Archive pour le Tag 'docteur'

Confinement des non-vaccinés «pas nécessaire en France», d’après le docteur Macron

Confinement des non-vaccinés  «pas nécessaire en France», d’après le docteur Macron

 

L’excès de centralisme en France atteint sans doute des records avec Macron qui a tendance à se substituer non seulement au Premier ministre mais aussi au Parlement et même à son administration. Ainsi par rapport à la pandémie, Macron a la conviction d’être devenue un des plus grands spécialistes mondiaux de la question. C’est d’ailleurs à ce sujet qu’il a consacré la plus grande partie de sa dernière intervention télévisée.

Face à l’explosion des chiffres partout en Europe , actuellement en moyenne 300 000 contaminée par jour sur le continent, Macron choisit encore l’immobilisme. Pourtant la France est passée en quelques jours d’une moyenne de 5000 contaminées à 20 000 et toutes les statistiques sont dans le rouge. mais  docteur Macron estime que le confinement de personnes non-vaccinées contre le Covid-19, comme appliqué en Autriche, n’est «pas nécessaire en France», «  Cette mesure n’est donc pas nécessaire en France», explique le chef de l’État.

 Même attentisme concernant la généralisation du rappel du vaccin. Interrogé sur une éventuelle généralisation de la dose de rappel, Emmanuel Macron a dit à La Voix du Nord attendre «l’avis des autorités sanitaires». «Pour les immunodéprimés, les personnes âgées, on sait que le bénéfice-risque est positif. S’il s’avère qu’une troisième dose est efficace et nécessaire pour les autres publics, évidemment, on l’intégrera dans la logique du passe» sanitaire. Pour les enfants le ministre de la santé a déclaré qu’il ne prendrait pas une position sur le sujet avant février ! Bref-le en même temps classique de Macron un pas en avant, un pas en arrière.

Le retour du Docteur Macron (en t-shirt)

  • Le retour du Docteur Macron (en t-shirt)

Un papier du journal l’Opinion s’interroge sur la nouvelle conversion du Docteur Macron en épidémiologiste.

  • Tik Tok, Instagram… Emmanuel Macron et son équipe de communication sont coutumiers des messages présidentiels sur les réseaux sociaux. Une stratégie qui cible les 18-30, peu tournés vers la politique et fragilisés par la crise sanitaire. Ce lundi, le chef de l’Etat a récidivé dans une courte vidéo filmée depuis le fort de Brégançon. Vêtu d’un estival t-shirt noir, il y appelle les jeunes inquiets, sceptiques ou indécis face à la vaccination à lui poser directement des questions. Et d’ajouter qu’il essaiera « d’être le plus direct et le plus clair possible » dans ses réponses.
  • Tel un caméléon, le président démontre encore une fois son aptitude à adopter la forme de son discours à son auditoire, alternant entre la solennité qui sied au respect des institutions et des traditions, et une communication moins conventionnelle, qui tire profit de la viralité et de la proximité de ces plateformes numériques. Et brise les codes par rapport à ses prédécesseurs. Une désintermédiation lui permettant de s’affranchir du supposé filtre des médias entre lui et les citoyens. Mais qui est à double tranchant.
  • Car Emmanuel Macron s’érige à nouveau en président-épidémiologiste prétendant apporter des explications plus claires sur la stratégie vaccinale que ne l’ont fait le corps scientifique ou le gouvernement. Que le président adopte ainsi un ton doctoral trouble un peu plus la communication des pouvoirs publics. Qui croire en effet ? Le président-expert ou les médecins auxquels celui-ci fait mine de se substituer ? Le chef de l’Etat se veut pédagogue, certes. Mais il prend aussi le risque de semer un peu plus le doute chez une population, les indécis, qui lors des manifestations antipass, a fait preuve d’une remarquable constance dans le rejet quasi-systématique des « sachants » et des élites.

Mario Draghi, le docteur de Goldman Sachs au chevet de l’Italie

 

Mario Draghi, le docteur de Goldman Sachs au chevet de l’Italie

 

 

Le sauveur Super Mario est appelé à la rescousse de l’Italie pour sauver son pays. Et la plupart des observateurs de souligner les talents exceptionnels de l’intéressé notamment lorsqu’il était à la tête de la banque centrale européenne lui attribuant même le sauvetage de l’euro. On a oublié ses piètres résultats comme gouverneur de la banque d’Italie. De la même manière qu’on a oublié que l’ancien responsable de Goldman Sachs pour l’Europe avait maquillé les chiffres de la Grèce pour favoriser son entrée dans l’union économique. Une entrée qui ensuite avait coûté très cher non seulement à l’union économique mais aussi à la Grèce. Avec le temps ,on trouve des vertus au vieux cacique. Pas étonnant , personne ne maîtrise plus rien en Italie. Ni sur le plan de la crise sanitaire ni sur le plan de la très grave dépression économique plus importante encore qu’ailleurs. En outre la classe politique est complètement divisé. En plus elle redoute de nouvelles élections qui pourraient favoriser le retour des troupes de Salvini et de l’extrême droite. On rappelle le bon docteur de Goldman Sachs pour  sauver l’Italie en même temps que pour éviter que l’immense enveloppe financière dont doit bénéficier l’Italie ne soit détournée notamment par des partis politiques ou la mafia.  Du coup , super Mario se voit attribuer des vertus qui doivent le surprendre lui-même. Mais comme d’habitude en Italie, pour combien de temps ?

Nouvelle ordonnance du docteur fou Erdogan à Macron !

Nouvelle ordonnance du docteur fou Erdogan à Macron !

 

 

Une nouvelle fois Erdogan s’en prend à la France et à Macron. Cette fois, il a conseillé à Macron de se faire soigner. Une sorte d’inversion des priorités thérapeutiques qui  témoigne que l’intéressé transfère sur autrui ses propres frustrations et son déséquilibre mental. Il ne se passe pas une semaine sans que Erdogan fassent parler de lui en jetant de l’huile  sur le feu sur tous les conflits potentiels.

 Récemment, c’était encore sur Chypre, puis sur la Grèce et la Méditerranée. Plus récemment encore sur la Libye et en plus en condamnant l’accord de paix qui vient d’être signé. Erdogan intervient notamment aussi en Syrie  et au Haut-Karabakh .

Cette agitation vise surtout à marquer l’échec total Erdogan dans son propre pays. D’abord un échec économique .

 

Le pays est entré en récession depuis 2018, avec notamment la dévaluation de la livre turque, le ralentissement de la croissance et l’augmentation du chômage. Bref une catastrophe économique. la Turquie a connu un recul de l’activité conjointement un écroulement de sa monnaie et à des déficits abyssaux le tout sur fond d’inflation qui ont grandement atteint le pouvoir d’achat et favorisé le chômage.

 

Cette gestion erratique et irresponsable a été sanctionnée politiquement par des revers électoraux qu’a connus Erdogan y compris dans la capitale.

 

Pour masquer ses échecs économiques intérieurs, Erdogan développe une politique internationale agressive afin de tenter de réveiller le sentiment nationaliste contre tout ce qui n’est pas turc ou musulman.

 

Le drame du pays c’est que désormais tous les pouvoirs sont concentrés dans les mains d’Erdogan. L’économie turque est sans doute durablement plongée dans la tourmente.

 

Sur le plan démocratique la répression est sans limite puisque 50 000 personnes ont été arrêtées et 100 000 fonctionnaires privés de leurs fonctions. Ce qui explique sans doute une partie des revers électoraux d’Erdogan.

 

Le dictateur pratique donc la fuite en avant et ses propos provocateurs et excessifs témoignent comme son visage fatigué et tourmenté  des inepties  de sa politique. À coup sûr, il aurait , lui, besoin, d’une sérieuse consultation médicale.

Agriculture malade: Macron , en docteur Diafoirus

Agriculture malade:  Macron , en  docteur Diafoirus

 Macron en médecin de Molière qui se penche sur la maladie de l’agriculture avec des propos d’une banalité stupéfiante et autant de contradictions. Pendant plus de 10 heures, Macron a fait son show au salon de l’agriculture en multipliant les banalités autant que les contradictions. Un véritable docteur Diafoirus au chevet d’une agriculture malade. Macron qui ne comprend déjà pas les réalités concrètes de l’économie productive et dont l’horizon économique se limite aux start-ups et aux opérations financières n’a guère apporté l’éclairage sur les perspectives du secteur et de ceux qui travail. Pas étonnant qu’il se contente de propos d’une grande banalité assez démagogique : “Nous sommes derrière nos agriculteurs et nos paysans. Ce sont nos paysans qui nous nourrissent chaque jour. On doit être fier de notre agriculture française”, a dit le président dans les allées du centre des expositions de la porte de Versailles.

“On lui demande (à l’agriculture) des changements très profonds pour l’environnement, la qualité, la sécurité alimentaire et elle est au rendez-vous de ces changements”, a-t-il poursuivi.

“Je sais pouvoir compter sur l’ensemble du monde paysan pour réussir cette transformation (…) tout en gardant une agriculture forte, pour réussir à réduire nos pesticides, le faire de manière apaisée réconciliée et en permettant à nos paysans d’avoir leurs revenus”, a insisté Emmanuel Macron, soulignant que “rien ne doit justifier des actions contre nos paysans” et promettant d’être “intraitable” sur le sujet. Immédiatement après,  il a indiqué qu’il était hors de question d’envisager une revalorisation des retraites. Notons aussi que , il ne cesse de développer des accords commerciaux avec les différentes zones graphiques qui sacrifient en fête l’agriculture sur l’autel de grands secteurs industriels. ( l’accord avec le Canada par exemple).

“Je ne peux pas gérer l’avenir et le passé en même temps. Je ne vais pas vous mentir”, leur a-t-il répondu à propos des retraites. Autant dire que ces propos sont particulièrement ambigus concernant le revenu des futurs retraités à agricole

“Tous ceux qui rentreront dans le nouveau système, contrairement à l’ancien, ils auront une garantie de retraite minimum. Est-ce que je peux aujourd’hui vous dire l’ensemble du stock, c’est-à-dire tous nos (agriculteurs) retraités d’aujourd’hui peuvent y rentrer ? C’est impossible. C’est impossible, parce que c’est 1,1 milliard”, a-t-il insisté . En même temps Macon a fait le grand écart entre l’agriculture industrielle et les exigences de qualité et de santé de la part des consommateurs. Un petit clin d’œil en passant aux écolos producteurs consommateurs. Jérôme Despey, secrétaire général de la FNSEA, a rappelé mardi que les pensions de retraite des agriculteurs sont actuellement en moyenne à 740 euros par mois (760 euros pour les hommes et 580 euros pour les femmes). « Or la retraite moyenne des Français est de 1.390 euros par mois », a-t-il fait valoir.

 “Nous avons dit que nous comprenons qu’il faut protéger la santé des consommateurs et des riverains, mais ça ne peut pas se faire sans accompagnement financier, sinon c’est de la perte sèche pour les agriculteurs”, a dit la présidente de la FNSEA.

Après une rencontre avec les représentants de la filière céréalière, Emmanuel Macron s’est entretenu avec la filière viticole, qui souffre des droits de douane établis par les Etats-Unis dans le litige qui oppose Boeing et Airbus devant l’OMC.

Le président français, a-t-il ajouté, s’est engagé à porter la demande de création d’un fonds de compensation auprès de l’Union européenne avec l’objectif qu’il soit mis en place au printemps.

Autre motif d’inquiétude, le sort de la Politique agricole commune (Pac) européenne au-delà de la fin de l’année.

Réunis jeudi et vendredi en sommet extraordinaire à Bruxelles, les dirigeants européens n’ont pas réussi à s’entendre sur le cadre financier pluriannuel 2021-2027 de l’Union européenne.

Les Vingt-Sept s’opposent sur le montant de l’enveloppe budgétaire au moment où le départ du Royaume-Uni va amputer de l’ordre de 75 milliards d’euros le budget communautaire sur la période de sept ans à venir, mais aussi sur la répartition des dépenses publiques.

Hollande ou les recommandations du docteur Knock

Hollande ou les recommandations du docteur Knock

Vraiment gonflé Hollande de délivrer une ordonnance pour soigner le malade France. « Ce qu’il faut, c’est conforter le mouvement qui est engagé, l’investissement, la consommation, le pouvoir d’achat et éviter toute décision qui viendrait contrarier ce mouvement qui est engagé », a estimé l’ancien chef de l’Etat. Lequel s’est attribué le mérite de l’embellie que connaît actuellement l’économie française. « C’est vrai que les résultats sont là et qu’ils étaient d’ailleurs apparus dans les derniers mois du quinquennat et qu’ils sont encore plus manifestes aujourd’hui », a-t-il dit. « On a vu qu’à partir de 2015, la croissance était revenue, le chômage commençait à diminuer. »En fait la croissance a été seulement de 1.1% en 2015 et le taux de chômage a augmenté de 0,3 point de pourcentage pour atteindre 10,6 % de la population active. Et encore cette évolution de l’emploi a été soutenue par des artifices de pseudo formation et de pseudos (pas tous) emploi aidés. Hollande incapable de gérer sa  majorité du fait des frondeurs rejoint ainsi le camp des archaïques uniquement pour se faire une petite place dans l’histoire. Hollande prend la posture d’une Martine Aubry et joue les gauchistes. Pas évidemment dans l’intérêt du pays mais pour tenter de redorer  son image en attaquant de matière lamentable un Macron dont il jalouse la popularité. La médiocrité de Hollande se confirme en situation de gestion comme en situation d’ancien président. La médecine hollandaise ressemble à celle du docteur Knock qui ne supportait que ses patients soient en bonne santé. Hollande ne laissera pas une grande place dans l’histoire, il aura tué le PS, affaibli économiquement la France et même ridiculisé la fonction présidentielle. Son attitude désormais de frondeur ne fait qu’amplifier les ambigüités d’un personnage essentiellement préoccupé de sa seule personne et qui n’hésite pas à savonner la planche de son successeur pour servir son image. Encore une peu et Hollande va se réconcilier avec Mélenchon !

Assurance maladie la purge du docteur Fillon

Assurance maladie la purge  du docteur Fillon

Le débat des primaires est resté trop général pour approfondir les enjeux  des programmes proposés par exemple concernant l’assurance maladie. Sur ce sujet Fillon propose une mesure assez radicale puisque l’assurance maladie ne couvrirait désormais que les affections graves, les autres risques relevant de la responsabilité des assurances. De ce point de vue Fillon est demeuré dans un grand flou ; il faut donc se référer à son programme  « Redéfinir les rôles respectifs de l’assurance publique et de l’assurance privée, en focalisant l’assurance maladie notamment sur les affections graves ou de longue durée ; le panier de soins « solidaire » ; et l’assurance complémentaire sur le reste : le panier de sons « individuel ». Le contenu de ces paniers de soins sera dynamique et pourra évoluer chaque année. Les moins favorisés ne pouvant accéder à l’assurance privé bénéficieront d’un régime spécial de couverture accrue ». En fait  François Fillon veut faire  prendre en charge par l’assurance maladie que les pathologies lourdes mais qu’il ne précise pas. Cela pourrait par exemple exclure environ 50 % des pathologies. Les soins de ville représentent à peu près la moitié du total des dépenses, les autres 50 % représentant des dépenses en établissements sanitaires (hôpital, cliniques etc.). certaines interventions dans ces derniers établissements ne correspondent pas à la définition de pathologies lourdes. De la même manière dans les soins de ville certaines affections peuvent être classées comme pathologies lourdes mais la très grosse part concerne des maladies moins graves. Les propositions de Fillon visent donc à privatiser une grande partie de l’assurance maladie. Les patients seront contraints de se payer une assurance complémentaire dont le coût sera évidemment notoirement supérieur à ce qu’il paye concernant les mythes les mutuelles puisque les risques seront beaucoup plus considérables. Aujourd’hui un salarié paye ( en plus des cotisations patronales) environ 15% de son salaire pour la sécu (y compris CSG). Le salaire moyen net est de 2200 environ en France, le salarié paye de l’ordre de  300 à 400 euros pour la sécu, un chiffre qu’il faudrait doubler pour couvrir les risques liés aux pathologies considérées comme peu graves. Soit une énorme ponction de l’ordre de 15% sur les salaires. Des chiffres encore supérieurs à eux qu’avance la ministre de la santé Marisol Touraine. . Pour la ministre de la Santé Marisol Touraine, la proposition Fillon va conduire à ce que « chaque foyer paiera en moyenne 3.200 euros de plus par an pour se soigner ». Comment est-elle parvenue à ce calcul ? En divisant le montant des dépenses d’assurance maladie, hors affections longue durée, soit 90 milliards d’euros, par le nombre de foyers fiscaux (28 millions), ce qui fait 3.214 euros. En fait, ce calcul est contesté et contestable, puisque certaines maladies graves continueraient d’être remboursées par l’assurance maladie. François Fillon parle donc de « déclaration mensongère et absurde ». La tendance indiquée par Marisol Touraine n’en reste pas moins réelle: mécaniquement, les prix des assurances complémentaires privées vont déraper, puisque les montants remboursés augmenteront. Cela accentuera la tendance à la non-assurance: déjà, beaucoup de personnes âgées renoncent à la complémentaire santé, dont le coût annuel frôle les 2.500 euros pour les seniors. Ceux-ci s’arrangent pour être couverts par le régime des Affections de Longue Durée (ALD), qui procure un remboursement à 100% des frais médicaux. Un régime théoriquement réservé à la pathologie lourde dont souffre le patient, mais il sert souvent, en réalité, au remboursement par la sécu de tous les soins. Pour une famille avec deux enfants, le tarif moyen d’une mutuelle est de 1.100 euros par an. En moyenne, pour une complémentaire d’une qualité suffisante accordée à un salarié, le coût annuel dépasse les 700 euros annuels. L’augmentation des prix dépendra bien sûr de la définition du « panier de soins solidaire » et du concept de pathologies graves  prises  en charge par l’assurance maladie.

Cahuzac : Docteur Jekyll et Mister Hyde de la politique

Cahuzac : Docteur Jekyll et Mister Hyde de la politique

La défense de tels actes devient de plus en plus porteuse. Après avoir déclaré que les petits comptes planqués à l’étranger étaient destinés à Rocard voilà qu’il tente une explication pseudo psychologique en affirmant qu’il y a deux hommes en lui : le Docteur Jekyll et Mister Hyde. Un argumentaire tout aussi fumeux que l’explication précédente. De toute évidence qu’à usa que méritera le prix Goncourt cette année car ces sans aucun doute le nouvelle Eugène Sue. ue « Je n’ai pas voulu que l’homme privé, parce qu’il avait fait un choix de vie publique, ne puisse assumer ce qu’il avait toujours assumé vis-à-vis de sa famille », a-t-il déclaré. « Je n’ai pas su lever cette contradiction entre l’homme privé et l’homme public », a-t-il ajouté. « J’ai voulu garder ces responsabilités et conserver ce train de vie (…) J’ai échoué. » « Mon élection à la présidence de la commission des Finances sera l’électrochoc. Là, j’arrête de frauder. » Mais le blanchiment, lui, n’est pas terminé. Un an et demi plus tard, en septembre 2011, des espèces – 20.800 euros selon la banque, 10.000 selon le prévenu – sont en effet mises à sa disposition à Genève via un intermédiaire, le directeur adjoint de la banque suisse Reyl & Cie. Il s’agit du dernier retrait sur son compte caché, quelques mois avant l’élection présidentielle de 2012 qui le propulsera au poste de ministre du Budget. « N’y a-t-il pas quelque chose qui vous retient de le faire? », lui demande le président. « Lorsque ces opérations se déroulent, je ne me dis pas ‘tu fais ça alors que tu vas rentrer au gouvernement’ », assure le ministre déchu. Et de rappeler qu’à l’époque, la primaire de la gauche n’a pas encore eu lieu. Ce sont aussi les comptes frauduleux de son ex-femme, sur l’Ile de Man puis en Suisse, que le tribunal a examinés lundi. A la barre, Patricia Ménard, 61 ans, raconte la genèse de sa propre fraude, qui commence par un compte commun, assure-t-elle, et continue en solitaire, sur fond de brouille avec son époux. Dès 1996, Jérôme Cahuzac lui dit que la médecine l’ennuie « horriblement ». Il entend se consacrer à la politique et se présenter aux législatives dans le Lot-et-Garonne. Pour lui permettre de « s’épanouir », elle rejoint la clinique d’implants capillaires dans laquelle il exerce et reprend le flambeau, en particulier celui de la clientèle anglaise. C’est là que la « possibilité » d’ouvrir un compte sur l’Ile de Man lui est « présentée » par le directeur de la clinique, aujourd’hui décédé. Elle y ouvre ainsi un premier compte en 1997. Une forme d’ »épargne pas autorisée » alors « banalisée » dans plusieurs spécialités médicales, jure-t-elle. « S’il y avait du rab’ (dans nos revenus, NDLR), il passait soit en Angleterre, soit sur le compte de ma belle-mère », dit-elle simplement. (Avec Reuters

Macron-Modernisation économique: des mesurettes

Docteur Macron : bon diagnostic de l’économie mais thérapie insuffisante

 

Le docteur Macron, ministre de l’économe a bien diagnostiqué certaines maladies françaises «  la défiance, la complexité et le corporatisme ».Pour autant ses orientations ressemblent à des mesurettes. En effet la complexité par exemple ne pourra être guérie sans une refonte complète d’un Etat tentaculaire, la diminution du nombre de politiques et de fonctionnaires. Des castes qui nourrissent auusi largement le corporatisme. Le thérapies proposée par le docteur Macron relève en fait de l’ inventaire à la Prévert sans doute davantage pour impressionner Bruxelles et réclamer sa clémence plutôt que dune volonté d’engager de réelle reformes structurelles. . Ainsi plusieurs secteurs sont concernés par les dispositions envisagées, qui vont de la libéralisation du transport par autocar, à l’assouplissement de la réglementation du travail dominical en passant par la simplification des conditions d’installation des professions juridiques et médicales. Emmanuel Macron en est resté toutefois aux grands principes d’un texte qui sera présenté en décembre en conseil des ministres. Il aura alors été complété par d’autres dispositions, notamment sur l’immobilier ou le code du Travail si les négociations qui viennent de débuter sur la modernisation du dialogue social débouchent sur du concret. Sa présentation a coïncidé avec la transmission par la France à la Commission européenne de son projet de budget 2015 controversé, qui entérine un dérapage des déficits publics par rapport aux engagements pris par Paris.  Dans ce contexte, beaucoup y voient une démonstration surtout destinée aux Européens pour prouver que, à défaut de maîtriser ses finances, la France est prête à engager des réformes sérieuses pour favoriser croissance et emploi. Le ministre de l’Economie s’est défendu de tout marchandage avec l’exécutif européen, pour le dissuader de retoquer le budget français avant même qu’il soit voté. « Il n’y a pas d’échange ‘pétrole contre nourriture’ avec Bruxelles », a-t-il assuré, « ces réformes, nous les faisons pour nous-mêmes ».

Loi croissance par ordonnance… merci docteur Valls

Loi croissance par ordonnance… merci docteur Valls

 

Il n’ya sans doute qu’en France qu’on légifère sur la croissance comme si la croissance pouvait se décréter ; En fait il ne s’agit nullement d’une loi sur la croissance (encore une bouffonnerie de Montebourg, le genre d’enfumage qui a discrédité y compris son analyse pertinente de l’excès d’austérité). Il s’agit de quelques mesures très disparates, fiscales et réglementaire, s en particulier concernant les professions protégées et ou contingentées et le logement.  Le projet de loi sur la croissance va prendre la forme d’une « loi d’habilitation à procéder par ordonnances». Encore une fois le PS comble par l’enflure sémantique le vide de sa politique. Si Valls avait voulu vraiment agir sur la croissance alors il fallait inclure deux mesures fondamentales, la remise en cause des 35 heures et la suppression d’un millions de fonctionnaires.  Le gouvernement va recourir en partie à des ordonnances pour le projet de loi sur la croissance dont a hérité le nouveau ministre de l’Economie Emmanuel Macron, a indiqué Matignon à l’AFP vendredi 29 août, confirmant une information des Echos.
  »Le texte de loi sur la croissance comportera à la fois des dispositions d’applications directes à la loi, comme à l’ordinaire, et à la fois des habilitations à agir par ordonnances, par exemple sur le repos dominical », a indiqué le cabinet de Manuel Valls.  Les ordonnances sont une procédure par laquelle le gouvernement obtient l’accord du Parlement de légiférer sans avoir à débattre du détail du texte, en échange d’un accord sur une orientation générale. La procédure permet de limiter le temps accordé au débat.  »L’important c’est que le débat ait lieu sur l’ordonnance. Mais le détail technique se fait via l’ordonnance », a justifié le cabinet du Premier ministre.  Sur la question de la réforme visant des professions réglementées (notaires, huissiers…), un des autres grands volets de la loi, il n’est en revanche pas prévu un recours aussi important aux ordonnances que sur le travail du dimanche, selon Matignon. Le cabinet de Manuel Valls a également assuré que le remplacement de Montebourg, colbertiste revendiqué, par Macron, plus libéral, ne signifiait pas que des orientations prises par le premier seraient mises de côté par le second. Arnaud Montebourg avait promis le 10 juillet 30 mesures pour « restituer 6 milliards d’euros aux Français », dans le cadre d’un projet de « loi pour la croissance et le pouvoir d’achat ». Selon Les Echos, le projet de loi devrait être présenté en Conseil des ministres en octobre, au lieu du calendrier initialement prévu pour septembre. « Nous devons aller vite et prendre des mesures fortes: ouverture des professions réglementées, fin des monopoles indus et des rentes de situation ; levée des verrous et des blocages notamment en matière de logements », avait insisté jeudi soir le chef du gouvernement devant la conférence des ambassadeurs.




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