Archive pour le Tag 'djihadiste'

Barbarie djihadiste au Burkina Faso: Au moins 200 morts

Barbarie djihadiste au Burkina Faso: Au moins 200 morts

 Une milice islamiste affiliée à al-Qaida a assassiné au moins 200 habitants d’un bourg le 24 août, la pire tuerie de l’histoire du pays. Le lendemain, 26 fidèles étaient tués dans une église.

 

Ce massacre, le plus important jamais subi par le pays, remonte au 24 août. À Barsalogho, dans le centre-nord du Burkina, des hommes s’affairent depuis la veille à creuser des tranchées à quelque 3 kilomètres du centre, la limite « sûre » de ce gros bourg depuis des mois sous blocus du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.

Ce massacre confirme la faiblesse de la dictature et de ses alliés russes pour lutter en dehors de quelques grandes villes contre les terroristes.

Société: l’écosystème djihadiste global

Société: l’écosystème djihadiste global

 

Des attentats du 11 septembre 2001 à la chute de Kaboul, le politologue Gilles Kepel, spécialiste du monde arabo-musulman, retrace, dans une tribune au « Monde », l’émergence d’un « djihadisme d’atmosphère » devenu planétaire.

 

 

Tribune.

Les attentats du 11 septembre 2001 ont constitué un moment charnière dans l’histoire contemporaine : l’irruption de la terreur islamiste à l’échelle planétaire en a fait une ligne de faille majeure des convulsions de notre planète. La substitution d’un millenium djihadiste au troisième millénaire chrétien s’inscrit au cœur d’un « grand récit » qui assigne une nouvelle origine au temps du monde. Et à l’échelle des fractures du siècle écoulé, le 11/09 (2001) a effacé le 09/11 (1989) : l’effondrement des tours jumelles de Manhattan a remplacé celui du mur de Berlin – d’autant plus que la mort du communisme fut précipitée par le coup fatal porté à l’Armée rouge chassée de Kaboul, le 15 février 1989, par le djihad afghan.

Ce « Vietnam de l’URSS », qu’avait anticipé et concocté le conseiller national de sécurité de Jimmy Carter, Zbigniew Brezinski, dès l’invasion soviétique de Noël 1979, en faisant soutenir par la CIA un « djihad » financé par les pétromonarchies de la péninsule Arabique, se solde de tous comptes le 15 août 2021. L’armée américaine fuit à son tour Kaboul dans une confusion dont les images évoquent celles de son retrait calamiteux de Saïgon le 30 avril 1975… en un douloureux retour de manivelle.

Cet affrontement schématisé en termes manichéens qui opposerait l’Occident sécularisé et démocratique à un Orient islamiste ne correspond pas totalement, on le voit, aux réalités plus complexes du terrain. D’autant plus que, au lendemain du 15 février 1989, la défaite de l’Armée rouge était reléguée en pages intérieures des journaux qui faisaient leur « une » sur la fatwa de l’ayatollah Khomeyni condamnant à mort pour blasphème, le 14, l’auteur des Versets sataniques, Salman Rushdie. Le Guide suprême de la République islamique chiite d’Iran avait, en effet, en créant ce scandale planétaire, tiré le tapis sous les pieds de ses rivaux islamistes sunnites, obnubilant leur succès géopolitique contre la superpuissance soviétique, en portant le fer au Royaume-Uni, sur le territoire même d’un Etat européen dont Salman Rushdie était citoyen.

Al-Qaida est née alors en réaction à cette frustration du djihad sunnite d’avoir été dépossédé de sa victoire afghane : dans le manifeste de l’organisation, Cavaliers sous la bannière du Prophète, mis en ligne vers 1998, Ayman Al-Zawahiri, à l’époque bras droit de Ben Laden, déplore d’avoir perdu la « bataille médiatique » et attribue à cela l’échec des djihads d’Egypte, d’Algérie, de Bosnie durant cette décennie, car les « masses musulmanes » n’ont pas rejoint « l’avant-garde islamiste » par crainte de la puissance occidentale. Il en appelle à une offensive majeure sur ce terrain, qui damera le pion à ses rivaux chiites et fera pénétrer la violence sacrée au cœur même de l’Occident de manière plus spectaculaire encore que la fatwa, en produisant des images qui projettent un spectacle aux codes narratifs hollywoodiens au cœur de l’information télévisuelle.

Mozambique: la chienlit djihadiste aussi

Mozambique: la chienlit djihadiste aussi

Des attaques djihadistes se sont produites au Mozambique mercredi .

Et alors que les dirigeants des pays d’Afrique australe, réunis à Maputo, ont annoncé un accord sur l’envoi prochain de troupes au Mozambique pour lutter contre les groupes djihadistes qui sèment la terreur dans le nord-est du pays depuis plus de trois ans.

 Le 24 mars, ces djihadistes liés à l’autoproclamé État islamique avaient lancé des attaques coordonnées vers la ville de Palma, saccageant des bâtiments et assassinant des habitants sous les yeux de milliers de personnes prenant la fuite.

À la suite de cet assaut, le géant du pétrole Total s’est retiré du site d’exploration gazière dans la région.

L’attaque de mars a marqué une intensification des violences de ce conflit qui a chassé environ 800.000 personnes de leurs foyers, selon les Nations unies, et a coûté la vie à plus de 2.900 personnes, selon le site ACLED, qui collecte des données de crises. «Palma est attaquée depuis le 21 juin», a signalé une source militaire . Bref le Mozambique comme beaucoup de pays africains sont de plus en plus gangrainé  par la chienlit djihadiste parfois soutenu en sous-main par des opposants au pouvoir en place afin à leur tour de se partager le fromage du pays. Ou le drame permanent de l’Afrique.

Terrorisme djihadiste : un phénomène durable

 Terrorisme djihadisteun phénomène durable

Deux  chercheurs, Marc Hecker et Elie Tenenbaum,  dressent  dans Le Monde   le bilan de vingt ans de lutte contre le terrorisme djihadiste, menée notamment sur les théâtres extérieurs comme intérieurs.

Marc Hecker et Elie Tenenbaum sont chercheurs à l’Institut français des relations internationales. Dans La Guerre de vingt ans (Robert Laffont, 448 pages, 24,90 euros), ces deux spécialistes des questions de défense et de terrorisme font la rétrospective de deux décennies de lutte contre le terrorisme, en particulier sur les théâtres étrangers. Du début de la « guerre contre le terrorisme » américaine, après les attentats du 11 septembre 2001, à New York, à la fin du contre-terrorisme comme priorité stratégique revendiquée par les Etats-Unis.

Qu’est-ce que le 11 septembre 2001 a changé à la lutte contre le terrorisme ?

Elie Tenenbaum : La lutte contre le terrorisme existait avant le 11-Septembre. A l’époque contemporaine, elle s’est structurée, à partir des années 1970, avec la prise d’otages de Munich [le 5 septembre 1972], qui a joué un rôle central dans la mise à l’agenda de cette thématique. Il en a résulté, dans la période 1975-1990, la création un peu partout en Occident de pôles spéciaux au sein des services policiers, de renseignement et judiciaires. Le terrorisme demeurait toutefois un sujet parmi d’autres. Ce qui change de manière radicale en 2001, c’est le fait que la lutte antiterroriste se mue en guerre et devient la pierre angulaire de la politique de sécurité nationale et de la diplomatie américaines. Ce n’est alors pas seulement la CIA et le CTC [Counter-Terrorism Center] qui se renforcent et se dotent de moyens financiers, humains et juridiques, c’est toute la politique extérieure de la première puissance mondiale qui se transforme. Le département d’Etat est en guerre contre le terrorisme, le département du Trésor aussi. La relation que chaque Etat entretient avec les Etats-Unis sera jugée à l’aune de la lutte contre le terrorisme.

Marc Hecker : Si le djihad afghan, de 1979 à 1989, est le point de départ du djihadisme transnational, le 11-Septembre a créé une surprise stratégique et a ouvert un cycle. Pendant la guerre froide, lors des débats à l’ONU, il était très difficile d’obtenir une condamnation internationale du terrorisme. Or, en 2001, il y a un véritable consensus sur ce sujet. En parallèle se développe tout un mouvement pour inclure des causes locales dans ce prisme et justifier des répressions au nom de la guerre globale contre le terrorisme. On l’a vu, par exemple, en Russie contre les indépendantistes tchétchènes, en Israël contre les groupes armés palestiniens ou même en Colombie contre les Forces armées révolutionnaires de Colombie [extrême gauche].

Attentat djihadiste au Nigéria : 110 victimes

Attentat djihadiste au Nigéria : 110 victimes

«Le 28 novembre, en début d’après-midi, des hommes armés sont arrivés à moto et ont mené une attaque brutale sur des hommes et des femmes qui travaillaient dans des champs à Koshobe», a déclaré dimanche le coordinateur humanitaire de l’ONU au Nigeria, Edward Kallon. «Au moins 110 civils ont été froidement tués, et de nombreux autres blessés dans cette attaque», a-t-il ajouté.

Le communiqué de l’ONU ne mentionne pas le groupe djihadiste Boko Haram, qui multiplie les attaques dans cette région depuis plus de dix ans et contrôle une partie du territoire.

L’attaque s’est produite dans une rizière située à moins de dix kilomètres de Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno, épicentre de l’insurrection islamiste. Le mois dernier, 22 agriculteurs avaient déjà été tués dans leurs champs, non loin de cette ville.

Figurent notamment parmi les victimes des dizaines d’ouvriers agricoles originaires de l’État de Sokoto, à environ 1.000 km à l’ouest, qui s’étaient rendus dans l’Etat de Borno pour trouver du travail dans les rizières.

L’attaque est survenue le jour des élections des représentants et conseillers régionaux des 27 circonscriptions de l’Etat du Borno, un scrutin repoussé depuis 2008 pour des raisons de sécurité.

Les attaques attribuées à Boko Haram et à une faction dissidente, le groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), ciblent de plus en plus fréquemment des bûcherons, agriculteurs et pêcheurs.

« Menace djihadiste dans toutes toute l’Europe de l’Ouest »

  »Menace djihadiste dans toutes toute l’Europe de l’Ouest »

Le chercheur Hugo MICHERON estime que la plupart des pays occidentaux font preuve d’aveuglement face à la menace du phénomène djihadiste, et plus largement islamiste. Pour preuve de nombreux attentats se sont déjà déroulées en France bien sûr mais aussi au Royaume-Uni et en Allemagne. Hier c’était le tour d’une attaque coordonnée dans six lieux différents en Autriche.

Pour l’instant chaque pays européen, c’est un peu le dos rond en  espérant que les crimes islamistes n’affecteront pas son territoire. Or ce terrorisme vise surtout l’Europe qui a fourni d’ailleurs les plus gros contingents de djihadistes à l’État islamique. D’où la nécessité pour Hugo MICHERON d’une réponse coordonnée aujourd’hui complètement absente notamment vis-à-vis des provocations d’Erdogan qui a mis le feu aux poudres et qui d’ailleurs continue en toute impunité par sa présence en Méditerranée orientale dans les eaux grecques. L’interview de Hugo MICHERON dans le Figaro :

Après la décapitation de Samuel Paty, la France a de nouveau été visée par les islamistes à Nice. Pourtant pour vous, plus que notre nation, c’est toute l’Europe de l’Ouest qui est désormais menacée par l’islam radical. Pourquoi faites-vous cette analyse? En quoi ces attentats s’inscrivent-ils une nouvelle géopolitique mondiale?

Hugo MICHERON. - Le djihadisme se construit dans des territoires, dans une géographie, et dans le temps. Il faut considérer qu’il y a une histoire du djihadisme à l’échelle de l’Europe du nord-ouest. Celle-ci s’était révélée avec l’avènement de Daech en 2014, puisque nous avions vu à ce moment-là 5000 Européens (pour 90 % d’entre eux concentrés dans quelques pays d’Europe du Nord-Ouest) partir vers la Syrie ou l’Irak. Il fallait comprendre à cette époque – et cela n’était pas chose aisée – que ces mouvements de convergence de combattants européens vers la Syrie et l’Irak étaient révélés par l’État islamique, mais non créés par celui-ci.

La mort au Sahel d’un important chef djihadiste : une annonce bien tardive !

La  mort au Sahel d’un important chef djihadiste : une annonce bien tardive !

 

 

Une annonce bien tardive de la part du gouvernement français qui sans doute tente désespérément de faire écho à la déclaration tonitruante de Trump  à propos de la mort du chef de Daesh en Syrie. On sait que Macron a pris ombrage des propos du président américain indiquant  clairement que la France, pourtant membre de l’alliance théoriquement, n’avait pas été informée de l’opération visant à détruire Baghdadi. Du coup on ressort un peu tardivement une information relative à la mort d’un  supposé chef djihadiste important, le Marocain Ali Maychou qui a été tué au Sahel par l’armée française le mois dernier d’après  la ministre des Armées Florence Parly.

“Le 9 octobre, la France a éliminé le numéro deux du groupe RVIM au Sahel, rattaché à Al-Qaïda. Ali Maychou, leader religieux, recruteur et cerveau de plusieurs attentats d’ampleur était un artisan de la haine”, a écrit la ministre sur Twitter.

Selon les propos tenus à l’AFP par la ministre dans l’avion qui la ramenait d’une tournée au Sahel, Ali Maychou, de son vrai nom Abou Abderahman al Maghrebi, a été tué au Mali dans la nuit du 8 au 9 octobre lors d’une opération menée en coordination avec les forces maliennes et un soutien américain.

L’état-major des Armées a précisé que le chef djihadiste avait été tué lors d’une opération héliportée essentiellement française dans la région de Tombouctou, à la suite d’un “renseignement”.

L’identité de la victime a été confirmée à 100%, a-t-il ajouté.

Le RVIM est l’acronyme de Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans, autre nom donné au GSIM (groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), affilié à Al Qaïda et dirigé par le chef touareg malien Iyad ag Ghali.

La France avait déjà annoncé en février avoir éliminé un précédent numéro deux du RVIM, Yahia Abou Hamman.

La ministre des Armées a réaffirmé l’engagement de la France à aider ses partenaires africains à lutter contre la recrudescence des attaques djihadistes au Sahel, mardi à Bamako, troisième étape d’une tournée qui l’a menée au Tchad, au Burkina Faso et au Mali. Une annonce sans doute aussi pour tenter d’éteindre les fortes de interrogations sur l’opportunité d’une présence française au Sahel et sur son efficacité.

Le terrible attentat perpétré par Daesh qui a fait 54 morts dans le nord-est du Mali doit évidemment nous interroger sur la situation particulièrement gangrénée au Sahel. par ailleurs au Burkina , cinq gendarmes et au moins cinq civils ont été tués lundi matin lors d’une attaque contre le détachement de gendarmerie de Oursi (province de l’Oudalan, nord). Cette fois il s’agit de victimes maliennes et burkinabaises mais régulièrement on compte aussi des victimes parmi les forces internationales et les forces françaises en particulier. Au Mali, au Burkina Faso au Niger Daesh  se montre de plus en plus agressif et présent. Les attaques contre des objectifs militaires ou civils se multiplient. Il faut bien constater une certaine impuissance des forces internationales et en particulier de la force Barkhane qui paraît actuellement bien mal adaptée pour lutter contre le terrorisme. Pire, cette force est de plus en plus critiquée par la population locale qui constate aussi l’impuissance totale des autorités publiques, leur corruption et leur irresponsabilité. La France est en train de s’enliser dans un conflit dont elle risque de porter la responsabilité pour n’avoir pas su impliquer davantage les acteurs locaux. De ce point de vue il serait temps de réexaminer une situation qui devient particulièrement dangereuse et de réadapter la stratégie.

Au moins 53 soldats et un civil ont en effet été tués lors d’une attaque contre un poste de l’armée dans le nord-est du Mali, a annoncé le gouvernement malien samedi, dans l’une des attaques les plus meurtrières de ces dernières années contre l’armée dans le pays. Le groupe djihadiste Etat islamique a revendiqué l’attaque dans la soirée, via son organe de propagande Amaq. “Des inconnus lourdement armés ont attaqué vers midi. L’attaque a commencé par des tirs d’obus… Puis ils se sont retirés vers le Niger”, a déclaré à Reuters le porte-parole du gouvernement, Yaya Sangaré.

Il a ajouté que le nombre de victimes restait encore provisoire alors que les cadavres étaient en cours d’identification. L’armée a opéré une opération de ratissage dans le secteur avec le soutien des forces internationales, notamment des troupes françaises de l’opération Barkhane et des casques bleus de l’ONU.“Les renforts dépêchés sur place ont trouvés 54 corps dont un civil, 10 survivants et trouvé des dégâts matériels considérables”, avait déclaré plus tôt dans la journée Yaya Sangaré sur Twitter. Par ailleurs, l’Elysée a de son côté annoncé dans un communiqué le décès d’un militaire français de l’opération Barkhane. Le militaire, qui appartenait au 1er régiment de Spahis de Valence, a succombé à ses blessures après le déclenchement d’un engin explosif au passage de son véhicule blindé près de la ville de Ménaka.

La mort du brigadier Ronan Pointeau nous montre que le combat contre les groupes terroristes qui sévissent au Sahel n’est pas terminé”, a souligné dans un communiqué Florence Parly, la ministre française des Armées.

 

Pourquoi juger en France Thomas Barnouin, le leader djihadiste ?

Pourquoi juger en France Thomas Barnouin, le leader djihadiste ?

 

 On comprend évidemment t que les familles victimes d’attentats s en lien avec Thomas Barnouin, le leader djihadiste, 10 souhaitent que le procès de l’intéressé se déroule en France. L’objectif est de comprendre la nature des relations entre les différents auteurs ou aspirateurs d’attentats ; reste à savoir si une fois en France Thomas Barnouin sera décidée à parler. Rien n’est sûr si l’on en juge par les systèmes de défense de certains terroristes arrêtés. Il n’est pas certain que le gouvernement souhaite réellement rapatrier l’intéressé actuellement dans les mains des kurdes de Syrie. Il s’agit aussi une quête d’une question de droit international dans la mesure où les crimes commis par l’intéressé en Syrie pourront être plus facilement prouvés  tandis que l’  influence sur des actes commis en France sera plus difficile à prouver.  D’une façon générale,  il semble que la France ait  décidée de laisser les terroristes français se faire juger dans les pays où ils ont été arrêtés et où ils  justifient  de crime. Thomas Barnouin a été arrêté le 17 décembre dernier par des membres des Unités de protection du peuple kurde, organisation militaire kurde syrienne créée en 2011. Le djihadiste français se trouvait dans la région d’al-Hassaké, dans le nord-est de la Syrie. Plusieurs autres Français auraient été arrêtés avec lui, dont Romain Garnier, issu d’une «cellule de Vesoul» ayant envoyé des combattants au pays de Daech, et Thomas Collange, proche de Thomas Barnouin.Ce dernier, visé par un mandat d’arrêt français, est la plus belle prise. Âgé de 36 ans et originaire d’Albi (Tarn), ce fils d’enseignants se convertit à l’islam à la fin des années 1990 et devient «Abdelhakim». Il bascule dans l’islam radical dans les années 2000 au contact de la «cellule d’Artigat», du nom d’un petit village de l’Ariège. Un prédicateur d’origine syrienne, Olivier Corel, y habite (il s’y trouve d’ailleurs encore aujourd’hui) et rassemble autour de lui un noyau de fidèles qui vont devenir de fervents djihadistes. Corel, «l’émir blanc», est arrivé en France en 1973 et a été naturalisé français dix ans plus tard. Outre Barnouin, la cellule d’Artigat, dont le mentor Corel n’a été condamné qu’une fois à une peine légère pour détention d’armes, réunit au fil du temps Mohamed Merah, son frère Abdelkader, sa sœur Souad et son demi-frère par alliance, Sabri Essid. À noter toutefois que, en l’état du dossier, Thomas Barnouin n’est pas mis en cause pour les attentats de 2012. Entre Artigat et Toulouse, Barnouin fait aussi la connaissance de Fabien Clain, qui revendiquera au nom de l’État islamique les attentats du 13 novembre 2015, et de son frère Jean-Michel. Il fréquente également un autre converti albigeois, Gaël Maurize, qui a été condamné en octobre dernier à Paris avec plusieurs autres membres de la filière.

Terrorisme : les nouvelles folles de Chaillot version djihadiste

Terrorisme : les nouvelles folles de Chaillot version  djihadiste

Qui sont ces femmes qui apparaissent de plus en plus à l’occasion des tentatives et des actes de terrorisme ? Finalement comme les hommes, pour la plupart des individus qui présentent de grandes déficiences mentales et qui relèvent de la psychiatrie. Des sortes de nouvelles folles de Chaillot de Giaudoux ,version djihadiste, qui veulent purifier les péchés du monde dans le sang des innocents Des individus schizophréniques partagés  entre les avantages matériels de la société occidentale et la recherche de l’ascétisme religieux. Pour parler clair les intéressés sont des marginaux qui se vengent d’une société dans laquelle ils ont à peu près tout raté. C’est la revanche des fous qui trouvent une légitimité à leurs violences et leurs haines  dans une religion à laquelle il ne comprenne pas grand-chose. Ce il y a bien quelques exceptions mais qui confirment  la règle, la plupart sont des fous et des primaires. La preuve encore avec ce « commando terroriste » de jeunes femmes démantelé après la découverte, dimanche au coeur de Paris, d’une voiture contenant des bonbonnes de gaz, avait pour objectif de « commettre un attentat », ( le procureur de Paris).Trois jeunes femmes interpellées jeudi soir à Boussy-Saint-Antoine (Essonne), dans le cadre d’une enquête ouverte après cette première découverte, projetaient une « action terroriste » « violente » et « imminente », a-t-il indiqué. Elles voulaient commettre un attentat jeudi gare de Lyon, selon une source proche de l’enquête. Des   »jeunes femmes téléguidées par des individus se trouvant en Syrie », nouant leurs projets « de manière virtuelle », ces deux enquêtes prouvent que l’Etat islamique « entend faire des femmes des combattantes », après les avoir d’abord reléguées à des tâches familiales et domestiques. L’une des femmes, Inès M., 19 ans, interpellée jeudi soir en possession de la clé du véhicule, était aussi connue pour ses velléités de départ, et fichée « S ». Dans son sac à main, les enquêteurs ont retrouvé un manuscrit par lequel elle fait allégeance à l’Etat islamique et dans lequel elle indique : « Répondant à l’appel de Al-Adnani (porte-parole de l’Etat islamique, qui avait appelé en 2014 à tuer des Français par tous les moyens, et qui a été tué récemment), je vous attaque dans vos terres afin de marquer vos esprits et de vous terroriser. » Des convictions relève encore davantage de la psychiatrie que de la justice.

Comprendre la radicalisation djihadiste, (Valls) … il serait temps !

Comprendre la radicalisation djihadiste, (Valls) … il serait temps

Manuel Valls change de logiciel à propos de la radicalisation, il serait temps car jusqu’à maintenant  il n’a pas compris grand-chose.  Le 25 novembre dernier, deux semaines après les attentats de Paris et Saint-Denis, le chef du gouvernement avait affirmé devant l’Assemblée nationale qu’expliquer de tels actes, c’était « déjà vouloir un peu excuser », une position qui lui avait valu de nombreuses critiques. Lundi, lors d’une réunion de « L’instance de dialogue avec l’islam de France » au ministère de l’Intérieur, Manuel Valls a expliqué qu’il fallait « d’abord et surtout combattre cette hyper-violence ». Mais il a ajouté : « C’est un phénomène complexe et protéiforme, et les sciences sociales ont bien sûr un rôle à jouer pour comprendre, analyser, décortiquer les mécanismes qui font que des individus basculent dans cette forme d’hyper-violence, de négation de l’autre, de nihilisme ». « C’est une idéologie de mort et nous n’avons jamais connu cela à cette échelle, en plus avec cette force liée à un conflit en Syrie et en Irak, la volonté de créer un Etat avec ses attributs », a-t-il ajouté. Une analyse un peu moins schématique que précédemment mais encore bien insuffisante dans la mesure où 2000 français environ sont officiellement impliqués dans le phénomène jihadiste. À cela il faut ajouter tous les individus fortement radicalisés et non n’encore repérés comme terroristes potentiels soit d’après les experts environ  5000 personnes. Des  chiffres évidemment relativement approximatifs tellement les services de renseignements sont débordés par l’ampleur de la tâche. En vérité c’est le déni de radicalisme qui a permis au phénomène jihadiste de prendre une telle dimension en France. Un radicalisme qui s’est surtout développé dans des quartiers sensibles ou la paix sociale a été achetée par l’État comme par les collectivités locales en échange d’une tolérance à l’égard du communautarisme radical. En fait  Manuel Valls découvre la situation seulement aujourd’hui et le dispositif anti terroriste décidé par le gouvernement est bien loin d’être à la hauteur de l’enjeu  « Mais nous savons qu’il y a aujourd’hui des milliers de jeunes, d’individus dans nos quartiers qui sont de près ou de loin séduits par cette radicalisation ». Une découverte un peu naïve et tardive de la part de Manuel Valls alors que  le processus est en cours depuis 20 à 30 ans.

Revendication des attentats : la voix d’un djihadiste français identifié

 

Revendication des attentats : la voix d’un djihadiste français identifié

La voix du Jihad East qui a revendiqué les attentats au nom de l’État islamique est celle d’un français, Fabien Clain, C’est un vieux routier du jihadisme français, pilier de la mouvance toulousaine des Merah. L’intonation n’est ni martiale ni agressive, la voix est douce, posée. Les mots sont d’une violence rare pour se réjouir de la mort des « idolâtres » du Bataclan, des « croisés », et pour prévenir: « Cette attaque n’est que le début de la tempête et un avertissement pour ceux qui veulent méditer et retirer leurs leçons ». Âgé d’environ 35 ans, ce Réunionnais n’appartient pas à la génération des « djihadistes Facebook » partis en Syrie embrigadés par internet et dotés d’un bagage religieux sommaire. Comme un Saïd Arif ou un David Drugeon, son profil et son passé en font un cadre et un mentor naturels pour les plus jeunes parmi les quelque 850 Français et Belges qui seraient actuellement en Syrie. Converti à l’islam dans les années 90, il semble s’être radicalisé dans la première moitié des années 2000. Il appartient alors à un groupe de jeunes Toulousains qui fréquentent une salle de prières de Bellefontaine à Toulouse et se réunit volontiers dans un petit village de l’Ariège, Artigat, autour d’un étrange « gourou », Olivier Corel. D’origine syrienne, l’ »Émir blanc », aujourd’hui septuagénaire, fait office de « savant en religion » pour ces jeunes qui viennent régulièrement dans sa petite maison écouter ses préceptes. Au même titre qu’un autre converti, l’Albigeois Thomas Barnouin, Fabien Clain, alias « frère Omar », exerce un ascendant intellectuel certain sur le groupe. Notamment auprès de deux frères, Abdelkader et Mohamed Merah, et d’un de leurs intimes, Sabri Essid. Surveillé de plus en plus près, le groupe de Toulouse-Artigat apparaît dans les radars de la justice fin 2006. Le 12 décembre, Essid et Barnouin sont interceptés par l’armée syrienne, en route pour combattre les troupes américaines en Irak.

 

Attentat Turquie : la piste djihadiste ? Pas sûr !

Attentat Turquie : la piste djihadiste ? Pas sûr !  

D’après les milieux officiels turcs l’attentat qui a fait une centaine de morts serait à attribuer au djihadistes. Une piste qui n’est pas impossible pour autant compte tenu de la situation trouble en Turquie d’autres hypothèses peuvent être retenues. Le gouvernement turc n’écartait pas la possibilité d’une responsabilité du PKK. Toutefois on voit mal ce parti cautionner un attentat justement à l’occasion d’une manifestation des kurdes contre la répression organisée par le parti au pouvoir. Du coup la version officielle évolue et oriente la responsabilité vers l’État islamique. Reste à savoir si ce tragique événement ne permet pas de renforcer la position nationaliste d’Erdogan à la veille des élections de novembre. Les premiers éléments de l’enquête sur le double attentat de samedi à Ankara semblent mettre en cause les djihadistes de l’Etat islamique (EI), une piste privilégiée par les enquêteurs, a-t-on appris dimanche de deux sources haut placées au sein des services de sécurité turcs. L’une de ces sources, qui a requis l’anonymat, a précisé que l’attentat qui a tué au moins 95 personnes – 128, selon le parti prokurde HDP – présente beaucoup de similarités avec celui qui a fait 34 morts le 20 juillet dernier à Suruc, ville turque proche de la frontière syrienne, et imputé à l’EI. « Cet attentat est dans le style de celui de Suruc et tous les signes montrent que c’en est en quelque sorte la copie (…) Ces éléments désignent l’EI (…) Nous nous consacrons à cette piste. » Selon l’agence de presse Anatolie, 43 suspects ont été arrêtés à travers le territoire turc, notamment à Izmir, Antalya et Sanliurfa, lors d’opérations visant des sympathisants présumés de l’EI.  Plusieurs milliers de personnes en deuil, beaucoup criant des slogans contre le gouvernement turc, se sont rassemblées dans la matinée dans le centre d’Ankara, près du lieu de l’attentat, le plus meurtrier jamais commis en Turquie. Le HDP (Parti démocratique des peuples), très présent lors de la manifestation pour la paix visée par les explosions, a déclaré que le bilan s’élevait à 128 morts et a dit avoir pu identifier toutes les victimes à l’exception de huit. Le gouvernement nie toute implication dans l’attentat de samedi. Parmi les commanditaires possibles, Ahmet Davutoglu, le Premier ministre,  a cité l’Etat islamique (EI), les nationalistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et un groupe révolutionnaire d’extrême gauche, le Parti-Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C).  Notons UE L’armée de l’air turque a cependant poursuivi ses raids contre les séparatistes samedi et dimanche dans le sud-est de la Turquie et dans le nord de l’Irak. 

L’enfer djihadiste raconté

L’enfer djihadiste raconté

C’est le récit  d’un ancien djihadiste diffusé sur France Info. Un  jeune homme de 19 ans  était parti se battre en Syrie en décembre 2013. Puis il s’est enfui de Syrie, avant de revenir en France en juin 2014. Depuis, il est incarcéré. L’apprenti djihadiste s’est très longuement confié à son avocat Jean François Fouqué qui nous a rapporté ses propos. Ce jeune – que nous avons décidé d’appeler Choukri pour préserver son anonymat – est un délinquant. A 19 ans, il a déjà effectué un an de détention pour vols, home-jacking et association de malfaiteurs. A sa sortie de prison, dans la cité niçoise où il habite il rencontre un correspondant du groupe « Etat islamique » qui lui explique qu’il peut devenir un seigneur de la guerre. Il part donc pour la Syrie. Et il arrive dans un camp où vivent essentiellement des Français et des Belges. Là, il apprend le maniement des armes, le dressage de bergers allemands, ou encore l’usage de masques à gaz. Mais surtout, explique son avocat Maitre Fouqué, c’est une vie placée sous le signe de la religion qui commence : « Ce n’était pas un religieux à la base Choukri. Et quand il arrive là-bas on lui dit : « A heure fixe, c’est prière, prière, prière. Cela vous rythme toute la journée ! Ensuite, il y a une sorte de pâte blanche qu’on lui donne à manger. Il a l’impression que c’est une drogue. Et il prend peur parce que là-bas, si tu ne fais pas la prière, si tu tiens mal ton arme…on te frappe, on te punit, on peut te tuer ! » Le jeune Niçois va le vérifier très vite. Car parmi ces apprentis djihadistes, il y a un de ses anciens camarades de classe, originaire de la même barre d’immeuble que lui : « Dans cette barre d’immeuble, ils sont 19 à être partis, entre 14 et 19 ans. Donc il a retrouvé des potes. Alors là, c’est la grande joie, parce qu’au fond, Ils se retrouvent entre amis… Mais il y en a un qui trainait avec son fusil. Et bien pour le  punir, il a pris une balle dans le pied ! Cela a été le premier sang qu’il ait vu. » Le premier, mais pas le dernier. Il y aura des accrochages avec l’armée de Bachar El Assad. Puis Choukri change de camp pour se rendre à Idlib, dans le nord du pays. Et là, sous les ordres d’un émir marocain qui parle français, Abou Abdel Larmane, il côtoie l’horreur. « Un de ses amis a été décapité. Auparavant il racontait qu’il en avait marre de toutes ces conneries. Allah, disait-il, il n’a qu’à aller se faire foutre ! Il disait qu’il voulait  rentrer à la maison. Quand on a dit ça, on ne mérite plus de vivre. Il a été jugé. C’est-à-dire qu’il y a eu trois, quatre anciens qui se sont mis autour de lui. Il a été jugé en dix minutes. Il a été mis à genoux. Et il a été décapité. Choukri, lui, est coincé entre la peur et l’horreur. Le gamin décapité, il l’avait connu à l’école, dans les quartiers de Nice. » Mais tout ça n’est que le début. Car lui-même va devenir un bourreau : « Il verra et il participera à des décapitations. Le principe est clair : dans un village tenu par les djihadistes, si les habitants ne veulent pas payer l’impôt, les taxes et toutes ces choses-là, et bien, on enlève un des habitants et on lui coupe la tête. Choukri était chargé d’aller livrer la tête à la famille du disparu. » Tout cela devient insupportable au jeune homme. Au point qu’il prépare son départ. En juin dernier, après six mois passés là-bas, c’est grâce à une ruse qu’il va réussir à rentrer en France. « Il avait un lien internet qui continuait à fonctionner. Et là il a fait semblant de pouvoir attirer de nouvelles recrues françaises. Il est allé voir l’émir et lui a dit « moi j’ai deux amis qui veulent venir, mais ils ne viendront que si c’est moi qui vais les chercher ». Et il a dit que ses amis étaient à Montpellier. En ça, il a été malin. L’émir l’a mis dans l’avion de Bruxelles. Arrivé à Bruxelles, deux barbus l’attendaient. Ils ont pris le train pour descendre sur Montpellier. Dans une gare, il a sauté dans le train dans l’autre sens. Il a échappé à ses guides et il n’est pas allé jusqu’à Nice, parce qu’il s’est dit « d’autres vont m’attendre là-bas ». Donc il est descendu à Cannes, et il a pris un autre chemin pour se rendre à Nice et essayer de se réfugier. » Choukri s’abrite alors chez un éducateur qu’il connait, et qui l’accompagne chez des spécialistes du renseignement. Depuis il est en prison. Il dit qu’il a toujours peur. Son avocat Jean François Fouqué l’a interrogé sur ses craintes. Est-ce pour sa sécurité en prison ? : « Non, non, j’ai peur, parce que tous les gens que j’ai tué, tous les gens qui sont morts, là-haut ils vont m’attendre. Et ils vont me mettre la misère. Je suis marqué à vie de ça. » Le jeune homme attend maintenant d’être jugé. Il est poursuivi pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste. Il risque jusqu’à dix ans de prison.

 

Djihadiste : une Ado de 15 ans retrouvée à Marseille mais relâchée !

Djihadiste : une Ado de 15 ans  retrouvée à Marseille mais relâchée !

Preuve que notre stratégie de lute contre les djihadiste est complètement inadaptée  la situation, une ado de 15 ans en partance pour le djihad arrêtée à  Marseille a simplement été remise à ses parents ! Assia, 15 ans, domiciliée chez ses parents à Villefontaine dans l’Isère, était recherchée depuis mardi dans la région de Marseille. Une mesure d’opposition à sortie du territoire avait été prise.  Les enquêteurs ont retrouvé la trace de l’adolescente grâce à la carte bancaire qu’elle avait subtilisée à ses parents. Ses parents sont venus la chercher. Il n’y a pas eu d’interpellation.  « On a décidé d’aller à Marseille, on l’a cherché toute la journée (…) Elle s’est jetée dans nos bras. On est tellement heureux. Tout le monde s’embrasse, on pleure, on rit. On est très soulagés, tellement heureux qu’elle ne soit pas partie à l’étranger« , a réagi sur BFMTV la mère d’Assia. La disparition de cette adolescente avait été jugée « inquiétante » par les autorités. En plus de la mesure d’opposition à sortie du territoire, le parquet de Vienne avait ouvert une enquête et lancé un appel à témoins. L’adolescente avait également été inscrite au fichier des personnes recherchées.

 

 

Lutte contre le terrorisme djihadiste : la démocratie mal armée

Lutte contre le terrorisme djihadiste : la démocratie mal armée

 

De toute évidence les démocraties sont mal armées pour lutter contre les nouvelles formes de terrorisme des djihadistes. L’environnement juridique, l organisation du renseignement et les forces de police ne paraissent pas adaptés pour faire face à cette barbarie. Comment en effet comprendre que près de 1000 français ait pu rejoindre la Syrie (le plus fort contingent d’Europe), Comment comprendre qu’ils puissent ensuite revenir souvent sans être inquiétés ? Comment enfin comprendre que nos sanctions soient  auusi dérisoires, voire nulles ? Témoins ces deux jeunes filles de 16 et 17 ans simplement remises à leur familles. Autre exemple ces trois djihadistes rentrés tranquillement en France sans être inquiétés.  Si on suite les procédures judicaires traditionnelles comment prouver que les djihadistes français ont commis des actes répréhensibles avec preuve à l’appui ? En fait les démocraties  sont plombées par leur respect des libertés individuelles et tétanisée par la violence cette barbarie. Certes il y a des réponses militaires mais sur le territoire d’origine la stratégie parait bien mal adaptée pour lutter contre le terrorisme ; Il faudra sans doute attendre plusieurs attentats pour qu’on se libère de l’approche classique  de la délinquance criminelle. En l’espèce, il s’agit d’une guerre, guerre contre un pays, guerre contre les Français  et guerre contre tous ceux qui ne pensent pas comme l’Etat islamique. Il faut donc des moyens d’exception adaptés aux situations de guerre tant à l’extérieur de nos frontières qu’à extérieur. En premier lieu sans doute réorganiser complètement les renseignements en sollicitant de nouvelles filières, en mobilisant toues les sources ; En second lieu en renforçant considérablement l’arsenal de sanctions enfin en prenant des mesures radicales vis-à-vis des recruteurs y compris en prison.




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