Les vaccins disponibles
- le vaccin Pfizer-BioNTech, Conçu par la société allemande de biotechnologies BioNtech et produit par le géant pharmaceutique américain Pfizer, ce vaccin est basé sur une nouvelle technologie : l’ARN messager. la technique de l’ARN messager consiste, elle, à envoyer des instructions à l’organisme sous la forme de brins de code génétique du virus. L’Agence européenne du médicament l’a autorisé fin décembre 2020 pour l’Union européenne. Il est également disponible aux Etats-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Israël et dans de nombreux autres pays. Son principal défaut réside dans son mode de conservation car il doit être transporté et stocké à des températures glaciales entre -80 °C et -60 °C, nécessitant l’usage de contenants spécialisés. Mais la situation pourrait s’améliorer puisque des données « démontrent la stabilité du vaccin » quand il est stocké entre -25 °C et -15 °C, soit la température de congélateurs médicaux courants. Il s’administre en deux doses à 28 jours d’écart par voie intramusculaire. Selon le site Vaccintracker, qui compile les données de l’agence Santé publique France, plus de 5 millions d’injections avec le vaccin Pfizer avaient été réalisées en France le 11 mars.
-Le vaccin Pifzer-BioNTech, à ARN messager. La société américaine Moderna revendique, elle aussi, une efficacité de 94%. « Parmi les effets indésirables, un grand nombre de cas concerne des réactions retardées locales non graves », souligne l’ANSM. « L’analyse montre, comme pour le vaccin [de Pfizer], des déclarations d’hypertension artérielle qui seront surveillées attentivement. »
- le vaccin AstraZeneca, Développé par les chercheurs d’Oxford et la firme britannico-suédoise AstraZeneca, c’est un vaccin à vecteur viral. Il utilise un adénovirus de chimpanzé, rendu inoffensif, pour transporter le bout de code permettant la synthèse de la protéine S du coronavirus Sars-CoV-2. La Haute Autorité de santé a donc étendu son usage, jusque-là réservé aux soignants et aux moins de 65 ans, aux personnes âgées de 65 à 74 ans. Les principaux effets indésirables signalés sont des »syndromes pseudo-grippaux, souvent de forte intensité (fièvre élevée, courbatures, céphalées) », selon l’ANSM. Mais, jeudi 11 mars, le Danemark, suivi de l’Islande et de la Norvège, a suspendu son utilisation à cause de craintes liées à la formation de caillots sanguins chez des personnes vaccinées. Des craintes balayées par l’Agence européenne des médicaments. « Les informations disponibles à ce jour indiquent que le nombre de thromboembolies chez les personnes vaccinées n’est pas supérieur à celui observé sur l’ensemble de la population », a assuré l’EMA dans un communiqué.
- le vaccin Janssen, Le vaccin de l’entreprise belge Janssen, filiale du laboratoire américain Johnson & Johnson, utilise la même technologie à vecteur viral qu’AstraZeneca, mais en utilisant un adénovirus humain (et non de chimpanzé) comme vecteur. Il est efficace à 66% en général et, selon les dernières études, à 85% pour empêcher les formes graves du Covid-19. Les effets secondaires les plus fréquemment observés lors des essais cliniques étaient une douleur à l’endroit de l’injection, des maux de tête, de la fatigue et des douleurs musculaires.
–le vaccin Novavax prochainement. C’est un vaccin dit « sous-unitaire » à base de « protéines Spike de Sars-CoV-2, dans leur intégralité », détaille la fiche Vidal. Il s’agit d’apprendre à l’organisme à reconnaître la protéine qui se trouve à la surface du virus et de susciter une réponse immunitaire contre le Covid-19. Ses concepteurs affirment qu’il est efficace à 89,3%.
- le vaccin Curevac prochainement, Il s’agit d’un vaccin à ARN messager, comme ceux de Pfizer-BioNTech et Moderna. La vaccination nécessite deux doses administrées à 28 jours d’écart, par voie intramusculaire. Ce vaccin se conserve plus facilement que celui de Pfizer.
- le vaccin Spoutnik prochainement, Spoutnik V est un vaccin russe à vecteur viral. Il utilise « deux vecteurs viraux incapables de se reproduire pour exprimer l’intégralité de la protéine Spike » du Sars-Cov2, selon sa fiche Vidal. Il s’agit, comme pour les autres vaccins, d’apprendre à l’organisme à reconnaître le virus du Covid-19 et à s’en défendre. Le vaccin Spoutnik V est efficace à 91,6% contre les formes symptomatiques du Covid-19, selon des résultats publiés mardi 2 février dans la revue médicale The Lancet et validés par des experts indépendants.
D’autres encore seront également à disposition que environ 200 vaccins ont été à l’étude dans le monde