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Présidentielle 2022 : la classe politique dit non au vote par anticipation

Présidentielle 2022 : la classe politique dit non au vote par anticipation

La plupart des membres de l’opposition considèrent la proposition surprise de votre part anticipation comme une magouille de la part du gouvernement qui tente de racler  des voies par tous les moyens. C’est avec un message empreint d’ironie que l’ancien premier ministre socialiste, Bernard Cazeneuve, a dénoncé cet amendement. «Le vote par anticipation pour l’élection présidentielle, voilà ce que le goût de la disruption parvient à produire de plus singulier. On pourrait aussi dépouiller à mesure que les citoyens votent pour gagner du temps et proclamer vite les résultats», a-t-il raillé. D’autres voix plus mesurées se sont toutefois fait entendre.

 

Au Parti communiste, le secrétaire national Fabien Roussel dénonce avant tout la méthode du gouvernement «Éviter l’abstention, oui. Tout faire pour que les gens aillent voter, oui. Mais je découvre hier qu’il y a un amendement qui tombe du ciel du gouvernement mettant en place un dispositif dont je ne connais rien du tout. (…) Vous savez, quand on touche à un mode de scrutin, et en plus le scrutin de la présidentielle, ce qui est bien, (…), c’est en parler avant», a-t-il déclaré au micro de RTL. Avant d’ajouter : «J’aimerais bien avoir le temps de l’étudier.»

Une posture plus ou moins partagée par le secrétaire général des Républicains, Aurélien Pradié. Si le député du Lot ne se dit «pas favorable» au vote par anticipation, il justifie ce désaccord par un manque de documentation sur le sujet. «Je ne comprends pas très bien comment on peut tester une disposition nouvelle électorale sur une élection présidentielle (…) qui est une élection trop importante pour cela. (…) Pourquoi pas l’essayer pour les régionales ?», a-t-il malgré tout proposé.

On peut encore s’endetter : Nicolas Bouzou, dit Tintin

On peut encore s’endetter : Nicolas Bouzou, dit Tintin

 

Nicolas Bouzou, dit Tintin, multiplie le présentiel sur tous les médias pour raconter des banalités autant que des contrevérités et affirme avec l’autosuffisance qui le caractérise que la France peut encore s’endetter. Et de sortir comme d’habitude son  argumentaire truffé de propos de bistrot « On aura une reprise de l’économie quand on aura une amélioration de la situation sanitaire ».

 

Nicolas Bouzou  ou c’est un peu le Tintin des économistes ;sur le fond, c’est un soutien indéfectible du libéralisme échevelé et pour bien en persuader les patrons , il aime à le rappeler souvent. L’avantage autant que la faiblesse de l’intéressé ,c’est de s’exprimer sur tout y compris sur des sujets sur lesquels il ne connaît pas grand-chose. Ainsi dernièrement il s’est fait ramasser par un grand chef cuisinier à propos de l’insuffisance de soutien au secteur.

 

Bouzou  sans doute n’avait pas assez relu les notes de ses collaborateurs sur le fonds de solidarité. Le problème c’est que ce fonds  ne soutient qu’à hauteur de 20 % du chiffre d’affaire s les activités totalement paralysées et apportent seulement 1500 € aux entreprises non totalement paralysées mais affectées. On voit mal comment le soutien financier de ce fonds de solidarité serait susceptible de couvrir les charges fixes structurellement énormes du fait de la volatilité de la demande dans la restauration..

 

La technique de Nicolas Bouzou ,dit Tintin ,est bien connue,  sur la forme il joue le contestataire éclairé avec des fausse colères surjouées mais sur le fond il soutient toujours le pouvoir politique ou économique qui lui assure son carnet de commandes d’études.

 

Par exemple quand Nicolas Bouzou n’apprécie pas les attaques européennes vis-à-vis des laboratoires pharmaceutiques après les retards de livraison : « Quand je vois-le je est récurrent chez lui- la présidente de la Commission européenne », Ursula von der Leyen, « accabler les laboratoires pharmaceutiques je trouve cela assez malvenu parce que les laboratoires pharmaceutiques, qu’il s’agisse d’ailleurs de vieux laboratoires ou de start-up, les biotechs, ce sont eux qui en un an nous permettent d’entrevoir la sortie de la crise.  » Ça ne mange pas de pain d’attaquer des cibles lointaines  ! Par contre en France il est plus prudent avec le pouvoir économique et politique par exemple quand il affirme- on se demande pourquoi ce genre de confidences–qu’il aime Sarkozy ! Pas étonnant il a en permanence le même mouvement d’épaule. Quant au sujet proprement dit de l’endettement que peut poursuivre sans dommage la France, Bouzou ou se contente de reprendre simplement les propos–du moment- du gouvernement. Dont il ne peut s’empêcher de répéter sans cesse qu’il est un confident et un conseiller !

Olivier Véran dit la girouette :  » Le couvre-feu n’est pas suffisant « !

Olivier Véran dit la girouette :  » Le couvre-feu n’est pas suffisant « !

En voilà un qui connaît la musique (il est effectivement musicien aussi. ) pour délivrer toujours la même mélodie mais avec des paroles différentes. Un champion également de la sémantique qui vient d’inventer le concept de primo injection tout simplement pour masquer le scandale du manque de vaccins.

 

Maintenant il découvre subitement que le couvre-feu n’est pas suffisant. Mais il a trouvé la combine, c’est la faute aux variants ! Hier, il vantait les mérites du couvre-feu, aujourd’hui il l’enfonce toujours avec la même sincérité, celle du politique qui comme la girouette tourne. Mais comme disait Edgar Fuare  ce n’est pas la girouette qui tourne c’est le vent !.

 

Ce ministre de la santé fera une grande carrière politique car il est capable de tout, de bavarder sans limite, de tout dire et le contraire avec la même conviction. Médecin ,il sait soigner les âmes politiques avec simplement de la pommade, un jour socialiste, le lendemain macroniste, après-demain républicain ? C’est aussi à cause de ces girouettes que le parti socialiste est mort et que sans doute le macronisme disparaîtra de la même façon.

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Veolia dit non à des cessions d’actifs de Suez mais Veolia n’aura pas son mot à dire !

Veolia dit non à des cessions d’actifs de Suez mais Veolia n’aura pas son mot à dire !

 

 

Sans doute pour rassurer certains observateurs ou certains décideurs, Veolia affirme de façon un peu gratuite qu’elle s’opposera à toute cession d’actifs stratégiques de Suez contraire à son projet industriel, annonce mardi le groupe dans un communiqué. Le seul problème c’est que Veolia n’aura pas son mot à dire en matière de cession d’actifs puisque c’est la commission européenne qui jugera de l’opportunité de se débarrasser d’actifs pour éviter que le nouvel ensemble éventuel Veolia Suez ne soit en position hégémonique.

Pour Veolia les actifs intéresséssont les activités de Suez en Espagne, au Chili, aux Etats-Unis dans l’eau, et au Royaume-Uni et en Australie dans les déchets, précise Veolia. Mais ce n’est pas forcément le point de vue de la commission économique européenne qui pourrait être amenée par exemple à imposer la vente des actifs dans l’activité eau dans certains des autres pays dont la France.

 

Veolia fait surtout à travers cette annonce une nouvelle opération de communication douteuse semant encore un peu plus de confusion dans les perspectives stratégiques des deux sociétés surtout à l’étranger. On voit mal en effet un donneur d’ordre notamment étranger s’engager avec le nouvel ensemble s’il plane des menaces de cession d’actifs sur des activités qui pourraient faire l’objet de contrats avec le nouveau groupe.

“Veolia considère que la cession de l’un de ces actifs serait expressément contraire au contexte amical dans lequel Suez s’est déclaré prêt à ouvrir un dialogue (…), portant ainsi atteinte à l’intérêt social des deux groupes ainsi qu’aux intérêts de tous les actionnaires de Suez, dont Veolia”, peut-on y lire.

Veolia promet de s’y opposer “par tous les moyens de droit”.

D’une certaine manière aussi bien du côté Veolia que du côté Suez chacun poursuit sa stratégie contradictoire d’d'éventuels développements des deux sociétés. Mais Veolia rajoute toujours une couche dans la confusion.

Le 17 janvier dernier, Suez a annoncé que son conseil d’administration avait reçu une lettre d’intention des fonds Ardian et Global Infrastructure Partners (GIP) ouvrant la voie à plusieurs scénarios possibles, dont celui d’une offre d’achat sur les actions de Suez, au prix de 18 euros par action, coupon attaché.

Écosse : Johnson dit non à un référendum sur l’indépendance

Écosse : Johnson dit non à un référendum sur l’indépendance

 

 

Boris Johnson est particulièrement gonflé d’affirmer que les référendums sont à prendre avec des pincettes;  lui qui a semé le trouble dans le pays en se rangeant dans le camp des brexiters  h après y avoir été opposé. Bref quand les référendums l’arrangent, c’est bon pour la Grande-Bretagne mais pour l’Écosse, pas question.

 

La Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a dit samedi espérer que l’Écosse gagne son indépendance et puisse « rejoindre » l’Union européenne. Mais la décision d’organiser un tel référendum revient au Premier ministre britannique Boris Johnson, qui refuse fermement.

 

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a réaffirmé dimanche son opposition à la tenue d’un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Écosse, ardemment souhaité par la cheffe du gouvernement écossais, qui souhaite que l’Écosse, une fois indépendante, rejoigne l’Union européenne.

« D’après mon expérience, les référendums dans ce pays ne sont pas des événements particulièrement joyeux », a déclaré Boris Johnson de manière très hypocrite.

 

Brexit: La France dit non un accord au rabais

Brexit: La France dit non un accord au rabais

En  réponse au chantage de Boris Johnson qui menace d’un brexit dur, la France réplique qu’elle n’acceptera pas un accord faisant trop de concessions aux Britanniques. “Il ne s’agit pas de faire un accord au rabais, un mauvais accord, un accord précipité”, a dit Clément Beaune, secrétaire d’État aux affaires européennes à la presse.

“Oui à la négociation, essayons de trouver ce bon accord (…) mais pas d’accord à tout prix, pas d’accord au rabais, c’est clair nous l’avons répété”, a-t-il ajouté.

Le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune, a déclaré lundi que “des propositions britanniques successives, notamment sur la pêche, (…) ne répond(ai)ent pas aux priorités ni aux exigences européennes” que la France a posée.

Annulation des dettes des Etats : l’Allemagne dit non

Annulation des dettes des Etats : l’Allemagne dit non

 

 

À travers la voix d’Isabel Schnabel, l’une des membres du directoire de l’institution, l’Allemagne demande de cesser les appels à l’annulation des dettes des  Etats. Observons qu’officiellement les membres de la BCE n’ont jamais évoqué jusqu’à maintenant cette hypothèse douteuse. Par contre, il a été suggéré que soit créées des sortes de caisse d’amortissement national de l’endettement généré par la covid. Des sociétés nationales de gestion qui isoleraient cette dette et l’amortiraient progressivement dans le temps. Une piste plus sérieuse que la pure annulation des dettes qui viendraient mettre en cause la fiabilité financière des Etats et leur capacité d’emprunt. Des emprunts incontournables.

“Une annulation des dettes nationales constituerait une violation claire des traités européens”, a dit ‘Isabel Schnabel.

Les appels à la BCE pour qu’elle annule purement et simplement les dettes émises par des Etats de la zone euro qu’elle détient en portefeuille proviennent entre autres d’Italie, l’un des pays les plus endettés de la région par rapport au poids de son économie.

En France, des députés européens de gauche et écologistes ainsi que plusieurs économistes avaient signé en septembre une tribune commune en faveur d’une telle annulation.

Suez: Engie dit oui à l’offre de Veolia

Suez: Engie dit oui à l’offre de Veolia

 

 

 

Engie a dit oui à la vente des actions qu’elle possède dans Suez et cela contre l’avis du gouvernement. Un résultat pour le moins surprenant par rapport à la composition du conseil d’administration.

 

Au 31 mars 2020
Capital social (et droits de vote) :
État français :
23,64 % (34,47 %)
Actionnariat salarié :
3,27 % (3,43 %)
BlackRock :
4,49 % (3,48 %)
CDC et CNP Assurances :
4,59 % (3,91 %)
Auto-détention :
0,76 % (0,59 %)
Public (y compris investisseurs institutionnels, actionnaires individuels et autres, y compris BlackRock) :
67,74 % (57,60 %)

 

Il y aurait une complicité du gouvernement que cela n’étonnerait pas car le gouvernement avait la possibilité de bloquer cette vente. En tout cas,  une nouvelle pagaille dans le monde capitalistique français. Engie en fait se débarrasse de ses actions Suez pour récupérer environ 2 milliards qui seront bien utiles compte tenu des résultats peu reluisants d’une entreprise beaucoup trop dispersée et écartelée entre le nucléaire, les nouvelles énergies et les services.

“Le Conseil a pris acte de l’ensemble des engagements pris par Veolia (…) et des échanges entamés entre les parties ces derniers jours sur le projet industriel”, dit Engie.

“Cette opération représente un produit de cession de 3,4 milliards d’euros et dégagera une plus-value avant impôts de 1,8 milliard d’euros enregistrée dans les comptes 2020”, ajoute le conseil.

En réalité ce n’est pas tellement le projet industriel avancé par Veolia qui intéresse Engie mais le produit de la vente de ses actions.

Son président Jean-Pierre Clamadieu a regretté que l’Etat ait voté contre le projet, tout en jugeant que les divergences pouvaient être surmontées.

Cela prouve à l’évidence le délitement du pouvoir de l’État dont on peut même se demander quelle est la signification de sa participation dans des entreprises qu’il renonce en fait à influencer. La vérité c’est que comme pour la plupart des entreprises capitalistes françaises, les conseils d’administration sont constitués de personnalités qui pèsent très peu sur les décisions et suivent les directions. En cause, le renvoi d’ascenseur d’administrateurs qu’on retrouve partout. « Je ne contrarie pas tes affaires mais tu ne mets pas le nez dans les miennes ». C’est ainsi que fonctionne la plupart des conseils d’administration d’entreprises françaises ou les administrateurs ne sont que des pions.

À peine Engie avait-il manifesté son intention de vendre ses parts que Veolia contrairement à ses déclarations précédentes annonçait une probable OPA rendue possible après l’acquisition des actions possédées jusque-là par Engie.

 

Rappelons que Suez s’oppose farouchement au projet qu’il juge toujours hostile, bien que le prix ait été revu à la hausse, et redoute un démantèlement de ses activités avec le risque de suppressions d’emplois massives.

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A la clôture de la Bourse, l’action de Suez a affiché un recul de 4,17% à 15,40 euros. Veolia propose 18 euros par action pour les 29,9% d’Engie, ce qui valorise la totalité du groupe à plus de 11 milliards d’euros. Un groupe de parlementaires de la majorité a adressé samedi une lettre à Bruno Le Maire s’inquiétant d’une “fusion forcée” et de son impact sur l’emploi, l’innovation et le prix de l’eau et de la collecte des déchets.

Accord UE-Mercosur : la France dit non

Accord UE-Mercosur : la France dit non

En raison notamment des préoccupations environnementales la France s’oppose à l’accord commercial prévu entre l’union économique et le Mercosur. D’autres éléments de nature économique ont également été pris en compte dans la mesure où ils constituent  des distorsions de concurrence.

. « Sans améliorations sur la lutte contre la déforestation, la reconnaissance du travail de nos agriculteurs et le respect de nos normes, la France s’oppose et continuera à s’opposer au projet d’accord », ajoute-t-il.

S’il suit jusqu’au bout les recommandations du rapport d’experts, Paris devrait inviter Bruxelles à revoir sa copie dans ses négociations d’accords commerciaux en prenant mieux en compte le développement durable dans les évaluations d’impact ; de clarifier le principe de précaution ; d’attribuer au respect de l’Accord de Paris sur le climat le statut de clause essentielle ; d’introduire de nouvelles disciplines environnementales à portée commerciale et de positionner le mandat de négociation commerciale de la Commission dans les réflexions sur la taxe carbone à la frontière.

Didier Raoult : dit non à la politique

Didier Raoult : dit non à la politique

Toujours très attaqué par les caciques parisiens,  Didier Raoult a encore remis les pendules à l’heure en remettant notamment les compétences de ceux qui n’ont de cessent de le démolir. Il y a d’abord eu l’affaire de la chloroquine condamnée avec une force surprenante par de nombreux sommités médicales largement liées aux intérêts de l’industrie pharmaceutique. Curieusement les mêmes critiques n’ont pas été adressées à d’autres traitements scientifiquement pas davantage reconnus comme efficaces.

 

Didier Raoult, invité du plateau de Darius Rochebin sur LCI, a estimé qu’il y avait «80% de la centaine de papiers scientifiques publiés sur l’hydroxychloroquine» qui montraient une baisse de la mortalité liée au traitement.

«Comment The Lancet a-t-il pu affirmer que l’hydroxychloroquine était mortelle ?», s’est-il questionné. «C’est une bouffée délirante. En psychiatrie, on demande aux victimes de bouffées délirantes s’ils s’en sont rendus compte. S’ils ne s’en rendent pas compte», ils en sont toujours victimes, a-t-il affirmé. «4,6 milliards de gens vivent dans des pays qui recommandent l’hydroxychloroquine», a-t-il enfin indiqué.

La nouvelle polémique porte sur l’évolution possible, et on retrouve à peu près le même clivage entre ceux qui soutiennent l’Hydro chloroquine et ceux qui sont contre. Le professeur Raoult observé en effet un certain nombre d’évolutions du virus, phénomène d’ailleurs classique tandis que d’autres le nient avec la même force qu’ils avaient condamné l’ Hydro chloroquine. Dans cette affaire le milieu scientifique médical ne ce grandit pas en affichant des contradictions alimentées par les égos des mandarins et par des intérêts personnels.

 

Suez dit non à Veolia

Suez dit non à Veolia,

 

 

Suez emploie 30 000 personnes en France et 90 000 au total dans le monde et ne voit pas vraiment de raison d’être rachetée par son concurrent Veolia. Veolia qui veut profiter de la situation fragile d’Engie pour lui racheter sa participation dans Suez avant de lancer une OPA.

Le problème c’est que l’absorption de Suez serait sans doute susceptible de créer des synergies mais en même temps de bouleverser les structures des deux entreprises avec aussi à la clé des suppressions d’emplois pour cause de doublons. C’est en tout cas le point de vue de Suez qui a rejeté lundi le projet d’offre d’achat présenté la veille par Veolia en opposant sa volonté d’indépendance à l’intention affichée par son principal concurrent de créer un “champion français” de l’eau et des déchets.

 

Veolia a proposé dimanche de racheter l’essentiel de la participation d’Engie dans Suez, numéro deux mondial de la gestion de l’eau et des déchets, pour environ 2,9 milliards d’euros, en évoquant la possibilité d’une offre sur le reste du capital. Une opération autour de 10 milliards

Le conseil d’administration de Suez, réuni dans la journée, juge que l’offre “non sollicitée” de Veolia est “porteuse de grandes incertitudes” et il a “réitéré à l’unanimité sa totale confiance dans le projet stratégique fortement créateur de valeur de Suez en tant que société indépendante”, explique le groupe dans un communiqué.

Il ajoute que “la stratégie proposée engendrerait des disynergies et des pertes d’opportunité en France et à l’international” et estime que “la complexité du processus retenu conduirait à deux années de perturbations opérationnelles au moment où, dans le contexte post-Covid, les équipes sont focalisées sur la mise en œuvre de leur plan stratégique”.

Suez estime que l’offre de Veolia “génère des préoccupations sur l’avenir des activités de traitement et de distribution de l’eau en France et sur l’emploi au regard du montant des synergies espérées”.

Dans un communiqué diffusé dimanche, Engie a déclaré qu’il allait étudier cette proposition “dans les prochaines semaines”.

Les marchés financiers, eux, ont applaudi lundi le projet de Veolia: l’action Suez a bondi de 18,5% sur la journée en Bourse de Paris tandis que Veolia gagnait 5,73% et Engie 4,67%.

Le PDG de Veolia, Antoine Frérot, s’est déclaré convaincu de la réussite de son offre lors d’une téléconférence, tout en soulignant la nécessité de jouer un rôle actif dans la concentration du secteur.

“La concentration va continuer, elle est au début encore, mais nous aurons un jour certainement un acteur global d’origine chinoise”, a-t-il dit. Pas sûr cependant que pour la France cela représente un véritable intérêt. En effet, la plupart des clients sont des collectivités qui en cas  regroupement de Suez et de Veolia subiraient la loi du monopole avec sans doute des conséquences non négligeables sur le coût des prestations. Les autorités de la concurrence vont certainement prendre en compte sérieusement cette dimension avant d’autoriser le regroupement éventuel. Notons que Veolia est  impliquée dans plusieurs scandales de corruption en France mais aussi à l’étranger.

Sommet Iran : Trump dit non

Sommet Iran : Trump dit non

Le président américain Donald Trump a affirmé samedi qu’il ne participerait «probablement pas» au sommet sur l’Iran proposé par son homologue russe Vladimir Poutine. Les quatre autres membres permanents conseil sécurité sur cinq ont dit oui dont la France.

L’homme fort du Kremlin a appelé vendredi à un sommet des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU avec l’Allemagne et l’Iran sur fond de vives tensions sur une éventuelle prolongation de l’embargo international sur les ventes d’armes à Téhéran.

M. Trump a par ailleurs promis une réponse sous la forme d’un «snapback», un mécanisme qui est en quelque sorte un droit de véto à l’envers, après le camouflet subi par Washington lors du rejet par le Conseil de sécurité d’une résolution visant à prolonger l’embargo.

Fusion Alstom et Bombardier : cette fois la commission dit oui !

Fusion Alstom et  Bombardier : cette fois la commission dit oui !

 

 

 

 

Cette fois la commission européenne a dit oui à l’offre d’Alstom sur la division ferroviaire du groupe canadien Bombardier. Le regroupement Franco canadien se fera donc. Notons cependant la contradiction de la commission qui avait refusé le même regroupement entre Alstom et l’allemand Siemens il y a un peu plus d’un an :

Margrethe Vestager, commissaire chargée de la politique de concurrence, avait  fait la déclaration suivante: «Des millions de passagers en Europe comptent tous les jours sur des trains modernes et sûrs. Siemens et Alstom sont toutes deux des fers de lance de l’industrie ferroviaire. En l’absence de mesures correctives suffisantes, cette concentration aurait entraîné une hausse des prix pour les systèmes de signalisation qui assurent la sécurité des passagers et pour les futures générations de trains à très grande vitesse. La Commission a interdit la concentration .

Le plus cocasse dans l’affaire , c’est que cette fois on autorise le regroupement entre un Français et un Canadien quand on ‘est  opposé au regroupement entre un Français et un Allemand. Le tout au nom d’une concurrence qui serait faussée alors que le plus grand concurrent mondial est un chinois.

Présentée à la mi-février, l’opération prévoit qu’Alstom débourse jusqu’à 6,2 milliards d’euros pour acquérir la division rail du groupe canadien, lourdement endetté, afin de s’armer face à la concurrence chinoise dans un secteur dopé par la demande pour les transports “verts”.

Pour justifier les contradictions de la commission européenne, le groupe français va être contraint quand même de céder son usine de Reichshoffen, en Alsace, qui produit les trains régionaux Coradia Polyvalent et emploie environ 800 personnes.

G7: l’Allemagne dit non à la Russie

G7: l’Allemagne dit non à la Russie

Le président américain aurait bien voulu que la Russie rejoigne le G7 mais l’Allemagne- comme la France -s’y oppose en raison notamment des les affaires de la Crimée et de l’Ukraine où la Russie a montré son agressivité. Début juin, la France avait eu des propos dans la même veine que son allié allemand. « La Russie a été exclue du G7 pour des raisons précises et aujourd’hui nous ne voyons pas que cette situation ait changé. Mais (et c’est l’avis du président et d’autres partenaires internationaux) il faut trouver les moyens du dialogue avec la Russie », avait fait savoir une source à l’Elysée, rapporte Challenges, avant d’ajouter : « Avant de parler du retour de la Russie au G7, il faudrait par ailleurs s’assurer des intentions russes, je n’ai pas le sentiment que les Russes soient très pressés ou très demandeurs d’un retour au G7 ».

Donald Trump, qui a la charge d’organiser le G7 cette année, a évoqué la semaine dernière la perspective d’élargir cette réunion pour y inclure à nouveau la Russie, qui en avait été expulsée en 2014 après l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par la Russie. La Russie fait toujours partie du G20, un format plus large comprenant également d’autres pays émergents.

Sondage Macron 14-Juillet : il ne dit pas la vérité pour 63 % !

Sondage Macron 14-Juillet : il ne dit pas la vérité pour 63 % !

Un nouveau fiasco télévisé pour Macron. Une prestation très suivie par environ 70 % mais 63 % de l’opinion n’accordent aucun crédit à Macron quant au contenu du fameux nouveau chemin et estime que le chef de l’État ne dit pas la vérité. Le chef de l’État, qui renouait avec l’exercice après l’avoir abandonné les deux années précédentes, n’a pas convaincu la majorité (54%) d’entre eux, d’après un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Figaro et France Info, publié jeudi.

Si l’interview du président de la République donnée à TF1 et France 2 a été très suivie (7 Français sur 10), Emmanuel Macron n’a pas réussi à «rassurer» les Français. Pire, 63% d’entre eux pensent qu’il ne leur a pas «dit la vérité», alors que c’était son principal objectif. Son nouveau premier ministre, Jean Castex, n’a d’ailleurs cessé de répéter durant son discours de politique générale mercredi à l’Assemblée nationale, sa volonté de renouer avec la confiance des Français.

Durant son interview, Emmanuel Macron a également assuré qu’il garderait le cap fixé en 2017, tout en promettant un «nouveau chemin». Mais une fois de plus, les Français (57%) ne croient pas à «son changement de méthode». Une nuance toutefois, Français ne croient pas le chef de l’État mais approuvent ses deux principales annonces. Plus de 8 Français sur 10 soutiennent son dispositif en faveur de l’embauche des jeunes tout comme sa volonté d’imposer le masque obligatoire dans les lieux fermés.

Le président avait initialement indiqué qu’il ne rendrait obligatoire cette mesure qu’à partir du 1er août ; finalement Jean Castex a précisé jeudi dans Le Parisien que cela se fera dès la semaine prochaine. Au même moment, le ministre de la santé, Olivier Véran, annonçait le port du masque obligatoire dès ce jeudi matin dans six communes de la Mayenne où un nouveau foyer épidémique s’est formé.

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