Archive pour le Tag 'Donald'

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Immigration : Donald Trump recule

Immigration : Donald Trump recule

Déjà englué dans des affaires de relations sulfureuses, c’est-à-dire financières, avec la Russie (qui ont contraint un de ses conseillers à démissionner), le nouveau président américain recule encore sur l’immigration. Comme il fallait s’y attendre, l’amateurisme de Trump se confirme. Il vient en effet de renoncer à son décret interdisant l’entrée des musulmans de sept pays. Il renonce aussi de solliciter la cour suprême craignant sans doute de perdre. Pour donner le change, il promet un nouveau décret qui n’aurait pas grand-chose à voir avec le précédent mais dont l’objet est surtout de sauver la face « Plutôt que de poursuivre ce litige en justice, le président a l’intention d’abroger son décret et de le remplacer par un nouveau décret, grandement révisé », ont écrit les avocats du gouvernement dans un mémorandum transmis à la cour. Le nouveau décret « éliminera ce que la cour a estimé, de façon erronée et  soulève des questions constitutionnelles », ont-ils ajouté. « En agissant ainsi, le président permettra une protection immédiate du pays, plutôt de poursuivre une action en justice potentiellement de longue en durée ». Ce mémorandum n’est qu’un souhait exprimé par le gouvernement et n’éteint pas automatiquement le litige juridique en cours. Le gouvernement demande d’ailleurs au minimum que la procédure soit mise entre parenthèses, en attendant le nouveau décret. Donald Trump a essuyé coup sur coup deux revers judiciaires sur son décret de fermeture partielle des frontières aux réfugiés et aux ressortissants de sept pays musulmans: le 3 février, un juge de Seattle en a bloqué l’application. Le 9 février, la cour d’appel de San Francisco a maintenu cette suspension. Malgré ces deux camouflets, le président américain s’était déclaré certain de remporter la manche décisive en donnant « rendez-vous au tribunal ». Sa mesure emblématique, qui a pris du plomb dans l’aile, fait toujours l’objet d’une double procédure.  Elle est attaquée par deux Etats devant ce même tribunal de Seattle, où doit s’organiser un débat sur le fond, tandis que la cour d’appel de San Francisco, cette fois en formation plénière, pourrait examiner à nouveau le dossier.

Donald Trump sera destitué

Donald Trump sera destitué


Robert Kuttner
Écrivain et économiste, fondateur du magazine « The American Prospect » prévoit la destitution de Trump.

 

Donald Trump tente de gouverner de manière impulsive, sur des coups de tête, par animosité personnelle, dans son propre intérêt et par décret… comme s’il était dictateur. Mais ça ne fonctionne pas, et il va déjà droit dans le mur au bout d’une semaine!

Les appels à sa destitution se multiplient parce que c’est le seul moyen de se débarrasser de lui, parce que beaucoup de Républicains sont en train de l’abandonner, parce que cet homme est psychologiquement incapable de s’assurer de la légalité des choses avant de les faire, et parce qu’il est de plus en plus évident qu’il n’est absolument pas qualifié pour diriger le pays. Les adultes qui l’entourent, même les plus serviles, passent le plus clair de leur temps à tenter de réfréner ses ardeurs, mais c’est tout simplement impossible. Le reste du temps, ils répondent aux coups de fil frénétiques des dirigeants républicains, du monde des affaires et des chefs d’Etat étrangers. Il a fait quoi??? Le pauvre Reince Priebus, chef de cabinet du président, évolue enfin dans les hautes sphères, mais il ne doit pas vraiment s’amuser. C’est une chose de vivre dans son monde quand on est candidat, et qu’on peut dire à peu près tout ce qui nous passe par la tête. En trompant suffisamment de personnes suffisamment de fois, on peut même parvenir à se faire élire. Mais quand on tente de gouverner ainsi, la réalité vous rappelle à l’ordre. Donald Trump a édicté des décrets impulsifs, qui n’ont pas été évalués par des juristes, des experts gouvernementaux ni des responsables politiques, et n’ont fait l’objet d’aucune réflexion stratégique sérieuse. Le voilà presque aussitôt contraint de faire marche arrière en raison des pressions politiques et juridiques… et à cause du monde réel.  Contrairement à ce qui se passe dans les différentes dictatures qu’affectionne le président, l’écheveau de mesures de contrôles politiques et juridiques mis en place pour défendre la constitution et empêcher l’avènement d’un régime tyrannique aux Etats-Unis tient bon, dans l’ensemble. Plus il est irresponsable, plus ces mesures se renforcent. C’est seulement parce qu’il a bêtement tenté de refouler certaines catégories de réfugiés (mais en laissant entrer ceux qui viennent de pays qui soutiennent le terrorisme, comme l’Arabie saoudite et l’Egypte, où il a investi à titre personnel) qu’il s’aperçoit aujourd’hui que les Etats-Unis ont des tribunaux. Des tribunaux, vous dis-je! Incroyable. Plus il se montrera imprévisible, moins les juges conservateurs accepteront de servir la soupe aux Républicains, comme ils l’ont fait si souvent par le passé. De la même manière, il serait imprudent de penser que la Cour suprême validera sans sourciller ses décisions les plus controversées. Depuis une semaine, les Républicains, connus et moins connus, s’empressent de se distancer des propos qu’il tient sur Vladimir Poutine, et tournent en ridicule ses soupçons infondés de fraude électorale massive. Ils ne savent plus où se mettre quand il s’agit de liquider le programme de couverture sociale universelle, l’Obamacare, sans nuire aux patients ni à leurs propres espoirs de réélection. C’est une mesure complexe, et Donald Trump ne fait pas vraiment dans la nuance. Tom McClintock, représentant de la Californie, a résumé les inquiétudes de nombre de ses confrères: « Il va falloir assumer les mesures que nous allons mettre en place » suite à l’abrogation de la loi. « Nos adversaires appelleront ça le Trumpcare, et les Républicains seront jugés sur pièce lors des prochaines élections, qui auront lieu dans moins de deux ans. » Le sénateur Lindsey Graham n’a, quant à lui, pas hésité à se moquer des habitudes du président sur les réseaux sociaux, en qualifiant dans un tweet la guerre commerciale avec le Mexique de « mucho sad ». Même le cabinet de Donald Trump a dû l’empêcher de poursuivre sa croisade insensée contre les Mexicains, notamment lorsqu’il oblige le président du Mexique à annuler sa visite officielle, avant de le rappeler 24 heures plus tard pour se rabibocher. Le président américain a aussi proposé de légaliser à nouveau la torture, mais les leaders républicains s’y sont opposés. John Thune, le sénateur républicain du Dakota du Sud, a ainsi déclaré mercredi 25 janvier que l’interdiction de recourir à la torture faisait jurisprudence, et que les Républicains au congrès s’opposeraient à tout retour en arrière. Un point de vue que partage le ministre de la Défense, pourtant nommé par Donald Trump. Après avoir claironné à qui voulait l’entendre que sa décision était prise, le président a docilement accepté de s’en remettre à ses conseillers militaires. Tout cela en une semaine seulement! Et, aujourd’hui, des tribunaux fédéraux commencent à restreindre ses prérogatives. Il y a deux semaines, au vu de ce que nous avions constaté pendant la période de transition, j’ai écrit un article proposant la constitution d’une commission et d’une campagne citoyennes de destitution du président. Depuis, l’association apolitique Free Speech for People a lancé une campagne similaire. Elle a déjà recueilli quelque 400.000 signatures. L’organisation bipartisane Citizens for Responsibility and Ethics in Washington (CREW) constitue de son côté un dossier car ses juristes ont introduit une action en justice suite aux multiples violations de la clause d’inéligibilité, dont le but est d’empêcher le président de tirer profit des actions d’un gouvernement étranger. Il existe déjà bien d’autres motifs de destitution, notamment liés au fait que Donald Trump place ses propres intérêts financiers devant ceux du pays, et son étrange alliance avec Vladimir Poutine, qui relève presque de la haute trahison. Moins connu que la clause d’inéligibilité, le Stop Trading on Congressional Knowledge (STOCK) Act de 2012, est l’équivalent du délit d’initié français. Il s’applique au président, comme à n’importe quel autre fonctionnaire. Bien entendu, la procédure de destitution est une mesure aussi politique que juridique, comme le souhaitaient les pères fondateurs des Etats-Unis. Or, une semaine après son investiture, ce n’est pas seulement Trump qui abandonne la constitution, mais ses alliés qui l’abandonnent, lui. En dépit de son comportement alarmant, les Républicains ont cru qu’ils pourraient se servir de lui pour parvenir à leurs fins. Mais entre sa déclaration d’amour à Poutine et son désir d’initier une guerre commerciale mondiale, Donald Trump n’a rien d’un Républicain. On ose à peine imaginer l’inquiétude et l’horreur que doivent exprimer en privé les cadres du parti. En 1984, le psychiatre Otto Kernberg a décrit le narcissisme malfaisant, un trouble psychologique qui, contrairement aux autres formes de narcissisme, est considéré comme une pathologie grave. Il se caractérise par une absence de conscience, une grandiloquence alliée à une immense soif de pouvoir, et une tendance au sadisme. Etant donné le danger qu’il représente pour la république et pour le parti républicain, la destitution de Donald Trump n’est qu’une question de temps. La question est de savoir quelles catastrophes l’Amérique devra surmonter d’ici là.

(Publié à l’origine sur le Huffington Post américain, a été traduit par Bamiyan Shiff pour Fast for Word.)

Grande-Bretagne : une pétition dun million contre la venue officielle de Donald Trump

Grande-Bretagne : une pétition dun million contre  la venue officielle de Donald Trump

 

Un texte, déposé sur le site du Parlement, a déjà  été signé par plus d’un million de personnes lundi matin, ce qui implique qu’il devra être débattu par les députés. Il précise que Donald Trump peut être «autorisé à entrer au Royaume-Uni en sa capacité de chef du gouvernement américain, mais ne devrait pas être invité à une visite d’État officielle parce que cela mettrait dans l’embarras sa Majesté la reine».  Des manifestations sont prévues devant Downing Street et dans plusieurs villes de Grande-Bretagne lundi soir pour pousser Theresa May à condamner plus vivement les décisions de Donald Trump. Les critiques contre l’allégeance qu’elle a semblé montrer au président américain se multiplient, tant dans la société et dans l’opposition qu’au sein de son propre parti. Elle est accusée de privilégier la «relation spéciale» avec les États-Unis au détriment des droits de l’homme. Interrogée quatre fois sur le sujet, samedi, lors d’un déplacement à Ankara où elle rencontrait le président Recep Tayyip Erdogan, la première ministre s’était refusé à condamner les mesures contre les ressortissants de pays musulmans. «Les États-Unis sont responsables de la politique des États-Unis sur les réfugiés», avait-elle botté en touche, suscitant l’indignation. Face à la pression croissante, Downing Street a fini par ajouter dimanche: «Nous ne sommes pas d’accord avec ce type d’approche».

Présidentielles États-Unis : Donald Trump plonge

Présidentielles États-Unis : Donald Trump plonge

 

 

Depuis juillet,  les tendances se sont nettement inversées et Hillary Clinton est nettement passée devant Donald Trump. Il faut dire que ce dernier à accumulé  les bavures et les écarts de langage. Certains se sont même demandés si Donald 30 ne souffrait pas de troubles psychologiques. «Donald Trump est-il carrément fou?», s’interroge ainsi Eugene Robinson dans sa chronique du Washington Post. Il y énumère les derniers mensonges du candidat, si grossiers qu’ils ont été dévoilés en cinq minutes: celui d’une prétendue rencontre avec Vladimir Poutine qui n’a jamais eu lieu, celui d’une lettre soi-disant envoyée par la Ligue de football (NFL) pour décaler les débats, etc., dans le même journal, Robert Kagan, figure des néoconservateurs, proclame «Quelque chose ne tourne pas rond chez Donald Trump», c’est potentiellement plus embarrassant pour le candidat républicain. D’autant que l’auteur n’y va pas de main morte: «Le vrai problème, écrit-il, est que cet homme ne peut pas se contrôler. (…) Certaines de ses insultes sont politiquement incorrectes, d’autres sont juste puériles. Il se peut que le politiquement incorrect soit un effet secondaire de sa maladie.» S’il était élu, estime Kagan, «les déficiences de sa personnalité seraient le facteur dominant de sa présidence». Un sondage CBS publié lundi 1er août indique que l’ancienne première dame jouirait d’une confortable avance sur le milliardaire, avec entre 7 et 9 points d’avance. Un écart creusé grâce à un rebond de 4 point pour l’ancienne secrétaire d’État et une progression de seulement 2 points pour Donald Trump. Selon ce sondage, 46 % des sondés auraient l’intention de voter pour la première femme candidate du parti démocrate, contre 39 % qui sont acquis à la cause du magnat de l’immobilier.  Une enquête de CNN-ORC apporte des chiffres allant dans le même sens que la précédente enquête d’opinion. 52 % des votants sont dans le camp de l’ex-First Lady, contre 43 % pour Trump. Donald Trump est en proie à une polémique virulente en ce moment suite à une sortie sur un soldat américain de confession musulmane tué pendant la guerre en Irak.

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