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Le Donbass-Ukaine: une guerre pour durer des mois et des années

Le Donbass-Ukaine: une guerre pour durer des mois et des années

 

 

Un moment du rapport de force,  lorsque les russe progressaient  à l’intérieur de l’Ukraine , Zelinsky  était prêt à accepter de se séparer du Dombass,  en tout cas d’une grande partie. Compte tenu des déboires de l’armée russe et du soutien des occidentaux, le président ukrainien tout en se prononçant pour la négociation n’est plus favorable à laisser le Dombass à Poutine. Du coup va se dérouler une guerre sans merci car toutes les forces aussi bien ukrainiennes que russes vont se consacrer à la lutte dans le Dombass.

Certes dans un premier temps il est vraisemblable que la puissance de feu de la Russie va permettre à Poutine de gagner la première phase de cette nouvelle guerre. Par contre,  il aura du mal à occuper en permanence et totalement ses territoires. En effet il est prévisible que pendant des mois et même des années, l’armée ukrainienne et les résistants ne cesseront d’assaillir l’occupant qui risque de subir aussi de très lourdes pertes.

La Russie se renforce pour «prendre le contrôle de l’ensemble du Donbass» et réaliser un «pont terrestre» avec la Crimée, a prévenu mardi Jens Stoltenberg, le patron de l’Otan. Face à elle, 40% de l’armée ukrainienne défend la partie du Donbass, au sud-est du pays, demeurée sous le contrôle de Kiev après 2014. Le gouvernement dit se préparer à une situation «très difficile». «Dans le Donbass et à Marioupol, dans la direction de Kharkiv, l’armée russe se renforce en prévision d’attaques puissantes», a prévenu le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une allocution dans la nuit de jeudi à vendredi dernier.

En effet, «nous constatons une jonction par le sud entre les forces de Crimée et celle de la République de Donetsk avec le siège de Marioupol d’un côté. De l’autre, une pression sur l’aile gauche des Ukrainiens depuis le nord dans un mouvement de tenaille», analyse le général (2S) Olivier Kempf, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS).

Mais la force russe risque d’être compensée par la souplesse des combattants ukrainiens. De sorte que la bataille va durer et que le Dombass  après des années de lutte pourrait se transformer en véritable ruine.

Ukraine : Concentration de la guerre au Donbass ?

 

Ukraine : Concentration de la guerre au Donbass ?

Vendredi 25 mars, l’armée russe a assuré vouloir désormais concentrer son offensive sur l’est de l’Ukraine. Le commandement russe, par la voix de l’adjoint au chef de l’état-major Sergueï Roudskoï, a déclaré que « l’objectif principal » était la « libération du Donbass ». Des propos qui détonnent, alors que jusqu’ici, la Russie assurait vouloir  »démilitariser et dénazifier l’Ukraine » dans son ensemble. Le lendemain, le président américain Joe Biden a déclaré à Varsovie qu’il « n’était pas sûr » que cette annonce signifiait un changement de la stratégie russe en Ukraine.

Julien Théron, chercheur à Sciences Po Paris, spécialiste en conflits et sécurité internationale et coauteur avec Isabelle Mandraud du livre Poutine, la stratégie du désordre (Ed. Tallandier, 2021) revient pour franceinfo sur les enjeux derrière cette déclaration.( Franceinfo)

Franceinfo : Le commandement russe a annoncé que l’objectif principal était à présent « la libération du Donbass ». S’agit-il d’une affirmation fiable ? 

Julien Théron : Il est important de rappeler que les arguments mis en avant par la Russie pour justifier l’offensive en Ukraine s’inscrivent dans un système de propagande auprès de la population russe. Depuis le début du conflit, les objectifs du Kremlin, censés être remplis, ne sont pas connus, on ne sait pas de quoi il est question. Le Premier ministre russe [Mikhaïl Michoustine] avait d’abord annoncé une extension des combats mais, même si la Russie a frappé dans l’ouest de l’Ukraine, cet objectif a échoué. La Russie avait ensuite annoncé vouloir prendre les villes les plus importantes. Ce plan a aussi échoué car les villes principales n’ont pas été prises. Même la ville de Marioupol, attaquée, n’est pas remportée par la Russie. Moscou avait ensuite dessiné une poussée de ses troupes du sud vers le nord de l’Ukraine, afin de couper le pays en deux, le long du fleuve Dniepr. En réalité, s’il y a des changements d’objectifs dans la stratégie donnée à l’armée, cela révèle de décisions politiques. C’est ce qu’il faut voir : il y a un lien entre une certaine incapacité militaire à pénétrer plus en profondeur dans les territoires ukrainiens et la redéfinition militaire de Moscou.

On a donc maintenant l’objectif de la prise du Donbass en entier. Mais lorsque Poutine a reconnu l’indépendance des deux entités séparatistes de l’est de l’Ukraine [les "Républiques populaires" autoproclamées de Donetsk et Louhansk], il ne reconnaissait pas l’ensemble du territoire administratif. En fait, Poutine est en train d’expliquer que ce qu’il veut, c’est prendre l’ensemble de ces deux territoires. Ce qui n’est pas encore fait. Le territoire de Louhansk est presque totalement contrôlé par la Russie, mais ce n’est pas le cas pour celui de Donetsk.

Quelles seront les répercussions de cette annonce pour le Donbass ?

On pourrait bien voir un renfort sur le front Est, mais il faudrait pour cela de nouvelles troupes. Or il est compliqué de mettre en place un tel renforcement. Un redéploiement des forces disposées ailleurs prendrait du temps. Il est compliqué, dans un territoire en conflit, de bouger des armées sur des centaines de kilomètres. Il est difficile de savoir comment la Russie pourrait vraiment renforcer ce front par rapport à ce qu’elle fait déjà depuis un mois. Sans oublier que les autorités russes maintiennent toujours leur objectif « de dénazifier«  l’ensemble de l’Ukraine.

Cette déclaration pourrait-elle jouer sur les négociations entre Kiev et Moscou, actuellement au point mort ?

L’annonce, en elle-même, n’aura pas d’effets directs sur les négociations. La Russie n’a cessé de multiplier les effets d’annonce depuis le début de l’offensive. C’est le rapport de force militaire sur le terrain qui définit les objectifs politiques et donc les négociations diplomatiques. Plus la situation devient difficile pour la Russie, plus cela poussera Moscou à la négociation. Pour ce qui est des territoires de l’Est, l’idée pour l’Ukraine n’est pas de céder ces territoires à la Russie. L’idée, c’est que l’Ukraine gagne la guerre, ça a été très clair. Le président Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il y avait des discussions, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il est prêt à accorder l’indépendance à ces territoires.

Ukraine : Poutine envahit le Donbass

Ukraine : Poutine envahit le Donbass

Poutine ne s’est pas contenté évidemment de reconnaître l’indépendance des territoires séparatistes de l’Est de l’Ukraine. Le dictateur russe a aussi décidé d’envahir le Donbass  autorisant des troupes russes à y pénétrer……Au motif de la paix !.Une première phase sans doute estime le président américain qui pense que la phase suivante consistera à envahir l’Ukraine au-delà. La question est jusqu’où ?  En effet Poutine semble avoir opéré un virage stratégique très net vis-à-vis de l’Ukraine dont il nie maintenant la légalité au regard de l’histoire russe. Des éléments historiques nourris aussi d’une certaine paranoïa d’un dictateur de plus en plus isolé.

Le président russe Vladimir Poutine a  en effet choisi de défier les Occidentaux en ordonnant à ses troupes d’entrer dans les territoires séparatistes de l’Est de l’Ukraine, provoquant dans la nuit de lundi à mardi une réunion d’urgence du conseil de sécurité pour tenter d’éviter une guerre avec Kiev. « Les prochaines heures et jours seront critiques. Le risque de conflit majeur est réel et doit être évité à tout prix », a déclaré au début de la réunion la secrétaire générale adjointe de l’ONU pour les Affaires politiques, Rosemary DiCarlo. Kiev ne cèdera pas « une parcelle » de son pays a indiqué le président ukrainien qui a déclaré attendre des alliés occidentaux un soutien « clair » et « efficace ».

Ukraine- Donbass: Poutine choisit l’escalade

Ukraine- Donbass: Poutine  choisit l’escalade

 

D’après un papier de l’Opinion ,Poutine en reconnaissant les républiques séparatistes de Donetsk et tLouhansk dans le Donbass choisit une stratégie aussi dangereuse qu’hypocrite. En effet, il reconnaît le statut d’indépendance de ces deux territoires et se donne pour mission d’en assurer la sécurité. Autant dire qu’il s’agit d’une manière de séparer ces territoires de l’Ukraine et de les occuper. Une stratégie d’escalade car il ira forcément des répliques notamment économiques lesquelles entraîneront une cascade de sanctions des pays impliqués. Bref, une guerre de déstabilisation économique et diplomatique avec des conséquences durables. On voit mal en effet comment Ukraine renoncerait désormais à sa demande d’adhésion aussi bien à l’OTAN qu’à l’union européenne.

 

Incroyable mise en scène, lundi, au Kremlin, avec une réunion du Conseil de sécurité, présidée par Vladimir Poutine et diffusée en direct à la télévision. Un show entièrement consacré à la question de savoir si, oui ou non, la Russie doit reconnaître les deux républiques séparatistes de Donetsk et Louhansk dans le Donbass. La décision du président russe est finalement tombée dans la soirée de lundi, après avoir écouté, parfois avec impatience, tous les principaux dirigeants du pays… qui tous ont plaidé pour la reconnaissance.

Une reconnaissance de l’indépendance de ces deux territoires est une sérieuse aggravation de la crise ukrainienne. Elle risque de mettre à terre les efforts diplomatiques autour du protocole de Minsk ou du format Normandie, impliquant la France et l’Allemagne. C’est un pas de plus vers l’escalade et un revers de taille pour les efforts du président Macron qui a convoqué lundi soir un Conseil de défense..

Séparées de fait de l’Ukraine depuis 2014, ces deux « Républiques populaires » abritent 3,8 millions de d’habitants russophones sur l’équivalent de trois départements français (18 000 km2). Un quart de la population possède un passeport russe. Pour justifier son initiative, Moscou évoque la possibilité d’un « génocide » par les Ukrainiens, une affirmation qualifiée de « ridicule » parle chancelier Scholz.

Cette reconnaissance signifie-t-elle la guerre ? Pas forcément. D’une certaine manière, la Russie a déjà fait pire en annexant la Crimée en 2014. La presqu’île est désormais un territoire russe, ce qui ne serait pas le cas, au moins dans un premier temps, des « Républiques » du Donbass.

En Géorgie, déjà, la Russie reconnaît, depuis 2008, l’indépendance de deux territoires, l’Ossétie du sud et l’Abkhazie. En revanche, en Moldavie, l’armée russe est toujours présente dans la région séparatiste de Transnistrie, sans que Moscou ait franchi ce cap diplomatique symbolique.




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