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Incendie criminelle à Nice : 7 morts dont des enfants

Incendie criminelle à Nice : 7 morts dont des enfants

D’après les autorités, il semble bien que le terrible incendie qui a fait 7 morts à Nice ait  des origines criminelles peut-être même liées à du trafic de drogue mais pas forcément lié aux victimes..

 

L es victimes, il s’agit de trois adultes, un adolescent et trois enfants âgés de «5, 7 et 10 ans», indique  le préfet.

Selon les premiers éléments de l’enquête, trois départs de feu sont «intervenus aux 1er, 2ème et 3ème étages, cette pluralité de mises à feu ayant contribué à la propagation très rapide des flammes», précise le procureur Damien Martinelli. La piste «criminelle» est donc privilégiée et l’enquête a été ouverte pour des faits de «destruction volontaire par incendie en bande organisée et ayant entraîné la mort et d’association de malfaiteurs en vue de la commission de faits de destruction volontaire par incendie en bande organisée».

Entre 2h12 et 2h17, un véhicule de couleur sombre est aperçu sur les caméras de vidéosurveillance de la ville à proximité de l’immeuble. Il est de nouveau revu sur les lieux à 2h24. À son bord se trouvaient trois jeunes hommes aux visages dissimulés qui sont parvenus à «rapidement à casser la porte d’entrée de l’immeuble et à y pénétrer. Ils en ressortaient très peu de temps après et prenaient la fuite», abonde le magistrat.

 

Législatives: ni RN; ni LFI ( collectif dont Valls et Cazeneuve)

Législatives: ni RN; ni LFI ( collectif dont Valls et Cazeneuve)

 

Dans une tribune au « Monde », signée notamment par les deux anciens premiers ministres Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, ainsi que par la philosophe Elisabeth Badinter, des personnalités de gauche renvoient dos à dos le Rassemblement national et La France insoumise.

Les élections législatives des 30 juin et 7 juillet engageront, à un niveau rarement atteint dans l’histoire de la Ve République, les valeurs fondamentales sur lesquelles repose notre démocratie : le respect des personnes et des institutions, la quête de la vérité, la défense de la laïcité et le rejet viscéral de l’antisémitisme et du racisme.

C’est peu dire que le Rassemblement national (RN), dont les racines puisent dans les eaux les plus obscures de l’histoire, doit être combattu. Mais ces valeurs ne sauraient souffrir aucun compromis, fût-ce au nom d’un barrage contre l’extrême droite.
Elles ne peuvent pas plus être laissées à la merci de ceux qui les malmènent depuis des années. Camouflés au sein d’un prétendu Front populaire, les candidats de La France insoumise en trahissent jusqu’à son idéal historique.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « Une partie de la gauche radicale a disséminé un antisémitisme virulent et subverti les valeurs qu’elle prétend défendre »

Face aux risques majeurs engendrés par le cynisme des uns et la lâcheté des autres, nous appelons tous les citoyens qui refusent de se voir dépossédés de leur choix à ne pas se soumettre aux calculs aussi illégitimes que dérisoires.

La Russie interdit 81 médias européens sur son territoire dont l’AFP, Le Monde, LCI et CNews

La Russie interdit 81 médias européens sur son territoire dont l’AFP, Le Monde, LCI et CNews

La Russie interdit 81 médias européens sur son territoire dont l’AFP, Le Monde, LCI et CNews. Cette décision est  une riposte directe à l’interdiction entrée en vigueur mi-mai et mise en place par l’UE. Les Vingt-Sept ont sanctionné quatre médias russes accusés de diffuser de la propagande pro-Kremlin. À savoir Voice of Europe, au cœur d’une enquête sur des allégations d’ingérence au sein du Parlement européen, et trois médias considérés comme proches du Kremlin (Ria Novosti, Izvestia et Rossiiskaia Gazeta).

Cette interdiction instaurée par l’UE concerne tous les moyens de transmission et de distribution depuis ou à destination des pays de l’UE, que ce soit via le câble, le satellite, l’internet ou encore des plateformes et applications sur téléphones portables. Ces médias et leurs journalistes peuvent néanmoins continuer à travailler dans l’UE, tant qu’ils n’y diffusent pas leurs productions ou articles, a précisé l’UE, ajoutant que des personnalités médiatiques russes ont également été sanctionnées dans le passé.

Ces sanctions prises par l’UE doivent aussi inclure une « interdiction du financement russe des médias, des ONG et des partis politiques de l’UE », a précisé la commissaire européenne chargée des Valeurs et de la Transparence, Vera Jourova.

Dans la foulée de ces annonces, Moscou avait d’ailleurs menacé de représailles l’Union européenne, avec qui les relations sont exécrables dans le contexte du conflit en Ukraine. « Je tiens à rappeler à toutes ces têtes brûlées de Bruxelles qu’il y a des dizaines de journalistes des pays de l’UE qui vivent très bien et confortablement en Russie », avait déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. Et d’ajouter : « Si de telles mesures sont adoptées contre les journalistes et les médias russes par l’UE ou par des pays individuels, les journalistes occidentaux sentiront notre réponse. Nous réagirons immédiatement et très douloureusement contre les Occidentaux », avait-elle prévenu.

 

Les proviseurs d’écoles parisiennes dénoncent les menaces dont ils sont victimes

Les proviseurs d’écoles parisiennes dénoncent les menaces dont ils sont victimes

Des proviseurs de lycée et des principaux de collège à Paris lancent un cri d’alarme. Plus de 170 d’entre eux, sur 380 à Paris, se sont rassemblés place de la Sorbonne ce lundi 4 mars pour dénoncer leurs situations, rapporte Le Figaro et le JDD. Ils disent être de plus en plus menacés lorsqu’ils font face à des atteintes à la laïcité. Ces fonctionnaires sont nombreux à avoir fait les frais d’insultes, d’intimidations voire de harcèlement et de menaces de mort, notamment après avoir rappelé à un élève de respecter la laïcité à l’école.

Beaucoup ont déposé des mains courantes ou ont porté plainte. Ces proviseurs parisiens se sont également rendus place de la Sorbonne en soutien au directeur du lycée Ravel qui a été menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile dans l’enceinte de l’école.

Le week-end dernier, des représentants syndicaux parisiens des chefs d’établissement, tels que SNPDEN-Unsa, ID-FO et Sgen-CFDT, ont lancé un appel à la solidarité, relate Le Figaro. « Une fois encore, des collègues chefs d’établissement sont menacés de mort dans le cadre de leur fonction pour avoir fait respecter les valeurs de l’école publique et en particulier, le principe de laïcité », ont-ils déploré dans un communiqué commun, rappelant que les informations se déforment et se propagent rapidement en ligne.

 

Bitcoin (+163% sur un an ): La folie continue

Bitcoin (+163% sur un an ): La folie continue

Depuis le début de l’année, le bitcoin a progressé de plus de 160%, à 43.500 dollars. L’avenir semble tout aussi radieux pour le jeton star en 2024.Mais dont le plus haut était à 62 000 $ fin 2021.Le bitcoin qui est aussi un extraordinaire moyen de profit demeure aussi un outil monétaire à grand risque car il ne repose sur aucun actif et dépend surtout du rapport entre la demande et l’offre limitée comme l’indique un article de Radio France.


Le bitcoin, est une cryptomonnaie. Elle a été lancée en 2009, en réaction à la crise bancaire et à la faillite de Lehman Brothers.
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Ne faisant plus confiance aux banques, un certain Satoshi Nakamoto – que personne ne connaît – a imaginé une monnaie indépendante des Etats, indépendante des banques centrales, et bien sûr indépendante des banques commerciales.
Une monnaie dont la sécurité est assurée par un mécanisme de cryptage, complètement décentralisé: c’est en fait un réseau d’ordinateurs qui garantit la fiabilité de la monnaie et le suivi des transactions.

Pour fournir ce service, les propriétaires de ces ordinateurs à forte puissance de calcul sont rémunérés en bitcoin, qu’ils peuvent revendre. Plus il y a de transactions, plus il y a de bitcoins. Mais dès le départ le créateur a dit qu’il n’y aurait jamais plus de 21 millions de bitcoins en circulation. Et on y est presque.
C’est ce nombre limité, qui crée une forme de rareté et fait flamber le prix .

Le bitcoin, c’est un peu comme l’or: il existe en quantité limitée, ce qui en fait une valeur refuge.

Aujourd’hui, le bitcoin est la plus ancienne des crypto-monnaies, presqu’une institution. Les financiers les plus traditionnels, ceux qui travaillent pour les caisses de retraites ou les grandes fortunes, lui font confiance.

Et puis, on constate que beaucoup d’investisseurs achètent les bitcoins pour les garder et ne les revendent jamais. Ce qui ajoute à la rareté et contribue à la hausse.

En n finance, tout est relatif. Certains investisseurs s’inquiètent moins de cette bulle que de l’envolée des dettes des Etats, qui ne cessent d’augmenter pour faire face à la pandémie. Ils pensent que cela finira par créer de l’inflation et par peser sur leur épargne traditionnelle et sur les monnaies comme le dollar ou l’euro.

Ils savent qu’il y a un risque mais pas plus qu’en achetant des actions Tesla ou Amazon qui font les montagnes russes.
Et puis ne vous y trompez pas : ils n’en ont pas tant que cela, des bitcoins. Ce marché, ce n’est encore que 5% du marché de l’or. Une toute petite partie de l’épargne mondiale donc.

Alors que la valorisation du bitcoin est désormais comparable à celle de la période faste du début 2022, à 769 milliards de dollars, rien ne semble stopper le développement de ce marché en 2024. Début décembre, l’ether, la deuxième crypto-devise associée au réseau Ethereum, a également atteint son plus haut niveau en un an et demi, à 2.274 dollars.

L’an prochain, deux moteurs sont attendus pour le jeton star. D’abord, la perspective de la fin de la remontée des taux d’intérêt annoncée pour l’an prochain qui va desserrer l’étau sur les investissements, le bitcoin suivant traditionnellement la courbe des valeurs tech sur le Nasdaq. Ensuite, la probable validation à venir des autorités américaines d’autoriser un fonds indiciel (ETF) en bitcoins au comptant.

Résultat, l’engouement pour les cryptomonnaies se montre solide. En France, les nouveaux investisseurs se tournent davantage vers les cryptoactifs : ils sont 54% à y avoir investi, contre 25% des investisseurs traditionnels, selon une étude de l’Autorité des marchés financiers français (AMF) publiée en novembre.

Le but reste cependant peu transparent et se caractérise surtout par une grande spéculation avec de très forts à coup de valorisation. Il pourrait aussi être menacé par l’éventualité de la création officielle de cryptomonnaies par les banques centrales.

Ecole et Classement Pisa : une catastrophe dont la responsabilité incombe à la société toute entière

Ecole et Classement Pisa : une catastrophe dont la responsabilité incombe à la société toute entière

Le classement international Pisa enregistre un écroulement encore jamais connu du niveau des élèves français. La catastrophe est telle que certains n’hésitent pas à contester la pertinence de cette évaluation. Un réflexe habituel chez les corporatistes de l’enseignement national! En cause plusieurs facteurs explicatifs : l’immigration, le pédagogisme, la perte d’autorité des maîtres, le laxisme généralisé y compris des parents, les programmes et l’égalitarisme font plonger la moyenne générale des élèves. D’une certaine manière l’écroulement du niveau scolaire des élèves caractérise aussi l’effondrement de la société française

Dans le classement international qui mesure le niveau de l’enseignement de chaque pays, les élèves français ont en effet obtenu 474 points en mathématiques, soit juste au-dessus de la moyenne, qui s’établit à 472 points; 474 points en compréhension de l’écrit alors que la moyenne se situe à 476 points; 487 points en culture scientifique quand la moyenne pointe à 485 points.

Alors même que l’Hexagone est la 7e puissance économique mondiale, elle arrive 26e en mathématiques comme en culture scientifique et 29e en compréhension de l’écrit. Ses résultats sont globalement comparables à ceux de l’Allemagne, de l’Espagne, du Portugal, de la Hongrie, de l’Italie, de la Norvège ou encore de la Lituanie.

De Singapour au Japon, en passant par la Corée, ce sont les pays asiatiques qui caracolent une fois de plus en tête du classement et continuent de creuser l’écart. En Europe, les meilleures performances reviennent à la Suisse, l’Irlande et l’Estonie.

Les pays de l’OCDE enregistrent, en moyenne, une dégringolade de 15 points par rapport à Pisa 2018. Là où les baisses précédentes enregistrées n’avaient jamais excédé les 4 points. En France, la baisse est vertigineuse, avec 21 points perdus en mathématiques.

Même constat en compréhension de l’écrit, où les petits Français perdent 19 points, là où la baisse moyenne dans l’OCDE est de 10 points. Ces résultats sont «parmi les plus bas mesurés par l’enquête Pisa dans les trois matières en France», observe l’OCDE. Avec une trajectoire différente selon les matières : en mathématiques, les résultats avaient stagné entre 2006 et 2018, alors qu’en compréhension de l’écrit, le déclin s’était amorcé dès 2012.

En termes de déclin depuis 2018, la Finlande, l’Allemagne et la Norvège font encore pire que la France. La Finlande, qui fut jadis dans le haut du classement, enregistre la plus forte chute, même si le pays scandinave continue de devancer la France. Une situation qui s’explique, selon l’OCDE, par «la plus forte diversité, aujourd’hui, dans la population finlandaise, un début de pénurie d’enseignants et un fort écart entre les garçons et les filles, à l’avantage de ces dernières».

L’Allemagne, après le «choc Pisa» des années 2000 et une remontée dans le classement, connaît un «retournement de tendance qui avait déjà commencé en 2015».
«Il convient d’évoquer le fait que la proportion d’élèves issus de l’immigration en Allemagne a doublé, passant de 13 % en 2012 à 26 % en 2022, note l’OCDE. En 2022, presque un élève sur 10 en Allemagne (9%) était né dans un autre pays, ce qui implique aussi qu’il a souvent rejoint le système éducatif allemand ’en cours de route’. De manière évidente, l’Allemagne n’a pas toujours réussi à bien les intégrer dans un système fortement stratifié.»

Depuis Pisa 2018, Singapour, le Japon, la Corée, l’Estonie et l’Irlande ont continué de progresser. «Singapour a beaucoup d’avance, explique-t-on à l’OCDE. Le pays a mieux résisté au Covid. Et il souffre moins de problèmes d’attractivité du métier d’enseignant, comme le Japon et la Corée.» L’Estonie, de son côté, a largement investi sur la formation des enseignants, quand l’Irlande a développé une aide personnalisée auprès des élèves.

Inflation: Un phénomène dont profitent des entreprises

Inflation: Un phénomène dont profitent des entreprises

Selon la Banque centrale européenne (BCE), les marges bénéficiaires des entreprises européennes ne vont pas si mal et ont alimenté l’inflation. La situation est probablement très variable selon les secteurs, mais certaines entreprises ont augmenté leurs prix, parfois plus que leurs coûts. Au détriment des salariés et des consommateurs, dont l’épargne post-Covid a joué un rôle d’amortisseur.

La présentation a été faite aux gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) réunis dans le petit village d’Inari en Finlande début février. Elle nuance l’analyse de l’inflation des économistes, et largement servie par les entreprises depuis un an. Ces dernières ont largement justifié leur hausse de prix par la hausse de leurs coûts. Flambée des prix de l’énergie, des matières premières, pénuries de composants et augmentation des salaires, les facteurs de bouleversements de leurs structures de coûts n’ont certes pas manqué. Mais au final, en zone euro, la situation ne serait pas si pénalisante sur leurs résultats. Les données présentées aux membres de la BCE à Inari, selon des indiscrétions des participants recueillis par Reuters, montrent que les marges bénéficiaires des entreprises, plutôt que de diminuer, comme on pourrait s’y attendre lorsque les entrants augmentent… se sont élevées.

Un papier du journal « Capital » qui n’est pas spécialement d’extrême-gauche !

Cadres: Un salaire médian dont 51 000 €

Cadres: Un salaire médian dont 51 000 €

D’après l’APEC, le salaire médian annuel brut des cadres (en tenant compte de la rémunération fixe et de la part variable) s’établit à 51.000 euros mais avec des écarts autour du chiffre médian.

Le poste le plus enviable apparaît bien être celui de Responsable des finances. C’est en effet, selon les données de l’Apec,la rémunération annuelle médiane pour ce métier atteint les 63.000 euros brut. Ils sont suivis de peu par les cadres exerçant dans le commerce et les grands comptes (61.000 euros) .

D’autres métiers offrent encore des rémunérations au-dessus de la médiane, même s’ils ne proposent pas les niveaux précédents. Avec une rémunération de 56.000 euros, le poste de management des ventes reste attractif. Tout comme, à 52.000 euros, le chargé de relation clients, l’administrateur des services après-vente ou bien encore le chargé d’appels d’offres.

Dans les postes de direction, la palme revient aux cadres qui exercent leur métier au sein des ressources humaines avec une rémunération médiane avoisinant les 82.000 euros. Ces cadres devancent leurs collègues du marketing ou bien encore des directions commerciales (respectivement 79.000 et 78.000 euros de rémunération médiane) ou d’une direction administrative et financière (75.000 euros).

La Corée du Nord dont la population est affamée propose la fin de la guerre

La Corée du Nord dont la population est affamée propose la fin de la guerre

 

La fin de la guerre proposée par la voix de Kim Yo Jong, soeur du dirigeant Kim Jong Un, constitue en fait une sorte d’appel à l’aide déguisé. Compte tenu des folies du dirigeant, l’un des pays les plus pauvres du monde est de plus en plus affamé.

Pour s’en sortir , la dictature ressort la carte de la paix retrouvée avec la très riche Corée du Sud. Pour brouiller son appel de détresse, Pyongyang a annoncé qu’il était prêt à discuter des conditions d’un sommet inter-coréen. Kim Yo Jong a indiqué que cette proposition ne serait possible qu’à condition de garantir un respect mutuel entre les deux pays. En fait, il y a longtemps que la Corée du Sud respecte une Corée du Nord qui, elle ,multiplie les actions d’hostilité théâtrale.

« Selon la sœur du dictateur, en faite la numéro deux de la dictature,

Il  est possible de mettre un termes à un conflit qui dure depuis la partition de la Corée après la guerre de 1950-1953. Pour rappel, cette guerre s’était achevée sans traité de paix. Ainsi, les deux Corées sont officiellement toujours en guerre. Et Washington stationne toujours des troupes le long de la frontière, côté Corée du Sud. Selon la soeur de Kim Jong Un, un sommet bilatéral permettrait « le rétablissement du bureau de liaison inter-coréen et du sommet inter-coréen, sans parler d’une déclaration mettant fin à la guerre ». Et surtout de permettre l’arrivée de sacs de riz dont la population nord-coréenne est dramatiquement privée ne vivant que sur l’aide de la Chine conduite avec parcimonie pour maintenir la Corée d’une nord  en laisse.

La polémique sur l’«islamo-gauchisme» n’est pas le débat dont la recherche française a besoin

La polémique sur l’«islamo-gauchisme» n’est pas le débat dont la recherche française a besoin

Me Yann-Maël Larher, Avocat fondateur legalbrain – OkayDoc.fr. (*) estime que l’islamo-gauchisme n’est pas un sujet prioritaire pour la recherche qui devrait s’occuper davantage des carences françaises par exemple en matière de recherche médicale sur le vaccin Covid.

 

 

La recherche, c’est le futur de la France, mais c’est paradoxalement une thématique absente des débats actuels qui visent à le construire. Serge Haroche, prix Nobel de physique 2012, déplorait déjà lors du « Grand débat des idées » en 2019, « le décrochage inquiétant de la France dans la compétition internationale » en matière de recherche, et « le manque d’attractivité des carrières scientifiques ».

Handicapé notamment par la lourdeur de ses institutions, notre pays souffre du cloisonnement des disciplines et d’une surreprésentation des sciences dites dures au détriment des sciences humaines et sociales. Grâce à leurs compétences et de leurs aptitudes, les diplômés du doctorat en France peuvent pourtant jouer un rôle crucial dans la résolution des problèmes sanitaires, économiques et sociaux qui se profilent.

Alors que la croissance de l’économie du savoir réclame une main-d’œuvre hautement qualifiée, les diplômés du doctorat des universités françaises devraient jouer un rôle central face aux défis auxquels la France est déjà confrontée. Mais alors pourquoi 30% de nos chercheurs sont amenés à partir à l’étranger?

À l’instar des derniers prix Nobel obtenus par des Français pour des recherches financées par des pays étrangers, les titulaires d’un doctorat quittent souvent notre pays pour continuer leurs recherches et contribuent in fine à améliorer le niveau de connaissances de nos voisins. Les jeunes chercheurs se heurtent en effet à d’importants obstacles tout au long de leur parcours jusqu’à leur entrée sur le marché du travail.

À côté de leurs travaux, bien des doctorants courent après les financements tout en cumulant enseignement et parfois petits boulots qui n’ont rien à voir avec leurs parcours. À cela peut s’ajouter l’administratif qui va à contre-courant de leurs recherches. Une fois diplômés, les jeunes docteurs français sont à nouveau pénalisés par certains employeurs (privés et publics) qui ne perçoivent pas ce qu’ils gagnent à les embaucher, croyant qu’il leur manque des attributs ou des compétences professionnelles essentiels.

L’enjeu d’une valorisation efficace de la recherche en France pour conserver des entreprises innovantes et attirer de nouveaux profils dans les laboratoires de nos universités devient crucial grâce à des dispositifs simples et compréhensibles par toutes les structures, quelle que soit leur taille. Comme le fait par exemple Okay Doc, des pratiques prometteuses sont actuellement à l’œuvre dans notre pays pour rapprocher les employeurs et les jeunes chercheurs. Il est notamment possible d’encourager les doctorants à réaliser des missions de conseil pendant quelques jours ou semaines en entreprise en lien avec l’expertise qu’ils développent pendant leur thèse. Ces missions peuvent également favoriser les liens entre des mondes qui ne se parlent pas suffisamment.

La thèse CIFRE qui associe une entreprise, un doctorant et un laboratoire,  est un autre exemple de dispositif qui fonctionne et qui gagnerait à être promu notamment auprès des TPE/PME et des collectivités. Ces liens peuvent aider à accroître la capacité d’intégration en montrant aux employeurs qu’il y a des avantages à embaucher des détenteurs d’un doctorat pour faire de la recherche, mais aussi pour occuper des postes considérés comme plus « opérationnels ».

En pratique, il reste pourtant très difficile de développer ces nouvelles formes de partenariats en raison notamment des préjugés dans certaines entreprises vis-à-vis des universités, ou dans le sens inverse, considérant que la recherche publique n’a rien à faire avec le privé.

Améliorer la situation des détenteurs d’un doctorat en France leur profitera personnellement, mais bénéficiera également à la société tout entière. Alors que le monde s’engage vers une économie davantage axée sur le savoir, on constate tout aussi paradoxalement une polarisation croissante des débats publics avec des prises de positions de plus en plus simplistes et caricaturales. Les titulaires du doctorat ont pourtant un rôle essentiel à jouer dans la transformation de la société et la compréhension des mutations.

Les jeunes chercheurs souhaitent de plus en plus souvent casser les codes de la recherche traditionnelle en vulgarisant par exemple leurs travaux sur Youtube ou lors d’évènements comme « Ma thèse en 180 secondes » ou encore grâce à des médias dédiés à la diffusion des sciences comme The Conversation. Il faut les encourager et les former dans les universités sur ce chemin. Des sciences physiques aux sciences humaines et sociales, il s’agit de s’assurer que la valorisation des chercheurs dans la recherche, mais aussi dans l’opinion publique soit à la hauteur des enjeux climatiques, sanitaires, sociaux, économiques, géopolitiques… mais également démocratiques auxquels nous faisons face.

En somme, plutôt que d’alimenter des débats stériles, créons des conditions « d’épanouissement » pour les jeunes docteurs avec des débouchés sérieux. Comme le disait Jean d’Ormesson :

« La science présente beaucoup de dangers, mais il faut lutter contre ces dangers non pas par moins de science, mais par davantage de science, une science qui puisse aussi créer sa propre éthique. »

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(*) Yann-Maël LARHER est Avocat fondateur legalbrain - OkayDoc.fr, Docteur en droit social – relations numériques de travail et conseiller municipal délégué à Boulogne-Billancourt

Les créations d’entreprises au sommet….. mais des auto-entrepreneurs dont l’activité s’écroule

 Les créations d’entreprises au sommet….. mais   des  auto-entrepreneurs dont l’activité s’écroule

Certains médias reprennent l’issue de l’INSEE pour souligner l’envolée du nombre d’autos entrepreneur. Selon l’Insee, plus de 848.200 entreprises ont été créées en 2020, soit une augmentation de 4% par rapport à 2019. Cette hausse est un record alors que la crise a frappé de plein fouet l’économie française l’année dernière. Ce bond spectaculaire est principalement portée par la dynamique des micro-entreprises alors que les créations d’entreprises classiques ont diminué de 13% sur la même période. La part des micro-entreprises dans le total des créations atteint désormais 65% contre 62% en 2019.

La libéralisation du statut de créateur d’entreprise depuis l’ère Sarkozy et la montée en puissance de l’économie de plateforme ont grandement contribué à doper ces chiffres. Derrière ces statistiques mirobolantes, des réalités parfois plus alarmantes apparaissent:  la baisse surtout de l’activité des micros et autres auto-entrepreneurs.

 

Les d’affaires des auto-entrepreneurs étaient déjà insignifiants en moyenne : un peu plus de 10 000 € par an. Même si l’on tient compte de la sous-estimation du chiffre d’affaires réel, il demeure quand même globalement assez marginal par rapport à l’ensemble de l’économie.

 

Le nombre d’auto entrepreneurs doit tourner autour 1,5 millions (mais beaucoup n’ont pratiquement aucune activité. Selon le bilan de la caisse nationale des Urssaf dévoilé ce vendredi 29 janvier, le chiffre d’affaires des auto-entrepreneurs a chuté lourdement de 19% à la fin du second trimestre 2020. Sur près de deux millions d’indépendants enregistrés sous ce statut, seuls 846.000 ont déclaré un chiffre d’affaires positif avec un recul de l’ordre de 8% sur un an. Ces travailleurs ont ainsi déclaré 3.792 euros de revenus contre 4.303 euros auparavant entre avril et juin. En outre, le nombre d’auto-entrepreneurs économiquement actifs baisse dans toutes les régions françaises.

Avec la pandémie, beaucoup de travailleurs ont adopté ce statut pour exercer leur activité dans des conditions parfois rudes. Beaucoup de ces autos entrepreneurs sont en faite des chômeurs virtuels qui à travers le statut d’auto entrepreneur tente de générer quelques maigres ressources. Avec les contraintes relatives à la mobilité et les mesures prudentielles, nombre d’activités de services notamment ont été annulés différées.

Allemagne : un détraqué fait cinq morts dont un bébé

Allemagne : un détraqué fait cinq morts dont un bébé

 

Encore un détraqué qui au volant de sa voiture a fait cinq morts de manière délibérée. La piste terroriste semble pour l’instant écartée. Le responsable du drame, un natif de la région, souffrait de troubles psychiatriques qui pourraient avoir joué un rôle dans son acte, a indiqué le procureur Peter Fritzen lors d’une conférence de presse en début de soirée. Le véhicule, un SUV qui roulait à vive allure, a «heurté et écrasé des passants au hasard», a décrit un responsable de la police locale, Franz-Dieter Ankner. «Les nouvelles en provenance de Trier me rendent très tristes. Mes condoléances vont aux proches des victimes, qui ont été arrachés à la vie de manière si subite et si violente», a réagi la chancelière Angela Merkel, selon un tweet posté par un porte-parole.

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Nucléaire: un coût prohibitif de près de 50 milliards pour le démantèlement dont Fessenheim ( Cour des Comptes)

Nucléaire: un coût prohibitif de près de 50 milliards pour le démantèlement dont Fessenheim ( Cour des Comptes)

  • Finalement le démantèlement très politique de la centrale de Fessenheim pourrait coûter une fortune. Il faudra en effet accorder des indemnités de près de 500 millions aux opérateurs dont EDF sans parler des sommes qui seront nécessaires pour reconvertir l’économie du secteur. La Cour des Comptes considère à juste titre que ces fermetures relèvent de la politique de gribouille. En effet, chacun sait qu’il s’agit  d’une fermeture très symbolique pour maintenir  le développement nucléaire ailleurs y compris le développement de six EPR qui vont plus que compenser la fermeture de Fessenheim à terme.
  • À moins de fermer les 14 réacteurs théoriquement prévus mais pas avant 2028 d’après la dernière programmation énergétique (PPE) autant dire presque aux calendes grecques, en tout cas après le deuxième possible mandat d’Emmanuel Macron. Une fermeture de centrales qui pourraient coûter près de 50 milliards alors que leur durée de vie pourrait sans dommage être prolongés de 10 à 20 ans comme d’ailleurs aux États-Unis par exemple. On se souvient que Mitterrand avait abandonné le projet de Tricastin, victime expiatoire d’une politique nucléaire non  n’avouée. Hollande et Macron, pour les mêmes raisons sacrifient Fessenheim sur l’autel du populisme écolo.
  • Et pour faire semblant, on inonde la France de moulins à vent complètement inutiles et ruineux : les fameuses éoliennes dont se gavent certains grâce aux subventions de l’État. Près de huit ans après la promesse de François Hollande, la fermeture cette année de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), « caractérisée par un processus de décision chaotique »« risque d’être coûteuse pour l’État », insiste un rapport de la Cour des comptes publié ce mercredi. Le protocole signé entre les pouvoirs publics et EDF comporte le versement à l’entreprise d’une indemnité initiale pour anticipation des dépenses liées à la fermeture (entre 370 et 443 millions d’euros en fonction des dates de versement), ainsi qu’une indemnité pour bénéfice manqué. « Ce protocole présente sur de nombreux points des risques de divergence d’appréciation, et donc un risque financier pour l’État », relèvent les Sages.
  • Les montants liés au futur manque à gagner restent « très incertains », car ils dépendent notamment de la régulation à venir des prix de l’électricité nucléaire.La fermeture de l’usine alsacienne est la première d’une longue série à laquelle il convient de se préparer « pour se prémunir de risques futurs d’indemnisation », poursuit le rapport. Les arrêts parmi les 58 réacteurs de « deuxième génération » du parc actuel d’EDF (en comptant ceux de Fessenheim) vont se multiplier à moyen terme (principalement dans les décennies 2030-2050), compte tenu de leur vieillissement et de l’objectif de réduire la part du nucléaire dans la production française d’électricité de 72 % en 2018 à 50 % en 2035.
  • La Cour estime qu’il serait souhaitable que le pays se prononce sur l’évolution à plus long terme du mix énergétique. Une meilleure visibilité est d’autant plus nécessaire que les démantèlements en cours de 36 installations de « première génération », déjà arrêtées par EDF, le CEA et ­Orano, « sont soumis à de fortes contraintes techniques et financières, et connaissent d’importantes dérives de coûts prévisionnels ». Pour l’heure, le montant total des charges futures de démantèlement évalué par les trois exploitants s’élevait, à fin 2018, à 46,4 milliards sur près d’un siècle, précise la Cour, pour qui ce calcul peut « encore gagner en exhaustivité et en prudence ».

Rugy : 11e ministre à démissionner dont 6 pour motif financier

Rugy : 11e ministre à démissionner dont 6 pour motif financier  

11 ministres ont été virés depuis le début du mandat de Macron. (Françoise Nyssen, Stéphane Travert, Jacques Mézard et Delphine Gény-Stephann, Richard Ferrand, François Bayrou, Sylvie Goulard, Marielle de Sarnez, Laura Flessel, François de Rugy.). C’est beaucoup surtout quand c’est  justifié pour des motifs de fraude financière. (Richard Ferrand, François Bayrou, Sylvie Goulard, Marielle de Sarnez, Laura Flessel, François de Rugy.). Le pire c’est sans doute Richard Ferrand, un des premiers soutiens de Macron impliqué dans une affaire où il a permis à sa compagne de réaliser un joli bonus de 800 000 € grâce à une belle magouille immobilière. L’affaire a d’abord été enterrée pour des questions de date ensuite dépaysée  dans un tribunal à Lille où elle dort sans doute dans un tiroir. L’affaire de Rugy est le dernier exemple en date du caractère très sulfureux de l’entourage de Macron. Un entourage constitué de novices, la plupart incompétents (sauf le ministre de l’éducation sans doute) et de vieux chevaux de retour comme Ferrand, Collomb, Bayrou  ou de Rugy. De Rugy qui a additionné les frasques et qui sans doute enivré par les parfums du pouvoir a un peu confondu monarchie et démocratie républicaine. On passe vite du statut de gauchiste  au statut de Prince sous les ors de la république. Surtout quand le président de la république donne lui-même l’exemple d’un faste par ailleurs ridicule. On se souvient notamment de cette interminable cérémonie d’investiture aux Louvres qui a donné la tonalité du quinquennat. La France croyait avoir élu un président de la république, elle a élu un monarque décide de tout, partout et tout le temps. En plus qui ne se gêne pas d’utiliser les moyens de la république faire une campagne électorale permanente. Par mimétisme certains ont été entraîné  sur la plante glissante qui fait confondre intérêt général et intérêt personnel le parcours de Macon est lui-même très sulfureux. En effet on ne sera jamais comment il a gagné ses millions chez Rothschild, sur quelle affaire. On ne sera jamais ce qu’il en a fait ensuite. On ne sera jamais comment il a financé sa campagne. L’affaire des cadeaux consentis pendant sa campagne vient d’être enterrée par le conseil constitutionnel l’affaire du financement par trop de gros donateurs (les grands patrons et les financiers) traîne dans les tiroirs de la justice. De ce point de vue, Rugy  est sans doute coupable mais aussi victime de s’être un peu trop inspiré des pratiques royales  de Macron.

 

 

Alstom : un massacre dont Macron est responsable

Alstom : un massacre dont Macron est responsable

 

 

D’une certaine façon Macron a largemenet participé à la liquidation branche énergie,  à  sa vente et maintenant à son massacre.   . Olivier Marleix, l’ex-président de la commission d’enquête parlementaire sur les décisions de politique industrielle de l’État, avait donc  décidé de saisir la justice au titre de l’article 40 du code de procédure pénale, selon une source judiciaire au Figaro. La confirmation que la gestion d’Alstom aurait été calamiteuse. L’erreur stratégique aura d’abord été de vendre la branche énergie d’Alstom. Ce que rappelle Wikipédia « Au début de 2015, Jean-Michel Quatrepoint, journaliste économique, dénonce les conditions de vente de l’entreprise Alstom au groupe General Electric (GE) soulignant que contrairement aux promesses d’Arnaud Montebourg, assurant que le secteur nucléaire resterait sous contrôle français, le protocole d’accord approuvé par Emmanuel Macron en novembre et voté par l’assemblée générale, a pour conséquence de placer sous la coupe du groupe américain les turbines produites par Alstom et de cette manière la maintenance des centrales françaises. « Nous avons donc délibérément confié à un groupe américain l’avenir de l’ensemble de notre filière nucléaire… ». Il met en garde également sur le fait que cette vente « donne à GE le monopole de la fourniture de turbines de l’ensemble de notre flotte de guerre ». Il évoque également la vente d’une filiale d’Alstom, Alstom Satellite Tracking Systems, spécialisée dans les systèmes de repérage par satellite, dont les produits équipent l’armée française ainsi que des entreprises du secteur de la défense et de l’espace qui tombe dans le giron de General Electric. Il évoque « la cupidité et l’incompétence de certains dirigeants d’entreprise qui ont fait passer leurs intérêts personnels avant ceux de la collectivité ». Certains analystes voient un lien direct entre la cession du pôle énergie du groupe à General Electric et l’enquête américaine pour des faits de corruption ayant débouché sur une amende de 720 millions d’euros et présentant des risques judiciaires pour plusieurs cadres d’Alstom dont Patrick Kron » ».De fait Patrick Tron aura été le fossoyeur d’Alstom.   Autre critique  Anticor reproche au gouvernement d‘avoir renoncé à lever des options qui lui auraient permis d‘acheter des actions Alstom au groupe Bouygues. Manque à gagner pour les caisses de l‘Etat, estime Anticor, qui dénonce une forme de détournement d‘argent public “par négligence” : 350 millions d‘euros. L‘opération à laquelle le ministre de l‘Economie et des Finances Bruno Le Maire a renoncé 26 septembre 2017, lors de l‘annonce de la fusion entre Alstom et Siemens, découlait d‘un accord conclu avec Bouygues le 22 juin 2014.Pour Anticor, l‘abandon par l‘Etat de ces options “constitue une infraction pénale de la plus grande gravité”, car il a ainsi “renoncé à encaisser au bénéfice des caisses publiques dont il a la charge la somme de 350 millions d‘euros”.  Dans cette missive, dont l’existence a été révélée par Le Monde , Olivier Marleix s’étonne que les autorités françaises n’aient «jamais ouvert d’enquête» sur ce rachat alors qu’Alstom a reconnu des faits de corruption dans plusieurs pays entre 2000 et 2011. L’entreprise a également versé une amende à la justice américaine en 2014. Pour étayer son argumentaire, Olivier Marleix s’appuie sur les travaux de la commission d’enquête qui «ont mis en évidence» la façon dont la procédure de contrôle des investissements étrangers en France «a été détournée». L’ex-maire d’Anet note qu’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, a «formellement donné l’autorisation» de la vente d’Alstom énergie et a «également autorisé» d’autres cessions d’actifs «d’entreprises stratégiques françaises». En cause, les rachats d‘Alcatel-Lucent au groupe finlandais Nokia ou de Technologies. Dans sa missive, le député ajoute que le candidat Macron a bénéficié d’un «montant de dons records pour sa campagne» et estime que «le fait que l’on puisse retrouver dans la liste des donateurs ou des organisateurs de dîners de levée de fonds des personnes qui auraient été intéressées aux ventes précitées ne peut qu’interroger». Olivier Marleix émet l’hypothèse que le «système» mis en place dans le cadre de ces cessions aurait pu bénéficier à l’actuel président de la République pendant sa campagne. Emmanuel Macron a levé en un an, sans parti politique, environ 15 millions d’euros de dons, souligne-t-il. «Puisqu’une enquête préliminaire a été ouverte en novembre dernier sur les dons reçus par le parti En marche! (…) il m’a paru nécessaire de vous signaler ces éléments», ajoute-t-il. Ce signalement est en cours d’analyse au parquet de Paris !. «S’il était vérifié, un tel système pourrait être interprété comme un pacte de corruption», avance le député. Ce signalement intervient alors qu’un ex-dirigeant d’Alstom, Frédéric Pierucci, a livré un témoignage sur les dessous de ce rachat par General Electric dans un ouvrage («Le Piège américain», JC Lattès). Selon lui, l’entreprise a été contrainte de vendre sous la pression des États-Unis, où il a été arrêté le 14 avril 2013 à New York, à sa descente d’avion, dans ce qu’il décrit comme une «guerre économique souterraine» livrée à l’Europe.

 

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