Archive pour le Tag 'dizaine'

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Des taux proches de zéro pour une dizaine d’années ?

 

 

 

Tant que la croissance mondiale ne repartira pas de manière significative il est probable que les banques centrales vont continuer de maintenir leur politique de taux très faible voire négatif. Alors il est vraisemblable que l’économie internationale va s’installer dans la croissance molle pour des années. Du coup on s’interroge sérieusement sur l’efficacité des politiques monétaires pour relancer l’économie. En effet cette  politique monétaire et notamment les taux freine l’inflation vers la déflation. Les courbes des swaps de taux d’intérêt au jour le jour sont édifiantes: elles impliquent que le principal taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE) ne repassera pas au-dessus de 0,5% avant 13 ans et qu’il aura du mal à franchir le seuil de 1% pendant les soixante prochaines années. La situation est pire au Japon où le principal taux directeur resterait, à en croire ces courbes, sous 0,5% pendant encore au moins 30 ans. Même aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, les deux grands pays occidentaux les plus avancés sur la voie de la normalisation monétaire, le marché des swaps de taux au jour le jour ne permet pas d’envisager un retour des taux directeurs à 1% avant six ans dans le premier cas et dix ans dans le second. « Bien que les taux soient bas, ils ne sont pas accommodants », prévient toutefois Harvinder Sian, responsable de stratégie taux chez Citi. « L’ère des taux zéro va encore durer des années et des années, je ne serais pas surpris qu’elle se prolonge pendant cinq à dix ans. » « Les risques actuels de voir une inflation faible durablement installée basculer vers la déflation (…) sont au moins aussi graves que le problème de l’inflation des années 70. Ils nécessiteront eux aussi un changement des paradigmes de la politique économique pour être surmontés », a écrit la semaine dernière l’ancien secrétaire d’Etat américain au Trésor Larry Summers.

Volkswagen : plusieurs dizaines de milliards d’amendes

Volkswagen : plusieurs dizaines de milliards d’amendes

 

La tricherie de Volkswagen concernant les ses missions de pollution pourraient coûter très cher au groupe. Volkswagen pourrait en effet être poursuivi cause aux États-Unis par les autorités mais aussi en Asie voir ailleurs du coup ce serait plusieurs dizaines de milliards qui pourraient être enjeux une somme considérable susceptible de déstabiliser l’entreprise voir hypothéquer son avenir. Selon les autorités américaines, 482.000 véhicules des marques Volkswagen et Audi, fabriqués entre 2009 et 2015 et vendus aux Etats-Unis, ont été équipés d’un logiciel sophistiqué capable de détecter automatiquement à quel moment ils étaient soumis par les autorités à un test de mesure de la pollution. Un mécanisme interne de limitation des émissions de gaz polluants était alors déclenché, a priori à l’insu des conducteurs. Hors contrôles, les voitures contrevenaient aux normes environnementales. L’affaire « va avoir pour le groupe des conséquences financières considérables, qui ne sont pas encore calculables », estime le spécialiste automobile Ferdinand Dudenhöffer, interrogé par l’AFP. « L’image et la crédibilité de Volkswagen dans le monde entier sont maintenant entamées ». Le titre Volkswagen a perdu 17,14% pour terminer à 133,70 euros. Ce sont ainsi 15 milliards d’euros de capitalisation boursière qui sont partis en fumée, après la découverte de cette manipulation. « Je regrette personnellement, et profondément, que nous ayons déçu la confiance de nos clients et du public », a déclaré le PDG de Volkswagen, Martin Winterkorn, au siège du groupe de Wolfsburg (ouest), promettant de coopérer avec les autorités américaines « pour établir les faits rapidement et de façon transparente ». « Clairement : Volkswagen ne tolère aucune violation, d’aucune sorte, d’une loi ou d’une norme », a-t-il insisté, promettant que le groupe ferait « tout pour regagner pleinement la confiance que tant de gens (lui) accordent » et pour « éviter » que des préjudices ne soient causées. « Ces événements sont pour notre directoire, et pour moi personnellement, de la première importance », a ajouté le patron de Volkswagen. Ce dernier risque son poste. Martin Winterkorn devait théoriquement être prolongé à la tête du groupe pour deux ans, jusqu’à fin 2018, au cours d’une réunion du conseil de surveillance vendredi 25 septembre. Ce doit être la consécration pour cet homme de 68 ans après le duel en coulisses qui l’avait opposé au printemps à son ancien mentor et homme fort de Volkswagen, Ferdinand Piëch. Le mastodonte allemand s’expose non seulement à des amendes pouvant se monter au total à 18 milliards de dollars (16 milliards d’euros), mais aussi au coût – des millions, voire des milliards de dollars – des rappels de tous les véhicules concernés, et à de possibles poursuites judiciaires de la part de leurs propriétaires. Un porte-parole du groupe a indiqué que celui-ci cessait jusqu’à nouvel ordre de commercialiser les modèles diesel quatre cylindres de ses marques VW et Audi aux Etats-Unis. Les modèles diesel représentaient 23% du total des ventes de la marque Volkswagen en août aux Etats-Unis. De janvier à août, cette marque a vendu près de 240.000 voitures sur le marché américain.

Retards de paiement aux PME : un coût d’une dizaine de milliards

Retards de paiement aux PME : un coût d’une dizaine de milliards

 

Ce n’est pas nouveau mais uen confirmation, la France se distingue en Europe concernant les retard de paiement destinés au PME. Responsables, les grandes entreprises qui travaillent avec cette trésorerie. Les PME en revanche en général doivent payer cash certaines prestations ou dans des délais réduits quand elles ne sont payées que 60 ou 90 jours après voire davantage. Bilan un manque à gagner d’uen dizaine de milliards pour les PME. Les retards de paiement sont donc  toujours la bête noire des entreprises, notamment les plus petites. Ils sont à l’origine d’un quart des faillites recensées en France. Depuis cinq ans, la Médiation interentreprises tente bien d’améliorer les choses, en intervenant à l’amiable et dans le cadre d’un processus confidentiel (certaines actions sortent toutefois sur la place publique, comme la récente intervention entre SFR-Numericable et ses fournisseurs), entre les donneurs d’ordre en délicatesse avec leurs clients ou leurs fournisseurs. «Sur le millier d’actions que nous avons menées l’année dernière, plus d’un quart concernaient des retards de paiement. C’est dire si cette question est cruciale», confirme Pierre Pelouzet, médiateur national des relations interentreprises. Pour prendre la mesure du problème et voir si la situation s’améliore au fil des années, la Médiation va désormais publier, en partenariat avec le cabinet Altares, un indicateur trimestriel des retards de paiement des 120 plus grandes entreprises françaises (à partir de l’étude d’un échantillon de 211 millions de factures). Que révèle la première édition de cet indicateur, dévoilé en avant-première par Le Figaro ? Premier constat, les retards de paiement restent un sport national.  «Deux entreprises sur trois en France règlent leurs fournisseurs et leurs sous-traitants avec retard», constate Pierre Pelouzet. Pire, neuf ETI ou grandes entreprises sur dix sont dans ce cas, contre quatre sur dix en Allemagne et huit sur dix à l’échelle européenne. Pour mémoire, les entreprises ont 60 jours à compter de la date d’émission de la facture pour s’en acquitter et 45 jours fin de mois. Deuxième enseignement, les entreprises françaises sont championnes d’Europe des petits retards de paiement (inférieurs à 15 jours). Aujourd’hui, le retard moyen est de 13 jours, contre un peu plus de 6 jours en Allemagne, mais plus de 17 jours en Espagne et autour de 15 jours en Grande-Bretagne. Le problème, c’est qu’un seul jour de retard de paiement équivaut à 1 milliard d’euros de trésorerie en moins pour les entreprises concernées. «Sur le premier trimestre 2015, les retards de paiement des 120 grandes entreprises étudiées atteignaient quelque 4 milliards, soit 20% de plus qu’au premier trimestre 2014. Nous estimons qu’il manque entre 10 et 13 milliards d’euros chaque année dans les poches des petites et moyennes entreprises à cause de ces retards de paiement», constate Pierre Pelouzet.

 

Trafic cigarettes : 25% et un commerce d’une dizaine de milliards

Trafic cigarettes : 25% et un commerce d’une  dizaine de milliards

 

Ce serait l’un des commerces les plus juteux désormais . la France étant l’un des principaux marchés ; 25% de cigarettes seraient vendues de manière plus ou moins illégale. En cause évidemment les taxes avec des prix proches de 7 euros le paquet ( à moitié prix au noir). Le tabagisme est évidemment condamnable mais quand la fiscalité atteint un tel niveau d’uen certaine manière elle encourage la consommation via les filières illégales. Car ce sont surtout sur les taxes que jouent les filières dans la mesure où les contrefaçons sont très marginales. De quoi en tout cas réfléchir à la meilleure régulation pour lutter contre le tabagisme.    La France est donc devenue en 2014 le pays de l’Union européenne dans lequel la consommation de cigarettes vendues illégalement a été la plus importante, selon une enquête commandée à KPMG par les quatre grands fabricants de tabac mais contestée par le Comité national contre le tabagisme (CNCT). Le nombre de cigarettes procurées illégalement et consommées en France a atteint 8,89 milliards en 2014, soit 14,7% de la consommation totale estimée, alors qu’il est en baisse de 8% par rapport à l’an dernier. Sur ce total, la part de cigarettes contrefaites est minime (1,3%), selon l’étude commandée par Philip Morris, Imperial Tobbaco, JTI et BAT. Si l’on prend en compte les achats faits légalement à l’étranger (+15%), notamment en Espagne et en Belgique, le nombre de cigarettes non vendues par les débitants de tabac français a atteint 26,3% de la consommation nationale, un « niveau record » estime Philip Morris dans un communiqué. « Il est encourageant de constater que, grâce aux efforts conjoints des services des douanes, de police et de gendarmerie, le commerce illicite (contrebande et contrefaçon) est en légère baisse depuis 2013″, reconnaît néanmoins l’industriel. Les cigarettes commercialisées par les buralistes ont par ailleurs chuté à 45 milliards en 2014, soit une baisse de 5% par rapport à l’an dernier, alors que les prix moyens sont eux passés de 6,50 euros à 6,74 euros. Dans un communiqué, le Comité national contre le tabagisme (CNCT) a contesté des chiffres « toujours plus alarmistes » sur la question du commerce illicite des produits du tabac. L’association affirme de son côté que « les produits de contrebande sont fabriqués par les industriels qui en tirent un bénéfice majeur quand ils ne sont pas directement à la manœuvre pour organiser le commerce illicite ».

 

Hollande : moins de régions ? oui une dizaine au plus !

Hollande : moins  de régions ?  oui une dizaine au plus ! 

C’est très timidement que Hollande s’est dit prêt à envisager la réduction du nombre de régions. En fait il marche sur des œufs pour ne pas fâcher les barons de régions qui restent des découpages administratifs et politiques. Pour rivaliser avec les régions allemandes, italiennes ou espagnoles, il faudrait diviser au moins par deux ces régions très artificielles et qui n’ont pas le poids économique suffisant pour constituer des entités pertinentes. Si l’on examine la structure des flux de biens à travers la logistique et les transports, on s’aperçoit qu’il n’existe en fait qu’une dizaine de véritables  régions autours des grands nœuds logistiques qui rendent compte de la réalité économique. Sans parler des réalités culturelles inexistantes pour nombre de régions. Dans son discours liminaire, mardi, à l’occasion de sa troisième conférence de presse, François Hollande s’est donc dit prêt « à faire évoluer le nombre de régions » pour réaliser des économies. « Notre organisation territoriale devra également être revue. Cette année en 2014, nous devons en terminer avec les enchevêtrements et doublons.  » Les régions auront de nouvelles responsabilités dans le cadre d’une nouvelle loi de décentralisation qui donnera plus de libertés aux élus », a déclaré François Hollande. « Les collectivités seront incitées à se rapprocher, tant au niveau des régions que des départements ». « Les dotations de l’Etat varieront selon les rapprochements », a-t-il conclu. Le président de la République a affirmé que « les régions se verront confier un pouvoir réglementaire local d’adaptation », ce qu’avait déjà annoncé le Premier ministre Jean-Marc Ayrault lors de l’adoption du Pacte d’avenir pour la Bretagne, en décembre à Rennes. Il s’agit de « donner encore plus de libertés aux élus pour travailler », selon lui. Le chef de l’Etat a aussi confirmé que les régions auront « de nouvelles responsabilités ». Et de manière générale, les collectivités territoriales « seront incitées et invitées à se rapprocher ».

 

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