Archive pour le Tag 'divergences'

Guerre Ukraine : les divergences européennes compliquent la situation

Guerre Ukraine : les divergences européennes compliquent la situation


Près de deux mois après le lancement officiel par Donald Trump des négociations de paix entre Russes et Américains autour du sort de l’Ukraine, l’enchaînement de sommets et réunions à tous les niveaux entre les alliés occidentaux de Kiev ressemble de plus en plus à un long couloir sans fin. La cause majeure de cette paralysie est connue : l’absence totale de visibilité sur les discussions entre Moscou et Washington dont ils demeurent exclus.

Par Elise Vincent dans le Monde

Des discussions elles-mêmes plus vastes qu’il n’y paraît, puisque, pour la Russie, il s’agit de revoir l’ensemble de l’architecture de sécurité du continent européen. De nombreux autres facteurs de blocage, du côté des alliés, existent cependant, au risque de placer l’ensemble des soutiens de Kiev dans un périlleux exercice de « diplomatie-fiction », comme s’en désole en coulisse un nombre croissant de sources militaires et diplomatiques.

Les divergences sur le dossier de l’envoi de troupes en Ukraine après un cessez-le-feu en sont l’une des illustrations. Malgré le souci de Paris et de Londres d’unir leurs forces pour être en mesure d’y parvenir, leurs états-majors ne sont pas totalement alignés sur les moyens nécessaires. Les Français sont plus favorables à une option terrestre. La présence de troupes en Roumanie depuis 2022 (autour de 1 000 soldats) et la structuration, depuis, de tout un circuit de soutien logistique depuis l’Hexagone rendraient cette option plus facile.

Les Britanniques, de leur côté, préféreraient un scénario moins frontal, mêlant moyens aériens et navals, alors que leur armée de terre dispose d’effectifs très limités. A Londres comme dans d’autres capitales, un envoi de troupes conventionnelles au sol – hors forces spéciales – est aussi jugé périlleux politiquement.

Ukraine : les divergences européennes compliquent la situation

Ukraine : les divergences européennes compliquent la situation


Près de deux mois après le lancement officiel par Donald Trump des négociations de paix entre Russes et Américains autour du sort de l’Ukraine, l’enchaînement de sommets et réunions à tous les niveaux entre les alliés occidentaux de Kiev ressemble de plus en plus à un long couloir sans fin. La cause majeure de cette paralysie est connue : l’absence totale de visibilité sur les discussions entre Moscou et Washington dont ils demeurent exclus.

Par Elise Vincent dans le Monde

Des discussions elles-mêmes plus vastes qu’il n’y paraît, puisque, pour la Russie, il s’agit de revoir l’ensemble de l’architecture de sécurité du continent européen. De nombreux autres facteurs de blocage, du côté des alliés, existent cependant, au risque de placer l’ensemble des soutiens de Kiev dans un périlleux exercice de « diplomatie-fiction », comme s’en désole en coulisse un nombre croissant de sources militaires et diplomatiques.

Les divergences sur le dossier de l’envoi de troupes en Ukraine après un cessez-le-feu en sont l’une des illustrations. Malgré le souci de Paris et de Londres d’unir leurs forces pour être en mesure d’y parvenir, leurs états-majors ne sont pas totalement alignés sur les moyens nécessaires. Les Français sont plus favorables à une option terrestre. La présence de troupes en Roumanie depuis 2022 (autour de 1 000 soldats) et la structuration, depuis, de tout un circuit de soutien logistique depuis l’Hexagone rendraient cette option plus facile.

Les Britanniques, de leur côté, préféreraient un scénario moins frontal, mêlant moyens aériens et navals, alors que leur armée de terre dispose d’effectifs très limités. A Londres comme dans d’autres capitales, un envoi de troupes conventionnelles au sol – hors forces spéciales – est aussi jugé périlleux politiquement.

Taxation du numérique: toujours autant de divergences dans l’Union économique

Taxation du numérique: toujours autant de divergences dans l’Union économique

 

 

Le commissaire européen Pierre Moscovici appelle au compromis parce qu’actuellement il y a ceux qui sont opposée aux taxations des GAFA et autres  (et qui en profitent comme l’Irlande) et et ceux qui la réclament comme la France. En fait pour l’instant la discussion est bloquée. Moscovici  s’est déclaré vendredi « ouvert au compromis » avec les Etats membres de l’UE pour parvenir à un accord sur sa proposition de taxer les géants du numérique sur leur chiffre d’affaires. « Nous sommes ouverts à des compromis, mais il faut rentrer dans la logique du compromis », a déclaré le commissaire à la presse en marge d’une visite au salon Vivatech à Paris, appelant les Etats membres à ne pas attendre qu’une solution mondiale soit trouvée pour agir en Europe. « Je suis d’accord qu’il faille travailler dans le cadre de l’OCDE et dans celui du G20″, a-t-il expliqué. « Mais si nous attendons encore quelques années, nous allons nous retrouver avec un gruyère européen où un certain nombre d’Etats membres auront mis en place leurs propres taxes, pendant que d’autres continueront à développer des pratiques d’attractivité qui creuseront encore le fossé au sein du marché intérieur », a-t-il prévenu.

Négociations UE-Mercosur divergences entre la France et la commission

Négociations UE-Mercosur divergences entre la France et la commission

 

 

D’un coté le ministre de l’agriculture français estime que les négociations sont au point mort mais  La ministre des Affaires étrangères bulgare, dont le pays exerce en ce moment la présidence tournante de l’UE, envisage elle une fin des discussions en fin d’année. Même avis du coté du Brésil ou de l’Argentine  qui considère que le décideur en la matière c’est l’union économique et non la France. En cause notamment les questions d’élevage et de normes sanitaires. Stéphane Travert, interrogé lors d’une rencontre avec des journalistes, a précisé qu’aucune échéance n’était encore fixée en vue de l’éventuelle signature d’un traité de libre-échange, sur un modèle proche du Ceta conclu avec le Canada. Prié de dire où en étaient les tractations conduites par la Commission du côté européen, il a répondu : “Au point mort.” La perspective d’un accord commercial inquiète les éleveurs français, qui craignent de voir affluer sur le marché des dizaines de milliers de tonnes de viandes produites avec des normes moins contraignantes. L’homologue brésilien de Stéphane Travert estime à l’inverse que le volet agricole pourra être entériné d’ici quelques mois. “Concernant l’agriculture, nous serons prêts à la fin de l’année sans problème”, a déclaré jeudi Blairo Maggi, de passage à Paris, lors d’une interview à Reuters. En mars, le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, avait jugé que les négociations étaient “bloquées”, ce à quoi à un responsable de la diplomatie brésilienne avait rétorqué que la Commission européenne était à la manoeuvre et non la France.

Taxes douanière américaines : incertitudes et divergences

Taxes douanière américaines : incertitudes et divergences

Finalement, la décision de Trump de prolonger d’un mois l’exemption de droits supplémentaires sur les importations ne satisfait personne car elle crée une période supplémentaire d’incertitudes, aussi de divergences internes à l’UE. On voit bien que les mesures de rétorsion européennes  suite aux taxes américaines  qui pourraient être prises par l’Europe sont assez modérées.  La Commission a fait savoir que l’UE imposerait des droits de douane sur 2,8 milliards d’euros (3,4 milliards de dollars) d’exportations américaines, dont le beurre de cacahuètes et les jeans, si ses exportations de métaux vers les États-Unis, d’une valeur de 6,4 milliards d’euros, étaient finalement soumises à des droits de douane. En fait l’Europe si elle était suffisamment unie aurait pu négocier avec les Etats-Unis mais comme ce n’est pas le cas, on attend la décision de Trump pour régir. En cause le fait que les Etats ont des intérêts assez divergents vis-à-vis des Etats-Unis. Le pays le plus concerné est sans aucun doute l’Allemagne qui voudrait bien une réaction mesurée de l’UE pour ne pas subir les foudres en retour du président américain. D’autres pays qui accueillent ou bénéficient de l’économie des GAFA sont encore plus mesurés. Justement sur le projet de taxation des GAFA sur le chiffre d’affaires plusieurs pays se sont opposés à cette respective. L’Allemagne  elle même après avoir soutenu la France  a pris uen position neutre. De toute manière,  il faut relativiser l’importance de taxes sur l’acier et l’aluminium, ce n’est pas son importance qui est en cause mais l’incertitude que cela peut créer sur le commerce international avec la possibilité de mesures protectionnistes en chaine. En attendant la décision finale de Trump, la position de l’union économique est très défensive. Bruxelles  estime que l’UE n’est pas la cause des surcapacités en matière d’aluminium et d’acier et réclame une exemption permanente. “L’UE devrait être totalement et définitivement exemptée de ces mesures car elles ne peuvent être justifiées par des raisons de sécurité nationale”, indique la Commission européenne. L’Allemagne, dont l’excédent commercial est très critiqué pour Donald Trump, a déclaré mardi qu’elle voulait également à une exemption permanente.

Macron -Trump : caresses et bisous pour cacher les divergences

Macron -Trump : caresses et bisous pour cacher les divergences

La presse américaine a qualifiée de tactile la rencontre entre Macron et Trump. L’un comme l’autre n’ont pas été avares de tapes amicale, de caresses  et même de bisous. Une amitié peut-être réelle mais d’autant plus mise en scène qu’il fallait cacher les divergences sur le climat d’abord, question à pine abordée, sur l’Iran et même sur la Syrie. Macron en a fait des tonnes pour convaincre d’une avancée sur l’Iran alors qu’il s’agit clairement d’un recul qui risque d’apporter un peu plus de déstabilisation dans la zone d’influence iranienne.  Trump a clairement dit qu’il ne voulait plus de cet  accord de 2015 avec l’Iran mais  Emmanuel Macron a fait état mardi d’une “avancée” sur l’Iran, évoquant la perspective d’un “nouvel accord plus large” permettant de répondre aux préoccupations américaines mais dont les contours et l’impact sur l’échéance du 12 mai restent flous. Signé en 2015 par les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Union européenne, l’accord sur le programme nucléaire iranien – ou JCPOA – a mis en place un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée progressive des sanctions contre Téhéran. Donald Trump, qui n’a pas mâché ses mots depuis son élection sur cet accord, a donné aux signataires européens jusqu’au 12 mai pour “réparer les affreuses erreurs” de ce texte, faute de quoi il refuserait de prolonger l’assouplissement des sanctions américaines contre la république islamique. A l’approche de l’échéance, la pression diplomatique s’accroît sur les Etats-Unis, tant de la part de l’Iran que des pays européens, au premier rang desquels la France qui tente depuis plusieurs mois de “sauver” cet accord conclu après d’âpres négociations. Ce “nouvel accord” doit permettre d’englober quatre volets : bloquer toute activité nucléaire iranienne jusqu’en 2025, empêcher à plus long terme toute activité nucléaire, stopper les activités balistiques de l’Iran et créer les conditions d’une stabilité politique dans la région, a précisé le chef de l’Etat aux côtés du président américain. Dans la matinée, avant leur entretien dans le bureau Ovale, Donald Trump avait dénoncé une nouvelle fois un “accord désastreux” conclu sous la présidence de Barack Obama. Il avait également adressé une nouvelle mise en garde à l’Iran contre toute relance de son programme nucléaire militaire. “Les gens connaissent ma position sur l’accord iranien, c’est un accord terrible qui n’aurait jamais dû être conclu”, a-t-il dit. “Quel est ce genre d’accord qui permet de tester des missiles?”.

Déficit: divergences Montebourg Sapin

Déficit: divergences  Montebourg Sapin

Sapin fait du Hollande en parlant du bon équilibre croissance-déficit et Montebourg faiat du Montebourg en affirmant que le déficit est accessoire. Deux attitudes qui illustrent bien les ambiguïtés permanentes de Hollande. Les officiels européens martèlent que la France doit tenir ses engagements en matière de déficit. Ils sont à moitié entendus à Bercy. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, déclare ainsi ce lundi 7 avril que « la question des comptes publics est une question accessoire par rapport à la croissance », sur I-Télé. Celui qui a vu la semaine dernière son portefeuille élargi à l’Economie a expliqué lors d’une visite à Berlin avoir trouvé bon accueil auprès de ses interlocuteurs allemands sur ce point. « La croissance, c’est elle qui crée des emplois, les comptes publics ça ne crée aucun emploi, ça peut même en détruire », a-t-il ajouté. « C’est le message que j’adresse ici à nos amis allemands, qui d’ailleurs font preuve de compréhension. »  Egalement à Berlin, le ministre des Finances, Michel Sapin, a quant à lui expliqué qu’il fallait discuter du bon équilibre entre la croissance économique et le redressement des comptes, tout en assurant que la France tiendrait ses engagements en matière de baisse des déficits. « Nous avons tous conscience que le chemin qui nous mène vers la sortie définitive de crise passe premièrement par le respect de nos engagements et deuxièmement par une croissance économique supérieure », a-t-il dit. La semaine dernière, il avait pourtant affirmé, au lendemain de sa nomination aux Finances qu’il comptait négocier un nouveau délai pour atteindre l’objectif de déficit à 3% du PIB, actuellement programmé pour fin 2015. Le président de l’Eurogroup, Jeroem Djisselbloem, et le commissaire aux Affaires économiques, Olli Rehn, avaient répondu que la France devait tenir ses engagements.

 

Austérité : divergences au sein du gouvernement

Austérité : divergences au sein du gouvernement

 

Pierre Moscovici insiste ce lundi 18 sur la  réduction des dépenses publiques, alors que certains ministres ont mis en garde contre un serrage de vis trop important de leurs budgets. Parmi les trois possibilités existantes pour réduire les déficits : la croissance, qu’il « faut muscler », la baisse des dépenses et la pression fiscale. La « réduction des dépenses doit être privilégiée », a déclaré le ministre sur RTL, rappelant que cela allait se faire notamment dans le cadre de la « modernisation de l’action publique », mise en place par Matignon. « C’est à partir de ça, y compris en revoyant les politiques publiques, en les évaluant, en étant capable de redéfinir ce qu’est l’action publique, c’est comme ça que nous allons parvenir en effet à une dépense publique maîtrisée », a déclaré le ministre. Ces déclarations interviennent alors que cette réduction des dépenses risque de provoquer des remous dans la majorité. En effet, les ministres de l’Ecologie Delphine Batho (PS) et Cécile Duflot (EELV), ainsi qu’Anne Hidalgo (PS), première adjointe au maire de Paris, avaient d’ores et déjà souligné dimanche que l’austérité budgétaire ne devait pas porter atteinte à « l’investissement » public.   »On est au maximum de ce qu’on peut faire en terme d’économie et de réduction des dépenses » a déclaré Delphine Batho au micro du Grand entretien RCJ. « Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a pris des dispositions extrêmement sérieuses, on le voit dans tous les départements ministériels et nous ne voulons pas sacrifier les investissements d’avenir », a-t-elle ajouté. « Je pense qu’il faut avoir conscience que la sortie de crise ce n’est pas qu’une question de bonne gestion du budget. C’est aussi une réorientation, un changement de modèle, c’est ce que nous nous sommes fixé comme ambition avec ce que Jean-Marc Ayrault a appelé le nouveau modèle français », a souligné la ministre. Pour sa part, Cécile Duflot, dans une interview au Journal du Dimanche, a estimé, tout en reconnaissant « un impératif de désendettement public », que « personne ne peut croire que de l’austérité naîtra le retour des temps meilleurs ». « Il y a aussi une nécessité d’investissement », a-t-elle souligné. « Mon ministère participe à l’effort collectif, bien plus que d’autres en ce qui concerne les effectifs. Il y a une modernisation nécessaire. Pour autant, l’austérité ne doit pas accabler des territoires déjà meurtris », a ajouté Mme Duflot. Enfin, invitée du « Forum » Radio J, Anne Hidalgo, candidate à la Mairie de Paris, a réagi à l’annonce gouvernementale, mardi, d’une baisse des dotations de l’État aux collectivités locales de 1,5 milliard d’euros pour 2014 puis pour 2015. « Il faut faire attention, quand on demande aux collectivités qu’elles fassent des efforts », a-t-elle prévenu. « Oui, elles doivent faire des efforts quand les dépenses qu’elles font concernent leur train de vie, n’ont rien à voir avec l’efficacité économique, la solidarité et l’emploi. Mais en même temps, attention, dans le pacte de compétitivité, il faut mesurer la place que prennent les collectivités publiques, via leurs investissements publics », a-t-elle poursuivi. « Les villes, les territoires, une ville comme Paris, qui a un budget d’investissement très important, et c’est vrai des autres grandes métropoles régionales, interviennent directement dans l’activité économique du pays », a souligné Mme Hidalgo.

 

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Budget européen : divergences encore sur la PAC

Budget européen : divergences encore sur la PAC

 

France et Allemagne ont rapproché jeudi leurs positions sur le budget de l’Union européenne sans toutefois parvenir à s’accorder sur le montant des coupes budgétaires et leur répartition, dit-on de sources françaises et allemandes. Le président François Hollande et la chancelière Angela Merkel ont eu un tête-à-tête de plus d’une heure avant le début du Conseil européen, qui tente de donner à l’Union un cadre budgétaire pour la période 2014-2020, une négociation menacée d’échec par les exigences britanniques. « On se rapproche progressivement. Si sur ce type de sujet on a eu des confrontations très dures entre la France et l’Allemagne dans le passé, ce n’est pas du tout le cas aujourd’hui », assure-t-on de source française. « Il y a de fortes convergences mais aussi des nuances », admet-on cependant de même source. Ces nuances portent notamment sur l’ampleur des coupes budgétaires à effectuer. L’Allemagne souhaite ajouter 30 milliards aux 80 milliards d’euros de réductions proposées par le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, par rapport au projet initial de la Commission européenne. « Le chiffre de 30 milliards a été évoqué lors de l’entretien entre Angela Merkel et François Hollande mais ce n’est pas une position figée », assure-t-on du côté français, où l’on se dit plutôt favorable à l’enveloppe proposée par Herman Van Rompuy. La délégation française espère aussi un rapprochement sur la répartition des dépenses, notamment une revalorisation des montants consacrés à la Politique agricole commune (PAC). « Il y a un large accord sur l’idée qu’à l’intérieur de la proposition Van Rompuy il y aura des réallocations à faire », explique-t-on de source française.  

 




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