Croissance mondiale : incertitude et disparité
Les optimistes prévoient une amélioration de la situation mondiale en 2016 tandis que les pessimistes s’interrogent sérieusement sur la solidité de cette reprise. En effet pour Il n’est pas certain que la Chine soit encore vraiment sortie de la crise caractérisée pour ce pays une nette baisse de ses échanges extérieurs, des surcapacités de production et un endettement généralisé. Les pessimistes constatent aussi que nombre de pays émergents connaissent une crise grave notamment les producteurs de matières premières. Par ailleurs les États-Unis comme la Grande-Bretagne semblent enregistrer une fin de cycle en matière de progression de l’activité ; Enfin pour eux il n’est pas certain que l’Europe soit vraiment sortie de la croissance molle. En fait la croissance mondiale pourrait n’être que de 2,7 % cette année. Elle sera surtout caractérisée par une nette baisse des échanges internationaux. De ce fait les croissances régionales seront surtout soutenues par la consommation. D’où la question récurrente même au FMI de la relance par le soutien des salaires, aussi des investissements relativement en panne aujourd’hui. Des situations régionales assez disparates puisqu’elles évoluent entre une baisse de l’activité de près de 5 % au Brésil à une augmentation de sept à 8 % en Inde. Le risque pour la croissance mondiale c’est qu’en hésitant toujours entre une politique orthodoxe qui prône l’austérité et une relance keynésienne le monde s’installe pour une durée significative dans j’ai une croissance molle notamment illustrée par la situation de l’Europe.