Archive pour le Tag 'dix'

Paris 2024 : dix travailleurs sans papiers attaquent des géants du BTP devant les prud’hommes

Paris 2024 : dix travailleurs sans papiers attaquent des géants du BTP devant les prud’hommes

Dix travailleurs sans papiers, ayant travaillé sur les chantiers des Jeux olympiques de Paris 2024, assignent des géants du BTP devant le conseil de prud’hommes de Bobigny (Seine-Saint-Denis), selon les informations de franceinfo mardi 20 juin.

Originaires du Mali ou de République démocratique du Congo, ils vivent en France depuis plusieurs années. Ils demandent des comptes à leurs anciens employeurs directs, huit sociétés sous-traitantes, mais également aux quatre géants du BTP, Vinci, Eiffage, Spie Batignolles et GCC, les donneurs d’ordre des chantiers sur lesquels ils travaillaient.

« Tout le monde savait que je n’avais pas de papiers. Et c’est Spie Batignolles qui commande sur le chantier », témoigne Moussa, l’un des travailleurs. « Un jour, j’avais mal au genou. J’ai demandé à mon patron si je pouvais prendre un ou deux jours de repos. Il m’a dit : ‘Si tu n’es pas là lundi, tu prends tes affaires’. J’ai dû continuer à travailler malgré la souffrance. La France n’est pas mieux que le Qatar. »

Selon la CGT qui défend ces travailleurs, les entreprises donneuses d’ordre, comme Vinci ou Eiffage, sont responsables, car le code du travail impose aux donneurs d’ordre de contrôler ce qui se passe sur le chantier. « On nous avait promis des chantiers des JO exemplaires, rappelle Richard Bloch, de la CGT. Finalement c’est pire qu’ailleurs, car il y a un impératif politique : il faut que les chantiers soient livrés en temps et en heure. Donc les sociétés mettent en œuvre tous les moyens légaux ou illégaux pour livrer dans les temps. » Le syndicat évalue à une centaine le nombre d’ouvriers dans cette situation. Mais la Solidéo, la Société de livraison des ouvrages olympiques, parle de moins d’une centaine de cas repérés malgré 850 contrôles.

Sondage dette France : Six Français sur dix jugent que la France vit au-dessus de ses moyens

Sondage dette France : Six Français sur dix jugent que la France vit au-dessus de ses moyens

Comme les agences de notation, les Français considèrent que la France vie au-dessus de ses moyens. L’agence S&P Global doit d’ailleurs noter la France vendredi, lui accorder la note «AA » avec une perspective négative, signifiant un risque d’abaissement d’au moins un cran à « AA- ».

Ainsi, selon le dernier sondage Odoxa – Backbone Consulting – Le Figaro, une majorité de Français (52%) pensent que la France doit lutter contre les déficits, quitte à ralentir l’économie. Dans ce contexte, la baisse du déficit public sous la barre des 3% du PIB et le ratio d’endettement à 108,3% du PIB d’ici 2027 sont vus comme des objectifs importants à tenir (62%) plutôt que des contraintes qui étouffent l’économie (37%).

Alors que Fitch a abaissé fin avril la note de la France, et que le pays attend le verdict de Standard and Poor’s ce vendredi, plus des deux tiers des Français (67%) estiment qu’une nouvelle dégradation serait «grave» pour l’économie hexagonale. Et ce, même s’ils estiment à 58% qu’elle n’aurait pas directement d’impact sur leur situation personnelle. Ils sont aussi nombreux à s’inquiéter «qu’ils l’étaient en 2012 lors de la perte du triple A de la France qui fut un événement extrêmement marquant pour les esprits», observe Céline Bracq, directrice générale d’Odoxa.

Les Français tiennent l’exécutif pour responsable de cette situation: près de 6 sondés sur 10 trouvent que le gouvernement augmente trop la dépense publique. 21% jugent, au contraire, qu’ils pourraient ouvrir plus largement les cordons de la bourse quand 19% pensent que ce qui est fait est « juste ce qu’il faut». Bien sûr, ces jugements ne sont pas homogènes. «On est ‘pro dépense’ jusqu’à 34 ans, puis on devient ‘pro baisse’ ensuite», observe Céline Bracq. «Les clivages politiques classiques persistent aussi». Ainsi, la gauche défend le soutien de l’économie avant tout (58%) quand la droite (extrême droite comprise) est sur une position strictement inverse (58% des sympathisants veulent une baisse des déficits et de la dépense). «Les sympathisants de Renaissance – qui rejoignent souvent ceux de la droite sur les questions économiques — ne sont sur ce sujet pas sur la même ligne : 58% préfèrent que la France soutienne l’activité économique quitte à augmenter la dépense publique et les déficits», analyse Céline Bracq.

Pour baisser la dépense publique, les Français ont en revanche des avis tranchés. Ils sont prêts à couper dans les aides sociales (à 60%) mais aussi à baisser le nombre de fonctionnaires (53%). «Les chiffres évoqués par Gabriel Attal en annonçant ses propositions contre la fraude sociale y sont probablement pour quelque chose», estime Cécile Bracq. En revanche, ils refusent de réduire les aides aux entreprises (53%), et surtout de baisser les dotations aux collectivités (68%).

Expulsion de dix ambassadeurs en Turquie : ‘Erdogan agite la rente nationaliste

Expulsion de dix ambassadeurs en Turquie : ‘Erdogan agite la  rente nationaliste 

 

 »Encore une fois, Erdogan agite la fibre nationaliste pour tenter de ressouder son électorat », a analysé dimanche 24 octobre sur franceinfo Didier Billon, directeur adjoint de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). Samedi 23 octobre, le président turc Recep Tayyip Erdogan a ordonné l’expulsion des dix ambassadeurs de pays occidentaux (France, Etats-Unis, Allemagne, Canada, Finlande, Danemark, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège et Suède). Des pays qui ont appelé à libérer l’opposant Osman Kavala, emprisonné depuis quatre ans sans jugement, et accusé depuis 2013 de chercher à déstabiliser le régime turc.

Sept des dix pays visés par Erdogan font partie de l’Otan et sont donc des alliés de la Turquie. Pourquoi s’en prend-il aussi frontalement à eux ?

Didier Billon : Les dix font partie de l’OCDE, six sont dans l’UE, et cinq sont des partenaires clés au niveau économique pour la Turquie. Erdogan veut frapper très fort. Aujourd’hui, il est dans situation de politique intérieure assez compliquée, les sondages indiquent tous des intentions de votes autour de 30%, or la présidentielle a eu lieu il y a deux ans en Turquie. Cette défection de son électorat traditionnel s’explique par une situation économique très dégradée aujourd’hui. Donc tous les moyens sont bons, et encore une fois, Erdogan agite la fibre nationaliste pour tenter de ressouder son électorat. Et là, il avait un prétexte : le 18 octobre était le quatrième anniversaire de l’arrestation d’Osman Kavala. On comprend bien qu’Erdogan, prétextant qu’il y a une ingérence dans les affaires intérieures et notamment dans le cours de la justice turque, essaye de faire feu de tout bois pour ressouder son électorat, mais cela n’a aucun rapport avec la réalité de la justice turque.

Quelles seraient les conséquences de ce renvoi de dix ambassadeurs avec qui la Turquie collabore au quotidien ?

En termes diplomatiques, en général, la réponse est la symétrie. Les ambassadeurs turcs des dix pays concernés pourraient être rappelés à Ankara. Cette crise est instrumentalisée pour des raisons de politique intérieure. Erdogan joue un jeu infiniment dangereux, parce qu’il méprise les procédures diplomatiques habituelles. Les pays concernés sont d’une importance capitale pour l’économie turque, pour ses relations politiques. C’est un jeu très risqué qu’il n’hésite pas à utiliser parce qu’il a un besoin impératif de ressouder son électorat.

Les relations sont plutôt tendues avec la France depuis plusieurs années, avec des prises de position contre Emmanuel Macron. La France est-elle un cas particulier pour Erdogan ?

C’est surtout l’année dernière, en 2020, que les relations bilatérales entre la France et la Turquie ont été considérablement dégradées, avec des invectives, quasiment des injures de part et d’autre, ce qui n’est pas digne d’une relation d’État à État. Les choses s’étaient un peu tassées, les tensions étaient moins vives, sans avoir disparues. Dans la presse turque, qui est proche du pouvoir, il y a quasi quotidiennement des attaques contre la France, donc les tensions sont encore vives, même s’il faut admette qu’elles avaient décrues depuis l’année dernière. On sent bien que le moindre prétexte peut être saisi par Erdogan pour relancer un climat de tension entre les deux pays, et plus largement, avec les autres pays concernés

Hausse des inégalités en dix ans

Hausse des inégalités en dix ans

D’après l’INSEE, le niveau de vie des 20% de ménages les plus aisés était 4,43 fois supérieur à celui des 20% les moins aisés en 2018, contre 4,35 fois en 2008, évalue l’Institut national de la statistique dans son rapport sur les revenus et le patrimoine des ménages. Mais cet écart aurait été beaucoup plus important sans les mesures de redistribution existantes, telles que les aides sociales, souligne l’Insee.

Dans le détail, sur la période, la moitié de la population avait un niveau de vie inférieur à 1 771 euros par mois, soit un niveau  »légèrement plus élevé » qu’en 2008. De même, le niveau de vie des 10% les plus modestes est inférieur en 2018 à son niveau de 2008, la hausse du chômage en dix ans ayant réduit leurs revenus, avant redistribution. A l’inverse, les revenus des plus aisés ont augmenté, en particulier leurs revenus du patrimoine.

Covid: Trois à dix fois plus de risques selon l’âge pour les plus de 50 ans

Covid: Trois à dix  fois plus de risques selon l’âge  pour les plus de 50 ans

La Haute autorité de santé a analysé en particulier deux études françaises de grande ampleur : l’étude Epi-Phare menée par l’Assurance Maladie et l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM), et l’étude du Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) réalisée par le département d’information médicale de Bordeaux. Ces études permettent de Trois à 10 fois plus de risque seul l’on lâche pour les plus de 65 ans.

 

Ainsi, d’après l’analyse des données issues des séjours hospitaliers en France, les patients atteints de Covid-19 présentent, comparativement aux 18 à 49 ans, environ :

  • 3 fois plus de risque de décéder de la Covid-19 s’ils sont âgés de 50 à 64 ans,
  • 7 fois plus de risque s’ils sont âgés de 65 à 74 ans,
  • 10 fois plus de risque s’ils sont âgés de 75 à 80 ans
  • 16 fois plus au-delà de 80 ans.

Si l’âge joue un rôle majeur, la présence de certaines comorbidités est également un facteur de risque de formes graves et de décès, même si leur impact est moindre. En complément des comorbidités à haut risque de décès[1], déjà identifiées dans son avis du 30 novembre dernier, la HAS ajoute les quatre suivantes :

  • les maladies hépatiques chroniques et en particulier la cirrhose ;
  • les troubles psychiatriques ;
  • la démence ;
  • les personnes présentant un antécédent d’accident vasculaire cérébral.

Par ailleurs, parmi les comorbidités déjà identifiées dans son avis du 30 novembre dernier, la HAS identifie des pathologies à très haut risque de décès, justifiant une priorisation quel que soit l’âge :

  • des personnes atteintes de trisomie 21 ;
  • des personnes ayant reçu une transplantation d’organe ;
  • des insuffisants rénaux dialysés ;

En outre, toutes les situations particulières identifiées comme à risque de formes graves ne peuvent être explicitement identifiées à partir de la revue de la littérature. Ainsi, doivent être également priorisées indépendamment de leur âge, les personnes jugées particulièrement vulnérables par leur médecin et présentant des affections préexistantes rares et graves ou des handicaps graves les prédisposant à risque particulièrement accru de décéder de l’infection par le SARS-CoV-2 (déficits immunitaires sévères, hémopathies malignes, maladies rares).

Enfin, la HAS souligne l’attention particulière qui devra être portée aux personnes polypathologiques, qui font partie des personnes à vacciner en priorité.  En effet, les études montrent que le cumul de trois comorbidités fait atteindre quasiment le même niveau de risque de décéder que dans la tranche d’âge supérieure sans polypathologies.

 

Les données d’une étude écossaise en vie réelle, soumise au British Medical Journal et en attente de revue par les pairs, apportent des résultats très encourageants sur les bénéfices à court terme d’une première dose de vaccin (Pfizer ou AstraZeneca) contre la Covid-19 chez les plus de 65 ans.

Cette étude en vie réelle portant sur la population des 5 millions d’habitants de l’Ecosse a pour objectif d’évaluer l’impact de la vaccination sur les hospitalisations, par groupe d’âge (18-64 ans, 65-79 ans, plus de 80 ans). Quelle que soit la tranche d’âge, la vaccination par un des deux vaccins étudiés réduit significativement le nombre d’hospitalisations. Les effets les plus marqués sont observés de 28 à 34 jours après la première injection : efficacité de 85% pour les 18-64 ans, 79% pour les 65-79 ans et 81% pour les plus de 80 ans. Les analyses différenciées selon le type de vaccin administré confirment que l’impact le plus élevé est observé 28 à 34 jours après la première injection, que ce soit avec le vaccin Comirnaty (EV=85 %) ou avec le vaccin AstraZeneca (EV=94%), ce dernier ayant été administré majoritairement chez les patients de plus de 65 ans.
Face à ces résultats encourageants, la HAS redéfinit la place du vaccin AstraZeneca dans la stratégie vaccinale en élargissant son utilisation aux personnes âgées de plus de 65 ans. 

La HAS souligne toutefois que ces résultats portent sur les hospitalisations et ne quantifient pas l’impact du vaccin AstraZeneca sur la survenue de formes symptomatiques de la maladie, ni sur la réduction des décès. Par ailleurs, le manque de recul ne permet pas d’évaluer le maintien de l’efficacité au-delà de 5 semaines après la première dose. Néanmoins d’autres études permettent de montrer qu’un espacement de 12 semaines entre les deux doses du vaccins AstraZeneca maximise son effet protecteur.
D’autres données susceptibles de renforcer les connaissances sur ce vaccin sont attendues très prochainement, notamment l’étude contrôlée randomisée de phase III en cours aux États-Unis et les analyses en vie réelle sur l’impact de la vaccination par le vaccin AstraZeneca en Angleterre.

Covid-19 : Trump se soigne à l’hydroxychloroquine depuis dix jours

Covid-19 : Trump se soigne à l’hydroxychloroquine depuis dix jours

 

Par prévention, le président américain déclare qu’il prend depuis 10 jours de la chloroquine ( commercialisé souvent sous le nom de nivaquine). On sait qu’une polémique est née quand à l’efficacité de l’Hydrochloroquine utilisée notamment par le très médiatique professeur français Raoult. Plusieurs études ont été menées pour tenter d’évaluer l’efficacité du traitement ( il s’agit d’un traitement pas d’un vaccin ); rien de probant n’est sorti de ces évaluations. Certaines démontrent l’utilité de la molécule, d’autres non. De toute façon des clivages très importants entre experts et mandarins sont intervenus très tôt à propos de l’usage de la chloroquine.

Derrière ces querelles, il y a évidemment des les enjeux de financement des instituts ( financement publiques et financements par des industries pharmaceutiques), aussi des querelles d’ego et des positions liées à la proximité avec le pouvoir. Il n’est pas certain que le cobaye Donald Trump  constitue un échantillon représentatif pour déboucher sur une évaluation pertinente de chloroquine.

Notons quand même qu’il s’agit d’une molécule très ancienne en général utilisée pour lutter contre le paludisme depuis des dizaines d’années est bien connue dans des pays tropicaux notamment en Afrique. Il est certainement bien trop tôt pour tirer des conclusions scientifiquement pertinentes et sereines de ce traitement comme d’autres d’ailleurs car les études notamment épidémiologiques vont demander du temps.

Donald Trump en tout cas a révélé lundi qu’il prenait tous les jours de l’hydroxychloroquine, un médicament contre le paludisme dont l’efficacité contre le coronavirus n’a pas été démontrée à ce stade. «J’en prends depuis dix jours (…) je prends un comprimé par jour», a déclaré le président américain à la stupéfaction générale, lors d’un échange avec les journalistes à la Maison Blanche. «J’entends beaucoup de choses extraordinairement positives» sur ce médicament, a-t-il justifié. «Vous connaissez l’expression: qu’est-ce que vous avez à perdre?»

Preuve qu’il était content de l’effet produit sur son audience, l’ancien homme d’affaires de New York s’est amusé de son annonce devant les journalistes. «J’attendais de voir vos yeux s’illuminer quand j’ai dit ça… Oui, j’en prends depuis une semaine et demie et je suis toujours là!».

Image des maires : sept Français sur dix satisfaits !

  • Image des maires  : sept Français sur dix satisfaits !
  • Selon un sondage BVA, plus de 70 % des Français seraient satisfaits de leurs représentants locaux. On peut s’interroger sur la connaissance qu’on réellement les Français du contenu de l’action municipale. En effet, dans les grandes villes, la plupart des habitants ignorent  totalement le contenu de la politique municipale en dehors de quelques gros investissements significatifs parfois utiles d’autres beaucoup moins. Ils ignorent aussi la dérive le plus souvent des coûts de fonctionnement avec la multiplication des structures et des effectifs. La vérité c’est que ce sont ces structures qui dirigent  la politique municipale et non l’inverse. Pas étonnant que la plupart des élus réclament  de plus en plus de moyens financiers car ils ne contrôlent pas grand-chose en matière de gestion. Dans nombre de villes d’ailleurs, le premier employeur est la commune. Cela vaut même souvent dans des petites communes où on est surpris par l’ampleur continue des les effectifs.
  • La vérité c’est que les élus locaux sont moins détestés que les élus  nationaux qui sont devenus des oligarques, des sortes d’apparatchiks au service surtout de leur parti. Pour les élus locaux, d’une certaine manière on reproduit aussi la culture nationale en installant des baronnies avec nombre de courtisans plus ou moins compétents autour d’un leader qui cultive surtout sa popularité avec une grande démagogie. Combien de maires en effet privilégient des enjeux majeurs que constituent le développement économique et l’emploi ?
  • On préfère évidemment se concentrer sur le développement de services et d’activités parfois nécessaires, souvent coûteux et inutiles. À cet égard, la démocratie locale n’est certainement pas plus glorieuse que la démocratie nationale sauf sans doute dans les petits villages où  le maire est au four et au moulin donc en liaison continue et concrète avec les problèmes des administrés.
  • Sept Français sur dix se dit cependant satisfaits de l’action de leur maire et de son équipe. En revanche, un quart souhaite sanctionner Emmanuel Macron et le gouvernement lors des élections municipales. Tels sont les deux principaux enseignements d’un sondage BVA diffusé jeudi.
  • Si 71% se disent satisfaits de leur maire et de son conseil, soit 13 points de plus qu’en 2014, contre 29% d’un avis contraire, pour 36% des Français interrogés les municipales de mars seront l’occasion de changer d’équipe. Ils sont 35% à penser que le scrutin sera au contraire l’occasion de confirmer l’équipe municipale et 29% ne se prononcent pas, selon cette enquête pour Europe 1 et Orange.
  •  
  • Un quart (26%) souhaitent sanctionner Emmanuel Macron et son gouvernement et seulement 9% les soutenir, mais 65% n’envisagent pas de voter en fonction du gouvernement. La réforme des retraites conditionne aussi bien le souhait de sanctionner que de soutenir l’exécutif. Elle comptera pour 91% de ceux qui veulent le sanctionner et 80% de ceux qui envisagent de le soutenir.
  • Les enjeux locaux seront cependant largement prioritaires, pour 90% des Français interrogés, au moment de voter, et les enjeux nationaux ne prévaudront que pour 10%. A près d’un mois du premier tour, 66% se disent beaucoup ou assez intéressés par les municipales. La sécurité (36%) arrive en tête de leurs priorités «pour améliorer la situation» dans leur commune, devant les impôts et la gestion des finances locales (32%) et la protection de l’environnement (31%). Plusieurs réponses étaient possibles.
  • Le programme et les propositions du candidat seront le premier critère de choix (48%), devant son bilan (16%) et sa personnalité (10%). Enquête réalisée en ligne par BVA du 6 au 10 février auprès de 1.005 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.

Municipales : sept Français sur dix satisfaits !

  • Municipales : sept Français sur dix satisfaits !
  • Selon un sondage BVA, plus de 70 % des Français seraient satisfaits de leurs représentants locaux. On peut s’interroger sur la connaissance qu’on réellement les Français du contenu de l’action municipale. En effet, dans les grandes villes, la plupart des habitants ignorent  totalement le contenu de la politique municipale en dehors de quelques gros investissements significatifs parfois utiles d’autres beaucoup moins. Ils ignorent aussi la dérive le plus souvent des coûts de fonctionnement avec la multiplication des structures et des effectifs. La vérité c’est que ce sont ces structures qui dirigent  la politique municipale et non l’inverse. Pas étonnant que la plupart des élus réclament  de plus en plus de moyens financiers car ils ne contrôlent pas grand-chose en matière de gestion. Dans nombre de villes d’ailleurs, le premier employeur est la commune. Cela vaut même souvent dans des petites communes où on est surpris par l’ampleur continue des les effectifs.
  • La vérité c’est que les élus locaux sont moins détestés que les élus  nationaux qui sont devenus des oligarques, des sortes d’apparatchiks au service surtout de leur parti. Pour les élus locaux, d’une certaine manière on reproduit aussi la culture nationale en installant des baronnies avec nombre de courtisans plus ou moins compétents autour d’un leader qui cultive surtout sa popularité avec une grande démagogie. Combien de maires en effet privilégient des enjeux majeurs que constituent le développement économique et l’emploi ?
  • On préfère évidemment se concentrer sur le développement de services et d’activités parfois nécessaires, souvent coûteux et inutiles. À cet égard, la démocratie locale n’est certainement pas plus glorieuse que la démocratie nationale sauf sans doute dans les petits villages où  le maire est au four et au moulin donc en liaison continue et concrète avec les problèmes des administrés.
  • Sept Français sur dix se dit cependant satisfaits de l’action de leur maire et de son équipe. En revanche, un quart souhaite sanctionner Emmanuel Macron et le gouvernement lors des élections municipales. Tels sont les deux principaux enseignements d’un sondage BVA diffusé jeudi.
  • Si 71% se disent satisfaits de leur maire et de son conseil, soit 13 points de plus qu’en 2014, contre 29% d’un avis contraire, pour 36% des Français interrogés les municipales de mars seront l’occasion de changer d’équipe. Ils sont 35% à penser que le scrutin sera au contraire l’occasion de confirmer l’équipe municipale et 29% ne se prononcent pas, selon cette enquête pour Europe 1 et Orange.
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  • Un quart (26%) souhaitent sanctionner Emmanuel Macron et son gouvernement et seulement 9% les soutenir, mais 65% n’envisagent pas de voter en fonction du gouvernement. La réforme des retraites conditionne aussi bien le souhait de sanctionner que de soutenir l’exécutif. Elle comptera pour 91% de ceux qui veulent le sanctionner et 80% de ceux qui envisagent de le soutenir.
  • Les enjeux locaux seront cependant largement prioritaires, pour 90% des Français interrogés, au moment de voter, et les enjeux nationaux ne prévaudront que pour 10%. A près d’un mois du premier tour, 66% se disent beaucoup ou assez intéressés par les municipales. La sécurité (36%) arrive en tête de leurs priorités «pour améliorer la situation» dans leur commune, devant les impôts et la gestion des finances locales (32%) et la protection de l’environnement (31%). Plusieurs réponses étaient possibles.
  • Le programme et les propositions du candidat seront le premier critère de choix (48%), devant son bilan (16%) et sa personnalité (10%). Enquête réalisée en ligne par BVA du 6 au 10 février auprès de 1.005 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.

Le gouvernement britannique veut créer jusqu’à dix ports francs

Le gouvernement britannique veut créer jusqu’à dix ports francs

Le gouvernement britannique a annoncé ce dimanche vouloir mettre en place jusqu’à dix ports francs au Royaume-Uni afin de stimuler l’économie du pays après sa sortie de l’Union européenne. Des ports à la fiscalité très allégée pour favoriser le développement d’économies locales et l’exportation. La question pour l’Europe est posée de savoir s’il ne s’agit  pas de portes ouvertes pour  faciliter l’entrée de marchandises de pays tiers vers l’union européenne en raison du fait que l’Irlande pourrait bien servir de d’accès discret  pour les exportations venant du Royaume-Uni oui transitant seulement.

 

Le gouvernement britannique a indiqué dans un communiqué avoir lancé une consultation de dix semaines sur ces zones où les marchandises destinées à être réexportées ou à être transformées dans le pays sont exonérées de droits de douane. L’objectif est d’annoncer la localisation de ces nouvelles zones d’ici à la fin de l’année, dans les terres ou près des ports, afin qu’elles soient opérationnelles en 2021.

Le gouvernement affirme qu’elles permettront de «créer des milliers d’emplois, régénérer des communautés et booster la croissance post-Brexit du Royaume-Uni», tout en offrant une base à l’innovation et au développement des technologies vertes.

Alerte sur la croissance mondiale la plus faible en dix ans

Alerte sur la  croissance mondiale la plus faible en dix ans

Sans doute pour ne pas désespérer Billancourt et surtout la bourse l’OCDE acte le fait que la croissance économique mondiale va encore chuter en 2019 et 2020 mais que la reprise pourrait intervenir en 2021. Un optimisme qui ne repose strictement rien dans la mesure où les facteurs explicatifs du ralentissement actuel sont liés non seulement à des éléments conjoncturels mais aussi à des facteurs structurels qui touchent toutes les zones économiques. La plus touchée est sans doute, la Chine dont la croissance est très affaiblie par le ralentissement des échanges mondiaux qui malheureusement n’est pas compensée suffisamment par une reprise de la consommation intérieure et par les d’investissements. la chine aussi affrontée  à une crise de l’endettement sans précédent qui globalement représente à peu près 300 % de son PIB. Les États-Unis vont voir aussi la croissance réduite de moitié en raison notamment des droits de douane concernant aussi bien la Chine que d’autres zones comme l’Europe. Cette dernière région est particulièrement affaiblie par le tassement de l’activité en Allemagne dont les exportations s’écroulent. Pour éviter la crise, les banques centrales ont  déversé des liquidités partout augmentant les risques de  bulles : obligataires, immobilières et mobilières. Le décalage entre l’économie réelle et la valeur des monnaies  a rarement été aussi important. Un réajustement se fera nécessairement le moment venu et se traduira par un écoulement de la valeur des monnaies. Comme en septembre dernier, l’OCDE s’inquiète donc des tergiversations des gouvernements face à la réponse à apporter aux défis actuels, du changement climatique à la digitalisation de leurs économies en passant par le nouvel ordre mondial qui a émergé après la chute du communisme.

“Ce serait une erreur politique de considérer ces changements comme des facteurs temporaires qui peuvent être résolus avec une politique monétaire ou fiscale”, écrit Laurence Boone, chef économiste de l’OCDE dans le rapport. “En l’absence d’orientations politiques claires” sur ces défis, “l’incertitude persistera” et les perspectives de croissance en seront affectées.

Dans le détail, l’OCDE prévoit une croissance économique de 2,3% cette année – contre 2,4% prévu précédemment – aux Etats-Unis, et de 6,2% – contre 6,1% évoqué en septembre – pour la Chine. Les tensions commerciales devraient toutefois ralentir la croissance de la deuxième économie mondiale en 2020 et 2021, avec respectivement 5,7% et 5,5%.

Pour la zone euro, l’OCDE table sur une croissance de 1,2% en 2019, de 1,1% en 2020 et de 1,2% en 2021. La relance par la Banque centrale européenne (BCE) de son programme d’achat d’actifs n’aura qu’un impact limité si les pays de la zone euro ne se mobilisent pas davantage pour relancer les investissements, prévient l’institution.

Pour la France, l’OCDE reste sur ses prévisions de septembre, avec une croissance de 1,3% en 2019 et de 1,2% en 2020. En revanche, elle revoit à la hausse celles concernant le Royaume-Uni, à 1,2% en 2019 (contre 1% en septembre), 1% en 2020 (contre 0,9%) et 1,2% en 2021. Des prévisions pour 2021, voir 2020 assez hypothétiques et destinés à rassurer les acteurs économiques et les gouvernements.

Alimentation : 6 pesticides sur dix dangereux

Alimentation : 6 pesticides sur dix dangereux

 

Un article de France info révèle les conclusions de l’étude de Générations futures dans un rapport publiée mardi 4 septembre ; une étude qui soulève les dangers des perturbateurs endocriniens.  Générations futures a constaté que 157 substances sur les 350 types de résidus de pesticides détectés dans les aliments sont des perturbateurs endocriniens suspectés. Et ces substances sont particulièrement répandues. Sur les 109 843 résidus de pesticides quantifiés par l’Efsa, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, 69 433 sont des perturbateurs endocriniens suspectés, soit plus de six sur dix. Pour obtenir ces chiffres, Générations futures a combiné deux bases de données. La première est le rapport de l’Efsa sur les résidus de pesticides dans les aliments, publié à l’été 2018 et dont les résultats datent de 2016. La deuxième est une liste de perturbateurs endocriniens suspectés établie par TEDX, l’organisation créée par la scientifique Theo Colborn à l’origine de la découverte des phénomènes de perturbation endocrinienne. Cette liste regroupe 1 457 molécules ou familles de molécules pour lesquelles au moins une étude universitaire publiée dans une revue scientifique a montré un effet de perturbation endocrinienne.

Le rapport de l’Efsa établissait que 96,2% des échantillons alimentaires analysés ont des concentrations de résidus de pesticides inexistantes ou inférieures aux limites maximales en résidus (LMR). Un chiffre rassurant mais qui masque un autre problème, souligne Générations futures : l’association affirme que, pour les perturbateurs endocriniens, le respect de la LMR ne suffit pas à garantir l’innocuité des résidus trouvés dans l’alimentation.

« Ce n’est pas tant une question de dose qu’une question de période d’exposition, souligne François Veillerette, directeur et porte-parole de Générations futures. Les doses alimentaires d’un pesticide perturbateur endocrinien peuvent être totalement inoffensives pour un homme de 50 ans mais catastrophiques pour un fœtus de 3 mois. » Il existe en effet des périodes de vulnérabilité accrue aux perturbateurs endocriniens : la formation du fœtus, la petite enfance et la puberté. Les enfants seraient ainsi tous contaminés aux perturbateurs endocriniens, peu importe leur lieu de vie, révèle une étude du magazine 60 millions de consommateurs publiée en avril 2017. Et les effets de ces agents peuvent être transmissibles entre générations. 

En empêchant les hormones de fonctionner correctement, les perturbateurs endocriniens sont, entre autres, soupçonnés de perturber le développement des fœtus, de favoriser les pubertés précoces, les cancers, l’obésité, les diabètes et les problèmes cardiovasculaires, détaille l’OMS.

Le pertubateur endocrinien suspecté le plus souvent identifié dans l’alimentation européenne est le boscalide, un des fongicides SDHi (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase) les plus utilisés. Or, en avril dernier, des scientifiques français du CNRS, de l’Inserm et de l’Inra ont publié une étude et une tribune dans Libération appelant à suspendre l’utilisation de ces fongicides. Leurs recherches ont en effet montré qu’ils provoquent l’accumulation, dans l’organisme humain, d’une petite molécule, le succinate, et expliquent, à terme, un changement de la structure de notre ADN et l’apparition de tumeurs.

Parmi les autres perturbateurs endocriniens les plus fréquemment rencontrés dans les aliments analysés par l’Efsa, on trouve aussi le fludioxonil, le pyrimethanil et le cyprodinil. Or, une étude publiée en 2012 montrait la toxicité de la combinaison de ces trois fongicides. « Ce travail montre que certains pesticides, isolément ou en combinaisons, peuvent induire du stress et des modifications du devenir des cellules humaines », expliquait à ce sujet le professeur Michael Coleman, responsable de l’étude.

« L’alimentation est un vecteur majeur d’exposition aux perturbateurs endocriniens », analyse François Veillerette à la lumière des résultats du rapport. Une conclusion que les autorités publiques doivent prendre en compte dans l’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE 2), sur laquelle planche le gouvernement actuel, estime-t-il.

Problème : le pré-projet de la SNPE 2 qui a été présentée à Générations futures en juillet a été jugé « décevant et incomplet » par l’association, notamment sur le volet de l’alimentation :  »C’est très faible sur ce point-là, ce qui est surprenant », estime François Veillerette.

Pour renforcer la sensibilisation des risques à l’exposition aux perturbateurs endocriniens par voie alimentaire, l’association suggère par exemple d’entériner l’étiquetage de produits de consommation courante susceptibles d’en contenir.

Fillon : Pas seulement un compte bancaire, mais plus de dix

Fillon :  Pas seulement un compte bancaire, mais plus de dix

La semaine écoulée François Fillon avait déclaré ne posséder qu’un seul compte au crédit agricole. Sur les conseils sans doute des spécialistes de la communication qui l’entourent,  il a bien été obligé d’avouer qu’il en possédait plus d’une dizaine. François Fillon déclare entre 2012 et 2016 avoir perçu des revenus de 1,46 millions d’euros (dont 275.000 euros l’année passée). Il dit par ailleurs détenir deux plans épargne en Actions, deux comptes-titres, deux assurances vies, deux comptes épargne logement, deux plans épargne logement, trois comptes courants, un compte joint, un compte espèces, un livret de développement durable et un livret A. Le candidat n’a donc pas un seul compte bancaire, comme il l’a prétendu un temps, mais plus de dix…  On trouve du côté de la déclaration de patrimoine publiée par François Fillon les éléments qu’il a lui-même évoqués au cours de sa conférence de presse, à savoir :

- Une maison dans la Sarthe d’une surface habitable de 1.107 m2 évaluée à 750.000 euros mais qui en vaut 10 fois plus puisqu’il s’agit d’un château ;

- 44% de la nue-propriété de la maison de son père au Pays basque, pour un montant de 134.000 euros ;

- Un tiers de la nue-propriété de la maison paternelle dans la Sarthe, soit 41.300 euros.

François Fillon déclare entre 2012 et 2016 avoir perçu des revenus de 1,46 millions d’euros (dont 275.000 euros l’année passée). Il dit par ailleurs détenir deux plans épargne en Actions, deux comptes-titres, deux assurances vies, deux comptes épargne logement, deux plans épargne logement, trois comptes courants, un compte joint, un compte espèces, un livret de développement durable et un livret A. Le candidat n’a donc pas un seul compte bancaire, comme il l’a prétendu un temps, mais plus de dix…

Plus curieux, toujours selon ce document, sa conjointe a déclaré 55.414 euros de revenus en 2012, et 94.560 euros en 2013, ce qui fait pour ces deux années presque 150.000 euros de revenus. Or selon le tableau des rémunérations perçues par son épouse comme collaboratrice parlementaire, elle a touché pendant cette période  »seulement » 65.839,55 euros… Ce qui semble signifier qu’elle a alors assuré d’autres activités au même moment. A la « La revue des 2 mondes » par exemple ?

Dix propositions- pour réformer l’islam de France (l’Institut Montaigne)

Dix propositions- pour réformer l’islam de France (l’Institut Montaigne)

 

Dix propositions intéressantes de l’Institut Montaigne mais qui ignorent  certains facteurs explicatifs de nature socioéconomique et sociétale. Pour beaucoup l’islam radical n’est qu’un prétexte pour légitimer une haine, une violence, un mépris des règles de vie commune qui rendent possible l’harmonie entre les groupes. Ces propositions de l’institut Montaigne sont utiles voir nécessaires mais elles ne prennent pas en compte que certains quartiers sont devenus des zones de non-droit où la religion sert uniquement de prétexte à la marginalité de certains ( marginalité sociale, économique et culturelle). Pour preuve les résultats de cette enquête de l’IFOP : Un tiers des musulmans ne se rendent jamais à la mosquée, et seulement 29% s’y rendent chaque semaine. La plupart des musulmans (68%) ne connaissent pas le Conseil français du culte musulman (CFCM). Encore une fois la réforme des institutions religieuses de l’islam de France est sans doute nécessaire mais elle ne permet pas de faire l’économie dune  réflexion sur les conditions de réinsertion républicaine des territoires perdus.

 

2. Perception, par la Fondation des œuvres de l’islam, d’une contribution sur la consommation halal. Gain espéré : 50 millions d’euros.

3. Création d’une École nationale d’aumônerie pour former et recruter des aumôniers fonctionnaires.

4. Création du TIF, le test d’islam français pour les imams et les aumôniers.

5. Implication des collectivités pour favoriser l’émergence d’un islam local.

6. Enseignement de l’arabe classique à l’école publique pour réduire l’attractivité des cours d’arabe dans les mosquées.

7. Suivre la situation par des statistiques religieuses.

8. Rédiger un livre d’histoire équitable commun aux pays des deux rives de la Méditerranée.

9. Créer un secrétariat d’État à la laïcité et aux cultes actuellement rattachés au ministère de l’Intérieur.

10. Revoir la politique étrangère de la France pour endiguer l’influence des régimes wahhabites (Qatar, Arabie saoudite…).

Alstom : le bal des faux-culs, pourquoi en dix points


Alstom : le bal des faux-culs, pourquoi  en dix points

 

Le gouvernement pas informé ?

 

Ce que dit en particulier le ministre de l’industrie. Faux, car l’État est actionnaire c’est même le premier actionnaire, il a même deux représentants au conseil d’administration. De hauts fonctionnaires sans doute « compétents » (dixit Montebourg qui n’y connait rien) mais très discrets. Comme dans la plupart des autres sociétés où l’État participe au capital. Bref des fonctionnaires qui ne connaissent pas grand-chose de la production voire même de l’économie et qui sont en outre bichonnés par les entreprises.

 

La situation était imprévisible ?

 

Faux. On connaît la situation du ferroviaire en général, de la SNCF en particulier qui perd des parts de marché partout y compris sur le créneau de la grande vitesse depuis des années et des décennies car  la compétitivité du train est insuffisante. Du coup le train est trop cher d’au moins 30 %.

 

La faute à Alstom ?

 

Vrai et faux à la fois. Pendant des années, l’entreprise Alstom a bien profité des généreux marchés de la grande vitesse en France car il n’y avait pas de concurrence. Du coup on a conçu des TGV bien trop chers. Depuis les années 70, la concurrence devient plus difficile. Il faut même accepter de délocaliser des productions pour arracher des marchés étrangers

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Macron  responsable ?

 

Oui mais pas plus que les autres ministres de l’économie Montebourg, Moscovici, les ministres de droite. À peu près tous convaincus que l’État n’avait pas à mettre son nez dans les stratégies industrielles et que le marché était suffisant. Mais nombre de fleurons de l’industrie n’existeraient pas si l’État n’avait pas impulsé les innovations industrielles : Airbus, Ariane, les centrales nucléaires, les télécoms, le numérique, la construction navale, le TGV etc. Notons que Giscard, le visionnaire, s’est même opposé en 1971 au projet grande vitesse quand il était ministre des finances (projet dit CO3))

 

Le TGV trop cher ?

 

Vrai, pour le client potentiel le train est beaucoup trop cher, le TGV en particulier. Ce qui explique la baisse en tout cas le tassement de la fréquentation. La responsabilité incombe au gouvernement qui a laissé se développer une politique des transports incohérente. La responsabilité incombe à la SNCF au coût d’exploitation exorbitant du fait de la politique des transports, de son endettement abyssal (40 milliards) et du laxisme de sa gestion.

 

Peut-on sauver durablement Alstom ?

 

Non, on peut gonfler le carnet de commandes pour quelques années mais la problématique se reposera rapidement faute de d’incapacité à mettre en œuvre une autre politique des transports, faute d’exiger d’énormes efforts de compétitivité de la part de la SNCF afin de rendre le train plus attractif et faute d’un allégement de la fiscalité qui plombe les coûts de production en particulier pour les marchés étrangers. On ne peut sauver Alstom si la vitrine ferroviaire française demeure obsolète et notamment si on renonce à tout projet de nouvelle ligne, comme c’est prévu. Avant d’acheter un train à grande vitesse les acheteurs potentiels venaient en France observer la technique en exploitation réelle.

 

 

La technique ferroviaire est-elle obsolète ?

 

Vrai et faux. Pour le transport de fret on conçoit des matériels d’une durée de vie d’au moins 50 ans quand le principal concurrent à savoir la route remplace ses camions tous les cinq ans bénéficiant ainsi des progrès techniques notamment énergétiques. En 30 ans évolution camion : Consommation GO – 40%. n Emissions Gazeuses: divisées par 5 à 10 n Vitesse moyenne : +50% n Puissance moyenne des moteurs dans les mêmes véhicules: + 200%. Le renouvellement des trains pour le transport de personnes est plus rapide mais encore bien insuffisant.

 

Les débats sur Alstom sont-ils clairs et pertinents

 

Non, ils sont d’abord trop pollués par le climat préélectoral qui rend la problématique encore plus obscure. Dans les médias faute de temps et de connaissances on traite l’écume des choses. Parfois on a recours à des pseudos experts, on voit peu de véritables économistes du transport. Pourtant il y en a par exemple au laboratoire d’économie des transports qui dépend de Lyon 2, dans d’autres lieux d’études et de recherches. La plupart des débats sont du niveau des discussions de bistrot.

 

 

Existe-t-il une concertation pour discuter de l’avenir d’Alstom ?

 

 

Oui et non. Il y a bien sûr des structures de concertation interne mais comme dans toutes les entreprises la discussion entre la direction et les partenaires sociaux portent surtout sur des crottes de chat. La faute aux directions aussi aux syndicats gauchistes. La concertation plus large sur l’avenir du ferroviaire, sur la politique des transports a été réduite à la portion congrue. L’observatoire économique des transports du ministère qui était largement ouvert aux acteurs intéressés a été replacé sous la tutelle du conseil général des ponts (qui rebaptisé avec de l’eau verte), même chose pour le conseil national des transports, pour les conseils régionaux des transports,  pour les observatoires régionaux des transports, pour la recherche.

 

Les cars  Macron vont-ils tuer le train

 

Pas complètement mais les lignes Inter cités risquent de disparaître progressivement. Le TGV y compris est menacé (mais le concurrent le plus important c’est l’automobile). Le prix des cars  Macron est actuellement dérisoire, cela ne durera pas, les prix augmenteront après la stabilisation du secteur. Mais le car  restera nettement moins cher que le train est surtout que le TGV. Cela permet aux couches modestes de voyager. Sur la tendance le TGV sera de plus en plus réservé aux couches moyennes relativement aisées.

Ségolène veut prolonger les centrales nucléaires prolongées de dix ans

Ségolène veut prolonger les  centrales nucléaires prolongées de dix ans

Face à la crise financière dramatique d’EDF pas d’autre solution que le prolongement des centrales actuelles ;  ce que vient de décider diamnche. , la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal , une prolongation la durée de vie des centrales nucléaires françaises de 40 à 50 ans. Cette annonce fixée par un décret pluriannuel de l’énergie serait quasiment rédigée.   Du côté d’EDF, cette mesure était attendue alors que la société s’apprête à lancer un grand carénage. Cette opération devrait représenter un coût de 50 milliards d’euros sur dix ans selon EDF. La Cour des Comptes tablerait plutôt sur un coût de 100 milliards d’euros sur 15 ans. De toute manière la situation financière d’EDF est dramatique.  Récemment le patron d’EDF à ouvert la porte à de nouvelles modalités de financement du nucléaire. Et pour cause !  L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme du coup ;  il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France comme dans le monde. Discrètement mais sûrement le patron d’EDF ouvre le débat pour un changement des modalités de financement des centrales nucléaires. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards (100 milliards pour la Cour des comptes)  pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards. On objectera que la question du démantèlement permettra à EDF (et a à Areva) d’acquérir un savoir-faire pour intervenir sur l’énorme marché du démantèlement des centrales le monde. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. En clair EDF ne pourra  affronter  seule  ces défis même avec une augmentation régulière du prix de l’électricité  (de l’ordre de 50% en 10 ans)) ou par des seules suppressions d’effectifs. Ce que confirmait le patron d’EDF dans une interview du JDD.  « . En France, nos parts de marché reculent, donc on ne doit pas prendre de retard. Notre dette est élevée et nous devons faire des arbitrages sur nos activités futures. Nous n’avons plus les moyens de tout garder à l’étranger, ou de tout construire seuls »

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