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Aide à domicile : « pas à temps partiel mais plutôt payés à temps partiel »

Aide à domicile : « pas à temps partiel mais plutôt payés à temps partiel »

 

Les deux économistes François-Xavier Devetter et Emmanuelle Puissant suggèrent au gouvernement, dans une tribune au « Monde », d’aller au-delà d’une prime exceptionnelle pour l’aide à domicile, mais aussi de repenser le décompte du temps de travail, ce qui conduirait à augmenter les revenus mensuels des aidants.

Tribune. Les aides à domicile appartiennent à la profession la plus dynamique de ce début de siècle, voyant ses effectifs quasiment doubler entre 2003 et 2018 : elles sont passées de moins de 350 000 à près de 600 000. La crise sanitaire a souligné leur rôle majeur dans l’accompagnement des personnes vulnérables, mais aussi la fragilité des conditions d’emplois qui caractérisent encore et toujours nombre d’entre elles.

Le manque de reconnaissance qu’elles continuent de subir est particulièrement visible lorsque le gouvernement invite les collectivités locales à verser à ces travailleuses et à ces travailleurs, dont on peine curieusement encore à reconnaître leur appartenance au monde du soin ou, au minimum du « prendre soin », une prime de 1 000 euros sans pour autant en prévoir le financement.

Appels inopérants

Malgré un effort constant et soutenu en termes de production de rapports, les pouvoirs publics continuent de promouvoir, par les modalités de solvabilisation des besoins d’accompagnement des personnes âgées, la fixation de salaires pour les aides à domicile à un niveau très faible.

En effet, la politique de lutte contre la perte d’autonomie repose essentiellement sur le versement d’une allocation aux personnes âgées (APA ou allocation personnalisée d’autonomie) calculée en fonction de leur degré d’autonomie et variable selon leur revenu.

Cette allocation consiste à attribuer une somme permettant « d’acheter » un certain nombre d’heures. La valorisation d’une heure obéit à des règles complexes et variables selon les départements mais, le dispositif aboutit de fait à un « tarif APA » par département, qui constitue en quelque sorte la référence au prix d’une heure d’aide à domicile.

La proposition d’un « tarif socle national » à la suite du rapport Libault confirme cette vision. Or les montants actuellement en vigueur dans la plupart des départements (tout comme le tarif national envisagé) dépassent rarement 21 euros alors même que toutes les études de coûts l’évaluent autour d’un minimum de 26 euros… dans des conditions restrictives ! L’écart est alors souvent payé par les aides à domicile elles-mêmes. A ce niveau les appels à une montée en qualification ou une amélioration des conditions d’emplois des salariés sont inopérants.

Epuisement

Car quel est le nœud du problème ? La profession d’aide à domicile est portée par des emplois dont la durée moyenne est de 25 heures par semaine… mais où le travail commence bien souvent à 7 heures – ou plus tôt – et ne s’arrête qu’à 19 heures, 20 heures, voire au-delà ; où l’emprise du travail sur la semaine dépasse nettement les 35 heures, et où les inaptitudes, les accidents du travail, sont à un niveau plus élevé que la plupart des autres professions. La prévalence des situations d’épuisement des salariés montre combien la dite « ressource humaine » est consommée « à taux plein ».

Aide à domicile : la grand misère sociale

Aide à domicile : la grand misère sociale

Une enquête témoignage de France info qui rend bien compte de la misère sociale du concept d’aide à domicile avec les souffrances des personnes aidées mais aussi les conditions de travail lamentables des assistantes de vie, condamnées à travailler à toute heure, tous les jours dans un temps de plus en plus contraint. Des assistante de vie dont on calcule le temps de travail à la minute prés et dont les trajets et les pertes  temps ne sont pas pris en compte. En plus avec la crise économique les patients ont tendance à réduire le temps intervention. Du coup l’assistante de vie disposée 15 minutes par ci, 15 minutes ailleurs. Parfois revenir à midi, aussi le soir ; Quand on fait les comptes, les assistantes de vie sont de très bonnes cliente pour l’industrie automobile. En quelques années elles bousillent uen voiture. L’enquête reportage de France info (qui reste pudique et névole pas l nettoyage des personnes qui ne maitrisent lus leurs besoins naturels !) « . Comme, paulette atteinte Alzheimer » tous les matins, hors dimanches et fêtes, reçoit la visite d’une aide à domicile pour l’accompagner dans sa toilette. Le renfort de Laura Léon est bienvenu pour le mari de 84 ans, écrasé par la peine et un brin dépassé par les événements.  »On accepte parfois mieux l’aide d’autrui, souligne-t-il. Quand c’est moi qui lui dis qu’elle a mis son maillot à l’envers, elle fait que rouspéter… »

Chaque jour, en France, des centaines de milliers de personnes dépendantes bénéficient de l’assistance de professionnels de l’aide à domicile. Ce secteur, d’une importance cruciale dans un pays vieillissant, est sous tension. « Les difficultés de recrutement sont considérables, les conditions de travail difficiles, l’absentéisme très élevé et les accidents du travail record », alerte le rapport de la « concertation grand âge et autonomie » rendu à la ministre de la Santé, fin mars, en vue d’une réforme à la fin de l’année. « Mais l’aide à domicile, c’est aussi un très beau métier », insiste Laura Léon, que nous avons suivie pendant une journée dans le secteur de La Ferté-Bernard.

Officiellement, l’intervention chez les Piédalu, programmée de 8 heures à 8h30, consiste en trois tâches : un change, une aide à la toilette et une aide à l’habillage. Laura Léon ne s’arrête pas à ce programme. « On est là pour aider des personnes, pas pour accomplir des tâches », résume-t-elle d’une voix décidée. Dans l’intimité de la salle de bains, la jeune femme de 31 ans, soigneusement maquillée, stimule son aînée, l’implique dans sa toilette, lui demande de se laver elle-même le visage. Maintenir un rapport au corps, plutôt que déposséder et infantiliser.

Si je fais tout à la place des gens, c’est plus facile et je gagne dix minutes. Mais je ne suis pas là pour ça. Laura Léon, aide à domicile à franceinfo

Après une formation de dix mois, Laura Léon a obtenu son diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale en 2014. Elle en a gardé  »des valeurs » et un jargon. Quand elle aide Paulette Piédalu à enfiler son pull, elle fait « de l’éducation à l’habillage ». Quand elle discute avec elle, elle « relationne ». Elle a aussi un faible pour la  »communication non verbale », qui lui permet de « relationnel » avec les personnes privées de la parole.

Pendant la toilette, l’aide à domicile questionne la retraitée sur le jour de la semaine et prend des nouvelles de sa famille. « En faisant ça, je teste sa mémoire et je mesure son intérêt pour ses proches. » De retour dans la cuisine, la discussion s’oriente sur les peurs de la septuagénaire, persuadée que cette maison, qu’elle occupe depuis 24 ans, n’est pas la sienne. Il faut rassurer, ne pas brusquer. Parfois, rien ne sert de raccrocher à une réalité devenue trop angoissante.

Régulièrement aux prises avec Alzheimer, Laura Léon garde le souvenir d’une autre femme, en pleurs, qui l’avait un jour conduite dans sa chambre. « Elle me montre une gaufre, qu’elle a posée devant un homme en photo dans un magazine. Cette femme, pleine d’amour, pleure parce qu’il ne mange pas la gaufre. La confronter au réel serait trop violent. J’entre dans son jeu, en lui disant d’attendre un peu. En plus, l’homme de la photo sourit, il est content de cette attention. Rassurée, elle accepte d’aller s’habiller. J’en profite pour enlever la gaufre ; elle n’y prêtera plus attention. »

En apparence, l’ambiance est plus légère chez Marcel Patault. Cet habitant de Cherré, amateur de chasse et de pêche, accueille Laura Léon avec un beau sourire et un fond d’accordéon. « On prend un café ? » lance-t-il. « Pas question de changer nos habitudes ! » répond-elle, pour le plus grand plaisir de son hôte. Chaque semaine, l’ancien cultivateur de 87 ans fait appel à l’association ADMR de La Ferté-Bernard pour deux heures de ménage, prises en charge à 50%, qui lui coûtent 123 euros par mois.

« L’entretien ménager aide à prévenir les maladies », avance Laura Léon, en ajustant ses lunettes violettes. Marcel Patault, lui, y voit surtout un remède à la solitude. Ce n’est pas le vrombissement de l’aspirateur qui va l’empêcher de papoter. Sous son pull à col en V et sa chemise boutonnée jusqu’en haut se cache un « grand émotif », selon l’auxiliaire de vie sociale.

Le jovial octogénaire fond en larmes à l’évocation de sa femme de 86 ans, qui souffre de la maladie de Parkinson. La maison de retraite où elle vit depuis deux ans coûte 2 124 euros par mois, bien plus que la pension de 1 600 euros que se partage le couple. « Je suis en train de bouffer la cabane », se désespère le mari. Il dit avoir fini de puiser dans les économies de son épouse et n’avoir que de quoi « tenir deux ans et demi » avec les siennes. En mimant de se trancher la gorge, il prévient :

Moi, il ne faut pas m’enfermer en maison de retraite, plutôt avaler mon bulletin de naissance ! Marcel Patault, retraitéà franceinfo

Durant sa formation, Laura Léon a passé un mois et demi dans une maison de retraite. « C’était du travail à la chaîne, chronométré, se souvient-elle. On entrait dans la chambre pour la toilette, on ouvrait les volets, la personne n’avait pas le temps de se réveiller, il n’y avait pas d’attention au bien-être. »Elle a trouvé son compte dans le secteur de l’aide à domicile, qui permet « plus d’écoute et de participation ».

Ces deux dernières années, la Sarthoise à la frange brune a pourtant connu des conditions de travail « horribles », avec des heures supplémentaires à la pelle, faute de personnel. « Ce n’était plus un plaisir, cela devenait éreintant, décrit-elle. On perdait en patience chez les gens, on devenait irritable. » Il y a quelques semaines, une embauche et le retour d’arrêt maladie d’une collègue ont permis de retrouver un rythme plus supportable. Ses journées s’étendent généralement de 8 heures à 19h15, avec un week-end travaillé sur deux.

Aide à domicile 24 h/24

Ce vendredi, le planning de Laura Léon prévoit une pause déjeuner de près de trois heures. L’occasion de se ressourcer à la maison ? Plus ou moins. Dans l’appartement qu’elle loue près de la gare de La Ferté-Bernard, l’aide à domicile retrouve son mari, Christopher. Cet ami d’enfance, qu’elle a épousé en 2012, est devenu chauffeur de car. Mais depuis qu’on lui a diagnostiqué des troubles bipolaires en 2017, il ne travaille plus.

Tout en préparant des pâtes au poulet et aux champignons, la tonique trentenaire aux cheveux bouclés s’enquiert du rendez-vous chez le psychologue de son époux, prévu l’après-midi. Epuisé, il ne s’y rendra pas et restera au lit. « Cette maladie est notamment marquée par des phases de fatigue intense, avec des angoisses et un repli sur soi », explique Laura Léon.

Chez elle, l’auxiliaire de vie sociale retrouve des problématiques connues.« Avec la maladie, les gens se renferment, ils développent une peur de l’extérieur et des regards, détaille-t-elle. On est là pour qu’ils osent à nouveau sortir et conservent un lien social. » Son expérience professionnelle l’aide à accompagner son mari, même si elle y « laisse des plumes ».

Dans le couple, on devient plus aidant que conjoint. Il ne faut pas trop déborder. Laura Léon à franceinfo

Et si elle faisait elle-même appel à une aide à domicile ? « Je n’ai jamais pensé à le demander, reconnaît-elle. Accepter une présence extérieure dans la maison serait difficile pour mon mari. » Au travail, elle a connu des aidants familiaux qui peinaient à « lâcher du lest »« C’est vrai que ce sont souvent eux qui savent ce qui est le mieux pour le malade. On doit les rassurer, se montrer à l’écoute de leurs conseils. »

Jusqu’ici, Laura Léon n’a guère pu profiter de son temps partiel à 80%, qui devait lui permettre d’accompagner son mari. Cette année, avant l’embauche d’une nouvelle collègue, elle a déjà cumulé 75 heures supplémentaires en quatre mois. L’an dernier, elle avait fini sur un total de 120 heures sup’. « Du travail pour rien, car les heures payées en plus à la fin de l’année pèsent sur le calcul de l’allocation adulte handicapé (AAH) de mon mari. Au final, on n’y gagne rien. » Aujourd’hui, le couple vit avec 750 euros d’AAH et 1 220 euros de salaire net par mois.

Il est 13h45, la journée de travail redémarre. Direction Boëssé-le-Sec, un village à une dizaine de kilomètres de La Ferte-Bernard. Laura Léon est attendue devant une maison, coincée entre une ligne de TER et une départementale sinueuse, où attend un taxi. Elle y retrouve un préadolescent, trisomique et sourd, de retour de sa matinée dans un institut médico-éducatif du Mans. Au programme, jusqu’à 17h30 : jeu sur les couleurs, piscine à balles, goûter, entretien de la chambre, mais aussi repassage, « pour soulager la mère et lui permettre, le week-end, d’avoir du temps pour ses autres enfants». Laura Léon se rend chez un de ses bénéficiaires, le 17 mai 2019, dans la Sarthe. (

Vient le moment de rentrer à La Ferté, pour une demi-heure auprès d’un homme atteint de la maladie de Parkinson. Il faut le changer, lui prodiguer une toilette intime, le mettre en pyjama et l’amener à son fauteuil pour le repas. « Il y a un gros travail de prévention des chutes avec lui », souligne Laura Léon.

Enfin, à quelques centaines de mètres de là, 45 minutes pour une toilette intime et une aide au déshabillage d’une femme dialysée, hémiplégique à la suite d’un AVC. Dans cet appartement enfumé, où elle vit avec l’un de ses fils, la bénéficiaire tient tête à Laura Léon. Bougonne, elle refuse de se lever de la chaise et zappe entre W9 et France 2. Plongé dans sa collection de vignettes Panini, son fiston, jeune adulte en surpoids, lève la tête et lui confisque la télécommande pour la convaincre de filer.

A chaque situation, l’auxiliaire doit s’adapter et improviser. Sérieuse avec les uns, taquine avec les autres.

On est comme des comédiens. D’une maison à l’autre, on ne va pas donner la même chose. Laura Léon à franceinfo

Mais jusqu’où donner ? « Madame Léon doit veiller à ne pas trop s’impliquer, pour garder du recul, souligne sa responsable de secteur, Samantha Eloy. A trop s’investir, on risque de vouloir tout résoudre soi-même, au lieu d’alerter et de faire intervenir d’autres acteurs. » Pour le reste, la salariée est saluée pour sa « très bonne analyse des situations », sa « compétence reconnue en matière d’accompagnement » et sa « participation » en interne. C’est aussi « une vraie bonne personne ressource », régulièrement appelée à encadrer de nouvelles recrues.

Ces qualités lui ont valu d’être intégrée à une « brigade » départementale de l’ADMR, qui vient ponctuellement en aide aux professionnelles confrontées à des difficultés. « Dans le cas d’un monsieur qui était très crispé lorsqu’il était transféré au lit, on s’est rendu compte que la salariée ne lui parlait pas, pas un mot, rapporte Laura Léon. Moi, je dis ce que je fais et les gens se détendent. Parfois, porter le regard sur eux suffit. Ce sont des gens souvent vieux, pas beaux, que la société ne regarde plus. »

Certaines salariées sont uniquement dans l’action, et pas dans le relationnel. Laura Léon à franceinfo

Mercredi 12 juin, le Premier ministre, Edouard Philippe, a confirmé qu’un projet de loi réformant le secteur de la dépendance serait présenté « à la fin de l’année ». Avant cela, « des mesures favorisant le maintien à domicile «seront intégrées au prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Laura Léon réclame un vaste plan de formation. De nombreuses aides à domicile n’ont en effet aucune qualification, ce qui nuit à la qualité des services et génère des accidents de travail. La jeune Sarthoise souhaite aussi une revalorisation du métier, qui peine à susciter les vocations. « Une fois, trois jours après avoir signé un CDI, une fille est partie en disant qu’elle gagnait plus en restant chez elle. »

L’auxiliaire de vie sociale pense aussi aux allocations accordées aux personnes dépendantes, parfois trop maigres pour une bonne prise en charge. « Il faut plus de moyens, plus de matériel et plus de lien social », énumère-t-elle. Dans quelques années, c’est la question du maintien à domicile de ses propres parents qui risque de se poser. « Je ne les vois pas en maison de retraite », prévient-elle, alors que sa journée touche à sa fin. Il est 19h15 et le week-end débute. Le programme de Laura Léon est vite vu : elle travaille.

Le recul de l’emploi à domicile, pourquoi ?

Le recul  de l’emploi à domicile, pourquoi ?

 

 

C’est le paradoxe de l’emploi ; alors qu’on annonce à grand renfort de tambours l’emploi à domicile comme le principal vecteur de création d’emplois, dans les faits il ne joue guère son rôle. Des raisons à cela, un pouvoir d’achat globalement insuffisant de certains  employeurs pour recourir à des aides à domicile, du coup le nombre d’employeurs se réduit . Aussi les difficultés de recrutement dans le secteur qui, elles découlent de conditions de travail et salariales notoirement  insuffisantes. Il n’est pas facile par exemple de recruter du personnel à temps partiel pour des rémunérations de 700 à 800 €, surtout avec des horaires décalés.  A l ‘évidence, ce secteur mériterait une analyse particulière pour parvenir à des prix acceptables par les demandeurs et à des conditions sociales attirantes pour le personnel. L’emploi à domicile a poursuivi son recul au quatrième trimestre 2018 avec un nombre d’employeurs qui est repassé sous la barre de 1,9 million pour la première fois depuis début 2007, selon les données CVS-CJO publiées vendredi par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss). Il s’élevait à 1,896 million au 31 décembre, soit un recul de 0,8% sur un trimestre, après une baisse de 0,2% les trois mois précédents, et une diminution de 1,5% sur un an. Mais les hausses en parallèle de 0,6% du volume horaire moyen déclaré par employeur et de 1,5% du salaire moyen versé, sur fond de baisse des cotisations sociales, se sont traduites par une progression de 0,6% de la masse salariale nette, à 1,21 milliard d’euros, au quatrième trimestre. Sur un an, le salaire moyen versé par employeur bondit de 2,3% et la masse salariale progresse de 0,8%. Pour la seule garde d’enfant, le nombre d’employeurs a diminué de 0,4% au 4e trimestre 2018 mais les heures qu’ils ont déclarées ont augmenté dans le même temps de 1% en moyenne. Si l’on ajoute la hausse des salaires, la masse salariale de cette activité a progressé de 1,5% sur le trimestre (+2,4% sur un an). S’agissant du champ distinct des assistantes maternelles, le nombre de comptes a reflué de 1,5% au cours du 4e trimestre 2018, à 828.000, et le volume d’heures déclaré s’est replié de 1,0%. La masse salariale nette est restée quasi stable (-0,1%) à 975 millions d’euros.

L’emploi à domicile : encore un recul

L’emploi à domicile : encore un recul

 

 

C’est le paradoxe de l’emploi ; alors qu’on annonce à grand renfort de tambours l’emploi à domicile comme le principal vecteur de création d’emplois, dans les faits il ne joue guère. des raisons à cela, un pouvoir d’achat globalement insuffisant de certains  employeurs pour recourir à des aides à domicile, du coup le nombre d’employeurs se réduit . Aussi les difficultés de recrutement dans le secteur qui elles découlent de conditions de travail et salariales notoirement  insuffisantes. Il n’est pas facile de recruter du personnel à temps partiel pour des rémunérations de 700 à 800 €, surtout avec des horaires décalés.  A ‘évidence, ce secteur mériterait une analyse particulière pour parvenir à des prix acceptables par les demandeurs et à des conditions sociales attirantes pour le personnel. L’emploi à domicile a poursuivi son recul au quatrième trimestre 2018 avec un nombre d’employeurs qui est repassé sous la barre de 1,9 million pour la première fois depuis début 2007, selon les données CVS-CJO publiées vendredi par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss). Il s’élevait à 1,896 million au 31 décembre, soit un recul de 0,8% sur un trimestre, après une baisse de 0,2% les trois mois précédents, et une diminution de 1,5% sur un an. Mais les hausses en parallèle de 0,6% du volume horaire moyen déclaré par employeur et de 1,5% du salaire moyen versé, sur fond de baisse des cotisations sociales, se sont traduites par une progression de 0,6% de la masse salariale nette, à 1,21 milliard d’euros, au quatrième trimestre. Sur un an, le salaire moyen versé par employeur bondit de 2,3% et la masse salariale progresse de 0,8%. Pour la seule garde d’enfant, le nombre d’employeurs a diminué de 0,4% au 4e trimestre 2018 mais les heures qu’ils ont déclarées ont augmenté dans le même temps de 1% en moyenne. Si l’on ajoute la hausse des salaires, la masse salariale de cette activité a progressé de 1,5% sur le trimestre (+2,4% sur un an). S’agissant du champ distinct des assistantes maternelles, le nombre de comptes a reflué de 1,5% au cours du 4e trimestre 2018, à 828.000, et le volume d’heures déclaré s’est replié de 1,0%. La masse salariale nette est restée quasi stable (-0,1%) à 975 millions d’euros.

Domicile travail : 3 Français sur 4 en voiture

Domicile travail : 3 Français sur 4 en voiture

Compte tenu de l’évolution de la géographie de l’habitat et des emplois les Français travaillent  de plus en plus loin entre parenthèses 80 % à plus de 20 km. Ils sont donc massivement contraints d’utiliser leur voiture. En cause surtout, le phénomène de Métropolisation qui concentre sur une douzaine de villes l’essentiel de l’emploi en France. Du coup le prix des logements à explosé dans ces villes et il devient inaccessible financièrement. Les salariés dans leur majorité non d’autre solution  que de résider de plus en plus loin pour des raisons financières. À 20 km de son emploi on peut trouver des logements dont le prix d’acquisition varie de 150 000 à 200 000 € alors qu’il faut compter le double en moyenne dans les grandes métropoles ; sans parler de Paris qui se vide de sa population au profit des touristes. Un vrai problème de société. Il y a d’abord cette bulle immobilière dans les grandes métropoles, aussi le phénomène de désertification de la plus grande partie du territoire ;  les emplois ont été transférés dans les zones sur urbanisées. Notons qu’à l’inverse le prix de l’immobilier s’écroule dans les zones peu denses et le patrimoine des intéressés avec Selon une étude Ispos 75% des Français prennent donc  la voiture pour aller travailler. Suivent ensuite les transports en commun sur route comme le bus ou le car (9%), le métro (7%), le vélo ou la trottinette (6%) ou encore le RER (5%) et le train (4%).  Dans le détail, les chiffres varient également en fonction de la situation géographique des interrogés.  »64 % des Parisiens utilisent les transports en commun, 58 % des banlieusards de petite couronne alors que le taux tombe à 15 % dans les villes de province « , relève ainsi Amandine Lama qui a piloté l’étude chez Ipsos.

Autre enseignement de cette étude : l’évolution des dépenses sur les déplacements domicile-travail a augmenté durant les cinq dernières années pour 65% des interrogés. Parmi ces derniers, 82% ont leur lieu de travail à plus de 20km de leur domicile, 70% sont des ouvriers, 70% ont des difficultés à utiliser les transports en commun pour se rendre au travail et 69% roulent au diesel.  Lorsqu’on demande aux sondés s’ils souhaiteraient utiliser un autre moyen de transport principal que leur voiture, ils sont 48% à répondre par l’affirmative mais ils précisent que cela n’est pas du tout possible.

 

 

>> Etude « Les fractures de la mobilité dans les territoires » d’Ispos pour Vinci autoroute réalisée sur 4 000 personnes constituant un échantillon représentatif des actifs français. 

Scandales des dépenses de l’INA : un domicile trop loin du lieu de travail !

Scandales des dépenses  de l’INA : un domicile trop loin du lieu de travail !

 

Curieuse défense de cette technocrate parvenue aux plus hautes fonctions grâce à se passages dans les cabinets ministériels ; c’est parce qu’elle réside trop loin de son domicile qu’elle a dû engager des frais de taxis ( alors qu’elle avait un chauffeur.. et sans doute un permis de conduire)… sans parler des frais de com.! . Bref l’arrogance de ces hauts fonctionnaires qui confondent argent public et argent personnel ( comme Guéant !). France info le révélait ce vendredi midi, l’association Anticor a déposé une plainte visant les dépenses de taxi de l’ex-PDG de l’INA, Agnès Saal, et les contrats passés par Mathieu Gallet, actuel patron de Radio France, à l’époque où il présidait l’Institut. Si Ce dernier n’a pas souhaité réagir, Agnès Saal, elle, a décidé de contre-attaquer par l’intermédiaire de son avocat.  Agnès Saal se défend, après la révélation par France Info d’une plainte déposée par l’association Anticor et portant sur ses frais de taxi lorsqu’elle était présidente de l’INA. Anticor veut savoir s’il s’agit de détournement d’argent public. Sommée de démissionner de son poste de présidente de l’INA 48 heures après le début de la polémique sur ses frais de taxis (40.000 euros en dix mois aux fonctions), Agnès Saal a regagné son ministère de tutelle, la Culture, où elle occupe désormais un poste de chargée de mission. Une enquête disciplinaire a été ouverte à son encontre, mais pour le moment la ministre Fleur Pellerin n’a pas encore pris de décision au sujet de son avenir. L’avocat d’Agnès Saal, lui, estime que l’éviction de sa cliente est déjà une sanction extrêmement lourde. Jean-Pierre Mignard estime qu’on « n’a même pas pris la peine d’écouter ni d’entendre, et donc immédiatement elle a été sanctionnée et démise de ses fonctions. Je pense qu’elle a payé pour d’autres, c’était une cible facile ». Pour sa défense, Agnès Saal nie avoir dilapidé de l’argent public. Au contraire même, selon Me Mignard, elle a même réussi à  limiter les dépenses de déplacement et de réception de la présidence de l’INA. Dans un communiqué, ce dernier souligne d’abord que les sommes en litige « ont fait l’objet d’un remboursement, soit 15.940 euros, dont  6.700 euros de courses de son fils ». Le texte ajoute que « travaillant 70 heures par semaines à 35 kilomètres de son domicile, Madame Saal a refusé un second chauffeur, ce qui représentait un coût annuel de 62.000 euros pour l’INA (…) Les attaques dont fait l’objet Madame Saal sont inadmissibles. Il n’y a à l’évidence aucune intention frauduleuse de sa part ».

« Une batterie pour domicile » révolutionnaire ?

« Une batterie pour domicile » révolutionnaire ?

 Cette batterie, baptisée Tesla Powerwall, peut en effet stocker l’électricité fournie par des panneaux solaires ou par le réseau électrique au moment où celui-ci fournit de l’électricité bon marché, notamment pendant les heures de nuit. Elle peut également servir en cas de coupure de courant, selon Tesla.  Destiné à être fixé sur le mur d’une maison ou dans un garage, ce nouveau type de produit pourrait ainsi rendre les habitations équipées de panneaux photovoltaïques totalement indépendantes des réseaux électriques traditionnels. « Notre but est de transformer totalement l’infrastructure énergétique mondiale pour la rendre totalement durable et sans produire d’émissions de carbone », a indiqué Elon Musk à la presse avant de dévoiler la Tesla Powerwall.  Contrairement aux prix qui avaient circulé (13.000 dollars), la batterie ne coûtera « que » 3.500 dollars lors de sa mise sur le marché américain lors de l’été 2015, et devrait être disponible dans le monde entier l’année prochaine.  L’Allemagne devrait ainsi devenir un marché-clé car ce pays est l’un des plus équipé en système photovoltaïques du monde, selon Elon Musk. Mais la batterie pourrait également être utilisée dans des régions en développement où les réseaux électriques sont souvent peu fiables en dépit d’une énergie solaire abondante. La batterie pourrait jouer « un rôle analogue à la manière dont la téléphonie mobile a remplacé les lignes terrestres », a-t-il estimé. La Tesla Powerwall « sera une grande avancée pour les communautés les plus pauvres du monde », a ajouté le patron de Tesla, car « elle permet de se passer des réseaux électriques ».  Tesla avait annoncé l’année dernière la construction de la plus grande usine mondiale de batteries lithium-ion dans l’état américain du Nevada, une structure géante de 5 milliards de dollars en collaboration avec Panasonic. Cette usine a notamment pour objectif de faire baisser les prix des batteries, et donc des voitures électriques, l’une des barrières principales à leur adoption massive par le grand public. Bien que Tesla produise un nombre relativement réduit de véhicules, il est en effet devenu une vedette du secteur en raison notamment de sa réputation de haute qualité.  

 

 

Plus de 140 000 personnes sans domicile fixe

Plus de 140 000 personnes sans domicile fixe

 

De quoi s’interroger sur la modernité d’une société ou 140 000 personnes sont sans domicile et 3.5 millions mal logées. En cause notamment le niveau des prix qui ont augmenté de l’ordre de 150% en 15 ans et qui du fait de la crise exclue désormais nombre de candidats primo accédants ; En gros il manque ne France environ 1 million de logements. La solution n’est pas pour demain car cela supposerait de revoir le prix du foncier, les coûts de construction, les modalités de financement,  le  développement du parc de logements sociaux et une  sérieuse révision à la baisse du capital pierre des Français. Malgré les tentatives de résolutions donc, la crise du logement persiste. Pourquoi? Parce que plusieurs grands «verrous» n’ont toujours pas été rompus, selon la fondation Abbé Pierre, qui précise ne pas chercher ou à «pointer du doigt un quelconque bouc-émissaire», mais simplement à identifier ces «verrous».  Parmi eux, la méconnaissance des besoins réels en matière de logement est considérée comme la base du problème. Ensuite, un blocage financier et idéologique, lié à une critique des dépenses publiques régulièrement jugées superflues voire contre-productives. Enfin, le rapport pointe du doigt les rapports de forces qui traversent le monde du logement, et contribuent à marginaliser les plus fragiles. En 2012, ce n’est pas moins de 141.500 personnes qui étaient sans domicile en France métropolitaine, soit une progression de 44% en onze ans. Une personne sans abri sur deux déclare avoir quitté son dernier logement depuis plus de deux ans. Une proportion qui a augmenté de 10 points entre 2001 et 2012, ce qui montre la difficulté persistante à se reloger. Au total, c’est environ 3,5 millions de personnes qui sont ou mal-logés ou sans abri en France, un chiffre qui était déjà cité dans le rapport de l’année dernière.  Pour sortir de l’impasse, la Fondation Abbé Pierre propose de se baser sur le «Contrat social pour une nouvelle politique du logement», qu’elle avait publié en 2012. Celui-ci avait été signé par François Hollande. Les propositions de la Fondation Abbé Pierre ne pourront avoir d’impact, elle en est consciente, «sans un volontarisme politique fort.»  Elle estime nécessaire de relancer la construction de logements neufs alors que les mises en chantiers sont tombées sous la barre des 300.000 logements. Pour la Fondation, ces logements neufs sont indispensables pour répondre au dynamisme démographique français et à la pénurie de logements. Ils doivent correspondre à la demande, d’un point de vue géographique et social, avec des prix suffisamment abordables, en particulier dans les zones tendues. «Un objectif qui doit s’accompagner d’une action pour libérer le foncier constructible et réguler les marchés immobiliers, en particulier les loyers du parc privé», précise le rapport. Dernière préconisation de la Fondation: s’appuyer sur une gouvernance locale de l’urbanisme et du logement cohérente.

 

Emplois à domicile : la baisse

Emplois à domicile : la baisse

L’Aide  à la personne devait être l’eldorado pour la création d’emplois. En réalité c’est la baisse qui est constatée dans ce secteur. Plusieurs facteurs explicatifs, d’abord le pouvoir d’achat qui pèse sur la demande en volume. Ensuite l’attentisme général justifié par la crainte d’un avenir économique incertain enfin il faut auusi le dire le développement du travail clandestin lié à la disponibilité d’une manouvre abondante. Enfin auusi le mouvement de yo-yo fiscal. Au deuxième trimestre, hors garde d’enfants, il aurait plongé de 8,1% pour les particuliers employeurs « non fragiles » (ceux qui ont recours à du personnel de ménage, par exemple) et de -2,4% pour  les personnes dites « fragiles » (personnes âgées, handicapés), détaille le site internet du quotidien le Figaro. L’Acoss qui a publié ses chiffres au mois d’octobre faisait état pour sa part d’un repli de l’emploi à domicile de -0,6% sur la période avril-juin, avec une baisse du nombre d’heures déclarées de près de 5%. Face à l’érosion de l’emploi à domicile, les députés ont voté en juillet dernier une mesure qui prévoyait de porter de 0,75 euro à 1,50 euro la remise de cotisations forfaitaire accordée pour chaque heure déclarée. Une disposition retoquée en août par le Conseil constitutionnel. Finalement, l’Assemblée nationale a adopté en octobre dernier un amendement prévoyant des allègements, bien moins intéressants que ce qui était initialement prévu. En outre, le rabais sera bien de 1,50 euro par heure déclarée. Mais il ne s’appliquera qu’aux gardes d’enfants de 6 à 13 ans, avec un plafonnement du nombre d’heures.

 

Emploi à domicile: réduction de cotisation

Emploi à domicile: réduction de  cotisation

 

 

Il était temps de réduire les cotisations de emplois à domicile car la fiscalité a provoqué un double effet, d’abord un recours plus modéré à ces services d’autre part un développement du travail au noir. Pour autant, les réductions envisagées sont loin de couvrir tous les services.. Les députés ont donc voté ce lundi 21 juillet un allègement de cotisation pour certains particuliers employeurs. Réunis pour examiner en nouvelle lecture du projet de budget rectificatif de la Sécurité sociale pour 2014, ils ont adopté l’amendement du rapporteur (PS) Gérard Bapt. Il prévoit un doublement de la réduction des cotisations pour les emplois à domicile, de 0,75 euro à 1,50 euro par heure déclarée. Cet allègement ne s’appliquera qu’à partir du 1er septembre, et uniquement pour les services type garde d’enfants, aide aux personnes âgées dépendantes et aux personnes handicapées. Les « services de confort », comme le soutien scolaire, l’assistance informatique et internet, les soins et promenades d’animaux de compagnies, la surveillance et la maintenance des résidences, ne sont pas concernés par cette mesure. Cette restriction vise à suivre les recommandations récentes de la Cour des comptes sur un meilleur ciblage des activités donnant lieu à des avantages. Le Sénat avait voté à l’unanimité cette réduction de cotisations sans limitation de champ, contre l’avis du gouvernement. « Il y a peut-être des marges d’emplois à reconquérir du côté des employeurs particuliers », a déclaré la ministre de la Santé, Marisol Touraine ce 21 juillet. Une référence au nombre d’heures déclarées en baisse de 7% en 2013, soit une perte de 16.000 emplois équivalents temps plein, après un recul de 12.000 équivalents temps plein en 2012.

L’emploi à domicile victime du matraquage fiscal

L’emploi à domicile victime du matraquage fiscal

 

 

L’emploi à domicile, le « fameux » gisement d’emplois, plonge victime du matraquage fiscal et de la crise. En fait les particuliers réduisent le nombre et le temps des prestations, par ailleurs le travail au noir se développe de manière considérable.  L’emploi à domicile est reparti en nette baisse fin 2013 en France après sa stabilisation de milieu d’année, tant du point de vue du nombre d’employeurs que du volume d’heures déclarées, selon les statistiques diffusées vendredi par l’Acoss (Agence centrale des organismes de sécurité sociale). Le nombre de particuliers employeurs est ainsi tombé sous la barre des deux millions pour atteindre 1,99 million au 4e trimestre 2013, soit une baisse de 1,1% sur trois mois et de 3,2% par rapport à la même période de 2012. Dans le même temps, les heures déclarées ont diminué de 2,9% par rapport au 3e trimestre 2013 et de 6,1% par rapport au 4e trimestre 2012.  La masse salariale nette versée aux employés s’est contractée pour sa part de 2,6% sur le trimestre et de 5,7% en glissement annuel. Sur l’ensemble de 2013, elle a atteint 5,018 milliards d’euros contre 5,275 milliards en 2012, soit une baisse de 4,9%. L’emploi à domicile est en baisse depuis deux ans du fait de la crise mais aussi de la suppression par le gouvernement Fillon d’un abattement de cotisation pour les particuliers déclarant leurs salariés au régime réel puis celle par son successeur socialiste de la possibilité de déclarer les employés au forfait.  Le plafonnement des niches fiscales à 10.000 euros de réduction d’impôt a également joué. Tous ces facteurs contribuent au développement dans ce secteur du travail dissimulé, dans une proportion toutefois difficile à évaluer.

 

Emploi à domicile : nouveau recul

Emploi à domicile : nouveau recul

L’emploi à domicile, la fameuse « filière d’avenir », recule encore ; En cause le matraquage fiscal, la baisse du pouvoir d’achat de certains ménages, l’attentisme et le développement du travail au noir. Des conséquences largement prévisibles mais non prise en compte par le gouvernement.  L’emploi à domicile perd donc encore du terrain et la Fédération des particuliers-employeurs (Fepem) s’en alarme, ce mercredi 2 avril. Selon les chiffres qu’elle a compilés, la baisse du nombre de particuliers employeurs, entamée en 2012 (-1,8%), s’est accentuée en 2013, à 3%. Les nounous, employés de ménages, jardiniers et autres auxiliaires de vie ont non seulement été moins nombreux (-6%), mais ils ont également travaillé moins longtemps (-5% d’heures travaillées). Même les assistantes maternelles, profession traditionnellement moins sujette aux fluctuations, ont vu leur masse stagner sur l’année écoulée. Peut-être même reculer. Ce serait une première. Le secteur de l’emploi à domicile connaissait une belle croissance depuis le début des années 2000. Il a commencé à stagner en 2010-2011 avant de reculer, depuis 2012. En cause: la crise, bien sûr, qui pèse sur les budgets des ménages. Mais aussi, l’alourdissement des charges sur l’emploi à domicile. Ce secteur connaît depuis 2012 un détricotage de ses avantages fiscaux: suppression de l’abattement sur les cotisations des employeurs particuliers, de la possibilité de déclarer le salarié « au forfait », et hausse de la TVA…La réintroduction d’un abattement de 75 centimes par heure travaillée, en janvier 2013, n’a pas permis de relancer la machine. L’Acoss publiera ses statistiques officielles ce vendredi. Elles devraient confirmer cette tendance. La Fepem dénonce, elle, une généralisation du travail au noir et réclame des mesures pour relancer l’emploi déclaré. La Fédération estime que 50.000 postes pourraient être créés.

 

Offre d’emploi : 40 minutes par jour à 20 kms du domicile ( Pôle emploi )

Offre d’emploi : 40 minutes par jour à 20 kms du domicile ( Pôle emploi )

 

Authentique, une jeune chômeuse après trois ans d’inscription au chômage vient de recevoir enfin une offre de Pôle emploi. Un contrat comme assistante de vie (ADVF) à domicile pour une durée de 40 minutes par jour à 20 kms de son domicile. , en plus un contrat à durée déterminée. Il est en outre précisé qu’en cas de refus non motivé, elle sera rayée des listes. Si certains se posent encore se poser  la question : à quoi sert Pôle emploi, la réponse est claire,  à rien ! Il faut préciser que les frais de transport sont à la charge de la chômeuse. Soit un coût journalier de 16 euros (plus une assurance spécifique couvrant les déplacements professionnels). La rémunération est de moins de 10 euros de l’heure. Soit en fait un revenu brut  mensuel de 250 euros, imposables bien entendu et un revenu net proche de zéro. .. Pas de doute donc la situation du chômage s’améliore en France ! Elle risque d’être rayée des listes de Pôle emploi. Hollande et sapin pourront déclarer qu’il y a bien inversion de la courbe du chômage. Ou quand la micro socio-économie se heurte la vision abstraite de l’approche macro.

Domicile du président de BPCE perquisitionné

Domicile du président de BPCE perquisitionné

 

-Des policiers de la division nationale d’investigations financières et fiscales (DNIFF) ont mené il y a trois semaines une perquisition au domicile privé du président de la BPCE, François Pérol, rapporte dimanche le site internet Mediapart. L’information a été confirmée à Reuters par une source proche du dossier. « Je peux confirmer que la perquisition a bien eu lieu », a déclaré cette source. L’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy est l’objet d’une information judiciaire, conduite par le juge d’instruction Roger Le Loire, pour « prise illégale d’intérêt ». Sont visées les conditions dans lesquelles il a été nommé à la tête du groupe Banque populaire-Caisse d’épargne en 2009. Les syndicats qui sont à l’origine de la plainte estiment que l’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée a joué un rôle clé dans la fusion des deux établissements bancaires avant d’en devenir le dirigeant, ce qui constitue selon eux une prise illégale d’intérêt. Ce délit peut être puni de cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende.

 

Tapie : le domicile et le cabinet de Claude Guéant perquisitionnés

Tapie : le domicile et le cabinet de Claude Guéant perquisitionnés

La Brigade financière parisienne a mené mercredi matin des perquisitions au domicile et au cabinet de Claude Guéant. Ils agissaient dans le cadre de l’instruction ouverte pour faux et détournement de fonds publics, suite à l’arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie dans le litige qui l’opposait au Crédit Lyonnais.

 

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