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Notation de la France : la Première ministre veut discuter avec Standard and Poor’s !

Notation de la France : la première ministre veut discuter avec Standard and Poor’s !

Le gouvernement s’attend comme la plupart des experts d’ailleurs à un abaissement de la note financière de la France. Les faits qui justifient la diminution de la note sont pourtant objectifs avec un déficit budgétaire de l’ordre de 5 %’ (au lieu de 3% prévus par l’Europe), un envol de l’endettement à 113 % du PIB ( au lieu de 60% et alors que les Allemands sont à 70 %) et des charges financières qui annuellement représentent 50 milliards. Bref une véritable explosion des équilibres financiers.

En dépit de cela la première ministre veut discuter avec les agences de notation pour évaluer la capacité financière de la France.

Certes les Etats sont fondés à fournir des informations aux agences de notation et forcément tentent de justifier leur bilan financier. Pour autant, il n’appartient pas aux Etats de définir en commun avec les agences de notation la note à attribuer. De ce point de vue, le gouvernement français confond sans doute ce qui relève de l’autorité française et ce qui relève de l’autorité d’organismes internationaux indépendants .

Le gouvernement fait valoir ses réformes et eu des «discussions très étroites» avec l’agence financière Standard and Poor’s, avant sa notation attendue de la dette française début juin, a indiqué Élisabeth Borne dans un entretien diffusé dimanche par Radio J. Ces échanges ont eu lieu avec le ministre des Finances Bruno Le Maire, a précisé la première ministre, qui était interrogée sur le risque d’une dégradation de la note de crédit du pays, après celle infligée fin avril par l’agence Fitch.

«Je pense qu’on mène des réformes, on a présenté récemment une trajectoire de nos finances jusqu’en 2027 dans laquelle on veut, comme le président de la République s’y était engagé, réduire notre déficit à 2,7 % (du PIB) en 2027», a-t-elle fait valoir. «On a aussi l’engagement dans cette trajectoire de baisser notre dette, et c’est ce que le ministre de l’Economie a eu l’occasion d’expliquer à Standard and Poor’s», a poursuivi la cheffe du gouvernement.

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Les grandes agences de notation évaluent régulièrement la capacité des États à rembourser leur dette. Fin avril, l’agence Fitch avait abaissé la note de la France, invoquant les fortes tensions sociales à l’œuvre autour de la réforme des retraites.

Interrogée sur un éventuel risque de récession en France, la première ministre a estimé que le gouvernement «agit pour que ce ne soit pas le cas». «On n’est pas simplement spectacteurs en train de se demander ce que va être la conjoncture», a-t-elle dit.

«On agit pour soutenir nos entreprises, la croissance économique, pour soutenir l’activité, et pouvoir avoir de la croissance y compris au service de la transition écologique et de la croissance au service de notre modèle social», a poursuivi Borne.

Coronavirus: AstraZeneca discute déjà du volume de vaccins et du prix avant toute perspective de vaccins.

Coronavirus: AstraZeneca discute déjà du volume de vaccins et du prix avant toute perspective de vaccins.

 

On ne sait pas si les recherches de l’industriel Astra Zeneca aboutiront, en tout cas le directeur général pharmaceutique britannique montre ses qualités d’homme de marketing puisque pratiquement il a déjà entamé des discussions au pour vendre son éventuel vaccin au  Japon, la  Russie, au Brésil et à la Chine sur des contrats d’approvisionnement pour son candidat vaccin contre le coronavirus,. Parallèlement la même industrie pharmaceutique négocie aussi avec l’union européenne jusqu’à 400 millions de doses et cela paraît- il à prix coûtant. (dont on ignore le coût!). De quoi attirer évidemment les capitaux publics et les faire contribuer aux efforts de recherche dont les bénéfices iront au final aux actionnaires. Notons que toutes ces informations sont surtout le fait de dirigeants ou de directeur marketing des grandes industries pharmaceutiques et que les gouvernements comme les vrais laboratoires de recherche indépendants ( il en existent  ) ne se prononcent pas. Et pour cause, la perspective d’un vaccin est peut-être encore lointaine : plusieurs mois, voire plusieurs années si le virus mute. En tout cas, le capitalisme a trouvé la son nouveau champ de développement : la santé et surtout les inquiétudes qu’elle suscite aussi bien chez les patients que parmi les gouvernements.

AstraZeneca, qui a également signé un accord pour fournir à l’Union européenne jusqu’à 400 millions de doses de vaccin à prix coûtant, s’apprête à publier prochainement les résultats de la première phase de tests sur le produit.

Pascal Soriot, directeur général du laboratoire, a indiqué au cours d’une téléconférence que les autorités britanniques de régulation avaient approuvé le lancement de la phase III des tests au vu de résultats des premières études jugés suffisants en terme d’efficacité et de sécurité.




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