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Pas de baisse des taux déclare Le Maire, donc des hausses ?

Pas de baisse des taux déclare Le Maire, donc des hausses ?

Comme déjà indiqué il ne faut guère s’attendre à une stabilisation et encore moins à une baisse des taux d’après les dernières déclarations de la banque fédérale américaine. La FED considère en effet que la lutte contre l’inflation est loin d’être terminée et prévoit de nouvelles hausses d’ici la fin d’année. Cela d’autant plus que la dynamique économique est plus forte que attendu. Contrairement à L’Europe où la croissance se tasse sérieusement et même tutoie la récession en Allemagne mais aussi en France.

Du coup, mécaniquement la présidente de la banque centrale européenne ne peut plus de nouvelle hausse des taux en neurones à la fois lutter contre l’inflation mais aussi pour protéger l’euro. Ce que confirme d’ailleurs le ministre de l’industrie Bruno Lemaire. nterrogé au micro de France Inter ce lundi, le ministre de l’Economie estime que l’inflation n’est pas encore revenue à un niveau raisonnable, éloignant de facto la perspective d’un desserrement de la politique monétaire menée par la BCE. A l’occasion de la réunion des banquiers centraux à Jackson Hole, aux Etats-Unis, sa présidente Christine Lagarde avait rappelé vendredi la volonté de son institution de poursuivre sa politique monétaire restrictive.

« Il n’y aura pas de baisse des taux d’intérêt à court ou à moyen terme (…) tant que l’inflation n’est pas revenue à un niveau plus raisonnable », a-t-il justifié.
« Dans les années 1970, on a mis dix ans à se débarrasser de l’inflation, ça a été terrible pour les catégories les plus modestes, terrible pour notre modèle social, terrible pour la cohésion de la société, là nous sommes en train de réussir en un peu plus de deux ans à faire baisser fortement l’inflation, il ne faut pas dévirer de ce cap », a plaidé Bruno Le Maire.

La BCE a augmenté ses taux pour la première fois mi-juillet 2022, pour enchaîner huit hausses depuis et les porter à 3,75%, un record depuis le printemps 2001. En France, la hausse des prix à la consommation a ralenti à 4,3% sur un an au mois de juillet. En revanche, les prix de l’alimentation sont en forte hausse (12,7%). L’inflation avait dépassé 6% en début d’année.

La banque centrale incite les gouvernements à prolonger sur l’année 2021 les mesures prises en 2020.

 La banque centrale incite les gouvernements à prolonger sur l’année 2021 les mesures prises en 2020.

 

Faute de cela la croissance dans l’union économique pourrait perdre de 2 à 4 %.

« L’arrêt simultané des mesures de politique économique pourrait déclencher un recul prolongé sur le chemin de la reprise », a déclaré la BCE. « De tels effets de falaise (« cliff edge ») se feraient sentir essentiellement au premier semestre 2021″.

Mais pour contrebalancer son discours, la banque centrale a toutefois averti que le maintien de ces mesures sur une trop longue période pourrait également freiner la croissance à long terme et mettre en danger la stabilité financière en maintenant sous perfusion des entreprises non performantes et en favorisant une mauvaise allocation des capitaux.

« Il existe des risques à court terme substantiels liés au retrait du soutien politique mais les risques à moyen terme d’un soutien politique prolongé ne doivent pas non plus être ignorés », a-t-elle ajouté.

 

La Turquie n’est pas la Chine, donc pas de concession (Trump)

La Turquie n’est pas la Chine, donc pas de concession (Trump)

 

 

 

Donald Trump ne semble pas du tout inquiet par la tension des relations entre la Turquie et les États-Unis. Il faut dire que la Turquie n’est pas la Chine et que le commerce entre les deux pays est relativement marginal d’un point de vue américain. Il en va différemment pour la Turquie. Du coup Donald Trump n’entend rien concéder à propos de la libération du pasteur emprisonné pour  terrorisme. D’une certaine manière le président américain agit avec la Turquie comme avec l’Iran en utilisant l’arme de l’asphyxie économique. Cette fois les effets  risquent d’être catastrophiques pour un petit pays comme la Turquie. Avant même le différend concernant l’emprisonnement du pasteur, la Turquie  connaissait des difficultés financières. La première conséquence de cette situation est l’affaiblissement considérable de la monnaie turque qui a perdu presque la moitié de sa valeur en quelques mois et qui risque de voir l’inflation s’envoler surtout depuis que les agences de notation ont nettement dégradé le pays. Le président américain a décidé de doubler les droits de douane sur l’acier et l’aluminium turcs importés aux Etats-Unis, ce à quoi Ankara a répliqué la semaine dernière en relevant les tarifs douaniers sur l’importation de plusieurs catégories de produits américains. “Je ne suis pas du tout inquiet. Je ne suis pas inquiet. C’est la chose appropriée à faire”, a déclaré Trump, interrogé par Reuters sur les conséquences potentiellement négatives que ces droits de douane pourraient avoir sur d’autres économies.

Zone euro: moins de crédits pour le privé donc moins de croissance

 

Zone euro: moins de crédits pour le privé donc moins de croissance

La progression des crédits au privé est en recul (seulement 0.6% sur un an) preuve que la croissance ne redémarre pas  vraiment en Europe. Un argument supplémentaire pour que la BCE décide de maintenir ses taux et même de les diminuer dans le futur tout en accélérant sa politique de rachat d’actifs. Il n’est pas certain cependant que cela suffise car la croissance est assez déprimée partout dans le monde et toutes les banques centrales baissent leur taux  (la Suisse qui par exemple vient de décider de maintenir ses taux négatifs ou la Chine qui a décidé de les abaisser) encore. Les crédits accordés par les banques de la zone euro au secteur privé de la région ont en effet continué à progresser en septembre, mais moins fortement que lors du mois précédent, a annoncé aujourd’hui la Banque centrale européenne (BCE). Sur ce mois, les prêts alloués aux entreprises et aux ménages de la zone euro ont progressé de 0,6% sur un an, contre +1% en août et +0,9% en juillet. La croissance de la masse monétaire M3, indicateur avancé de l’inflation en zone euro, est quant à elle restée inchangée par rapport à août, affichant en septembre une hausse de 4,9% sur un an.

Baisse de l’IR « dès qu’il y aura des marges de manoeuvre » : donc à la St Glinglin

Finalement les fameuses réductions d’impôts sur le revenus ne sont peut être pas pour demain, ni pour 2015, peut-être juste avant les élections de 2017 pour attirer les gogos. Il faudrait pour cela des marges de manouvre reconnait-on à l’Elysée ;  or ces marges de manœuvre n’existent pas car le rentrées fiscales sont mauvaises, la croissance pas au rendez vous et les fumeuses  économies budgétaires encore à réaliser. Du coup les couches moyennes risquent de trinquer encore un moment.  Manuel Valls a dit qu’il ferait des annonces concernant l’impôt sur le revenu dans les prochaines semaines. Mais pas sûr qu’il baisse dès l’année prochaine, car il faut des marges de manœuvres pour financer un telle mesure. Toucher à l’impôt sur le revenu ? Bien sûr ! dès qu’on aura des marges de manœuvres, nous dit-on dans l’entourage de François Hollande.  La nuance est de taille. Car si la volonté politique est là, Manuel Valls a dit qu’il ferait des annonces concernant l’impôt sur le revenu dans les prochaines semaines, on a bien conscience aussi qu’il faut financer une telle mesure. Mais avec quel argent ? Sur les économies sur les dépenses, on ne peut guère aller plus loin. Quant à la croissance, les dernières prévisions de l’Insee ne sont guère réjouissantes.  Dans ce contexte, le gouvernement ne peut pas s’appuyer sur l’activité pour financer un coup de pouce supplémentaire aux ménages. Le dernier en date, ciblé sur les ménages les plus modestes, a été financé grâce au milliard d’euro en plus récupéré sur la régularisation des évadés fiscaux. Alors, une baisse de l’impôt sur le revenu pour les classes moyennes en 2015 ? Le coup d’après, c’est pour eux ! nous promet un proche du chef de l’Etat. Mais avant il faut trouver de nouvelles recettes, aujourd’hui inexistantes.

Chômage en France: « pas de baisse avant 2016″ (OCDE), donc pas de retournement

Chômage en France: « pas de baisse avant « fin 2015″ (OCDE), donc pas de retournement

 

Pas de chance pout Hollande, le jour où il confirme le « retournement «, l’OCDE le contredit en ne prévoyant pas d’amélioration du chômage avant 2016. Facile à comprendre, il faudrait une croissance supérieure à 1.5% pour faire reculer le chômage et ce ne sera pas avant 2016. L’OCDE est pessimiste pour l’emploi. Ce mardi 6 mai, l’Organisation a publié un rapport dans lequel elle indique ne pas voir de recul du chômage en France avant « la fin 2015″. L’Organisation table ainsi sur un taux de chômage de 9,9% pour 2015, qui baisserait, donc, légèrement fin 2015 à 9,8%. Elle estime néanmoins que les exonérations de cotisations patronales et les crédits d’impôt accordés aux entreprises par le pacte de responsabilité devraient soutenir l’emploi. De son côté, la Commission européenne, qui a publié mardi 6 mai ses prévisions économiques pour l’Union, prévoit un taux de chômage de 10,4% en 2014 qui baisserait ensuite de 0,2 point à 10,2% en 2015. L’OCDE a également revu en légère baisse ses prévisions de croissance pour la France, à +0,9% en 2014 et +1,5% l’an prochain. Des prévisions inférieures à celles du gouvernement qui espère, lui, 1% cette année puis 1,7% l’an prochain, un scénario jugé trop optimiste par la Commission européenne. Cette dernière table sur un chiffre de 1% pour 2014 et de 1,5% pour l’année suivante. En revanche, contrairement à Bruxelles, l’OCDE veut croire que la France va tenir son engagement de ramener le déficit à 3% du PIB en 2015. Ou presque. L’OCDE anticipe ainsi un chiffre de 3,1% en 2015 tandis que la Commission européenne avait, elle, retenu un chiffre de 3,4%. Chômage en France: « pas de baisse avant « fin 2015″ (OCDE), donc pas de retournement Pas de chance pout Hollande, le jour où il confirme le « retournement «, l’OCDE le contredit en ne prévoyant pas d’amélioration du chômage avant 2016. Facile à comprendre, il faudrait une croissance supérieure à 1.5% pour faire reculer le chômage et ce ne sera pas avant 2016. L’OCDE est pessimiste pour l’emploi. Ce mardi 6 mai, l’Organisation a publié un rapport dans lequel elle indique ne pas voir de recul du chômage en France avant « la fin 2015″. L’Organisation table ainsi sur un taux de chômage de 9,9% pour 2015, qui baisserait, donc, légèrement fin 2015 à 9,8%. Elle estime néanmoins que les exonérations de cotisations patronales et les crédits d’impôt accordés aux entreprises par le pacte de responsabilité devraient soutenir l’emploi. De son côté, la Commission européenne, qui a publié mardi 6 mai ses prévisions économiques pour l’Union, prévoit un taux de chômage de 10,4% en 2014 qui baisserait ensuite de 0,2 point à 10,2% en 2015. L’OCDE a également revu en légère baisse ses prévisions de croissance pour la France, à +0,9% en 2014 et +1,5% l’an prochain. Des prévisions inférieures à celles du gouvernement qui espère, lui, 1% cette année puis 1,7% l’an prochain, un scénario jugé trop optimiste par la Commission européenne. Cette dernière table sur un chiffre de 1% pour 2014 et de 1,5% pour l’année suivante. En revanche, contrairement à Bruxelles, l’OCDE veut croire que la France va tenir son engagement de ramener le déficit à 3% du PIB en 2015. Ou presque. L’OCDE anticipe ainsi un chiffre de 3,1% en 2015 tandis que la Commission européenne avait, elle, retenu un chiffre de 3,4%.

Tarifs EDF: Royal regrette, et nous donc !

Tarifs EDF: Royal regrette, nous auusi !

Regrets éternels pour l’augmentation de l’électricité de la part  Royal. Des regrets qui ne changent rien. Si Ségolène veut vraiment changer les choses et préserver le pouvoir d’achat des consommateurs pressurés de partout, il faut tout de suite changer la loi. Après le gaz, l’électricité. Le Conseil d’Etat vient en effet d’annuler les tarifs réglementés d’EDF d’août 2012 à août 2013 qui touchent 27 millions de foyers. Il suit ainsi l’avis de son rapporteur public du 31 mars. Le Conseil avait été saisi par l’Anode, une association qui regroupe les fournisseurs alternatifs de gaz et d’électricité. Réagissant à cette annonce, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a évoqué une décision « très regrettable », jugeant qu’il fallait « réformer le mode de calcul » des tarifs de l’électricité. Selon le Conseil d’Etat, ces tarifs ne couvraient pas les coûts d’EDF. Ils avaient été arrêtés par le gouvernement Ayrault en juillet 2012. A l’époque, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) avait, elle-même, exprimé un avis défavorable à la trop faible hausse (+2%). Celle-ci aurait dû atteindre au moins 5,7% pour respecter les textes en vigueur.  Mais le gouvernement Ayrault, comme son prédécesseur pour le gaz, avait préféré limiter la hausse en période de crise économique.  Les ménages devraient donc payer une hausse rétroactive. C’est le gouvernement de Manuel Valls qui devra décider du montant et son application dans le temps. Il a deux mois pour le faire.  La hausse devrait être de 20 à 40 euros en moyenne sur la période concernée. Elle devrait toucher les particuliers comme les petits professionnels.

 

Conseil constitutionnel pour la boisson énergisante : donc pas de taxe

Conseil constitutionnel pour  la boisson énergisante : donc pas de taxe

Juridiquement, on voit pourquoi le conseil constitutionnel peut avoir une compétence pour décider ou non d’une taxe sur les boissons énergisantes ; il a en tout cas décidé d’annuler la taxe prévue par le gouvernement.  Par contre la taxe soda est maintenue. Une explication peut-être : les sages du conseil ont besoin de boisson énergisante compte tenu de leur grand âge tandis que le sucre du soda leur est déconseillé. Le Conseil constitutionnel a validé l’essentiel du projet de loi de financement pour la Sécurité sociale. Mais il a censuré la taxe sur les boissons énergisantes, dite «taxe Red Bull». Cet impôt, qui devait ponctionner les boissons contenant de la taurine et de la caféine à hauteur de 50 euros par hectolitre, ne verra donc pas le jour. Cette idée de taxe était née au sein de la commission des affaires sociales de l’Assemblée. Le gouvernement l’avait ensuite appuyée. Son motif officiel? La lutte contre l’alcoolisme des jeunes. «Le plus souvent, ils mélangent l’alcool avec ces boissons énergisantes, qui masquent le goût et les font tenir plus longtemps (en soirée). Ce qui les pousse à consommer davantage d’alcool. Ce cocktail détonnant correspond au “binge drinking” (ivresse express), très en vogue chez les jeunes», pouvait-on lire dans l’exposé de l’amendement. Le Conseil constitutionnel a considéré, lui, que le motif - la lutte contre l’alcoolisme des jeunes - ne pouvait justifier l’instauration d’une taxe sur les boissons énergisantes. «En taxant des boissons ne contenant pas d’alcool à des fins de lutte contre la consommation alcoolique des jeunes, le législateur a établi une imposition qui n’est pas fondée sur des critères objectifs et rationnels en rapport avec l’objectif poursuivi», déclare le Conseil constitutionnel.  Après le rejet de la taxe Nutella et de la taxe sur l’aspartame, deux nouveaux impôts imaginés par certains députés et sénateurs mais retoqués en séance au Parlement, cette censure du Conseil constitutionnel est un nouveau coup porté aux taxes alimentaires. Ne demeure pour l’instant que la taxe soda votée l’an passé.

 




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