller de l’avant », a déclaré Pat McQuaid, président d’une organisation soupçonnée, notamment par Tygart, d’avoir été bienveillante avec l’Américain au temps de sa splendeur.  Le président de l’Usada a expliqué à CBS qu’Armstrong avait bien forcé ses coéquipiers à se doper, contrairement à ce qu’il a dit lors de ses aveux: « C’était le boss, il est clair qu’Armstrong était un des meneurs d’une conspiration qui a permis de tromper des millions de fans et ses concurrents en utilisant des dizaines de millions de dollars provenant du contribuable. »  Pour le président de l’Usada, le Texan n’était pas au même niveau de dopage que les autres coureurs mais à un « tout autre niveau ». « Il avait un accès à des informations privilégiées, comment les contrôles fonctionnaient, quels tests allaient être utilisés et à quel moment, un accès spécial au laboratoire. «   Tygart a par ailleurs maintenu qu’Armstrong avait voulu effectuer, par le biais d’une personne qui est « toujours un de ses plus proches collaborateurs », un don d’environ 250 000 dollars à l’Usada en 2004.

 

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Sarkozy a couvert le dopage d’Armstrong ?

Sarkozy a couvert le dopage d’Armstrong ?

Nicolas Sarkozy a-t-il participé à l’omerta autour des pratiques dopantes de Lance Armstrong ? Oui, selon Pierre Bordy, l’ancien président de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), qui pense que l’ancien président l’a poussé au départ. « Armstrong me l’a raconté lui-même. Il s’est vanté devant moi d’avoir réclamé ma tête au président », raconte l’homme dans Le Nouvel observateur paru jeudi. « J’ai demandé un démenti à l’Élysée, même privé, je n’ai eu aucune réponse. J’étais consterné », poursuit-il. L’ancien président de la République, grand fan de cyclisme et du champion américain, avait reçu ce dernier à déjeuner à l’Elysée en octobre 2009. « Même Astérix prenait de la potion magique », aurait balayé Nicolas Sarkozy à propos du dopage. Moins d’un an après cette rencontre, Pierre Bordy démissionnait de l’AFLD. Une nouvelle que Lance Armstrong, rappelle Le Lab, avait sobrement commentée sur Twitter

Comment doper l’économie française : faire comme Armstrong !

Comment doper l’économie française : faire comme Armstrong !

 

Comment redresser l’industrie et l’économie en général en France ; une solution faire comme Armstrong. Sans doute un grand champion mais qui a quand un peu forcé la dose par rapport aux autres (essayez de tenir une moyenne de 50 kilomètres à l’heure sans dopage !). Ce serait pourtant la solution pour une économie française qui elle souffre d’un excès’ de calmants fiscaux (la France est championne du monde des prélèvements obligatoires) ; Avec le budget 2013, c’est sûr, c’est la voiture balai assurée. Ou alors il faut interdire les substances toxiques : niveau de fiscalité, centralisme, étatisation, nombre de fonctionnaires, professionnalisation de la politique, 35heures, laxisme du système scolaire, aides sociales excessives dans certains cas , absence de concertation avec les acteurs économiques etc.) ; bref un vrai dopage, pas une cure d’austérité, non, une cure de prospérité pour d’abord créer de la richesse, la partager ensuite et alors en même temps assainir les fiances publiques. Pas l’inverse comme le proposent l’Europe et Hollande. Sarko pédalait trop vite, souvent dans la semoule, Hollande, lui ,fait du rétro pédalage sur un vélo à marche arrière. Lance Armstrong, septuple vainqueur du tour de France, et l’équipe cycliste US Postal avaient donc « monté le programme de dopage le plus sophistiqué jamais vu dans l’histoire du sport », a accusé mercredi l’Agence américaine antidopage (Usada) dans un communiqué.Dans ce texte, signé par son directeur, Travis T. Tygart, l’Usada n’épargne pas le coureur texan, multiple vainqueur de la Grande Boucle après avoir vaincu un cancer des testicules et aujourd’hui à la tête de Livestrong, une richissime fondation de lutte contre cette maladie. Plus de 1 000 pages de documents à l’appui, l’Usada a ainsi parlé de « preuves accablantes » de « l’utilisation, la possession et la distribution par Lance Armstrong de produits améliorant la performance », confirmant « la triste vérité sur la tricherie mise en place par l’US Postal ».Ces documents, qui devaient être mis intégralement en ligne par l’Usada dans la journée, sur son site internet, ont été envoyés à l’Union cycliste internationale (UCI), à l’Agence mondiale antidopage (AMA) et à la Fédération internationale de triathlon, le sport dans lequel l’ancien coureur texan s’était reconverti après être descendu de vélo. Dénonçant un système monté par « des individus qui se croyaient au-dessus des lois et qui jouent toujours un rôle majeur dans le sport », le patron de l’Usada a notamment précisé avoir obtenu les témoignages sous serment de 26 personnes, « dont 15 coureurs ayant eu connaissance des activités de dopage au sein de l’US Postal ».

 

 

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