Archive pour le Tag 'distances'

● Déplacements dans un rayon de 10km : la police va mesurer les distances ?

● Déplacements dans un rayon de 10km : la police va mesurer les distances ?

 

 

Il est probable que la police va être dotée de décamètres pour mesurer la distance autorisée dans les départements où les habitants auront leur mobilité personnelle limitée à 10 km sans indication de durée.

 

Sur le fond, la mesure n’est pas idiote dans les grandes métropoles  où les surfaces d’habitation sont comptées. Par contre, c’est un véritable trou dans la raquette du confinement. D’autant qu’il sera complètement impossible de vérifier quoi que ce soit.

 

On objectera que le gouvernement a prévu de maintenir une attestation pour justifier chaque sortie avec le motif. Précédemment  la règle était une heure 1 km maintenant c’est 10 km sans durée. On peut souhaiter bon courage aux forces de police pour contrôler une mesure aussi invérifiable.

Convention citoyenne : une note près de zéro pour la loi climat prend ses distances avec la loi climat

Convention citoyenne : une note près de zéro pour la loi climat prend ses distances avec la loi climat

Au cours du week-end,  les membres de la Convention citoyenne ont nettement fusillé la loi climat en attribuant des notes nettement sous la moyenne au projet par le gouvernement. La première surprise d’abord bien du fait que cette convention absolument pas représentative est largement noyautée par les écolos bobos se situe en organismes d’évaluation alors qu’il s’agissait clairement d’un lobby écolo noyauté par les experts.

Noté par les membres de la Convention citoyenne pour le climat, le gouvernement n’obtient pas la moyenne. On pourra largement considérer  que cette convention citoyenne n’avait aucune représentativité pour  définir une politique climatique et encore moins pour évaluer le travail législatif.

 L’affaire délibérément tordue engagée par Macron pour shunter les institutions démocratiques lui revient comme un boomerang. Conclusions essentielles de ladite commission:  l’objectif central de réduction de -40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 ne sera pas atteint avec les mesures gouvernementales envisagées dans la loi climat.

Chaque mesure a été évaluée par les membres de la Convention mais peu de mesures ont obtenu la moyenne. La réforme de l’article 1er de la Constitution pour y introduire la lutte contre le changement climatique par exemple a recueilli la note de 6,1. Une mesure par ailleurs complètement inutile et superfétatoire puisque le constitution contient déjà un texte relatif à l’environnement !

Le problème politique est d’une part que cette commission ne pouvait se prévaloir d’aucune représentativité et qu’elle  est le produit d’une manœuvre démocratique dilatoire du gouvernement. Le second problème politique majeur tient au fait qu’une nouvelle fois Macron a renié ses promesses. En effet sauf sur un ou deux sujets, il avait promis de retenir pratiquement l’essentiel des propositions de la convention. Or à peu près toutes ont été délayées, abandonnées ou déformées.

Projet de loi travail : Macron prend ses distances avec Valls

Projet de loi travail : Macron prend ses distances avec Valls

 

 

Si Macron est toujours en accord sur le fond avec le projet loi travail par contre il prend ses distances avec Manuel Valls concernant la démarche. On sait que Manuel Valls  souhaite passer en force y compris en utilisant le 49-3 . Pour Manuel Valls c’est aussi une question de posture il veut montrer à l’opinion publique qu’il incarne le courant réformateur. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard qu’il a dessaisi Emmanuel Macon de la gestion du projet de loi pour la confier à une ministre du travail inexpérimentée  qu’il peut manœuvrer à sa guise. Manuel Valls n’a guère apprécié qu’Emmanuel Macon lui vole la vedette sur le terrain de la réforme. Mais en retour Emmanuel Macon commence à critiquer le manque de pédagogie de Manuel Valls. Ainsi dans une interview au JDD il n’hésite pas à souligner les déficiences de contextualisation, de pédagogie et de concertation. En creux, c’est la condamnation de la méthode brutale de Valls avec le risque que la loi travail connaisse le sort du CPE. (Interview au JDD)

 

Se dressent contre le projet de loi : les étudiants de l’UNEF, les frondeurs, Martine Aubryune pétition sur Internet, Jacques Attali avec qui vous avez travaillé…
J’entends ces voix. Beaucoup sont celles de mes amis. Mais le projet pour la France ne peut pas être de ne rien changer. On ne peut pas dire qu’on a tout essayé contre le chômage car ce n’est pas vrai. On ne peut pas déclarer l’état d’urgence économique et social, et ne rien faire sur le marché du travail. Mais si l’on n’explique pas les déficiences du système actuel et ce vers quoi on veut aller, alors on ne peut créer ni du consensus, ni du progrès.

 

 

Manuel Valls dit vouloir aller « jusqu’au bout ». Le texte est-il non négociable, ou allez-vous l’amender?
Jusqu’au bout de l’ambition de réforme, oui, mais le Premier ministre a dit aussi qu’il entendait poursuivre le dialogue. Le gouvernement est à l’écoute, et ne considère pas que tout est intangible. Myriam El Khomri est aussi dans cet esprit de dialogue, je le sais. Nous sommes à un moment du quinquennat où on ne peut pas tout brutaliser, car ce serait prendre le risque de refermer les débats pour longtemps sans avoir réglé les problèmes. C’est ce qu’il s’est passé il y a dix ans avec le CPE. La France a malheureusement l’habitude de projets lancés sur des enjeux réels mais qui, mal emmanchés, finissent dans la crispation et l’omerta politique.

 




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