Donald Trump confirme son souhait d’annexer le Canal de Panama , le canada et le Groenland.
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« Les Américains sont essorés par les grandes banques et les élites financières depuis trop longtemps », a ainsi écrit le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine sur X (ex-Twitter) et son réseau social Truth Social. « Il est temps que nous résistions, ensemble ».
Pour le moment, Donald Trump n’a fourni aucune précision quant à la teneur exacte du projet, appelé « The DeFiant Ones ». Deux de ses fils, Eric et Donald Jr, dirigeants du conglomérat familial Trump Organization, l’ont décrit, ces dernières semaines, comme de « l’immobilier numérique ». De quoi s’interroger encore un peu plus quand on connaît les montages sulfureux de l’empire trament en matière d’immobilier concret.
Notons cependant que Kamala Harris vient de se prononcer, elle aussi, pour le développement de la monnaie virtuelle mais avec des conditions strictes de régulation.
La justice a condamné l’ancien président à 35o millions d’amendes et explique comment Trump a systématiquement truqué les valeurs de certaines de ses propriétés pour obtenir des prêts à des taux préférentiels.
Trump, dont les apparitions au procès ont donné lieu à des sorties tumultueuses, a qualifié le verdict de «fumisterie». Dans un communiqué, il a attaqué le procureur démocrate Letitia James «raciste et corrompue», «le juge véreux Engoron» et «un jugement illégal et anti-américain contre moi, ma famille et mon incroyable entreprise». «Il n’y a pas eu de victimes, pas de dommages, pas de plaintes. Il n’y a eu que des banques et des compagnies d’assurance satisfaites», a affirmé Trump.
Donald Trump contre l’OTAN et pour la Russie !
De plus en plus délirant, le candidat américain utilise les arguments les plus démagogiques pour rassurer les électeurs à propos du repli international des États-Unis. Cette fois encore 30 a dit tout le mal qu’il pensait de l’OTAN et même encouragée la Russie à attaquer l’Europe. Le propos est doublement inquiétant, d’une part parce que l’Europe elle-même n’a pas encore compris qu’elle devait dès maintenant renforcer sa défense et ne plus compter uniquement sur les États-Unis. L’autre raison de s’alarmer c’est que Trump lui-même personnage imprévisible et capable de tout et de ce contraire et que vraisemblablement lui-même ne sait même pas ce qu’il ferait en cas d’attaque de la Russie.
L’ancien président américain reproche régulièrement à ses alliés de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) de ne pas financer suffisamment l’institution. Lors du meeting, Donnald Trump a rapporté une conversation qu’il aurait eu avec un des chefs d’Etat de l’Otan, (sans le nommer) : « Monsieur, si on ne paie pas et qu’on est attaqué par la Russie, est-ce que vous nous protégerez ? » aurait demandé ce chef d’Etat mystérieux. La réponse, selon Trump : « non, je ne vous protégerais pas et j’encouragerais même (la Russie) de vous attaquer ! ».
Cette déclaration, pour le moins inquiétante pour les alliés des Etats-Unis, intervient alors que Donald Trump, candidat quasi certain du parti républicain à la présidence, use de toute son influence au sein du parti républicain pour bloquer l’aide militaire américaine à l’Ukraine. D’un montant de 95 milliards de dollars, une enveloppe d’aide pour Israël et l’Ukraine sera débattue la semaine prochaine au Congrès.
« Encourager l’invasion de nos alliés les plus proches par des régimes meurtriers est consternant et insensé », a réagi Andrew Bates, porte-parole de la Maison Blanche, dans un communiqué publié samedi soir.
Donald Trump convoqué par la commission d’enquête
La commission de la Chambre des représentants du Congrès américain, chargée d’enquêter sur l’assaut lancé par les partisans de Donald Trump contre le Capitole le 6 janvier 2021, a envoyé, vendredi 21 octobre, une citation à comparaître à l’ancien président américain.
Donald Trump devra remettre des documents à la commission et déposer sous serment sur les événements du 6 janvier, qui visaient à empêcher le Congrès de certifier la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle. La commission d’enquête exige de Donald Trump qu’il remette les documents demandés d’ici au 4 novembre, et qu’il comparaisse avant le 14 novembre.
Aux termes de la loi fédérale, un refus de répondre à une citation à comparaître du Congrès est passible d’un à douze mois de prison, mais cela requiert au préalable un vote de la Chambre des représentants pour transmettre le dossier au département de la Justice. Cependant, si le Parti républicain venait à remporter les élections de mi-mandat, prévues le 8 novembre, la commission pourrait être dissoute par la nouvelle majorité, comme le rappelle Le Monde.
Les neufs membres de la commission, composée de sept démocrates et deux républicains, avaient voté pour citer Donald Trump à comparaître jeudi 13 octobre. « C’est la personne qui est au cœur de ce qui s’est passé le 6 janvier. Nous voulons donc l’entendre », avait alors déclaré le président démocrate de la commission, Bennie Thompson.
D’après l’institut Gallup,Trump quitte le pouvoir avec un soutien de seulement 34 % de l’opinion. Le plus faible soutien des présidents partant observée jusque-là.. En outre Donald Trump est le seul à n’avoir jamais atteint la barre des 50% d’opinions favorables sur son action. Il avait démarré son mandat avec 45% de satisfaction et a plafonné à 49%, début 2020. Mais Donald Trump avait déjà vu ce score chuter à 35% à plusieurs reprises, notamment après les violences meurtrières lors d’un rassemblement de l’extrême droite américaine à Charlottesville, en Virginie à l’été 2017.
Plus généralement, le président quitte ses fonctions avec une popularité moyenne de 41%, soit la pire cote parmi tous les présidents sortants. Il détrône ainsi Harry Truman qui avait enregistré une adhésion moyenne de 45,4% entre 1945 et 1953.
L’institut ajoute que, selon ses chiffres, Donald Trump laisse une société profondément divisée puisque 82% des républicains approuvent son action pour seulement 4% des démocrates. Gallup explique que sa défaite à la présidentielle peut s’expliquer par son incapacité à élargir son électorat au-delà de sa base partisane.
Donald Trump, comme Poutine, veut se gracier lui-même!
Incroyable mais vrai, Donald Trump envisageait sérieusement de s’autogracier comme vient d’ailleurs de le faire Poutine. Le dictateur russe en effet décidé de passer un coup d’éponge sur tous les crimes et délits de tous les dirigeants soviétiques actuels et passés y compris lui-même.
Ces dernières semaines, comme la presse américaine le rapporte il a aussi interrogé ses collaborateurs et ses avocats au sujet de la possibilité de se gracier lui-même.
La tentative serait inédite dans l’histoire de la présidence américaine, mais la situation juridique de Donald Trump promet de l’être également à échéance de son immunité. Il est menacé par des procédures juridiques à son encontre sur plusieurs fronts, de ses déclarations d’impôt à des obstructions pour entraver l’enquête du procureur spécial Robert Mueller, et l’invasion mercredi du Congrès par certains de ses partisans, chauffés à blanc par son discours, noircit encore son tableau.
Comme souvent, par sa manière d’exercer sa charge ou de l’envisager, Donald Trump teste les limites de la Constitution américaine. En effet, les experts en droit constitutionnel semblent dans le plus grand flou au moment de déterminer la capacité ou non du président d’effacer sa propre ardoise avant de quitter la Maison blanche. CNN cite une note du Département de la Justice assurant que, si le président n’a pas ce privilège le concernant, son vice-président peut quant à lui le gracier. Toutefois, il ne s’agit seulement que d’une exégèse et non d’une conclusion définitive.
Donald Trump a déjà évoqué publiquement l’idée. Ainsi, en juin 2018, il avait tweeté: « Comme ça a été dit par de nombreux experts juridiques, j’ai le droit absolu de me gracier moi-même, mais pourquoi je ferais une chose pareille alors que je n’ai rien à me reprocher? ».
Dans le monde la journaliste Sylvie Kauffmann dénonce l’attitude de pompier pyromane de Donald trame. Le président américain a obtenu, mercredi, par une tentative d’insurrection qu’il a incitée, ce qu’il échoue à obtenir depuis deux mois par la voie légale : la suspension de la procédure de certification de la victoire de Joe Biden.
A deux semaines de la fin d’un mandat qu’il refuse obstinément d’achever, le président Donald Trump a obtenu par la force d’une foule d’émeutiers qu’il a dirigée, mercredi 6 janvier, ce qu’il a échoué à obtenir depuis deux mois par la voie légale : la suspension de la procédure de certification de la victoire de Joe Biden, son adversaire démocrate à l’élection présidentielle du 3 novembre.
C’est bien à une tentative d’insurrection, incitée par le président des Etats-Unis en personne et retransmise en direct par les médias, que la nation américaine et le monde entier ont pu assister alors que des centaines de manifestants, chauffés à blanc un peu plus tôt par Donald Trump, prenaient d’assaut le bâtiment à l’intérieur duquel étaient réunies les deux chambres du Congrès pour certifier le résultat des élections. Le chef de l’exécutif les avait encouragés à marcher sur le Capitole, assurant qu’il marcherait avec eux – ce qu’il n’a pas fait – pour revendiquer une victoire dont il continue d’affirmer, contre toute évidence, qu’elle leur a été volée. M. Trump savait parfaitement ce qu’il faisait : fin septembre, il avait demandé au groupe d’extrême droite des Proud Boys, très semblables à ceux qui ont pris d’assaut le Congrès mercredi, de « se tenir prêts » (« stand back and stand by »).
Alors que le vice-président, Mike Pence, et les membres du Congrès étaient évacués par une police rapidement débordée, les trumpistes, dont certains étaient armés, ont envahi le Parlement. Allant jusqu’au bout de sa folie destructrice et narcissique, Donald Trump a assisté à ces images de chaos depuis la Maison Blanche, a envoyé deux tweets demandant aux manifestants d’être pacifiques mais s’abstenant de leur ordonner de se retirer. Puis, jugeant que le spectacle avait assez duré, il a fini par leur demander de rentrer chez eux au bout de deux heures. Dans un message vidéo, il leur a dit qu’il les « aimait » et a répété que cette élection était « frauduleuse » [quelques heures plus tard, cette vidéo a été retirée des plates-formes et Twitter, Facebook et Instagram ont suspendu temporairement les comptes de Donald Trump]. Au même moment, la Garde nationale et des forces d’élite, enfin arrivées, se préparaient à évacuer les partisans trumpistes, avant un couvre-feu imposé à 18 heures locales par la maire de Washington.
« Donald Trump bluffe »
Bertrand Van Ruymbeke ,professeur de civilisation et d’histoire américaine à l’Université de Paris 8 dénonce dans l’Opinion le bluff de Trump .
En 2018, il a publié Histoire des Etats-Unis de 1492 à nos jours aux éditions Tallandier (880 pages, 29,50 euros).
La présidentielle américaine pourrait-elle être décidée par la Cour suprême comme le menace Donald Trump ? Est-il frauduleux de continuer le dépouillement après la date du scrutin ?
Non ! Chaque Etat américain a ses règles électorales. Certains autorisent le vote à l’avance longtemps avant l’élection. D’autres permettent le vote par correspondance jusqu’au jour même du scrutin. Il y en a qui dépouillent les bulletins de vote avant la date de l’élection ou qui, comme la Pennsylvanie, le font à partir du jour du scrutin. Il est convenu dans la Constitution fédérale que chacun d’entre eux régit ses élections et édicte ses lois. Chaque Etat a sa Cour suprême. Se mêlent, par ailleurs, l’autonomie, la fierté et la liberté des Etats par rapport au gouvernement fédéral. Donc, tout cela se fait dans la plus stricte légalité. De la part de Donald Trump qui en veut au gouvernement de Pennsylvanie pour avoir décidé de prendre son temps pour compter les bulletins reçus, c’est du bluff. Il veut seulement annoncer sa victoire le plus tôt possible. Le vote par correspondance ne date pas d’hier aux Etats-Unis. Là aussi, chaque Etat peut décider de la manière dont il l’organise tout comme d’ailleurs le vote à l’avance. Cela peut varier aussi d’élections en élections. C’est ce qui rend le tout aussi complexe.
A part en 2000 où elle avait tranché le différend Bush-Gore sur le recomptage des voix en Floride, la Cour suprême s’est-elle déjà mêlée d’une élection présidentielle ?
Non, c’était la seule fois. Cela n’empêche pas les luttes entre avocats du parti républicain et du parti démocrate ainsi qu’entre le système judiciaire de l’Etat et le système judiciaire fédéral, comme cela s’est passé en 2000 où la Cour suprême de Floride s’était prononcée en faveur d’un recomptage avant que la Cour suprême des Etats-Unis n’annule cette décision. Cela pourrait se reproduire avec la Pennsylvanie, mais dès lors que cet Etat suit ses propres lois et qu’elles ne sont pas considérées comme inconstitutionnelles.
Comment jugez-vous le déroulement de ce scrutin ?
Ce qui me frappe, c’est l’engouement suscité par ces élections. D’habitude, la participation tourne autour de 50 % pour les présidentielles et de 35 % pour les élections de mi-mandat. Là, on atteint des records. Cela ne reflète pas forcément un amour du politique, mais c’est une prise de conscience qu’il faut voter, qu’il faut s’engager comme si le pays était à un croisement. L’autre remarque, c’est que finalement, l’échiquier électoral a peu changé depuis 2016. Il y a deux gros blocs, solides qui voient la société américaine différemment.
Que va-t-il se passer maintenant ?
Il va falloir attendre deux à trois jours pour y voir plus clair et que tous les votes soient comptés, notamment ceux des militaires stationnés à l’étranger. Vont commencer aussi les batailles juridiques ainsi que, je le crains, quelques émeutes ici ou là. Il y en avait eu en 2016 dans l’ouest du pays notamment. Maintenant, si Donald Trump emporte la Pennsylvanie où il dispose de 600 000 voix d’avance et gagne les élections, c’est bouclé. Tout comme si Biden emporte l’Etat et perd les élections, cela peut s’arrêter. Mais s’il gagne la Pennsylvanie et les élections alors là, il va y avoir une vraie bataille juridique qui va durer des mois. On va connaître deux jours assez tendus. Il va falloir être patient.
Elections américaines : « danger, Donald Trump prêt à tout !»
William Kristol, dissident républicain , s’inquiète dans une interview à l’opinion des réactions potentiellement destructrices de Trump à l’occasion des élections présidentielles
Comment voyez-vous la campagne présidentielle avec son dernier rebondissement : la mort de Ruth Bader Ginsburg et la volonté de Donald Trump de nommer rapidement un juge remplaçant à la Cour suprême ?
Ce type d’événement politique est totalement imprévisible. Cela peut basculer en faveur de l’un ou l’autre parti. C’est vraiment un joker… Nous nous trouvons dans une situation où nous avons un président sortant incompétent, dont le taux d’approbation est à un plus bas quasi-historique, qui est à la traîne de 6 à 7 points dans les sondages derrière Joe Biden – ce qui est prévisible – et, parallèlement, la période est folle avec la pandémie de coronavirus, Donald Trump qui met déjà en cause le résultat des élections, le ministre de la Justice qui critique son ministère… C’est un curieux mélange pour une élection et je pense que le pire est encore à venir. Nous avons un président qui doute de la légitimité du scrutin et qui est prêt à tout. Les semaines à venir vont être difficiles.
Il bénéficie encore de l’appui d’une base solide représentant environ 40% de la population américaine…
Il semble qu’il y ait un créneau pour la démagogie, la contestation et le nationalisme. Cela se voit un peu partout dans le monde, ces dernières années. Il y a une réaction à la crise économique, à la globalisation, à l’immigration… Nous, Américains, pensions que nous étions différents des autres face à ce genre de phénomène. Mais ce n’est pas le cas.
Quels sont vos principaux reproches à l’égard de Donald Trump ?
Son refus de reconnaître l’Etat de droit et la Constitution, ainsi que la mise en danger des normes démocratiques. Nous avons un système solide qui peut résoudre nombre de problèmes, que cela soit des conflits sociaux ou des brutalités policières, notamment parce que les gouverneurs disposent de beaucoup de pouvoirs : nous ne sommes pas un pays centralisé, ce qui limite la corruption. Mais nous avons un président qui encourage la confrontation au lieu de calmer le jeu. C’est ce qui le distingue de ses prédécesseurs. Face aux extrêmes des deux bords, il y a une voie centrale de gouverner qu’il devrait encourager.
Même sa politique au Moyen-Orient, région que vous connaissez bien, ne trouve pas grâce à vos yeux?
Le rapprochement initié entre Israël et les émirats du Golfe est une bonne chose mais je ne pense pas que ce soit stratégiquement fondamental, comparé aux accords de Camp David de 1978, conclus avec l’Egypte. Ce sont des pays qui n’ont jamais fait la guerre à Israël. Quant à sa politique de sanctions contre l’Iran, j’y suis favorable mais sans l’appui des alliés européens, ce n’est pas efficace.
Vous considérez-vous comme un républicain ? Quelle est la différence entre votre organisation Defending democracy together et celle des opposants de Trump réunis dans The Lincoln project ?
Je vais voter pour Joe Biden mais je fais partie des républicains opposés à Trump. Il a fait tellement de mal à ce parti et aux idées conservatrices, en l’entraînant sur une voie populiste et autoritariste. Ce n’est pas sain. C’est une situation désastreuse. Nous avons des différends tactiques avec le Lincoln project mais nous sommes complémentaires. Ils sont plus agressifs à l’égard de Donald Trump avec leurs vidéos , afin de le faire réagir, de lui faire perdre son calme, ce qui est bien. Nous avons une approche différente. Nous visons plus particulièrement les électeurs républicains pour qu’ils parlent à ceux qui avaient voté pour Trump en 2016, afin de les convaincre de changer d’avis.
Ne craignez-vous pas que Joe Biden soit l’otage de l’aile gauche de son parti ?
Un peu mais c’est le dernier survivant ! C’est un centriste, un modéré. Il a évité les pièges posés par l’aile gauche de son parti comme cette idée de limiter le financement de la police. Je pense que sa politique étrangère sera des plus classiques même si je suis en désaccord avec elle sur certains points, mais je crois qu’il va restaurer l’image des Etats-Unis. Dans un pays aussi polarisé que le nôtre, il mène une bonne campagne.
Donald Trump: un « menteur et un tricheur » d’après sa sœur
Le président américain Donald Trump est un être «cruel», «menteur» et dépourvu de principes, selon sa soeur, dont des propos secrètement enregistrés sont rapportés samedi 22 août par le Washington Post.
Maryanne Trump Barry s’en est notamment prise à la politique migratoire mise en place par le président, qui a conduit à la séparation d’enfants et de leurs parents à la frontière et à leur envoi en centres de détention. «Tout ce qu’il veut c’est plaire à sa base» électorale, selon ces enregistrements, que s’est procurés le quotidien américain. «Il n’a aucun principe. Aucun». «Ses fichus tweets et ses mensonges, oh mon Dieu», a-t-elle ajouté.
Les enregistrements sont l’oeuvre de la nièce du président, Mary Trump, qui a par ailleurs récemment publié un livre dénonçant «la famille toxique» dont il est issu.
La fausseté et cette cruauté. Donald est cruel», déclare encore Maryanne Trump Barry à sa nièce dans l’enregistrement. Elle affirme en outre que le milliardaire a triché lors de concours universitaires, une allégation également présente dans le livre de Mary Trump. «Il est entré à l’université de Pennsylvanie parce qu’il a fait passer les examens à quelqu’un d’autre», dit-elle.
«
Trump cherche à forcer les électeurs à se positionner, à choisir pour ou contre lui, estime le journaliste et essayiste Guillaume Debré, dans une tribune au « Monde ». Une stratégie qui vise à réussir un nouvel « hold-up électoral » en novembre.
Tribune. Le contraste est saisissant. Vendredi dernier [29 mai], en réaction aux émeutes raciales dans le Minnesota, Donald Trump a menacé les manifestants, à majorité noire, dans un Tweet glaçant : « Quand le pillage commence, la fusillade démarre. » Quelques semaines plus tôt dans le même Etat, plusieurs groupes de militants armés, blancs pour la plupart, défiaient les autorités locales en protestant contre le confinement. Trump avait alors affiché son soutien en tweetant : « Libérez le Minnesota. »
Ces deux Tweet symbolisent à eux seuls la manière insidieuse avec laquelle Trump tente d’hystériser le débat politique pour diviser les Etats-Unis. Comme s’il voulait garder le pays dans un état de stress politique constant, depuis qu’il occupe la Maison-Blanche, il n’a eu de cesse d’attiser les flammes de la discorde. Dès qu’une controverse émerge, plutôt que d’apaiser, Trump cherche à polariser.
En 2017, plusieurs joueurs afro-américains de football américain décident de protester contre les violences policières faites aux Noirs en s’agenouillant avant chaque match de la ligue. Le débat enflamme les Etats-Unis. Trump s’en empare en traitant ces joueurs professionnels de « fils de pute », qui devraient être « virés ».
En essentialisant son discours, en glissant constamment hors du champ du politique pour jouer sur les peurs et les rancœurs de ses électeurs et en injectant une forte dose d’anxiété dans sa narration, Trump a choisi d’activer des mécanismes identitaires pour consolider sa mobilisation électorale. Aucun président n’avait osé le faire avant lui.
La singularité politique de Trump est d’avoir voulu incarner depuis la Maison-Blanche une offre politique disruptive articulée autour d’un concept controversé : la « blanchitude ».
La « blanchitude » ne s’oppose pas à la négritude. La « blanchitude » s’oppose au multiculturalisme bien pensant, au politiquement correct, à la discrimination positive, au progressisme inclusif. La « blanchitude » rassemble un ensemble de symboles et de référents qui dépasse le champ du politique et active chez les électeurs un réflexe de protection identitaire. La sémantique et la sémiotique de Trump, comme son action politique et son positionnement électoral, ne prennent leur sens que dans le cadre de cette « blanchitude ».
Trump cherche à forcer les électeurs à se positionner, à choisir pour ou contre lui, estime le journaliste et essayiste Guillaume Debré, dans une tribune au « Monde ». Une stratégie qui vise à réussir un nouvel « hold-up électoral » en novembre.
Tribune. Le contraste est saisissant. Vendredi dernier [29 mai], en réaction aux émeutes raciales dans le Minnesota, Donald Trump a menacé les manifestants, à majorité noire, dans un Tweet glaçant : « Quand le pillage commence, la fusillade démarre. » Quelques semaines plus tôt dans le même Etat, plusieurs groupes de militants armés, blancs pour la plupart, défiaient les autorités locales en protestant contre le confinement. Trump avait alors affiché son soutien en tweetant : « Libérez le Minnesota. »
Ces deux Tweet symbolisent à eux seuls la manière insidieuse avec laquelle Trump tente d’hystériser le débat politique pour diviser les Etats-Unis. Comme s’il voulait garder le pays dans un état de stress politique constant, depuis qu’il occupe la Maison-Blanche, il n’a eu de cesse d’attiser les flammes de la discorde. Dès qu’une controverse émerge, plutôt que d’apaiser, Trump cherche à polariser.
En 2017, plusieurs joueurs afro-américains de football américain décident de protester contre les violences policières faites aux Noirs en s’agenouillant avant chaque match de la ligue. Le débat enflamme les Etats-Unis. Trump s’en empare en traitant ces joueurs professionnels de « fils de pute », qui devraient être « virés ».
En essentialisant son discours, en glissant constamment hors du champ du politique pour jouer sur les peurs et les rancœurs de ses électeurs et en injectant une forte dose d’anxiété dans sa narration, Trump a choisi d’activer des mécanismes identitaires pour consolider sa mobilisation électorale. Aucun président n’avait osé le faire avant lui.
La singularité politique de Trump est d’avoir voulu incarner depuis la Maison-Blanche une offre politique disruptive articulée autour d’un concept controversé : la « blanchitude ».
La « blanchitude » ne s’oppose pas à la négritude. La « blanchitude » s’oppose au multiculturalisme bien pensant, au politiquement correct, à la discrimination positive, au progressisme inclusif. La « blanchitude » rassemble un ensemble de symboles et de référents qui dépasse le champ du politique et active chez les électeurs un réflexe de protection identitaire. La sémantique et la sémiotique de Trump, comme son action politique et son positionnement électoral, ne prennent leur sens que dans le cadre de cette « blanchitude ».
Trump est le premier président à avoir fait de l’homogénéité culturelle le socle de son offre électorale. Il est le premier président à ne s’être adressé qu’à ses électeurs en justifiant son comportement, son programme et son action par la nécessité d’incarner leurs exaspérations. Son « Make America Great Again » fait partie de cette méta-narration. Rendre à l’Amérique
sa grandeur implique un retour dans le temps.
Imprévisibles sont ce qui caractérisent les deux présidents fous. Hier prêt en découdre avec l’arme nucléaire et aujourd’hui prêt à discuter d’abord de la participation de la Corée du nord aux JO qui se tiendront en Corée du Sud mais ensuite de l’aide alimentaire enfin des questions délicates concernant le nucléaire « Je crois toujours aux discussions », a déclaré le président américain depuis la résidence présidentielle de Camp David, interrogé sur la possibilité d’un échange téléphonique avec le leader nord-coréen. « Je le ferais bien sûr, je n’ai aucun problème avec ça« , a-t-il ajouté, tout en soulignant que cela ne pourrait se faire sans conditions préalables. Donald Trump a salué les récents signes de détente dans la péninsule coréenne, marqués par la participation « vraisemblable » d’athlètes nord-coréens aux JO d’hiver en Corée du Sud, et a dit espérer que les discussions prévues entre les deux pays iraient « au-delà » du simple cadre sportif : « J’adorerais les voir aller au-delà des JO », a-t-il déclaré au sujet des discussions intercoréennes à venir. « Je veux vraiment que cela marche entre les deux pays, j’aimerais les voir participer aux Jeux olympiques et les choses pourraient peut-être continuer à partir de là », a-t-il expliqué.