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Dividendes : Encore en augmentation de 12 % au premier trimestre

Dividendes : Encore en augmentation de 12 % au premier trimestre


Encore une augmentation de 12 % des dividendes au premier trimestre au plan mondial ; un niveau exceptionnel et un record évidemment en contradiction avec les pertes de pouvoir d’achat des salariés face à l’inflation ( En France en moyenne par exemple les salariés ont perdu 5 % de pouvoir d’achat sur deux ans).

Les versements de dividendes exceptionnels ont atteint 28,8 milliards de dollars au premier trimestre, « leur deuxième niveau le plus élevé de tous les temps » (après le premier trimestre 2014) », selon le rapport du gestionnaire d’actifs Janus Henderson. « Ford et Volkswagen ont représenté près d’un tiers des dividendes extraordinaires » des trois premiers mois de l’année et les dividendes versés par le secteur automobile ont été dix fois plus importants » que l’année dernière

En France, ce sont les groupes de luxe Hermès et Kering qui ont contribué à porter la croissance des dividendes, hors exceptionnels, à 11,6 %, avec 2,8 milliards d’euros, sur un total de 3 milliards de dollars versés par les sociétés françaises, loin d’un record, au cours d’un trimestre habituellement calme en termes de dividende. Le champion des dividendes du premier trimestre a été le groupe danois du transport maritime Moller Maersk, qui a distribué 11,7 milliards de dollars, « dont un peu plus de la moitié sous forme de dividende extraordinaire », ce qui reflète un bénéfice net record enregistré en 2022, grâce à la hausse des prix du fret de conteneurs.

Pour l’année 2023 dans son ensemble, les dividendes globaux devraient s’élever à 1.640 milliards de dollars, ce qui équivaut à une croissance globale de 5,2% ». Autre moyen de rémunérer les actionnaires, les rachats d’actions ont aussi atteint un record en 2022.

Fraudes aux dividendes :Enquête juridique dans les grandes banques françaises

Fraudes aux dividendes : Enquête juridique dans les grandes banques françaises


Le procédé consiste à transférer la propriété des titres à une banque tricolore au moment où le coupon est détaché, pour les récupérer ultérieurement, avec le dividende. Les banques, étant domiciliées en France, ne payent pas d’impôts sur le dividende perçu. Le gain fiscal peut ensuite être partagé entre la banque et l’investisseur.

La majorité des banques incriminées a toujours contesté toute irrégularité dans l’affaire, rappelant régulièrement leur contribution à l’impôt en France. En 2021, devant le sénat, la Fédération bancaire française (FBF) avait insisté sur le fait que les montages financiers mis en cause servent à des opérations de couvertures de risque et d’apports de liquidités aux marchés. Lors de cette audition, un représentant du gendarme boursier avait lui aussi rappelé que « les prêts de titres sont utiles au bon fonctionnement du marché ».

Seul un établissement a reconnu les faits et accepté un redressement fiscal, a indiqué l’un des directeurs de l’administration devant les sénateurs. Une transaction au titre d’un « règlement d’ensemble » pourrait avoir été conclue. Son montant n’est pas connu, pas plus que l’identité de la banque qui peut, en outre, toujours être poursuivie au pénal.

Fraudes des banques aux dividendes

Fraudes des banques aux dividendes


Une enquête est en cours suite à la découverte des fraudes des banques aux dividendes Le procédé consiste à transférer la propriété des titres à une banque tricolore au moment où le coupon est détaché, pour les récupérer ultérieurement, avec le dividende. Les banques, étant domiciliées en France, ne payent pas d’impôts sur le dividende perçu. Le gain fiscal peut ensuite être partagé entre la banque et l’investisseur.

La majorité des banques incriminées a toujours contesté toute irrégularité dans l’affaire, rappelant régulièrement leur contribution à l’impôt en France. En 2021, devant le sénat, la Fédération bancaire française (FBF) avait insisté sur le fait que les montages financiers mis en cause servent à des opérations de couvertures de risque et d’apports de liquidités aux marchés. Lors de cette audition, un représentant du gendarme boursier avait lui aussi rappelé que « les prêts de titres sont utiles au bon fonctionnement du marché ».

Seul un établissement a reconnu les faits et accepté un redressement fiscal, a indiqué l’un des directeurs de l’administration devant les sénateurs. Une transaction au titre d’un « règlement d’ensemble » pourrait avoir été conclue. Son montant n’est pas connu, pas plus que l’identité de la banque qui peut, en outre, toujours être poursuivie au pénal.

Outre-Rhin, le parquet est également à la manoeuvre sur des montages similaires appelés « Cum ex ». Un vaste scandale de fraude fiscale, qui aurait coûté 35 milliards d’euros en manque à gagner pour le fisc allemand. Dans le cadre de cette affaire, des perquisitions ont également été menées dans les locaux de BNP Paribas à Francfort.

Fraude aux dividendes :Enquête juridique dans les grandes banques françaises

Fraude aux dividendes :Enquête juridique dans les grandes banques françaises

Un collectif de contribuables emmené par le député socialiste Boris Vallaud avait porté plainte contre X fin 2018 pour blanchiment de fraude fiscale et escroquerie aggravée. Leur avocate avait espoir d’arriver à identifier les bénéficiaires effectifs des opérations et de les faire condamner.

Le procédé consiste à transférer la propriété des titres à une banque tricolore au moment où le coupon est détaché, pour les récupérer ultérieurement, avec le dividende. Les banques, étant domiciliées en France, ne payent pas d’impôts sur le dividende perçu. Le gain fiscal peut ensuite être partagé entre la banque et l’investisseur.

La majorité des banques incriminées a toujours contesté toute irrégularité dans l’affaire, rappelant régulièrement leur contribution à l’impôt en France. En 2021, devant le sénat, la Fédération bancaire française (FBF) avait insisté sur le fait que les montages financiers mis en cause servent à des opérations de couvertures de risque et d’apports de liquidités aux marchés. Lors de cette audition, un représentant du gendarme boursier avait lui aussi rappelé que « les prêts de titres sont utiles au bon fonctionnement du marché ».

Seul un établissement a reconnu les faits et accepté un redressement fiscal, a indiqué l’un des directeurs de l’administration devant les sénateurs. Une transaction au titre d’un « règlement d’ensemble » pourrait avoir été conclue. Son montant n’est pas connu, pas plus que l’identité de la banque qui peut, en outre, toujours être poursuivie au pénal.

Outre-Rhin, le parquet est également à la manoeuvre sur des montages similaires appelés « Cum ex ». Un vaste scandale de fraude fiscale, qui aurait coûté 35 milliards d’euros en manque à gagner pour le fisc allemand. Dans le cadre de cette affaire, des perquisitions ont également été menées dans les locaux de BNP Paribas à Francfort.

Dividendes salarié : Pour plus tard !

Dividendes salarié : Pour plus tard !

Le très bavard ministre porte-parole du gouvernement Olivier Véran a justifié le report plus tard d’une éventuelle loi sur le dividende salarié, pour que les entreprises versant des dividendes à leurs actionnaires en distribuent aussi à leurs salariés. La réforme aura lieu  » d’ici la fin du quinquennat ».Dans le même temps le gouvernement s’oppose toujours aussi à une taxe sur les multinationales qui réalisent d’énormes profits.

Initialement, Emmanuel Macron visait un vote de cette mesure dès cet été, mais le gouvernement a temporisé. Reste que personne, au sein de l’exécutif, n’a réellement défini ce que serait ce « dividende salarié » exactement.

Cependant le patronat français est toujours aussi réactionnaire pour permettre une véritable participation des salariés dans les entreprises. le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux avait déclaré au début du mois : « On est plutôt pour revoir les dispositifs existants, les améliorer et les étendre. »

Le président de la Confédération des PME François Asselin considérait, lui, qu’« on mélange tout avec cette terminologie de « dividende salarié » : celui qui porte le risque, et qui est potentiellement rémunéré par le dividende pour cela, et les salariés qui ne portent pas le risque ».Une dernière observation assez juste mais qui devrait être complété par le faite que ce sont les salariés qui produisent cette valeur donc aussi les dividendes

Du côté des syndicats, les revendications portent plutôt sur des augmentations de salaires immédiates.

« Le salaire, c’est tous les mois, c’est des cotisations sociales » tandis que les primes sont ponctuelles, avait affirmé le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.

Olivier Véran a balayé la possibilité d’une taxe sur les superprofits réalisés par les entreprises énergétiques que la gauche entend porter lors de l’examen du projet de budget pour 2023 au Sénat. « Rien que sur l’énergie, on en est à 40 milliards de d’argent public pour accompagner les Français », a-t-il argumenté. « Donc même si vous mettiez une taxe à 10% sur les profits que vous pourriez appeler surprofits, ça ne fait pas la maille », a-t-il avancé. Une telle taxe est toutefois déjà en place au Royaume-Uni.

Si cette mesure était mise en place, TotalEnergies estime à 1 milliard d’euros le montant de la contribution qu’il aurait à payer, dans six pays de l’Union européenne. Cette dernière est fixée à 33% de la part des superprofits de 2022, c’est-à-dire des bénéfices supérieurs de plus de 20% à la moyenne des années 2019-21. Selon l’économiste Maxime Combes, de l’Observatoire des multinationales, une émanation de l’ONG Attac, sur ce milliard d’euros que TotalEnergies paierait ainsi, 40 à 65 millions seulement reviendraient en France.

Finances- Dividendes mondiaux record à 2.000 milliards, merci les banques centrales !

Finances- Dividendes mondiaux record à 2.000 milliards, merci les banques centrales !

La crise est un concept sans doute relatif, dramatique pour certains mais très rentable pour d’autres. Pour preuve, la pandémie n’a pas du tout affecté le retour financier de ceux qui ont investi dans la bourse. Ainsi par exemple on connaîtra un records de dividendes  en 2022 : plus de 2.000 milliards de dollars au niveau mondial, à en croire l’étude du cabinet de recherche IHS Markit.

La crise est de toute évidence déjà loin. Alimentés par les profits records des grandes entreprises l’année dernière, les dividendes versés en 2022 devraient dépasser de 18 % leur niveau d’avant-crise à 2.094 milliards de dollars, après avoir déjà fortement rebondi en 2021 . Bref pour certains la crise n’a pas existé bien au contraire. Un résultat qui n’est pas sans rapport heureusement avec la performance des entreprises mais qui découle surtout des énormes liquidités déversées gratuitement par la banque centrale dans une très grande partie n’a pas été orientée vers l’économie réelle mais dans la spéculation. Pour preuve en dépit de la pandémie la très bonne santé des trésoreries. Beaucoup d’entreprises n’ont même pas utilisé à des fins d’investissement ou même de soutien à l’exploitation les prêts obtenus auprès des banques et des gouvernements.

Évidemment cette politique accommodante des banques centrales  a eu  des effets positifs en évitant que la fragilité de certains ne se traduise en dépôt de bilan. On a soutenu les entreprises en même temps que les emplois. Reste qu’une très grande partie des liquidités s’est trouvée orientée vers des placements financiers spéculatifs. À titre d’exemple il suffit de voir ce nombre de grandes entreprises en très bonne santé financière grâce à la crise et qui ont racheté inutilement leurs propres actions pour faire monter les cours. Or spéculation, la rentabilité des entreprises n’aurait jamais atteint une progression de 18 % en deux ans.

Le problème de cette politique accommodante dont certains aspects étaient nécessaires, c’est qui va falloir maintenant payer la facture. Et comme d’habitude cette facture sera sans doute payée par une inflation qui va à bas bruit (peut-être) amputer les revenus du travail et de l’épargne.

Les bénéfiicaires  peuvent dire merci aux banques centrales et aux futures victimes de l’inflation.

Dividendes mondiaux record à 2.000 milliards, merci les banques centrales

Dividendes mondiaux record à 2.000 milliards, merci les banques centrales

la crise est un concept sans doute relatif, dramatique pour certains mais très rentable pour d’autres. Pour preuve, la pandémie n’a pas du tout affecté le retour financier de ceux qui ont investi dans la bourse. Ainsi par exemple on connaîtra un records de dividendesr en 2022 : plus de 2.000 milliards de dollars au niveau mondial, à en croire l’étude du cabinet de recherche IHS Markit.

La crise est de toute évidence déjà loin. Alimentés par les profits records des grandes entreprises l’année dernière, les dividendes versés en 2022 devraient dépasser de 18 % leur niveau d’avant-crise à 2.094 milliards de dollars, après avoir déjà fortement rebondi en 2021 . Bref pour certains la crise n’a pas existé bien au contraire. Un résultat qui n’est pas sans rapport heureusement avec la performance des entreprises mais qui découle surtout des énormes liquidités déversées gratuitement par la banque centrale dans une très grande partie n’a pas été orientée vers l’économie réelle mais dans la spéculation. Pour preuve en dépit de la pandémie la très bonne santé des trésoreries. Beaucoup d’entreprises n’ont même pas utilisé à des fins d’investissement ou même de soutien à l’exploitation les prêts obtenus auprès des banques et des gouvernements.

Évidemment cette politique accommodante des banques centrales  a eu  des effets positifs en évitant que la fragilité de certains ne se traduise en dépôt de bilan. On a soutenu les entreprises en même temps que les emplois. Reste qu’une très grande partie des liquidités s’est trouvée orientée vers des placements financiers spéculatifs. À titre d’exemple il suffit de voir ce nombre de grandes entreprises en très bonne santé financière grâce à la crise et qui ont racheté inutilement leurs propres actions pour faire monter les cours. Or spéculation, la rentabilité des entreprises n’aurait jamais atteint une progression de 18 % en deux ans.

Le problème de cette politique accommodante dont certains aspects étaient nécessaires, c’est qui va falloir maintenant payer la facture. Et comme d’habitude cette facture sera sans doute payée par une inflation qui va à bas bruit (peut-être) amputer les revenus du travail et de l’épargne.

Les épargnants peuvent dire merci aux banques centrales et aux futures victimes de l’inflation.

Bidouillage de dividendes : plus de 140 milliards d’impôts envolés en 20 ans

Bidouillage de dividendes : plus de 140 milliards d’impôts envolés en 20 ans

La France est la première victime de cette fraude aux dividendes, appelée « CumCum » dans le jargon financier. En vingt ans, elle a coûté au moins 33 milliards d’euros de recettes fiscales. Après des années d’inaction, le fisc et la justice se saisissent du problème.(Le Monde)

 

C’est le résultat de la nouvelle enquête de l’équipe « CumEx Files », un consortium de seize médias internationaux emmenés par le site allemand Correctiv, qui a révélé ce scandale mondial en 2018.

En collaboration avec l’équipe de Christoph Spengel, de l’université de Mannheim (Allemagne), Le Monde et ses partenaires ont abouti à une nouvelle estimation des pertes fiscales infligées aux Etats par les tradeurs qui recourent à ces montages sophistiqués pour échapper à l’impôt.

L’importance de ses marchés financiers a fait de la France la première victime de ce pillage fiscal. Ainsi, en vingt ans, elle a perdu au moins 33 milliards d’euros de recettes fiscales à cause de cette pratique d’arbitrage de dividendes, appelée « CumCum » dans le jargon financier. C’est l’équivalent du grand plan d’investissement France 2030 annoncé, mardi 12 octobre, par Emmanuel Macron.

Si les instruments financiers utilisés sont complexes, le principe de la fraude est simple. Il consiste à échapper à la taxe sur les dividendes que sont tenus de payer à la France tous les propriétaires étrangers d’actions de groupes français cotés en Bourse – petits épargnants allemands comme grands fonds d’investissement américains. Pour ce faire, il leur suffit de se débarrasser de leurs actions au bon moment. Une banque française accepte de jouer l’homme de paille en « portant » leurs actions pendant quelques jours, au moment précis où la taxe doit être collectée – en prélevant au passage une commission. Résultat : personne ne paie jamais la taxe sur les dividendes : ni la banque française, qui se présente comme un simple intermédiaire, ni le véritable propriétaire étranger, qui n’est tout simplement pas identifié.

52 milliards d’euros de dividendes en 2021

52 milliards d’euros de dividendes en 2021

Malgré la crise, les dividendes versés par les entreprises du SBF 120 ont atteint 52 milliards en 2021.  Le SBF 120 est un indice boursier déterminé à partir des cours de 40 actions du CAC 40 et de 80 valeurs des compartiments A et B Euronext , soit une augmentation de 42 % cette année.

Plus de la moitié des entreprises de l’indice ont prévu d’augmenter ou de rétablir le versement d’un dividende. Mais il faudra vraisemblablement attendre 2023 pour dépasser le niveau record de 2019.

Les grandes entreprises françaises cotées de l’indice SBF120 devraient verser 52 milliards d’euros de dividendes cette année, d’après IHS Markit, dont la majorité sera déboursée au cours des semaines à venir. Soit un rebond de 42 % en un an, d’autant plus impressionnant que les dividendes versés cette année aux actionnaires le sont au titre des résultats 2020, année marquée par une crise particulièrement brutale qui a vu les bénéfices du CAC 40 fondre de moitié.

. Les dividendes avaient chuté de 45 % en 2020, tombant à 36 milliards

Laboratoire Sanofi: les dividendes explose et la recherche s’écroule

Laboratoire Sanofi: les dividendes explose et la recherche s’écroule

Sanofi voit et ses dividendes exploser  tandis que parallèlement sa recherche s’écroule puisque ce grand laboratoire français de dimension mondiale a été incapable de sortir un vaccin.

 

Le coupon versé au titre de 2020 atteint 3,20 euros par action, soit quelque 4 milliards d’euros au total. Ce versement est notamment rendu possible par l’envolée du bénéfice net en 2020 (+338,4 %, à 12,3 milliards) liée à la plus-value de 7,2 milliards d’euros réalisée lors de la vente de titres du partenaire américain Regeneron. Le bénéfice net des activités, qui exclut certains éléments exceptionnels, affiche une croissance bien plus modeste, de 4,2 % (et 9,6 % à taux de change constants), à 7,35 milliards d’euros.

Ces annonces interviennent alors que le groupe est blâmé pour le retard de son vaccin anti-Covid et pour son projet de suppression de 1 700 emplois en Europe, dont 400 en France dans la recherche.

L’étude intermédiaire menée sur son vaccin développé avec le britannique GlaxoSmithKline a montré une réponse immunitaire insuffisante chez les personnes âgées, ce qui a contraint Sanofi à lancer une nouvelle étude et à reporter le lancement du vaccin à la fin 2021. Sanofi développe en parallèle un autre candidat-vaccin contre la Covid-19 en partenariat avec Translate Bio, à partir de la technologie innovante de l’ARN messager, dont les essais cliniques devraient débuter ce trimestre. D’ici là, le groupe va aider la biotech allemande BioNTech à produire son vaccin contre la Covid-19 développé avec l’américain Pfizer.

Parallèlement, le groupe continue de mener son plan stratégique lancé en 2019. Il a indiqué vendredi qu’il allait augmenter de 500 millions d’euros son objectif en matière d’économies, ce qui le porte à 2,5 milliards d’euros d’ici à 2022. Ces économies supplémentaires seront intégralement réinvesties pour alimenter la croissance du chiffre d’affaires et financer les projets du portefeuille de développement, a précisé Sanofi.

Le groupe a par ailleurs confirmé son objectif de progression de sa marge opérationnelle des activités, qui devrait atteindre 30 % d’ici à 2022, contre 27,1 % en 2020. La marge devrait ensuite dépasser 32 % d’ici à 2025.

Le médicament Dupixent contre la dermatite atopique aura un effet relutif sur la marge opérationnelle des activités d’ici à la fin de 2022, a indiqué vendredi Sanofi. Les ventes de ce médicament ont bondi de 73,9 % au quatrième trimestre. Ajoutées à la forte demande pour les vaccins contre la grippe, elles ont contribué à la hausse du chiffre d’affaires total de Sanofi, qui a progressé sur la période de 4,2 % à taux de changes constants, à 9,382 milliards d’euros. Sur l’ensemble de l’année, les ventes atteignent 36,04 milliards d’euros (+ 3,3 % à taux de changes constants).

Pour 2021, Sanofi a dit prévoir une hausse autour de 10 % de son bénéfice net par action de ses activités à taux de changes constants après avoir dépassé sa prévision sur 2020 (+9,2 % contre une fourchette de 7 % à 8 %).

Sanofi: les dividendes explose et la recherche s’écroule

Sanofi: les dividendes explose et la recherche s’écroule

Sanofi voit et ses dividendes exploser  tandis que parallèlement sa recherche s’écroule puisque ce grand laboratoire français de dimension mondiale a été incapable de sortir un vaccin.

 

Le coupon versé au titre de 2020 atteint 3,20 euros par action, soit quelque 4 milliards d’euros au total. Ce versement est notamment rendu possible par l’envolée du bénéfice net en 2020 (+338,4 %, à 12,3 milliards) liée à la plus-value de 7,2 milliards d’euros réalisée lors de la vente de titres du partenaire américain Regeneron. Le bénéfice net des activités, qui exclut certains éléments exceptionnels, affiche une croissance bien plus modeste, de 4,2 % (et 9,6 % à taux de change constants), à 7,35 milliards d’euros.

Ces annonces interviennent alors que le groupe est blâmé pour le retard de son vaccin anti-Covid et pour son projet de suppression de 1 700 emplois en Europe, dont 400 en France dans la recherche.

L’étude intermédiaire menée sur son vaccin développé avec le britannique GlaxoSmithKline a montré une réponse immunitaire insuffisante chez les personnes âgées, ce qui a contraint Sanofi à lancer une nouvelle étude et à reporter le lancement du vaccin à la fin 2021. Sanofi développe en parallèle un autre candidat-vaccin contre la Covid-19 en partenariat avec Translate Bio, à partir de la technologie innovante de l’ARN messager, dont les essais cliniques devraient débuter ce trimestre. D’ici là, le groupe va aider la biotech allemande BioNTech à produire son vaccin contre la Covid-19 développé avec l’américain Pfizer.

Parallèlement, le groupe continue de mener son plan stratégique lancé en 2019. Il a indiqué vendredi qu’il allait augmenter de 500 millions d’euros son objectif en matière d’économies, ce qui le porte à 2,5 milliards d’euros d’ici à 2022. Ces économies supplémentaires seront intégralement réinvesties pour alimenter la croissance du chiffre d’affaires et financer les projets du portefeuille de développement, a précisé Sanofi.

Le groupe a par ailleurs confirmé son objectif de progression de sa marge opérationnelle des activités, qui devrait atteindre 30 % d’ici à 2022, contre 27,1 % en 2020. La marge devrait ensuite dépasser 32 % d’ici à 2025.

Le médicament Dupixent contre la dermatite atopique aura un effet relutif sur la marge opérationnelle des activités d’ici à la fin de 2022, a indiqué vendredi Sanofi. Les ventes de ce médicament ont bondi de 73,9 % au quatrième trimestre. Ajoutées à la forte demande pour les vaccins contre la grippe, elles ont contribué à la hausse du chiffre d’affaires total de Sanofi, qui a progressé sur la période de 4,2 % à taux de changes constants, à 9,382 milliards d’euros. Sur l’ensemble de l’année, les ventes atteignent 36,04 milliards d’euros (+ 3,3 % à taux de changes constants).

Pour 2021, Sanofi a dit prévoir une hausse autour de 10 % de son bénéfice net par action de ses activités à taux de changes constants après avoir dépassé sa prévision sur 2020 (+9,2 % contre une fourchette de 7 % à 8 %).

Dividendes banques : positions contradictoires de la BCE

Dividendes banques : positions contradictoires de la BCE

 

Les pays de la zone euro, en pleine deuxième vague épidémique, s’attendent à une augmentation des impayés dans les prochains mois à mesure que des mécanismes étatiques de soutien aux entreprises et aux foyers seront abandonnés. Du coup,  les banques risquent d’être affrontées à une montagne d’actifs pourris. Ce qui a justifié récemment une aide de la BCE aux banques en difficulté.

Mais contrairement aux recommandations précédentes, la BCE autorise maintenant l’augmentation des dividendes avec des indications prudentes mais peu contraignantes.

Dividendes et rachats d’actions devront rester inférieurs à 15% des bénéfices cumulés sur les exercices 2019 et 2020 et/ou ne devront pas représenter plus de 20 points de base du ratio de fonds propres CET1 (Common Equity Tier 1) – la limite la plus basse s’imposera.

Ces nouvelles mesures s’appliqueront jusqu’en septembre 2021.

« En révisant sa recommandation, la BCE reconnaît une réduction de l’incertitude dans les projections macroéconomiques », écrit la Banque centrale. « Cette recommandation révisée vise à préserver la capacité des banques à absorber des pertes et à prêter pour soutenir l’économie. »

La BCE projette une reprise de 3,9% du PIB de la zone euro l’année prochaine, en décélération par rapport aux 5% de ses précédentes estimations, en septembre, mais plus soutenue en 2022 (+4,2% contre 3,2% précédemment).

Dividendes mondiaux: un recul d’environ 20 %

Dividendes mondiaux: un recul d’environ 20 %

 

 

Sur l’ensemble de l’année les dividendes mondiaux pourraient subir une baisse de 20 %. Déjà les dividendes versés à leurs actionnaires par les entreprises dans le monde ont baissé de plus de 20% au deuxième trimestre avec un repli particulièrement marqué en Europe, montre une enquête publiée lundi par Janus Henderson Investors. Une exception toutefois celle de l’Amérique du Nord et notamment des États-Unis où les dividendes sont restés au même niveau. En cause notamment les grands du numérique qui font maintenant la cote et qui n’ont pas été atteint par des conséquences néfastes du Coronavirus bien au contraire, ils ont même tiré parti de la situation.

Les dividendes au niveau mondial ont diminué de 108,1 milliards de dollars à 382,2 milliards de dollars sur la période avril-juin, un recul de 22% qui est le plus prononcé depuis le lancement par la société de gestion de cet indice en 2009.

Cette baisse, qui s’explique principalement par l’impact de la crise du coronavirus, affecte toutes les régions à l’exception de l’Amérique du Nord, où les paiements n’ont quasiment pas changé par rapport au deuxième trimestre 2019, lit-on dans un communiqué de Janus Henderson Investors.

Les dividendes versés aux Etats-Unis ont baissé de 0,1% pour atteindre 123 milliards de dollars, seulement un dixième des sociétés ayant réduit ou annulé leurs dividendes.

Au Canada, où la pandémie a été moins intense, les dividendes ont augmenté de 4,1%, toujours selon le communiqué.

En Europe, les dividendes totaux ont chuté de 45%, diminuant de 66,9 milliards de dollars avec des baisses particulièrement marquées en France, en Espagne, en Italie et en Suède.

Les banques, auxquelles la Banque centrale européenne a recommandé de suspendre le versement d’un dividende, représentent plus de la moitié de la baisse mais les secteurs de la consommation discrétionnaire et l’industrie ont également été fortement touchés, selon les résultats de l’enquête.

Au niveau mondial, les dividendes ont fortement diminué dans les secteurs de la finance et de la consommation cyclique mais ont fait preuve de résistance dans les compartiments de la santé et des communications.

Pour l’ensemble de l’année, Janus Henderson prévoit désormais une baisse totale des dividendes de 17% à 1.180 milliards de dollars dans son scénario le plus optimiste.

« Entreprise: partager les dividendes entre actionnaires et salariés »

Entreprise:  partager les dividendes entre actionnaires et salariés

Le capitalisme du « monde d’après » doit réconcilier actionnariat et salariat dans une démarche de convergence, estiment, dans une tribune au « Monde », Eric Campos, directeur de la Fondation Grameen Crédit agricole et Bagoré Bathily, chef d’entreprise franco sénégalais.

Tribune.

 

Le choc planétaire de la pandémie du Covid-19 de 2020 montre l’absolue nécessité de repenser notre système économique. Les urgences sanitaires et climatiques ne laissent plus le choix. Sans changement structurant, les risques de tensions sociales, politiques ou environnementales deviendront chaque jour plus importants.

Nous soumettons au débat collectif l’idée d’un modèle d’entreprise socialement différent : l’entreprise à capital coopératif, une entreprise dont la rémunération du capital se partage entre l’actionnariat et le salariat grâce à un montage permettant aux salariés de percevoir directement une partie des dividendes, en cas de distribution. La détention du capital est un facteur d’exclusion des populations, notamment vis-à-vis des jeunes générations, force de travail. Si l’on souhaite construire un avenir durable et harmonieux, il est crucial de résoudre la question d’une redistribution équitable de la valeur créée par la croissance et donc par l’entreprise.

Aujourd’hui, l’actionnariat possède la propriété du capital, le salariat en fournit l’exploitation. Leurs destins sont intimement corrélés, pourtant aucun lien direct n’existe vraiment entre eux. Nous pensons possible de les réunir en instaurant une convergence de leurs intérêts, grâce à des règles nouvelles où les salariés deviennent usufruitiers d’une partie du capital de l’entreprise. Les actionnaires apportent les fonds, les travailleurs délivrent la valeur ajoutée. Et finalement, chacun mérite sa part.

L’idée est là, elle peut paraître iconoclaste mais elle est au fond réaliste : celle d’une entreprise dont les dividendes sont désormais partagés entre actionnaires et salariés de manière fondamentale par l’attribution aux salariés d’une part d’usage du capital. C’est ce que nous appelons l’entreprise à capital coopératif. Pour le devenir, l’entreprise intègre dans ses statuts une disposition particulière qui permet aux salariés de percevoir une part sur les bénéfices en cas de déclenchement de dividendes.

L’entreprise leur accorde ainsi une place d’actionnaire usufruitier. Quant à eux, les actionnaires restent porteurs des capitaux et sont propriétaires des titres, à la différence près qu’ils décident de se placer en nu-propriétaire pour une partie spécifique du capital dont ils cèdent la valeur de rendement au collectif salarial. Pour ce faire, ils acceptent une diminution de la valeur nominale de leur part – par exemple par l’effet d’une augmentation de capital en émission de titres – et en cèdent la différence à ceux qui « fabriquent la croissance », les salariés. Idéaliste ? Etonnant ? Bizarre ? Non, loin de là.

 

Assurances: suspension de dividendes, oui ou non ?

Assurances: suspension de dividendes, oui ou non ?

 

AAvec prudence, l’autorité européenne qui supervise les assurances recommande de suspendre les dividendes pour cette année. Pour autant certains grands acteurs du secteur ont quand même promis dans verser au moins une partie. Pas vraiment une attitude très responsable car il y a encore beaucoup d’interrogations quant aux conséquences des éventuelles indemnisations liées à la crise sanitaire “Nous croyons toujours que c’est une approche raisonnable (…). Il y a encore trop d’éléments d’incertitude”, a déclaré le président de l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (AEAPP), Gabriel Bernardino, lors d’une visioconférence organisée par IIF, qui regroupe les grands acteurs mondiaux de l’industrie de la finance.

. À noter aussi que les assureurs du manière d’une autre ont pu bénéficier de l’indemnisation française du chômage partiel et qu’il serait choquant de privilégier le retour financier vers les actionnaires tout en demandant sans doute des efforts aux salariés.

 

Malgré ces recommandations, l’assureur français Axa a annoncé mercredi qu’il verserait un dividende au titre de l’année 2019, réduit toutefois de moitié. Son concurrent allemand Allianz a également maintenu le versement d’un dividende.

Les compagnies européennes d’assurance étaient dans une santé florissante avant la crise du coronavirus, a souligné Gabriel Bernardino. Il a déclaré être en accord “pour le moment” avec la manière dont les assureurs ont relevé le défi de la crise, ajoutant toutefois que les incertitudes étaient encore trop forte pour relâcher les efforts.

Si la crise s’aggrave, le régulateur pourra donner aux compagnies plus de temps pour reconstituer leurs réserves de capital, a déclaré le chef de l’AEAPP.

D’après Gabriel Bernardino, les assureurs doivent être particulièrement attentifs à l’impact sur leur solvabilité de la hausse des demandes d’indemnisation pour perte d’activité de la part d’entreprises clientes.

Un certain nombre d’entreprises au Royaume-Uni, en France et aux États-Unis demandent à être indemnisées par des assureurs au titre de l’interruption de leur activité au plus forte de l’épidémie. Selon plusieurs assureurs, ce risque épidémique n’est pas couvert par leur police d’assurance.

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