Rachida Dati : la diva coincée par la cour des comptes
Rachida Dati, c’est un peu comme Sarkozy, elle a un rapport maladif avec le luxe et l’argent . Après l’affaire des frais de téléphone, des amendes, du procès en paternité du patron de Barrière, c’est la gestion de son ancien ministère qui est en cause; C’est en tout cas ce que démontre la cour des comptes qui dénonce les dépenses somptuaires de Rachida Dati quand elle était ministre. Alors que Rachida Dati s’était faite remarquer pour ses tenues luxueuses lorsqu’elle était ministre, la Cour des Comptes a soigneusement épluché ses frais de représentation pendant son passage place Vendôme. Il apparait que plusieurs dépenses n’ont pas été suffisamment ou du tout justifiées. Dans une liste publiée en annexe de son arrêt, la Cour recense plus de 1500 euros de vêtements et accessoires, près de 1400 euros de « cadeau de luxe », plusieurs notes de restaurant ou de vins, et une myriade de factures de « pâtisserie » oscillant entre 4 et 312 euros. Le Point évoque l’achat d’un foulard Hermès aux frais de l’Etat sans que l’arrêt de la Cour des Comptes ne le mentionne. Mais le plus gros de la somme invalidée concerne toutefois un tout autre dossier. Le gendarme des finances de l’Etat a découvert que le ministère de la Justice avait passé en 2008 un contrat avec la société Giacometti-Péron et associés, également impliquée dans l’affaire des sondages de l’Élysée. Ce contrat a permis à la société de Pierre Giacometti, un proche de l’ancien président, de toucher 51.029,36 euros en 2008 et 127.573,40 euros en 2009. Problème: aucune des factures produites par l’entreprise ne justifiait les prestations exécutées.