Archive pour le Tag 'dopage'

JO Paris 2024 : soupçons de dopage en athlétisme

JO Paris 2024 : soupçons de dopage en athlétisme

Des perquisitions menées par les gendarmes chargés de la lutte antidopage ont eu lieu jeudi au village olympique dans une enquête visant l’entraîneur algérien d’athlétisme Amar Benida et le médaillé de bronze sur 800 mètres, Djamel Sedjati, a-t-on appris samedi de sources proches du dossier, confirmant une information de L’Équipe.

Selon l’une de ces sources proches du dossier, c’est avant tout l’entraîneur Amar Benida qui serait dans le viseur des enquêteurs dans ce dossier. Djamel Sedjati a terminé troisième de la finale olympique de 800 m samedi soir au Stade de France.

Dopage : soupçons sur les Chinois

Dopage : soupçons  sur les Chinois

 

En matière de dopage,il semble bien que les Chinois prennent la suite des Russes. Ainsi,  une enquête, publiée samedi par le « New York Times » et la chaîne allemande ARD, a révélé que 23 nageurs chinois ont été contrôlés positifs à la trimétazidine (TMZ), sept mois avant les Jeux olympiques de Tokyo 2021, mais n’ont pas été sanctionnés.

 

L’Agence mondiale antidopage dénonce des propos « potentiellement diffamatoires » dans l’affaire des nageurs chinois contrôlés positifs
A trois mois de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris, les deux médias affirment donc que 23 athlètes chinois ont été contrôlés positifs début 2021 à la trimétazidine. Treize d’entre eux ont participé aux Jeux olympiques de Tokyo quelques semaines plus tard et trois sont rentrés avec de l’or. Toujours selon les affirmations d’ARD et du New York Times, à l’époque, l’Agence chinoise antidopage (Chinada) a remis un rapport concluant à une contamination alimentaire. Aucune suspension provisoire n’a été prononcée entre les contrôles positifs et la remise du rapport.

 

Dopage sport : la Russie exclue des compétitions

Dopage sport : la Russie exclue des compétitions 

la Russie sera bien exclue des grandes compétitions internationales, mais seulement pendant deux ans, alors que la sanction requise par l’Agence mondiale antidopage (AMA) était de quatre ans.

Les trois arbitres désignés par le TAS ont réduit de moitié la sanction proposée l’an dernier par l’Agence mondiale antidopage (Ama), qui devait être de quatre ans, tout en laissant aux athlètes russes, jamais sanctionnés pour dopage, la possibilité de s’aligner sous bannière neutre.

En clair, les sportifs ont été largement préservés de la sanction collective réclamée par l’AMA et qui englobait initialement trois éditions des JO, jusqu’à Paris-2024, mettant potentiellement fin à la carrière de nombre d’entre eux.  »L’AMA est heureuse d’avoir remporté cette affaire qui fera date« , a déclaré le président de l’AMA Witold Banka.

Sport : la Russie exclue des compétitions pour dopage

Sport : la Russie exclue des compétitions pour dopage

la Russie sera bien exclue des grandes compétitions internationales, mais seulement pendant deux ans, alors que la sanction requise par l’Agence mondiale antidopage (AMA) était de quatre ans.

Les trois arbitres désignés par le TAS ont réduit de moitié la sanction proposée l’an dernier par l’Agence mondiale antidopage (Ama), qui devait être de quatre ans, tout en laissant aux athlètes russes, jamais sanctionnés pour dopage, la possibilité de s’aligner sous bannière neutre.

En clair, les sportifs ont été largement préservés de la sanction collective réclamée par l’AMA et qui englobait initialement trois éditions des JO, jusqu’à Paris-2024, mettant potentiellement fin à la carrière de nombre d’entre eux.  »L’AMA est heureuse d’avoir remporté cette affaire qui fera date« , a déclaré le président de l’AMA Witold Banka.

Tour de France : soupçons de dopage ?

Tour de France : soupçons de dopage ?

 

 

L’utilisation d’une «méthode pouvant être qualifiée de dopante à justifier l’ouverture d’une enquête qui mettrait en cause, t plusieurs coureurs de l’équipe Arkéa-Samsic, dont le Colombien Dayer Quintana, le frère de Nairo, et des membres de l’équipe médicale, a été menée. Au-delà de ce soupçon se pose des interrogations évoquées récemment plusieurs personnalités dans le journal 20 minutes.

La surprenante victoire de Tadej Pogacar sur le Tour de France et, plus globalement, les performances globales élevées des coureurs lors de cette édition 2020 ont semé le trouble dans certains esprits français qui voit là le retour du spectre du dopage. Ce fut le cas à deux reprises chez nos confrères de Ouest-France où, après la première sortie de Romain Feuillu qui expliquait « qu’il y a anguille sous roche » au vu des performances hallucinantes de Wout Van Aert avec l’équipe Jumbo-Visma, c’est au tour de  Stéphane Heulot, maillot jaune sur le Tour 1996, de faire part de ses doutes quant à la probité de certains coureurs.

« Honnêtement, je ne regarde plus le Tour depuis dimanche et la montée du Grand-Colombier (victoire de Tadej Pogacar), confie-t-il. Je n’y arrive plus, en fait… Il y a des choses assez faciles à évaluer, quand même, en termes de performance. J’ai du mal à comprendre comment un coureur de 75 kg peut monter à une vitesse folle un col et maintenir sa montée ensuite. En termes de vitesse ascensionnelle, on a vu des trucs qui n’étaient pas possibles, non plus, pour certains… »

Celui-ci, qui n’hésite pas à soupçonner à la fois « du dopage chimique, mais aussi électrique », avoue avoir « envie de vomir ». « Ça me dégoûte », lâche-t-il avant de s’arrêter plus longuement sur le cas de Mauro Gianetti, son équipier à la Française des Jeux en 1998 et actuel manager de Tadej Pogacar au sein de l’équipe EAU Emirates, qui a plusieurs fois trempé dans des affaires de dopage.

« Que des personnes comme ça, ou comme d’autres, soient encore dans le cyclisme aujourd’hui, c’est impensable. C’est une vraie faute. À mon sens, on ne pourra jamais changer le système si l’on ne change pas les hommes, souffle Stéphane Heulot. Le dopage sera là tant que des gens seront indéboulonnables. C’est comme si demain, Al Capone était ministre de la Justice… (…) Non, ce n’est pas possible… Heureusement, des mecs ont changé, plein de mecs ont changé, mais il y a encore des tricheurs malheureusement, et il faut en avoir conscience. »

Interrogé après sa victoire au sujet des doutes qui entoure sa victoire, le Slovène explique que le dopage « va à l’encontre de tout ce en quoi je crois ». « Je sais que le dopage met la santé des sportifs en danger, j’ai toujours été au fait de cela. Je dirais que nous n’avons rien à cacher aujourd’hui et je pense que le cyclisme, malgré ce climat de suspicion, est un sport qui fait beaucoup contre le dopage. En vérité, cela me désole que les gens doutent de mes performances. Ma seule défense, c’est d’avoir ma conscience pour moi », a-t-il conclu. »

Dopage : 300 athlètes soupçonnés dans le ski de fond

Dopage : 300 athlètes soupçonnés dans le ski de fond

Contrairement aux affirmations des institutions sportives, le dopage n’a pas disparu dans le sport, il se sophistique chez les pros et se développe dans toutes les catégories  d’amateurs  pour les sports physiquement très exigeants.  Pour le  ski de fond, de 290 skieurs de fond, dont 50 qualifiés pour les Jeux olympiques 2018 en Corée du Sud, présentent des résultats de tests sanguins « suspects En tête des nationalités concernées par ces soupçons : la Russie, avec pas moins de 51 athlètes concernés. Suivent ensuite l’Allemagne… et la France, avec 18 sportifs concernés. Les pays nordiques – Norvège, Finlande, Suède – ne sont pas épargnés, tout comme les Etats-Unis. Pour autant, les journalistes qui ont mené l’enquête n’ont dévoilé aucun nom. Les techniques de dopage sont proches de celles utilisées dans le cyclisme. On retrouve notamment des injections d’EPO (hormones de croissance) et des transfusions sanguines.  L’enquête a été réalisée en partenariat avec les chaînes de télévision suédoise SVT et allemande ARD, ainsi que le site d’information suisse Republik. Elle se base sur une gigantesque base de données compilant les résultats de plus de 10 000 tests sanguins concernant près de 2 000 skieurs, sur la période 2001-2010. « Il y a un nombre important de médaillés qui ont des résultats de profil sanguin anormaux ou très anormaux, ce qui laisse penser qu’il y a un cas significatif de dopage », explique James Stray-Gundersen, expert anti-dopage qui a travaillé avec la Fédération internationale de ski. Par ailleurs, certaines disciplines et certains pays sont davantage concernés comme en Russie et en Chine. . Un ancien médecin chargée d’entraîner de préparer les athlètes chinois avouait « Dans les années 1980 et 1990, les athlètes chinois dans les différentes équipes nationales prenaient beaucoup de substances dopantes. Les médailles étaient toutes dues au dopage. Elles devraient toutes être rendues. » Ce témoignage sur la chaine allemande ARD du 21 octobre.  de Xue Yinxian, 79 ans, a entraîné des équipes nationales dans plusieurs sports des années 1970 jusqu’aux Jeux de Séoul en 1988, lorsqu’elle a été écartée,  Le lendemain de la diffusion de ce documentaire, l’AMA a annoncé, dans un communiqué, avoir demandé « à son équipe indépendante de renseignement et d’investigation d’engager une enquête . Une réaction qui intrigue : il y a cinq ans, la même entraîneuse avait livré le même témoignage au Sydney Morning Herald. L’AMA était alors restée silencieuse. Même chose après un nouvel article paru au mois de septembre dernier dans le journal international The Epoch Times, spécialisé sur la Chine. Le président de l’AMA, l’Ecossais Craig Reedie, en poste depuis 2014, a déjà fait l’objet de critiques pour sa tendance à n’agir qu’en cas d’important écho médiatique. Entre 1988 et 1998, pas moins de 52 sportifs chinois de niveau international ont été contrôlés positifs aux stéroïdes anabolisants. En 1994, les nageuses chinoises s’étaient octroyées 12 des 16 titres en lice aux championnats du monde de Rome. Quatre ans après, la douane australienne avait trouvé dans le sac d’une nageuse une quantité d’hormones de croissance suffisante pour toute l’équipe, juste avant les mondiaux de Perth. En 1993, les athlètes chinoises avaient défrayé la chronique lors des championnats du monde de Stuttgart en récoltant, sous les sifflets, un triplé sur le 3 000 mètres, un doublé sur 10 000 mètres et le titre sur 1 500 mètres, puis en battant cinq records du monde en cinq jours lors d’une compétition nationale. L’explication de ces succès – une décoction à base de sang de tortue – est demeurée célèbre mais la supercherie du groupe d’entraînement de Ma Junren sera levée dès 2000, lorsque six de ses sept athlètes seront privées de Jeux olympiques de Sydney après un test de détection de l’EPO. De toute manière c’est enquête est voué à l’échec car beaucoup trop tardive les athlètes et les entraîneurs de l’époque n’exerçant plus sans parler du délai de prescription. Le problème c’est que le dopage n’est pas une particularité chinoise ni réservée à l’athlétisme. »  D’autres pays sont affectés même si c’est dans une moindre ampleur (Russie surtout, Afrique de l’est, pays des Caraïbes mais aussi Etats-Unis).

Dopage sport : généralisé en Chine …et ailleurs

 

Un témoignage accablant dans Le Monde de l’ancien médecin chargée d’entraîner de préparer les athlètes chinois « Dans les années 1980 et 1990, les athlètes chinois dans les différentes équipes nationales prenaient beaucoup de substances dopantes. Les médailles étaient toutes dues au dopage. Elles devraient toutes être rendues. » Ce témoignage sur la chaine allemande ARD du 21 octobre.  de Xue Yinxian, 79 ans, a entraîné des équipes nationales dans plusieurs sports des années 1970 jusqu’aux Jeux de Séoul en 1988, lorsqu’elle a été écartée,  Le lendemain de la diffusion de ce documentaire, l’AMA a annoncé, dans un communiqué, avoir demandé « à son équipe indépendante de renseignement et d’investigation d’engager une enquête . Une réaction qui intrigue : il y a cinq ans, la même entraîneuse avait livré le même témoignage au Sydney Morning Herald. L’AMA était alors restée silencieuse. Même chose après un nouvel article paru au mois de septembre dernier dans le journal international The Epoch Times, spécialisé sur la Chine. Le président de l’AMA, l’Ecossais Craig Reedie, en poste depuis 2014, a déjà fait l’objet de critiques pour sa tendance à n’agir qu’en cas d’important écho médiatique. Entre 1988 et 1998, pas moins de 52 sportifs chinois de niveau international ont été contrôlés positifs aux stéroïdes anabolisants. En 1994, les nageuses chinoises s’étaient octroyées 12 des 16 titres en lice aux championnats du monde de Rome. Quatre ans après, la douane australienne avait trouvé dans le sac d’une nageuse une quantité d’hormones de croissance suffisante pour toute l’équipe, juste avant les mondiaux de Perth. En 1993, les athlètes chinoises avaient défrayé la chronique lors des championnats du monde de Stuttgart en récoltant, sous les sifflets, un triplé sur le 3 000 mètres, un doublé sur 10 000 mètres et le titre sur 1 500 mètres, puis en battant cinq records du monde en cinq jours lors d’une compétition nationale. L’explication de ces succès – une décoction à base de sang de tortue – est demeurée célèbre mais la supercherie du groupe d’entraînement de Ma Junren sera levée dès 2000, lorsque six de ses sept athlètes seront privées de Jeux olympiques de Sydney après un test de détection de l’EPO. De toute manière c’est enquête est voué à l’échec car beaucoup trop tardive les athlètes et les entraîneurs de l’époque n’exerçant plus sans parler du délai de prescription. Le problème c’est que le dopage n’est pas une particularité chinoise ni réservée à l’athlétisme. »  D’autres pays sont affectés même si c’est dans une moindre ampleur (Russie, Afrique de l’est, pays des Caraïbes mais aussi Etats-Unis).

Sport : Dopage organisé en Chine dans l’hypocrisie la plus totale

Sport : Dopage organisé en Chine dans l’hypocrisie la plus totale

Un article du monde dénonce la corruption le dopage généralisé en Chine mais pas seulement. Le problème c’est que ces méthodes perdurent mais avec des procédés plus sophistiqués.  Extrait :

 

Un témoignage accablant de l’ancien médecin chargée d’entraîner de préparer les athlètes chinois « Dans les années 1980 et 1990, les athlètes chinois dans les différentes équipes nationales prenaient beaucoup de substances dopantes. Les médailles étaient toutes dues au dopage. Elles devraient toutes être rendues. » Ce témoignage sur la chaine allemande ARD du 21 octobre.  de Xue Yinxian, 79 ans, a entraîné des équipes nationales dans plusieurs sports des années 1970 jusqu’aux Jeux de Séoul en 1988, lorsqu’elle a été écartée,  Le lendemain de la diffusion de ce documentaire, l’AMA a annoncé, dans un communiqué, avoir demandé « à son équipe indépendante de renseignement et d’investigation d’engager une enquête . Une réaction qui intrigue : il y a cinq ans, la même entraîneuse avait livré le même témoignage au Sydney Morning Herald. L’AMA était alors restée silencieuse. Même chose après un nouvel article paru au mois de septembre dernier dans le journal international The Epoch Times, spécialisé sur la Chine. Le président de l’AMA, l’Ecossais Craig Reedie, en poste depuis 2014, a déjà fait l’objet de critiques pour sa tendance à n’agir qu’en cas d’important écho médiatique. Entre 1988 et 1998, pas moins de 52 sportifs chinois de niveau international ont été contrôlés positifs aux stéroïdes anabolisants. En 1994, les nageuses chinoises s’étaient octroyées 12 des 16 titres en lice aux championnats du monde de Rome. Quatre ans après, la douane australienne avait trouvé dans le sac d’une nageuse une quantité d’hormones de croissance suffisante pour toute l’équipe, juste avant les mondiaux de Perth. En 1993, les athlètes chinoises avaient défrayé la chronique lors des championnats du monde de Stuttgart en récoltant, sous les sifflets, un triplé sur le 3 000 mètres, un doublé sur 10 000 mètres et le titre sur 1 500 mètres, puis en battant cinq records du monde en cinq jours lors d’une compétition nationale. L’explication de ces succès – une décoction à base de sang de tortue – est demeurée célèbre mais la supercherie du groupe d’entraînement de Ma Junren sera levée dès 2000, lorsque six de ses sept athlètes seront privées de Jeux olympiques de Sydney après un test de détection de l’EPO. De toute manière c’est enquête est voué à l’échec car beaucoup trop tardive les athlètes et les entraîneurs de l’époque n’exerçant plus sans parler du délai de prescription. 

 

Dopage tennis : À cause des pâtes !!

Dopage tennis. : À cause des pâtes !!

Les contrôles antidopage positifs sont rares dans le tennis. Il ne faut pas voir là un excès de vertu des joueurs ou joueuses par rapport à leurs collègues d’autres sports, mais plutôt un manque de zèle de la part de la Fédération internationale dans la chasse aux tricheurs. Alors quand on apprend qu’une joueuse, en l’occurrence l’Italienne Sara Errani, ex n°5 mondiale, finaliste à Roland Garros en 2012, a été rattrapée par la patrouille, on se dit que la FIT s’est enfin décidée à agir. Sauf qu’Errani, qui risquait entre 2 et 4 ans de suspension, n’a pris que deux mois.  Une indulgence expliquée dans les attendus de la décision : Errani aurait avalé à l’insu de son plein gré un médicament contre le cancer du sein (considéré comme un stéroïde) que prenait sa mère, laquelle l’aurait fait tomber par inadvertance dans le bouillon des tortellini (on n’invente pas). On ignore les suites qui seront données à cette affaire (appel des autorités compétentes ou pas) mais on est déjà sûr que cette explication peut entrer dans le top des excuses les plus bidons avancées par des sportifs positifs.

Mondiaux d’athlétisme : toujours le dopage

 

Mondiaux d’athlétisme : toujours le dopage

Depuis la mise en place de contrôles antidopages hors compétition (1989) et le programme de localisation des athlètes (1997), on parle moins de dopage qui malheureusement n’a pas disparu mais a évolué. Les mondiaux d’athlétisme constitue un magnifique spectacle, pour les amoureux du  sport (aimer c’est bien, en faire c’est encore mieux !). Cependant  l’argent bien entendu continue de polluer le sport et en particulier l’athlétisme de haut niveau. Un peu acculé du fait de sa politique laxiste, le président de la fédération internationale avait  été contraint de durcir ses positions en particulier à l’égard de plusieurs pays très tolérants dans ce domaine. L’IAAF, la Fédération internationale d’athlétisme a donc dévoilé la liste des mauvais élèves en matière de dopage. Selon son président, Sébastian Coe, « il y a cinq pays en situation très critique«. Et il y a parmi eux des grandes nations de l’athlétisme, comme l’Ethiopie et le Kenya. Viennent s’y ajouter le Maroc, l’Ukraine et la Biélorussie.  Ces pays sont affectés à « différents degrés«, nuance Sebastian Coe. Le Maroc et l’Ethiopie doivent revoir « de toute urgence » leur politique antidopage. Il faut plus de tests, pendant et hors des compétitions. Quant au Kenya, l’Ukraine et la Biélorussie, ils sont simplement sommés de « renforcer » leur programme. Cette annonce reste symbolique. La Fédération n’a pas pris de sanction immédiate, et parle plutôt d’un « rappel à l’ordre«.  La Russie, elle, a déjà dépassé ce stade. Elle a été provisoirement suspendue en novembre dernier suite à la publication d’un rapport de l’Agence mondiale antidopage.  Du coup les athlètes russe participent aux mondiaux à titre individuel. Mais le mal est très profond il concerne les stars mai aussi nombre de modestes amateurs y compris en France ; les techniques de dopage évoluent avec les contrôles. Pour se rassurer, on cite ceux qui ont été pris le nez dans le doping comme les russes (plus généralement les ex pays de l’Est) ou encore la discipline du poids.  L’actuel détenteur du record du monde, l’Américain Randy Barnes avec 23,12 m (établi en mai 1990) a été pris plusieurs fois par la patrouille antidopage. Confondu pour la première fois en août 1990 à Malmö (Suède) pour des traces de méthyltestostérone, un stéroïde anabolisant, il est de nouveau testé positivement en avril 1996 à un complément alimentaire interdit, avant d’être banni à vie de toute compétition officielle en 1998. Le record du monde établi en 1987 par la Soviétique Natalia Lissovskaïa à 22,63 m – pas très loin du record masculin à 23,12 mais une masse plus faible à lancer, 4 kg contre 7,260 kg – fait partie des plus anciens de l’athlétisme tous sexes confondus, et semble aujourd’hui imbattable.

Dopage sport: suspendre à vie pour 73% des Français

Dopage  sport: suspendre à vie pour 73% des Français

L’image du sport et largement affectée par les soupçons de dopage notamment concernant le cyclisme, l’athlétisme, le rugby, le football et le tennis. Du coup 73 % des Français souhaiterait que les sportifs dopés soient suspendus à vie dans un sondage Odoxa.  près de trois personnes interrogées sur quatre affirment qu’elles doutent de l’honnêteté des performances des sportifs. Une perte de confiance qui peut s’expliquer par les nombreux grands champions ayant été impliqués dans ce genre d’affaires. Le cyclisme a beaucoup fait parler de lui en termes de dopage ces dernières années. L’affaire « Festina » et le retrait de nombreux titres dont a été sanctionné Lance Armstrong ont terni l’image du vélo. Ainsi, 94% des Français pensent que ce domaine est touché par le dopage. Il serait le premier sport à en souffrir.  En deuxième lieu, l’athlétisme85% des Français affirment que cette discipline est gangrenée par le dopage. Suivent le football (65%) et le tennis (59%). Enfin de nombreuses affaires de dopage sont expliquées par des prises de médicaments considérés comme produits interdits. Ainsi, la question des Autorisations à usage thérapeutique divise les Français. Seule une personne interrogée sur deux considère qu’il ne faut pas les interdire.

 

 

JO : fric, dopage et combines

JO : fric, dopage et combines

Le spectacle des jeux olympiques est souvent magnifique à condition évidemment d’oublier certaines pratiques des coulisses sportives. En premier lieu, le dopage généralisé et de plus en plus sophistiqué de sorte que  le contrôle a toujours 10 ans de retard sur la pratique des fraudeurs. Un mal qui touche nombre de sports et malheureusement pas seulement le sport professionnel. Mais les JO sont surtout devenus un enjeu géo politique ainsi pour l’attribution des jeux dans des conditions le plus souvent très sulfureuses. En clair, grâce à la corruption de certains membres du comité olympique international. Un comité qui brasse énormément d’argent au point que certains dirigeants confondent la caisse du comité avec leurs propres portefeuilles (pratiques également courantes dans les fédérations internationales) ;  dernières exemple en date le président du Comité olympique européen, l’Irlandais Patrick Hickey, a été arrêté mercredi à son hôtel de Rio de Janeiro dans le cadre d’une enquête sur un trafic de billets pour les Jeux. La police brésilienne dit avoir découvert des éléments mettant en cause cet homme de 71 ans. Il a été conduit à l’hôpital après son interpellation. Le Comité international olympique (CIO) a par la suite annoncé sa suspension temporaire. « A la lumière des développements de ce matin et de sa santé, M. Hickey a pris la décision de se mettre temporairement à l’écart de la présidence du comité olympique irlandais et de toutes ses autres fonctions olympiques (membre du CIO, président du Comité olympique européen, vice-président de l’Association des comités olympiques nationaux) jusqu’à la complète résolution de cette affaire », dit le CIO dans un bref communiqué. « Attendons de voir quelles sont les allégations. Nous avons une confiance totale dans le système. Tout le monde est innocent tant que sa culpabilité n’est pas prouvée », a déclaré Mark Adams, porte-parole du CIO, selon lequel les faits reprochés à Patrick Hickey concernent un millier de billets sur les 6,5 millions proposées pour les Jeux de Rio. L’arrestation du président du Comité olympique européen, qui faisait également partie de la commission de coordination des Jeux de Rio, fait suite à celle la semaine dernière de Kevin Mallon, directeur de la firme THG Sports, soupçonné d’avoir obtenu jusqu’à dix millions de reals (trois millions de dollars) de la revente illégale de billets. Quatre autres membres de la direction de la compagnie font l’objet de mandats d’arrêt émis lundi par la justice brésilienne. On est loin évidemment de la pureté des premiers jeux grecs où les participants étaient tous amateurs. Les participants d’aujourd’hui sont sans doute tous des athlètes exceptionnels mais l’argent les contraints à faire du dopage une  pratique très généralisée.

(Avec Reuters)

Dopage JO 2016 : trafic d’urine

Dopage JO 2016 : trafic d’urine

En matière dopage,  les méthodes sont plus ou moins sophistiquées selon le développement économique des pays. Du coup au Kenya, pays en développement, on a choisi une méthode basique pour ne pas dire simpliste en faisant uriner un entraîneur à la place d’un coureur. Du coup c’est le deuxième responsable kényan qui est renvoyé au pays. Le Kenya fait partie  des pays comme la Russie ou encore la Chine dont  les athlètes sont souvent chargés. En cause évidemment les énormes sommes d’argent qui sont brassés lors des JO du fait de l’influence des sponsors et des droits télés. Comme il ne faut pas gâcher le spectacle,  les affaires de dopage sont mis sous le boisseau pendant l’épreuve voir même après sauf évidemment pour les cas de violation des règles un peu trop visibles. Le Comité international olympique (CIO) a donc décidé d’exclure un entraîneur kényan des Jeux de Rio ce jeudi. L’organisation a annoncé que l’homme avait tenté de tricher à un contrôle antidopage et avait été renvoyé de la compétition. « Nous prenons note de la décision du comité olympique kényan de renvoyer à la maison son entraîneur d’athlétisme à la suite de la violation des règles antidopage », écrit le CIO dans un communiqué. « Nous remercions le comité olympique kényan de sa décision rapide. Le CIO a immédiatement mis sur pied une commission disciplinaire afin d’enquêter sur l’entraîneur et l’athlète concernés », ajoute le CIO. Selon le Daily Telegraph, l’entraîneur John Anzrah s’est présenté en lieu et en place d’un de ses athlètes à un contrôle antidopage. Il aurait même fourni un échantillon d’urine et signé des papiers au nom de son athlète avant que le subterfuge ne soit découvert lors de la comparaison des photos d’identités. Le nom de l’athlète, homme ou femme, n’est pas encore établi officiellement, et il reste à savoir si celui ou celle-ci risque également d’être exclu des jeux Olympiques.  John Anzrah est le deuxième officiel de la délégation kényane à devoir plier bagage depuis le début des JO-2016. Michael Rotich, manageur de l’ensemble de l’athlétisme, a également dû rentrer au Kenya, accusé d’avoir demandé de l’argent à des journalistes, qui se faisaient passer pour des agents d’athlètes, en contrepartie d’informations sur les contrôles antidopage qu’auraient eu à subir ses athlètes

Dopage JO de Rio : le doute sur la victoire de Cancellara (Armstrong)

Dopage JO de Rio : le doute sur la victoire de Cancellara (Armstrong)

 

C’est un spécialiste du dopage qui met en cause la victoire de Cancellara aux JO dans l’épreuve cycliste de Rio. Il faut bien convenir que cette victoire en a surpris plus d’un dans la mesure où les derniers résultats de l’intéressé étaient loin de permettre d’envisager cette victoire. De toute manière le cyclisme comme nombre d’autres disciplines sportives sont gangrenées  par le dopage et l’argent sans parler des  intérêts géo stratégiques. On objectera que les contrôles ont été notoirement renforcés y compris dans le cyclisme ; ceci étant  le dopage court  beaucoup plus vite que les capacités à le détecter. Du coup suite à la victoire de Cancellara,  Lance Armstrong, le champion du monde du dopage, n’a pas hésité à ironiser sur cette victoire surprise et a  réagi sur les réseaux sociaux au titre olympique de Fabian Cancellara. Il a tweeté le nom «Luigi», une référence à des affaires de dopage. Héros déchu du cyclisme, Lance Armstrong porte aujourd’hui un regard avisé sur le monde du cyclisme. C’est donc logiquement qu’il a réagi à la victoire de Fabian Cancellara mercredi lors de l ‘épreuve du contre-la-montre olympique de Rio. L’Américain a répondu au Tweet de Trek-Segafredo qui célébrait la victoire de son poulain en répondant simplement «Luigi!!» Ce prénom fait référence à deux choses. La première, c’est Luigi Cecchini, un ancien préparateur italien proche du docteur Fuentes, celui-là même qui prescrivait de l’EPO. Luigi Cecchini est connu pour avoir travaillé avec de nombreuses équipes professionnelles au début des années 2000, dont la CSC où il a travaillé avec Fabian Cancellara. Luigi est également le nom lié à des poches de sang, dans l’affaire des transfusions liée (encore une fois) au docteur Fuentes. L’enquête de la justice espagnole n’a toujours pas révélé qui était le coureur associé. Les soupçons étaient d’abord portés sur le Néerlandais Thomas Dekker. Celui-ci a d’ailleurs confirmé jeudi sur Twitter que ce n’était pas lui, en répondant à Armstrong sur Twitter.

(Avec le Figaro)

 

JO dopage : «Arrêtez de prendre les gens pour des cons» (Philippe Lucas)

JO dopage : «Arrêtez de prendre les gens pour des cons» (Philippe Lucas)

 

Panem et circenses, la devise est toujours d’actualité surtout en période de crise. Les jeux notamment olympiques font oublier le reste,  au moins pendant un temps. Mais Philippe Lucas l’entraîneur en natation, met  les pieds dans le plat à propos du dopage et affirme que nombres de nations sont concernés par le phénomène.  Estimant qu’il n’y a pas seulement la Russie, éclaboussée par le récent scandale du dopage d’Etat, ou même la Chine, qu’il faut pointer du doigt, Lucas rappelle que le fléau du dopage touche de nombreuses nations. Mais, selon lui, certains pays bénéficient d’une indulgence incompréhensible. Il est clair que le dopage concerne de nombreuses disciplines en particulier celles qui exigent  des performances physiques très éprouvantes. Le phénomène ne gangrène pas seulement le sport professionnel mais aussi le sport amateur. Dans un article du Nouvel Observateur un économiste du sport considère que la lutte actuelle contre le dopage est une illusion.  Dans le livre La Société dopée, qu’il publiera au Seuil dans quelques mois avec son collègue Jean-Jacques Gouguet, Jean-François Bourg Chercheur au Centre de droit et d’économie du sport, à Limoges, montre à quel point il est illusoire de vouloir lutter contre le dopage dans un monde sportif empreint des principes de l’économie de marché – concurrence, dépassement de soi, course à la performance et à la rentabilité.   Les scandales liés au dopage semblent se multiplier – dans l’athlétisme, le tennis, le foot, le cyclisme… Jusqu’à quel point la triche a-t-elle envahi le sport professionnel?   Le dopage est inhérent à la compétition de haut niveau. Aujourd’hui, à quelques exceptions près, le sport professionnel est totalement gangrené, quelle que soit la discipline. La très faible proportion de sportifs contrôlés positif est un leurre. Les quelques rares compétiteurs à se faire prendre sont ceux qui ont commis une erreur dans les délais d’élimination des produits, ou qui ne sont pas accompagnés par un staff médical performant. Tous les autres savent jouer avec la liste des substances interdites et les seuils. Ou alors ils prennent des produits nouveaux, inconnus, et donc indétectables.   Mais comment pourrait-il en être autrement? Les limites physiques du corps humain, au moins pour l’athlétisme, le cyclisme et la natation, sont quasi atteintes. Et pourtant, tout, à commencer par la devise olympique « Plus vite, plus haut, plus fort », pousse à la recherche de la performance. L’évolution vers le sport business a été parallèle à celle de la libéralisation de l’économie, où tout le monde est en concurrence, où il faut se dépasser en permanence. Dans ces conditions, le dopage devient un rouage essentiel du sport moderne.   Tout converge vers le milieu des années 80. C’est à ce moment-là que la dérégulation et les privatisations ont réellement commencé dans l’économie en général. Le sport n’y a pas échappé. La première cotation en Bourse d’un club de foot date de 1983. Le Comité international olympique (CIO) a ouvert les jeux aux sportifs professionnels et aux sponsors en 1984. A la même époque, il y a eu la multiplication des chaînes payantes un peu partout dans le monde, dont Canal+ en France. La télévision est devenue un financeur majeur du sport, qui permet une croissance du chiffre d’affaires du secteur. Peu à peu, les clubs, jusque-là des associations à but non lucratif, se sont transformés en sociétés privées à but commercial.   Le résultat est qu’aujourd’hui tout le monde a intérêt à ce qu’il y ait du dopage. Les sportifs, pris dans une sorte de course aux armements sans fin, avec des gains potentiellement très importants - Lance Armstrong, au sommet de sa carrière, gagnait 23 millions d’euros par an, pour un « budget dopage » estimé à 100000 euros annuels. Les fédérations, assises sur une rente de monopole: la vente des droits commerciaux représente un gigantesque gisement financier. Les sponsors, dans l’attente d’un retour sur leurs investissements. Les Etats, enfin, qui voient souvent le sport comme un élément de leur soft power en Russie, par exemple, c’est toujours une stratégie d’Etat…   Que représente le marché mondial du dopage?   J’ai tenté de l’évaluer en croisant les budgets consacrés au dopage dans les équipes où des scandales ont éclaté avec les données sur le chiffre d’affaires des principales substances dopantes (stéroïdes anabolisants, testostérone, EPO…). J’estime qu’il atteint environ 30 milliards d’euros par an. Le principal pays producteur est la Russie, où l’on trouve de nombreux scientifiques et laboratoires de grande qualité, issus de la vieille industrie chimique de l’ex-URSS. Tout de suite derrière arrivent la Chine et l’Inde.   Le seul rôle de la lutte antidopage est de maintenir l’illusion d’un sport propre. Mais je crois que les spectateurs ne sont pas dupes. Il y a une sorte d’acceptation générale: le spectacle est grandiose, et tout le monde admet qu’il n’y a pas d’éthique. Le Tour de France en est le meilleur exemple: malgré les scandales, l’épreuve reste populaire.   Aujourd’hui, la lutte antidopage est cogérée par les fédérations et les agences de contrôle. Un peu comme si un criminel était jugé par sa famille! Notez d’ailleurs que les grosses affaires sortent toujours par un biais extérieur au mouvement sportif: contrôles douaniers, enquêtes journalistiques, dénonciations. Créons des agences de contrôle indépendantes des fédérations et des Etats, et donnons-leur beaucoup plus de moyens. Pas pour multiplier les contrôles – comme aujourd’hui, où l’on dépense des fortunes pour chercher des produits que les sportifs n’utilisent plus -, mais pour faire de la recherche et trouver quelles sont les substances réellement utilisées. Pour l’instant, elles ont toujours cinq à dix ans de retard sur les sportifs…

 

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