Archive pour le Tag 'dividendes'

Inflation- le scandale des dividendes de Carrefour

Inflation- le scandale  des dividendes de Carrefour

 

Les résultats de l’industrie alimentaire et des grands distributeurs montrent que l’inflation a été l’occasion de superprofits; Ainsi Carrefour va accorder une augmentation de 55% aux actionnaires via les dividendes. Bref en rajoutant des hausses illicites à l’inflation générale. Ce qu’on fait la plupart des grandes entreprises.

 

Contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre de l’économie, on n’a pas constaté de baisse des prix de l’alimentaire au cours de l’été et pas davantage en cette rentrée; en cause, la confusion à dessein entre la baisse de l’inflation et la baisse des prix. Certes l’inflation se tasse mais les prix mécaniquement continuent d’augmenter. Par ailleurs ,l’inflation nouvelle s’ajoute à l’inflation ancienne ce qui maintient les prix à un niveau particulièrement élevé. Cela d’autant plus que les industriels et les distributeurs rajoutent de l’inflation illicite à l’inflation 

Les espoirs du gouvernement risquent donc fort d’être douchés. Imposé par une récente loi, le calendrier accéléré des négociations tarifaires annuelles entre distributeurs et industriels des produits de grande consommation a certes été  tenu. Mais il ne pourra pas entraîner la baisse générale des prix alimentaires que promet Bercy depuis des mois …. au contraire.

 

La fin des discussions a été avancée au 15 janvier pour les PME réalisant moins de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires, au 31 janvier pour les autres. 90 % des industriels ont déjà envoyé leurs conditions générales de vente. Ils demandent en moyenne une hausse de tarifs de 4 %. Soit au total une augmentation par rapport à la situation actuelle et non une baisse des prix comme annoncé imprudemment par le ministre de l’économie. La vérité c’est que les distributeurs et les industriels se gavent.

Baisse du pouvoir d’achat en 2023 mais 100 milliards de dividendes

Baisse du pouvoir d’achat en 2023 mais 100 milliards de dividendes

L’inflation aura constitué un extraordinaire antidistributif sur le dos des ménages. profitant de la tendance inflationniste nombre d’entreprises en ont profité pour ajouter des hausses tarifaires à l’évolution des prix déjà haussière. Ce sont quelques pour cent discrètement pris dans la poche des ménages qui ont perdu en moyenne presque 500 € de pouvoir d’achat en moyenne sur des indices pertinents d’évolution des prix. Presque l’équivalent des 100 milliards de dividendes réalisés par les seules entreprises du CAC 40.

Rappelons que le pouvoir au moment des pics de hausse avait envisagé une taxe sur les superprofits vite abandonnée depuis. Les actionnaires en 2023 ont encaissé environ 100 milliards au titre des dividendes. Dans le même temps des ménages qui ont perdu de de l’ordre de 5 à 10 % de pouvoir d’achat. La baisse du pouvoir d’achat combinée à l’inflation sur les produits essentiels notamment alimentaires a modifié les comportements. On a en particulier assisté à une baisse du volume des les achats alimentaires de l’ordre 10 à 15 %. L’inflation dans les grandes surfaces a contraint de nombreux Français à faire des arbitrages en achetant moins cher et surtout en achetant moins. Des achats en plus de pommes de terre, un produit qui vient compenser l’envol des prix d’autres légumes.

Ainsi sur les 313 catégories de produits de grandes consommations présentes en grande surface, 236 ont vu leurs volumes d’achats reculer entre octobre 2022 et octobre 2023, selon les données de Circana. Avec des baisses spectaculaires sur de nombreuses catégories: -29% sur le foie gras, -18% sur la champagne, -16% sur les huiles, -15% sur les jus de fruits frais ou encore -11% sur les désodorisants, -10% sur le savon, -8% sur les essuie-tout et -7% sur le gel douche.

Les produits de luxe ou ceux jugés moins essentiels sont ainsi passés à la trappe au sein de nombreux foyers. On abandonne par exemple le champagne pour des mousseux moins chers, on presse soi-même ses fruits plutôt que d’acheter du jus au supermarché, on fait durer le savon un peu plus longtemps pour en acheter moins.

Baisse du pouvoir d’achat en 2023 mais 100 milliards de dividendes

Baisse du pouvoir d’achat en 2023 mais 100 milliards de dividendes


L’inflation aura constitué un extraordinaire antidistributif sur le dos des ménages. profitant de la tendance inflationniste nombre d’entreprises en ont profité pour ajouter des hausses tarifaires à l’évolution des prix déjà haussière. Ce sont quelques pour cent discrètement pris dans la poche des ménages qui ont perdu en moyenne presque 500 € de pouvoir d’achat en moyenne sur des indices pertinents d’évolution des prix. Presque l’équivalent des 100 milliards de dividendes réalisés par les seules entreprises du CAC 40.
Rappelons que le pouvoir au moment des pics de hausse avait envisagé une taxe sur les superprofits vite abandonnée depuis. Les actionnaires en 2023 ont encaissé environ 100 milliards au titre des dividendes. Dans le même temps des ménages qui ont perdu de de l’ordre de 5 à 10 % de pouvoir d’achat. La baisse du pouvoir d’achat combinée à l’inflation sur les produits essentiels notamment alimentaires a modifié les comportements. On a en particulier assisté à une baisse du volume des les achats alimentaires de l’ordre 10 à 15 %. L’inflation dans les grandes surfaces a contraint de nombreux Français à faire des arbitrages en achetant moins cher et surtout en achetant moins. Des achats en plus de pommes de terre, un produit qui vient compenser l’envol des prix d’autres légumes.

Ainsi sur les 313 catégories de produits de grandes consommations présentes en grande surface, 236 ont vu leurs volumes d’achats reculer entre octobre 2022 et octobre 2023, selon les données de Circana. Avec des baisses spectaculaires sur de nombreuses catégories: -29% sur le foie gras, -18% sur la champagne, -16% sur les huiles, -15% sur les jus de fruits frais ou encore -11% sur les désodorisants, -10% sur le savon, -8% sur les essuie-tout et -7% sur le gel douche.

Les produits de luxe ou ceux jugés moins essentiels sont ainsi passés à la trappe au sein de nombreux foyers. On abandonne par exemple le champagne pour des mousseux moins chers, on presse soi-même ses fruits plutôt que d’acheter du jus au supermarché, on fait durer le savon un peu plus longtemps pour en acheter moins.

Baisse du pouvoir d’achat et malbouffe
Publié le 17 décembre, 2023 dans social et société. 0 Commentaire
Tags : baisse, d’achat, du, et, malbouffe, pouvoir.
Baisse du pouvoir d’achat et malbouffe

La baisse du pouvoir d’achat combinée à l’inflation sur les produits essentiels notamment alimentaires a modifié les comportements. On a en particulier assisté à une baisse du volume des les achats alimentaires de l’ordre 10 à 15 %. L’inflation dans les grandes surfaces a contraint de nombreux Français à faire des arbitrages en achetant moins cher et surtout en achetant moins. Des achats en pls de pommes de terre, un produit qui vient compenser l’envol des prix d’autres légumes.

Ainsi sur les 313 catégories de produits de grandes consommations présentes en grande surface, 236 ont vu leurs volumes d’achats reculer entre octobre 2022 et octobre 2023, selon les données de Circana. Avec des baisses spectaculaires sur de nombreuses catégories: -29% sur le foie gras, -18% sur la champagne, -16% sur les huiles, -15% sur les jus de fruits frais ou encore -11% sur les désodorisants, -10% sur le savon, -8% sur les essuie-tout et -7% sur le gel douche.

Les produits de luxe ou ceux jugés moins essentiels sont ainsi passés à la trappe au sein de nombreux foyers. On abandonne par exemple le champagne pour des mousseux moins chers, on presse soi-même ses fruits plutôt que d’acheter du jus au supermarché, on fait durer le savon un peu plus longtemps pour en acheter moins.

Finances-Dividendes CAC 40 : 100 milliards d’euros aux actionnaires en 2023

Finances-Dividendes CAC 40 : 100 milliards d’euros aux actionnaires en 2023


Selon les données compilées par la « Lettre Vernimmen.net », les entreprises du CAC 40 ont versé 97,1 milliards d’euros aux actionnaires en 2023, dont 67,1 milliards sous la forme de dividendes en numéraire et 30,1 milliards sous la forme de rachats d’actions. C’est 17 milliards d’euros de plus que l’an dernier (80,1 milliards), qui était déjà le niveau le plus haut jamais enregistré depuis 2003, date à laquelle débuta cette étude annuelle.

Au total, le taux de distribution des entreprises du CAC 40 (calculé par rapport aux profits) est de 40 % pour les dividendes, un niveau stable par rapport à l’an dernier. Cette fourchette basse s’explique par la rapide progression des profits. En revanche, en prenant en compte les rachats d’actions, le taux de distribution grimpe à 72% contre 55 % en 2022. Ce bond s’explique cependant par deux évènements non récurrents, la forte hausse du prix du pétrole en 2022 et la cession d’une filiale américaine par BNP Paribas. Cerise sur le gâteau, les entreprises du CAC 40 (2.362 milliards de capitalisation) ont mieux performé leurs concurrents britanniques (1.780 milliards d’euros), et allemands (1.560 milliards d’euros).

De quoi alimenter à nouveau la controverse sur un traitement de faveur des actionnaires au détriment de l’investissement productif, de l’emploi et des salariés.

Une controverse que tentent de déminer chaque année les auteurs de l’étude, le professeur de finance Pascal Quiry et le banquier Yann Le Fur, en rappelant que « l’argent est fait pour circuler et qu’il n’y a rien de pire que l’immobilisme en ce domaine qui fige des situations acquises. Et de souligner qu’en théorie financière, « dividendes et rachat d’actions n’ont jamais enrichi les actionnaires » puisque la valeur de leurs actions baisse mécaniquement lors du versement tandis que le rachat d’actions fait baisser la valeur des capitaux propres. Malgré la hausse des dividendes, le CAC 40 a progressé de 16,5% en 2023 et atteint de nouveaux records historiques, alors que l’indice CAC 40 dividendes réinvestis gagne plus de 20 %.

Grande disparité au sein du CAC 40
Le tableau n’est toutefois pas homogène au sein du CAC 40. En 2023, les trois premiers groupes dans le classement des plus gros distributeurs aux actionnaires -TotalEnergies (18,4 milliards d’euros), BNP Paribas (9,7 milliards) et LVMH (7,5 milliards)- concentrent 37% du volume total au sein du CAC 40. En ajoutant trois autres groupes (Stellantis, AXA et Sanofi), la barre des 50% des capitaux distribués est franchie. En 2022, le trio de tête (TotalEnergies, LVMH, Sanofi) représentait 31 % du total, et le trio de 2021 (L’Oréal, TotalEnergies, Sanofi) près de 34%.

« La quasi-totalité de ces redistributions sont le fait d’entreprises à maturité, ce qui est logique puisqu’elles génèrent par leurs résultats de nouveaux capitaux propres important que leur faible croissance rend inutiles », soulignent les auteurs.

L’étude montre surtout que la moitié du CAC 40 ne réalise que 14 % du total des dividendes et des rachats d’actions. Ce qui renvoie à des situations contrastées selon les secteurs d’activité mais aussi au grand écart au sein du CAC 40 de la taille des entreprises. L’indice regroupe en effet six groupes de plus de 100 milliards d’euros de capitalisations et huit groupes de moins de 12 milliards de capitalisation.

Les rachats d’actions sont toujours à la mode. Ils augmentent de près de 30 %, soulignant en creux la vacuité du débat lancé sur une éventuelle taxation des rachats d’action, un temps évoqué, au printemps dernier par le président de la République, Emmanuel Macron. Au final, le gouvernement s’est contenté de retenir l’idée assez vague d’obliger les entreprises rachetant leurs actions à réouvrir des accords d’intéressement avec les salariés, au nom du partage de la valeur.

Des records de versements de dividendes mais aussi, pointent l’étude, des records en matière d’investissement, soit 94,2 milliards d’euros, en hausse de 20 %, soit un montant équivalent à ce qui a été distribué aux actionnaires.

Ces investissements sont même supérieurs à 2019, l’année avant Covid. Et la hausse des investissements est même de 44 % pour les trois premiers distributeurs de capitaux, pointent les auteurs pour souligner l’idée que distribution aux actionnaires et investissements n’est pas antinomique.

Profits et Dividendes CAC 40 : 100 milliards d’euros aux actionnaires en 2023

Profits et Dividendes CAC 40 : 100 milliards d’euros aux actionnaires en 2023


Selon les données compilées par la « Lettre Vernimmen.net », les entreprises du CAC 40 ont versé 97,1 milliards d’euros aux actionnaires en 2023, dont 67,1 milliards sous la forme de dividendes en numéraire et 30,1 milliards sous la forme de rachats d’actions. C’est 17 milliards d’euros de plus que l’an dernier (80,1 milliards), qui était déjà le niveau le plus haut jamais enregistré depuis 2003, date à laquelle débuta cette étude annuelle.

Au total, le taux de distribution des entreprises du CAC 40 (calculé par rapport aux profits) est de 40 % pour les dividendes, un niveau stable par rapport à l’an dernier. Cette fourchette basse s’explique par la rapide progression des profits. En revanche, en prenant en compte les rachats d’actions, le taux de distribution grimpe à 72% contre 55 % en 2022. Ce bond s’explique cependant par deux évènements non récurrents, la forte hausse du prix du pétrole en 2022 et la cession d’une filiale américaine par BNP Paribas. Cerise sur le gâteau, les entreprises du CAC 40 (2.362 milliards de capitalisation) ont mieux performé leurs concurrents britanniques (1.780 milliards d’euros), et allemands (1.560 milliards d’euros).

De quoi alimenter à nouveau la controverse sur un traitement de faveur des actionnaires au détriment de l’investissement productif, de l’emploi et des salariés.

Une controverse que tentent de déminer chaque année les auteurs de l’étude, le professeur de finance Pascal Quiry et le banquier Yann Le Fur, en rappelant que « l’argent est fait pour circuler et qu’il n’y a rien de pire que l’immobilisme en ce domaine qui fige des situations acquises. Et de souligner qu’en théorie financière, « dividendes et rachat d’actions n’ont jamais enrichi les actionnaires » puisque la valeur de leurs actions baisse mécaniquement lors du versement tandis que le rachat d’actions fait baisser la valeur des capitaux propres. Malgré la hausse des dividendes, le CAC 40 a progressé de 16,5% en 2023 et atteint de nouveaux records historiques, alors que l’indice CAC 40 dividendes réinvestis gagne plus de 20 %.

Grande disparité au sein du CAC 40
Le tableau n’est toutefois pas homogène au sein du CAC 40. En 2023, les trois premiers groupes dans le classement des plus gros distributeurs aux actionnaires -TotalEnergies (18,4 milliards d’euros), BNP Paribas (9,7 milliards) et LVMH (7,5 milliards)- concentrent 37% du volume total au sein du CAC 40. En ajoutant trois autres groupes (Stellantis, AXA et Sanofi), la barre des 50% des capitaux distribués est franchie. En 2022, le trio de tête (TotalEnergies, LVMH, Sanofi) représentait 31 % du total, et le trio de 2021 (L’Oréal, TotalEnergies, Sanofi) près de 34%.

« La quasi-totalité de ces redistributions sont le fait d’entreprises à maturité, ce qui est logique puisqu’elles génèrent par leurs résultats de nouveaux capitaux propres important que leur faible croissance rend inutiles », soulignent les auteurs.

L’étude montre surtout que la moitié du CAC 40 ne réalise que 14 % du total des dividendes et des rachats d’actions. Ce qui renvoie à des situations contrastées selon les secteurs d’activité mais aussi au grand écart au sein du CAC 40 de la taille des entreprises. L’indice regroupe en effet six groupes de plus de 100 milliards d’euros de capitalisations et huit groupes de moins de 12 milliards de capitalisation.

Les rachats d’actions sont toujours à la mode. Ils augmentent de près de 30 %, soulignant en creux la vacuité du débat lancé sur une éventuelle taxation des rachats d’action, un temps évoqué, au printemps dernier par le président de la République, Emmanuel Macron. Au final, le gouvernement s’est contenté de retenir l’idée assez vague d’obliger les entreprises rachetant leurs actions à réouvrir des accords d’intéressement avec les salariés, au nom du partage de la valeur.

Des records de versements de dividendes mais aussi, pointent l’étude, des records en matière d’investissement, soit 94,2 milliards d’euros, en hausse de 20 %, soit un montant équivalent à ce qui a été distribué aux actionnaires.

Ces investissements sont même supérieurs à 2019, l’année avant Covid. Et la hausse des investissements est même de 44 % pour les trois premiers distributeurs de capitaux, pointent les auteurs pour souligner l’idée que distribution aux actionnaires et investissements n’est pas antinomique.

Dividendes CAC 40 : 100 milliards d’euros aux actionnaires en 2023

Dividendes CAC 40 : 100 milliards d’euros aux actionnaires en 2023


Selon les données compilées par la « Lettre Vernimmen.net », les entreprises du CAC 40 ont versé 97,1 milliards d’euros aux actionnaires en 2023, dont 67,1 milliards sous la forme de dividendes en numéraire et 30,1 milliards sous la forme de rachats d’actions. C’est 17 milliards d’euros de plus que l’an dernier (80,1 milliards), qui était déjà le niveau le plus haut jamais enregistré depuis 2003, date à laquelle débuta cette étude annuelle.

Au total, le taux de distribution des entreprises du CAC 40 (calculé par rapport aux profits) est de 40 % pour les dividendes, un niveau stable par rapport à l’an dernier. Cette fourchette basse s’explique par la rapide progression des profits. En revanche, en prenant en compte les rachats d’actions, le taux de distribution grimpe à 72% contre 55 % en 2022. Ce bond s’explique cependant par deux évènements non récurrents, la forte hausse du prix du pétrole en 2022 et la cession d’une filiale américaine par BNP Paribas. Cerise sur le gâteau, les entreprises du CAC 40 (2.362 milliards de capitalisation) ont mieux performé leurs concurrents britanniques (1.780 milliards d’euros), et allemands (1.560 milliards d’euros).

De quoi alimenter à nouveau la controverse sur un traitement de faveur des actionnaires au détriment de l’investissement productif, de l’emploi et des salariés.

Une controverse que tentent de déminer chaque année les auteurs de l’étude, le professeur de finance Pascal Quiry et le banquier Yann Le Fur, en rappelant que « l’argent est fait pour circuler et qu’il n’y a rien de pire que l’immobilisme en ce domaine qui fige des situations acquises. Et de souligner qu’en théorie financière, « dividendes et rachat d’actions n’ont jamais enrichi les actionnaires » puisque la valeur de leurs actions baisse mécaniquement lors du versement tandis que le rachat d’actions fait baisser la valeur des capitaux propres. Malgré la hausse des dividendes, le CAC 40 a progressé de 16,5% en 2023 et atteint de nouveaux records historiques, alors que l’indice CAC 40 dividendes réinvestis gagne plus de 20 %.

Grande disparité au sein du CAC 40
Le tableau n’est toutefois pas homogène au sein du CAC 40. En 2023, les trois premiers groupes dans le classement des plus gros distributeurs aux actionnaires -TotalEnergies (18,4 milliards d’euros), BNP Paribas (9,7 milliards) et LVMH (7,5 milliards)- concentrent 37% du volume total au sein du CAC 40. En ajoutant trois autres groupes (Stellantis, AXA et Sanofi), la barre des 50% des capitaux distribués est franchie. En 2022, le trio de tête (TotalEnergies, LVMH, Sanofi) représentait 31 % du total, et le trio de 2021 (L’Oréal, TotalEnergies, Sanofi) près de 34%.

« La quasi-totalité de ces redistributions sont le fait d’entreprises à maturité, ce qui est logique puisqu’elles génèrent par leurs résultats de nouveaux capitaux propres important que leur faible croissance rend inutiles », soulignent les auteurs.

L’étude montre surtout que la moitié du CAC 40 ne réalise que 14 % du total des dividendes et des rachats d’actions. Ce qui renvoie à des situations contrastées selon les secteurs d’activité mais aussi au grand écart au sein du CAC 40 de la taille des entreprises. L’indice regroupe en effet six groupes de plus de 100 milliards d’euros de capitalisations et huit groupes de moins de 12 milliards de capitalisation.

Les rachats d’actions sont toujours à la mode. Ils augmentent de près de 30 %, soulignant en creux la vacuité du débat lancé sur une éventuelle taxation des rachats d’action, un temps évoqué, au printemps dernier par le président de la République, Emmanuel Macron. Au final, le gouvernement s’est contenté de retenir l’idée assez vague d’obliger les entreprises rachetant leurs actions à réouvrir des accords d’intéressement avec les salariés, au nom du partage de la valeur.

Des records de versements de dividendes mais aussi, pointent l’étude, des records en matière d’investissement, soit 94,2 milliards d’euros, en hausse de 20 %, soit un montant équivalent à ce qui a été distribué aux actionnaires.

Ces investissements sont même supérieurs à 2019, l’année avant Covid. Et la hausse des investissements est même de 44 % pour les trois premiers distributeurs de capitaux, pointent les auteurs pour souligner l’idée que distribution aux actionnaires et investissements n’est pas antinomique.

Société-Profits et Dividendes en hausse mais pouvoir d’achat en baisse

Société-Profits et Dividendes en hausse mais pouvoir d’achat en baisse


La flambée de l’inflation aura constitué une énorme opération anti redistributive. En effet, d’un côté les dividendes et les profits des entreprises ont rarement été aussi hauts pendant que le pouvoir d’achat des salariés a rarement été aussi bas. En clair, il y a eu par le mécanisme de l’inflation un transfert vers les profits du capital au détriment des rémunérations des salariés. Si les différents gouvernements dans le monde s’alertent du cercle vicieux salaire inflation, par contre c’est le grand silence sur le cercle tout aussi vicieux profits-inflation. En fait, les ménages payent par exemple à travers l’énergie et l’alimentaire; les superprofits des entreprises ont également progressé mais le problème réside dans le fait que cette hausse n’est pas du tout à la hauteur de l’inflation mais bien au-delà. Par ailleurs en zone euro, si entre début 2022 et début 2023 l’inflation importée a largement contribué, pour 40 %, à celle des prix à la consommation en zone euro (plus précisément du déflateur de la consommation), la contribution de l’augmentation des profits a été plus forte encore, à hauteur de 45 %, d’après le Fonds monétaire international (FMI).

Les plus grandes entreprises dans le monde ont versé plus de 560 milliards de dollars de dividendes au deuxième trimestre, un record sur cette période, avec une tendance encore plus accentuée en France. Entre avril et juin, les 1.200 plus importantes entreprises cotées en Bourse, recensées par le gestionnaire d’actifs Janus Henderson, ont redistribué 568,1 milliards de dollars en dividendes à leurs actionnaires. Cette croissance de 4,9% par rapport à la même période de 2022 «dépasse» même de peu les «attentes optimistes» de l’entreprise.

En Europe, où deux tiers des dividendes sont réalisés durant ces trois mois car beaucoup d’entreprises choisissent de verser l’intégralité du dividende annuel en une fois, la hausse a été de 9,7%. En France, qui a représenté près de 30% des dividendes en Europe, la tendance a été plus marquée encore avec une hausse de 13,3%, devant d’autres grandes économies comme l’Allemagne (+9,6%), l’Italie (+9,4%), mais moins que l’Espagne (+32,7%). Janus Henderson estime à 49,5 milliards de dollars (environ 46 milliards d’euros) le montant des dividendes en France, un record.

Les banques ont été «le principal moteur» de la croissance des dividendes, en Europe comme dans le monde, suivies par l’automobile en Europe, selon le groupe de gestion d’actifs mondial Janus Henderson. Le gestionnaire s’attend «à ce que la hausse des dividendes se poursuive (…). Une des caractéristiques rassurantes des revenus de dividendes est qu’ils sont typiquement beaucoup moins volatils que les bénéfices. Les versements de dividendes ont été inférieurs à la croissance des bénéfices l’année dernière et peuvent donc la dépasser cette année», précise dans le communiqué de presse de Janus Henderson Ben Lofthouse, le responsable de l’équipe actions monde.

Profits et dividendes en hausse mais pouvoir d’achat en baisse

Profits et dividendes en hausse mais pouvoir d’achat en baisse


La flambée de l’inflation aura constitué une énorme opération anti redistributive. En effet, d’un côté les dividendes et les profits des entreprises ont rarement été aussi hauts pendant que le pouvoir d’achat des salariés a rarement été aussi bas. En clair, il y a eu par le mécanisme de l’inflation un transfert vers les profits du capital au détriment des rémunérations des salariés. Si les différents gouvernements dans le monde s’alertent du cercle vicieux salaire inflation, par contre c’est le grand silence sur le cercle tout aussi vicieux profits-inflation. En fait, les ménages payent par exemple à travers l’énergie et l’alimentaire; les superprofits des entreprises ont également progressé mais le problème réside dans le fait que cette hausse n’est pas du tout à la hauteur de l’inflation mais bien au-delà. Par ailleurs en zone euro, si entre début 2022 et début 2023 l’inflation importée a largement contribué, pour 40 %, à celle des prix à la consommation en zone euro (plus précisément du déflateur de la consommation), la contribution de l’augmentation des profits a été plus forte encore, à hauteur de 45 %, d’après le Fonds monétaire international (FMI).

Les plus grandes entreprises dans le monde ont versé plus de 560 milliards de dollars de dividendes au deuxième trimestre, un record sur cette période, avec une tendance encore plus accentuée en France. Entre avril et juin, les 1.200 plus importantes entreprises cotées en Bourse, recensées par le gestionnaire d’actifs Janus Henderson, ont redistribué 568,1 milliards de dollars en dividendes à leurs actionnaires. Cette croissance de 4,9% par rapport à la même période de 2022 «dépasse» même de peu les «attentes optimistes» de l’entreprise.

En Europe, où deux tiers des dividendes sont réalisés durant ces trois mois car beaucoup d’entreprises choisissent de verser l’intégralité du dividende annuel en une fois, la hausse a été de 9,7%. En France, qui a représenté près de 30% des dividendes en Europe, la tendance a été plus marquée encore avec une hausse de 13,3%, devant d’autres grandes économies comme l’Allemagne (+9,6%), l’Italie (+9,4%), mais moins que l’Espagne (+32,7%). Janus Henderson estime à 49,5 milliards de dollars (environ 46 milliards d’euros) le montant des dividendes en France, un record.

Les banques ont été «le principal moteur» de la croissance des dividendes, en Europe comme dans le monde, suivies par l’automobile en Europe, selon le groupe de gestion d’actifs mondial Janus Henderson. Le gestionnaire s’attend «à ce que la hausse des dividendes se poursuive (…). Une des caractéristiques rassurantes des revenus de dividendes est qu’ils sont typiquement beaucoup moins volatils que les bénéfices. Les versements de dividendes ont été inférieurs à la croissance des bénéfices l’année dernière et peuvent donc la dépasser cette année», précise dans le communiqué de presse de Janus Henderson Ben Lofthouse, le responsable de l’équipe actions monde.

Profits et dividendes en hausse mais pouvoir d’achat en baisse

Profits et dividendes en hausse mais pouvoir d’achat en baisse


La flambée de l’inflation aura constitué une énorme opération anti redistributive. En effet, d’un côté les dividendes et les profits des entreprises ont rarement été aussi hauts pendant que le pouvoir d’achat des salariés a rarement été aussi bas. En clair, il y a eu par le mécanisme de l’inflation un transfert vers les profits du capital au détriment des rémunérations des salariés. Si les différents gouvernements dans le monde s’alertent du cercle vicieux salaire inflation, par contre c’est le grand silence sur le cercle tout aussi vicieux profits-inflation. En fait, les ménages payent par exemple à travers l’énergie et l’alimentaire; les superprofits des entreprises ont également progressé mais le problème réside dans le fait que cette hausse n’est pas du tout à la hauteur de l’inflation mais bien au-delà. Par ailleurs en zone euro, si entre début 2022 et début 2023 l’inflation importée a largement contribué, pour 40 %, à celle des prix à la consommation en zone euro (plus précisément du déflateur de la consommation), la contribution de l’augmentation des profits a été plus forte encore, à hauteur de 45 %, d’après le Fonds monétaire international (FMI).

Les plus grandes entreprises dans le monde ont versé plus de 560 milliards de dollars de dividendes au deuxième trimestre, un record sur cette période, avec une tendance encore plus accentuée en France. Entre avril et juin, les 1.200 plus importantes entreprises cotées en Bourse, recensées par le gestionnaire d’actifs Janus Henderson, ont redistribué 568,1 milliards de dollars en dividendes à leurs actionnaires. Cette croissance de 4,9% par rapport à la même période de 2022 «dépasse» même de peu les «attentes optimistes» de l’entreprise.

En Europe, où deux tiers des dividendes sont réalisés durant ces trois mois car beaucoup d’entreprises choisissent de verser l’intégralité du dividende annuel en une fois, la hausse a été de 9,7%. En France, qui a représenté près de 30% des dividendes en Europe, la tendance a été plus marquée encore avec une hausse de 13,3%, devant d’autres grandes économies comme l’Allemagne (+9,6%), l’Italie (+9,4%), mais moins que l’Espagne (+32,7%). Janus Henderson estime à 49,5 milliards de dollars (environ 46 milliards d’euros) le montant des dividendes en France, un record.

Les banques ont été «le principal moteur» de la croissance des dividendes, en Europe comme dans le monde, suivies par l’automobile en Europe, selon le groupe de gestion d’actifs mondial Janus Henderson. Le gestionnaire s’attend «à ce que la hausse des dividendes se poursuive (…). Une des caractéristiques rassurantes des revenus de dividendes est qu’ils sont typiquement beaucoup moins volatils que les bénéfices. Les versements de dividendes ont été inférieurs à la croissance des bénéfices l’année dernière et peuvent donc la dépasser cette année», précise dans le communiqué de presse de Janus Henderson Ben Lofthouse, le responsable de l’équipe actions monde.

Inégalités-Dividendes en hausse mais pouvoir d’achat en baisse

Inégalités-Dividendes en hausse mais pouvoir d’achat en baisse


La flambée de l’inflation aura constitué une énorme opération anti redistributive. En effet, d’un côté les dividendes et les profits des entreprises ont rarement été aussi hauts pendant que le pouvoir d’achat des salariés a rarement été aussi bas. En clair, il y a eu par le mécanisme de l’inflation un transfert vers les profits du capital au détriment des rémunérations des salariés. Si les différents gouvernements dans le monde s’alertent du cercle vicieux salaire inflation, par contre c’est le grand silence sur le cercle tout aussi vicieux profits-inflation. En fait, les ménages payent par exemple à travers l’énergie et l’alimentaire; les superprofits des entreprises ont également progressé mais le problème réside dans le fait que cette hausse n’est pas du tout à la hauteur de l’inflation mais bien au-delà. Par ailleurs en zone euro, si entre début 2022 et début 2023 l’inflation importée a largement contribué, pour 40 %, à celle des prix à la consommation en zone euro (plus précisément du déflateur de la consommation), la contribution de l’augmentation des profits a été plus forte encore, à hauteur de 45 %, d’après le Fonds monétaire international (FMI).

Les plus grandes entreprises dans le monde ont versé plus de 560 milliards de dollars de dividendes au deuxième trimestre, un record sur cette période, avec une tendance encore plus accentuée en France. Entre avril et juin, les 1.200 plus importantes entreprises cotées en Bourse, recensées par le gestionnaire d’actifs Janus Henderson, ont redistribué 568,1 milliards de dollars en dividendes à leurs actionnaires. Cette croissance de 4,9% par rapport à la même période de 2022 «dépasse» même de peu les «attentes optimistes» de l’entreprise.

En Europe, où deux tiers des dividendes sont réalisés durant ces trois mois car beaucoup d’entreprises choisissent de verser l’intégralité du dividende annuel en une fois, la hausse a été de 9,7%. En France, qui a représenté près de 30% des dividendes en Europe, la tendance a été plus marquée encore avec une hausse de 13,3%, devant d’autres grandes économies comme l’Allemagne (+9,6%), l’Italie (+9,4%), mais moins que l’Espagne (+32,7%). Janus Henderson estime à 49,5 milliards de dollars (environ 46 milliards d’euros) le montant des dividendes en France, un record.

Les banques ont été «le principal moteur» de la croissance des dividendes, en Europe comme dans le monde, suivies par l’automobile en Europe, selon le groupe de gestion d’actifs mondial Janus Henderson. Le gestionnaire s’attend «à ce que la hausse des dividendes se poursuive (…). Une des caractéristiques rassurantes des revenus de dividendes est qu’ils sont typiquement beaucoup moins volatils que les bénéfices. Les versements de dividendes ont été inférieurs à la croissance des bénéfices l’année dernière et peuvent donc la dépasser cette année», précise dans le communiqué de presse de Janus Henderson Ben Lofthouse, le responsable de l’équipe actions monde.

Injustice sociale –Dividendes en hausse mais pouvoir d’achat en baisse

Injustice sociale –Dividendes en hausse mais pouvoir d’achat en baisse


La flambée de l’inflation aura constitué une énorme opération anti redistributive. En effet, d’un côté les dividendes et les profits des entreprises ont rarement été aussi hauts pendant que le pouvoir d’achat des salariés (et retraités) a rarement été aussi bas. En clair, il y a eu par le mécanisme de l’inflation un transfert vers les profits du capital au détriment des rémunérations des salariés. Si les différents gouvernements dans le monde s’alertent du cercle vicieux salaire inflation, par contre c’est le grand silence sur le cercle tout aussi vicieux profits-inflation. En fait, les ménages payent par exemple à travers l’énergie et l’alimentaire; les superprofits des entreprises ont également progressé mais le problème réside dans le fait que cette hausse n’est pas du tout à la hauteur de l’inflation mais bien au-delà. Par ailleurs en zone euro, si entre début 2022 et début 2023 l’inflation importée a largement contribué, pour 40 %, à celle des prix à la consommation en zone euro (plus précisément du déflateur de la consommation), la contribution de l’augmentation des profits a été plus forte encore, à hauteur de 45 %, d’après le Fonds monétaire international (FMI).

Les plus grandes entreprises dans le monde ont versé plus de 560 milliards de dollars de dividendes au deuxième trimestre, un record sur cette période, avec une tendance encore plus accentuée en France. Entre avril et juin, les 1.200 plus importantes entreprises cotées en Bourse, recensées par le gestionnaire d’actifs Janus Henderson, ont redistribué 568,1 milliards de dollars en dividendes à leurs actionnaires. Cette croissance de 4,9% par rapport à la même période de 2022 «dépasse» même de peu les «attentes optimistes» de l’entreprise.

En Europe, où deux tiers des dividendes sont réalisés durant ces trois mois car beaucoup d’entreprises choisissent de verser l’intégralité du dividende annuel en une fois, la hausse a été de 9,7%. En France, qui a représenté près de 30% des dividendes en Europe, la tendance a été plus marquée encore avec une hausse de 13,3%, devant d’autres grandes économies comme l’Allemagne (+9,6%), l’Italie (+9,4%), mais moins que l’Espagne (+32,7%). Janus Henderson estime à 49,5 milliards de dollars (environ 46 milliards d’euros) le montant des dividendes en France, un record.

Les banques ont été «le principal moteur» de la croissance des dividendes, en Europe comme dans le monde, suivies par l’automobile en Europe, selon le groupe de gestion d’actifs mondial Janus Henderson. Le gestionnaire s’attend «à ce que la hausse des dividendes se poursuive (…). Une des caractéristiques rassurantes des revenus de dividendes est qu’ils sont typiquement beaucoup moins volatils que les bénéfices. Les versements de dividendes ont été inférieurs à la croissance des bénéfices l’année dernière et peuvent donc la dépasser cette année», précise dans le communiqué de presse de Janus Henderson Ben Lofthouse, le responsable de l’équipe actions monde.

Social-Dividendes en hausse mais pouvoir d’achat en baisse

Dividendes en hausse mais pouvoir d’achat en baisse


La flambée de l’inflation aura constitué une énorme opération anti redistributive. En effet, d’un côté les dividendes et les profits des entreprises ont rarement été aussi hauts pendant que le pouvoir d’achat des salariés a rarement été aussi bas. En clair, il y a eu par le mécanisme de l’inflation un transfert vers les profits du capital au détriment des rémunérations des salariés. Si les différents gouvernements dans le monde s’alertent du cercle vicieux salaire inflation, par contre c’est le grand silence sur le cercle tout aussi vicieux profits-inflation. En fait, les ménages payent par exemple à travers l’énergie et l’alimentaire; les superprofits des entreprises ont également progressé mais le problème réside dans le fait que cette hausse n’est pas du tout à la hauteur de l’inflation mais bien au-delà. Par ailleurs en zone euro, si entre début 2022 et début 2023 l’inflation importée a largement contribué, pour 40 %, à celle des prix à la consommation en zone euro (plus précisément du déflateur de la consommation), la contribution de l’augmentation des profits a été plus forte encore, à hauteur de 45 %, d’après le Fonds monétaire international (FMI).

Les plus grandes entreprises dans le monde ont versé plus de 560 milliards de dollars de dividendes au deuxième trimestre, un record sur cette période, avec une tendance encore plus accentuée en France. Entre avril et juin, les 1.200 plus importantes entreprises cotées en Bourse, recensées par le gestionnaire d’actifs Janus Henderson, ont redistribué 568,1 milliards de dollars en dividendes à leurs actionnaires. Cette croissance de 4,9% par rapport à la même période de 2022 «dépasse» même de peu les «attentes optimistes» de l’entreprise.

En Europe, où deux tiers des dividendes sont réalisés durant ces trois mois car beaucoup d’entreprises choisissent de verser l’intégralité du dividende annuel en une fois, la hausse a été de 9,7%. En France, qui a représenté près de 30% des dividendes en Europe, la tendance a été plus marquée encore avec une hausse de 13,3%, devant d’autres grandes économies comme l’Allemagne (+9,6%), l’Italie (+9,4%), mais moins que l’Espagne (+32,7%). Janus Henderson estime à 49,5 milliards de dollars (environ 46 milliards d’euros) le montant des dividendes en France, un record.

Les banques ont été «le principal moteur» de la croissance des dividendes, en Europe comme dans le monde, suivies par l’automobile en Europe, selon le groupe de gestion d’actifs mondial Janus Henderson. Le gestionnaire s’attend «à ce que la hausse des dividendes se poursuive (…). Une des caractéristiques rassurantes des revenus de dividendes est qu’ils sont typiquement beaucoup moins volatils que les bénéfices. Les versements de dividendes ont été inférieurs à la croissance des bénéfices l’année dernière et peuvent donc la dépasser cette année», précise dans le communiqué de presse de Janus Henderson Ben Lofthouse, le responsable de l’équipe actions monde.

Dividendes 1.640 milliards de dollars de dividendes en 2023

Dividendes 1.640 milliards de dollars de dividendes en 2023

Encore un chiffre délirant pour le montant des dividendes en 2023. Comme l’a déjà démontré le Fonds monétaire international l’inflation a des causes objectives pour environ 40 % mais des causes spéculatives liées aux profits des entreprises pour au moins 45 %.

Tous secteurs confondus, les dividendes mondiaux atteignent le chiffre record de 568,1 milliards de dollars sur le second trimestre, en hausse de près de 5%. Et, toujours à l’échelle mondiale, 88% des entreprises cotées ont maintenu ou augmenté leurs dividendes sur la période. Les trois principaux payeurs de dividendes dans le monde au second trimestre sont Nestlé, HSBC et Mercedes Benz Group. Deux banques (HSBC, BNP Paribas) et deux assureurs (Allianz et AXA) figurent dans le top 10. Les dividendes exceptionnels, souligne l’étude, ont diminué de moitié, après avoir atteint des niveaux records en 2021 et 2022.

L’Europe, hors Royaume-Uni, a versé au second trimestre 184,5 milliards de dividendes, soit 37% du total, devant donc l’Amérique du Nord (33%). En France, la Bourse de Paris, devenue le plus grand marché boursier européen, représente environ 30% du total des dividendes versés en Europe, à près de 54 milliards de dollars. C’est l’énergéticien Engie qui est le principal contributeur au second trimestre. A l’exception d’EDF, aucune entreprise française de l’échantillon n’a réduit ses versements.

Les dividendes au plus hauts, le pouvoir d’achat au plus bas

Les dividendes au plus hauts, le pouvoir d’achat au plus bas


La flambée de l’inflation aura constitué une énorme opération anti redistributive. En effet d’un côté les dividendes et les profits des entreprises ont rarement été aussi hauts pendant que le pouvoir d’achat des salariés a rarement été aussi bas. En clair il y a eu par le mécanisme de l’inflation un transfert des profits du capital au détriment des rémunérations des salariés. Si les différents gouvernements dans le monde s’alertent du cercle vicieux salaire inflation, par contre c’est le grand silence sur le cercle tout aussi vicieux inflation. En faite, les ménages payent par exemple à travers l’énergie et l’alimentaire les superprofits des entreprises ont également progressé mais le problème réside dans le fait que cette hausse n’est pas du tout à la hauteur de l’inflation. par ailleurs en zone euro si entre début 2022 et début 2023, l’inflation importée a largement contribué, pour 40 %, à celle des prix à la consommation en zone euro (plus précisément du déflateur de la consommation), la contribution de l’augmentation des profits a été plus forte encore, à hauteur de 45 %, d’après le Fonds monétaire international (FMI).

Les plus grandes entreprises dans le monde ont versé plus de 560 milliards de dollars de dividendes au deuxième trimestre, un record sur cette période, avec une tendance encore plus accentuée en France. Entre avril et juin, les 1.200 plus importantes entreprises cotées en Bourse, recensées par le gestionnaire d’actifs Janus Henderson, ont redistribué 568,1 milliards de dollars en dividendes à leurs actionnaires. Cette croissance de 4,9% par rapport à la même période de 2022 «dépasse» même de peu les «attentes optimistes» de l’entreprise.

En Europe, où deux tiers des dividendes sont réalisés durant ces trois mois car beaucoup d’entreprises choisissent de verser l’intégralité du dividende annuel en une fois, la hausse a été de 9,7%. En France, qui a représenté près de 30% des dividendes en Europe, la tendance a été plus marquée encore avec une hausse de 13,3%, devant d’autres grandes économies comme l’Allemagne (+9,6%), l’Italie (+9,4%), mais moins que l’Espagne (+32,7%). Janus Henderson estime à 49,5 milliards de dollars (environ 46 milliards d’euros) le montant des dividendes en France, un record.

Les banques ont été «le principal moteur» de la croissance des dividendes, en Europe comme dans le monde, suivies par l’automobile en Europe, selon le groupe de gestion d’actifs mondial Janus Henderson. Le gestionnaire s’attend «à ce que la hausse des dividendes se poursuive (…). Une des caractéristiques rassurantes des revenus de dividendes est qu’ils sont typiquement beaucoup moins volatils que les bénéfices. Les versements de dividendes ont été inférieurs à la croissance des bénéfices l’année dernière et peuvent donc la dépasser cette année», précise dans le communiqué de presse de Janus Henderson Ben Lofthouse, le responsable de l’équipe actions monde.

Pouvoir d’achat-Écart grandissant entre dividendes et salaires depuis plusieurs années

Pouvoir d’achat-Écart grandissant entre dividendes et salaires depuis plusieurs années

Entre 2011 et 2017, « les versements aux actionnaires et les dépenses par salarié évoluent de manière conjointe » avant une « nette rupture » en 2018, souligne Oxfam dans cette étude sur « l’inflation des dividendes » des 100 plus grosses entreprises françaises cotées en Bourse. Un écart de 40% environ.

« Alors que les versements aux actionnaires font un bond de 40% en ligne avec la croissance de la valeur ajoutée, les dépenses par salarié se mettent à stagner » à partir de 2018, observe l’ONG.

« En 2019, 45% des dividendes et rachats d’actions versés aux actionnaires auraient suffi à couvrir leurs besoins en investissement dans la transition écologique », estime Oxfam, qui note qu’ »en moyenne 71% des bénéfices » de ces entreprises ont été redistribués à leurs actionnaires, de 2011 à 2021, via dividendes ou rachats d’actions. Les politiques de l’énergéticien Engie, du fabricant de tubes sans soudure Vallourec et de l’entreprise minière Eramet sont notamment visées.

Oxfam réclame que le versement des dividendes soit conditionné par la loi à la mise en place « d’un salaire décent sur l’ensemble de la chaîne de valeur », ainsi que d’ »une stratégie climat ambitieuse » et d’un plan d’investissement mis en place avec le comité social et économique (CSE) de l’entreprise.

L’ONG souhaite aussi l’abolition du prélèvement forfaitaire unique sur les dividendes (« flat tax ») et le conditionnement des aides publiques au plafonnement des dividendes.

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