EPR de Flamanville : fuite de documents sensibles ou intox ?
Greenpeace affirme avoir été destinataire de documents EDF concernant l’EPR de Flamanville. Cette fuite, à elle seule, justifierait des interrogations sur la sécurité de l’installation d’après Greenpeace.
EDF affirme que les désinformations contenues dans ces documents ne sont nullement confidentielles. « Le fait de disposer des plans de la ZAC de Flamanville ou encore de disposer de l’emplacement des caméras ou de détecteurs n’est pas une information protégée ni classifiée, puisque ces informations sont visibles et peuvent être constatées à l’œil nu par tout un chacun sur les sites », a réagi de son côté EDF.
Le producteur d’électricité rappelle par ailleurs que des personnels habilités peuvent avoir accès à des informations classifiées selon certaines règles précises.
« Le Code pénal encadre les atteintes au secret de la défense nationale, notamment le délit de compromission qui porte autant sur la divulgation que sur la communication d’informations classées secret défense et le fait d’en prendre connaissance ou possession, sans habilitation ou légitimité », souligne encore EDF.