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Sarkozy : relance des gros donateurs

Sarkozy : relance des  gros donateurs

il ne faut pas s’étonner si certains généreux donateurs retrouvent leurs billes après l’élection de leur favori à travers quelques avantages, réglementaires ou non. Un phénomène qui ne touche pas seulement le parti les républicains dont le président vient de réactiver le cercle des donateurs e. Ils ont rendez-vous mardi au siège du parti, rue de Vaugirard, à Paris, raconte lundi le Parisien. Des rendez-vous qui sont mensuels depuis leur réintroduction. La dernière fois, fin septembre, relatait RTL, c’était sans Nicolas Sarkozy, mais avec Frédéric Pèchenard (directeur général de LR). D’autres choses ont changé par rapport à la période faste : fini le luxe de l’hôtel Bristol ou celui du cercle interallié, fini aussi les petits fours et champagne. « Maintenant, c’est eau minérale et cacahuètes », raconte un participant au Parisien. Avec les dettes, l’ex-UMP a réduit, partout, son train de vie. Et les polémiques entourant les éditions de 2007 ont forcé certains habitués (les patrons Laurent Dassault et Ernest-Antoine Seillère ne se montrent plus, dit encore le quotidien). « La sociologie a évolué », raconte un membre du Cercle au Parisien. « Il y a davantage de jeunes, de patrons de PME, de chefs d’entreprise issus de l’économie numérique. » Résultat, il n’y a plus que 100 participants, contre au moins 550 auparavant. Une chose n’a pas changé : il faut débourser entre 3.000 et 7.500 euros (le maximum autorisé par la loi) par don. Des diners sont également organisés avec un droit d’entrée par tête de pipe oscillant entre 3.000 et 4.000 euros. A la grande époque, le Cercle rapportait 1,5 millions d’euros à l’UMP, soit 20% des dons annuels reçus.

Catastrophes mondiales : où va l’argent des donateurs ?

Catastrophes mondiales : où va l’argent des donateurs ?

 

Où va l’argent de la solidarité ? d’abord dans les superstructures des grosse organisations (ONG), ensuite un peu dans la poches associations locales et de leurs animateurs, le reste va effectivement sur le terrain.  Exemple à Haïti après le séisme de 2010. , la Croix-Rouge américaine a recueilli près d’un demi-milliard de dollars pour porter secours en Haïti. Mais selon une enquête publiée par les sites de presse ProPublica et NPR, « l’organisation a enchaîné les échecs sur le terrain« , et a grossièrement exagéré les montants alloués à la reconstruction du pays. Ainsi, bien que l’organisation ait affirmé avoir fourni un logement à plus de 130.000 personnes, seulement 6 maisons permanentes auraient été véritablement construites. Pour mémoire, après le séisme de magnitude 7 qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010, les autorités haïtiennes ont dénombré 300.000 morts (chiffres contestés depuis par l’USAID dont l’estimation, de 46.000 à 85.000 personnes, reste néanmoins considérable) et 1,5 million (880.000 selon USAID) de sans-abri. Selon le Guardian, 60.000 personnes vivraient toujours dans des tentes... « Les organisations humanitaires du monde entier ont rencontré des difficultés pour aider Haïti, mais la Croix-Rouge est directement responsable de la majorité de ses échecs. », assure le journal. Fin 2011, un grand projet de revitalisation avait été lancé dans le quartier de Campêche, au cœur de Port-au-Prince, la capitale. « Une meilleure vie dans mon quartier », tel était l’intitulé de ce programme prévoyant la construction de plusieurs centaines de maisons permanentes. Pourtant, « aucune n’est encore sortie de terre à ce jour.  « Ils ont collecté près d’un demi-milliard de dollars, rapporte un parlementaire ayant pris part à la supervision des opérations en Haïti. Mais ils avaient un problème. Et ce problème, c’était leur absence totale d’expertise. » La Croix-Rouge affirme que toutes les ONG présentes en Haïti ont été confrontées à des difficultés, notamment en raison d’un système de propriété foncière dysfonctionnel. « Comme beaucoup d’organisations humanitaires ayant apporté leur soutien en Haïti, la Croix-Rouge américaine a rencontré certaines complications liées entres autres à des retards de coordination gouvernementale, à des conflits d’intérêts fonciers, à la lenteur des douanes haïtiennes, à la forte demande en personnels qualifiés et à l’explosion de l’épidémie de choléra », s’est défendu le groupe. L’enquête signée par ProRepuplica et NPR confirme que d’autres organisations ont rencontré le même type de difficultés, et particulièrement sur le plan foncier, mais « le fait qu’Haïti soit un environnement de travail complexe n’explique pas tout« , puisque les autres organisations, qui ont levé beaucoup moins de fonds, auraient tout de même réussi à bâtir 9.000 logements. D’après Lee Malany, responsable du programme d’hébergement d’urgence en 2010, « ils s’intéressaient davantage aux projets qui leur fourniraient de la publicité qu’à ceux permettant de bâtir un grand nombre de maisons ». Par exemple, quand elle affirme avoir fourni des maisons à plus de 130.000 personnes, cela inclut en fait des milliers de particuliers qui ont simplement été « formés aux techniques de construction ». Et si la Croix-Rouge américaine n’a toujours pas réagi à propos de cette enquête, face aux résultats officiels des projets, Jean-Max Bellerive, l’ancien Premier ministre, déclare, quant à lui, avoir du mal à comprendre où est passé l’argent des donateurs.la question se pose pour de la même manière pour l’utilisations des  crédits des grandes institutions dont la plus grande partie est aussi détournée et-ou mal utilisée par manque de compétences techniques mais aussi ignorances des réalités socio-économiques locales. Trop de coopérants professionnels confondent aussi coopération et tourisme.




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