Archive pour le Tag 'discussion'

Production–distribution : discussion en France mais centrales d’achat à l’étranger !

Production–distribution : discussion en France mais centrales d’achat à l’étranger !

Les discussions entre les producteurs et les distributeurs sont très tendus en France. Le problème aujourd’hui c’est qu’une partie des biens distribués par la grande distribution sont négociés en dehors des frontières par le biais des centrales d’achat des distributeurs. Et cette partie échappe à la réglementation française telative à la négociation entre producteurs et distributeurs.

L’industrie agroalimentaire tire la sonnette d’alarme. « Avec leurs centrales d’achat européennes, les distributeurs sont en train de vidanger nos comptes de résultat. Ils comparent les tarifs de nos produits entre des pays qui ont des frais de structure très différents », s’agace un géant des rayons alimentaires pour qui les prochaines semaines de négociations tarifaires pour 2025, ouvertes le 1er décembre, s’annoncent rudes. En quelques années, ces centrales d’achat de la grande distribution situées à l’étranger sont devenues les bêtes noires des agro-industriels opérant en France.

Selon plusieurs experts, entre 10 % et 30 % des volumes vendus dans les grandes surfaces françaises seraient désormais négociés en dehors des frontières, via ces centrales. Et non plus au niveau des structures d’achat purement hexagonales, qui sont, elles, encadrées par des règles françaises très strictes.

La réforme de l’assurance chômage remise en discussion

La réforme de l’assurance chômage remise en discussion

Attal avait suspendu la réforme de l’assurance chômage, le nouveau premier ministre Michel Barnier prévoit de remettre en discussion cette question avec les syndicats et le patronat . Une condition toutefois pour le premier ministre : dégager des économies.

Le gouvernement Barnier entend toujours faire des économies, fussent-elles moindres. À charge donc pour les partenaires sociaux de trouver des leviers pour améliorer les comptes. L’autre condition concerne le calendrier. Syndicats et patronat devront se mettre d’accord très vite car le décret qui gère la convention assurance chômage ne sera plus valable le 31 octobre. Pour la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, « une négociation flash est tout à fait possible ». Même son de cloche du côté du bloc patronal.

 

Discussion de paix pour Gaza: début timide mais prometteur

Discussion de paix pour Gaza: début timide mais prometteur

Les États-Unis ont salué jeudi un «début prometteur» des discussions menées à Doha en vue d’une trêve à Gaza. Les pourparlers doivent se poursuivre vendredi, a indiqué une source proche des discussions au onzième mois de la guerre. Le directeur de la CIA William Burns et les chefs des services de renseignement extérieur (Mossad) et intérieur (Shin Beth) israéliens y ont pris part. Le Hamas n’y a pas participé mais a réaffirmé jeudi soir qu’un cessez-le-feu dans ce territoire devait s’accompagner d’un retrait «complet» des forces armées israéliennes.

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain John Kirby, a évoqué un «début prometteur» mais dit qu’«il reste beaucoup de travail à faire». Les obstacles «peuvent être surmontés et nous devons parvenir à une solution», a-t-il ajouté.

Arme nucléaire : la Chine pour une discussion

Arme nucléaire : la Chine pour une discussion

Alors que les tensions ont tendance à se développer sur le plan économique entre les États-Unis et la Chine, le pouvoir chinois par contre se dit favorable à l’ouverture de discussions avec l’Amérique sur le contrôle des armes nucléaires. Il faut sans doute voir là un signe d’apaisement de la part de la Chine empêtrée par ailleurs dans une sorte de stagnation économique et qui souffre aussi du protectionnisme américain.

Il y a sans doute également la prise en compte par la Chine d’inquiétude relatif aux menaces réitérées de la Russie d’utiliser l’arme nucléaire pour le cas le conflit en Ukraine tournerait nettement en sa défaveur.

La Chine qui officiellement soutient la Russie vis-à-vis du conflit ukrainien est plus que circonspecte vis-à-vis des annonces d’utilisation du nucléaire y compris par Poutine. En réalité et à juste titre, la Chine considère que cette menace est irresponsable et serait donc prête à cadenasser la problématique avec un accord incluant les États-Unis. La Chine a donc accepté de mener la semaine prochaine avec les Etats-Unis des discussions sur le contrôle des armes nucléaires, une première depuis l’administration de l’ancien président américain Barack Obama, a rapporté mercredi le Wall Street Journal.

Ces discussions ont pour but d’éviter une course à l’armement entre la Chine, les Etats-Unis et la Russie mais ne constituent pas le début de négociations formelles sur de possibles limites concernant les armes nucléaires, a précisé le Wall Street Journal.

Les deux plus grandes puissances économiques mondiales ont multiplié les échanges à haut niveau ministériel ces derniers mois, principalement à l’initiative des Etats-Unis, afin d’apaiser des tensions croissantes, alimentées en début d’année par la présence d’un présumé ballon espion chinois au-dessus du territoire américain.

Débat nucléaire : une discussion de bistrot !

Débat nucléaire : Trop souvent une discussion de bistrot !

 

 Par Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde ».

 

Qui imagine un seul instant le général de Gaulle polémiquer sur l’avenir de la filière nucléaire avec Marcel Boiteux (nommé patron d’EDF en septembre 1967) ? La question est anachronique, mais elle a le mérite de mettre en perspective la dispute surréaliste à laquelle viennent de se livrer Emmanuel Macron et Jean-Bernard Lévy.

Juste avant de céder les rênes de l’électricien national, ce dernier a accusé à mots à peine couverts le chef de l’Etat d’avoir participé au déclin de la filière nucléaire. Celle-ci traverse une passe difficile avec près de la moitié du parc de réacteurs à l’arrêt pour cause de maintenance, de corrosion et de malfaçons. Au cœur de la passe d’armes, la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) en 2020, décidée huit ans plus tôt par François Hollande, mais mise en œuvre par Emmanuel Macron.

L’épisode est symptomatique du malaise qui hante le nucléaire français et de l’incapacité à débattre objectivement de la place qu’il doit occuper dans notre bouquet énergétique. Face à l’inconstance du pouvoir politique, la filière est déboussolée et impréparée à prendre les bonnes décisions.

Quant au débat public, il tient tantôt du café du commerce, tantôt du combat idéologique, sans jamais pouvoir faire émerger un diagnostic qui permettrait aux Français de se forger une opinion raisonnable sur un sujet crucial, au moment où la lutte contre le réchauffement climatique se double d’une crise énergétique sans précédent. « Il est très compliqué d’obtenir la photographie complète du sujet, puisque, suivant son point de vue, chacun n’utilise que les arguments allant dans un sens en fonction de ses propres a priori », résume Christian de Perthuis, directeur de la chaire Economie du climat à l’université Paris-Dauphine.

L’exemple vient d’en haut, dit-on. Voire. Fessenheim n’est que la triste illustration de l’absence de vision du politique. La fermeture d’une centrale est une décision lourde et de long terme, qui doit être prise sur des critères scientifiques et économiques, pas à l’aune d’un accord politicien que l’élection suivante ou la démission soudaine d’un ministre rendra caduc quelques mois plus tard.

Aujourd’hui, personne n’assume et chacun se renvoie la balle. Après les atermoiements sur la relance de la filière s’impose désormais le fait du prince, avec un chef de l’Etat qui annonce la construction de nouveaux réacteurs sans avoir débattu du sort du parc existant, du choix de la technologie et de l’intégration du projet dans une vision européenne de l’énergie. Le président doit fixer le cap, mais est-ce son rôle de déterminer ex abrupto de combien de réacteurs le pays a besoin avant une large consultation ? La méthode n’aide pas à apaiser un dialogue déjà passablement sous tension.

Société- Chaîne télé info continue : trop de discussions de bistrot

Société- Chaîne télé  info continue : trop de discussions de bistrot

 

Avec le phénomène Zemmour, les chaînes d’info continue ont récupéré provisoirement une certaine audience. Cependant le soufflé est en train de retomber..    En cause sans doute, le côté répétitif des infos toutes les heures ou les demi-heures. Mais aussi une ligne éditoriale qui s’appuie sur des plateaux télé composés souvent de pseudos experts et  de vieilles barbes qui ont tendance à radoter. On comprend évidemment les difficultés à trouver l’équilibre économique car les bons journalistes, les bons animateurs et les bons intervenants ont un prix. Alors trop souvent on fait appel à des intervenants gratuits, facilement disponibles avec un très fort pourcentage de vieux experts qui radotent et où qui n’ont pas produit d’études, de recherche plus généralement de travaux pratiques depuis plusieurs dizaines d’années. On complètement avec un deux personnes  sans aucune compétence, un sociologue, un journaliste, un écrivain, un cinéaste, un » essayiste »  ;   il ne manque plus que Madame Soleil !

Et les jugements se côtoient: définitifs, péremptoires et si possible provocateurs pour maintenir l’ambiance.

C’est comme au bistrot après deux ou trois tournées d’apéritif. On affirme, on tranche, on pronostique quitte à se dédire la semaine suivante.Et la crise sanitaire offre l’opportunité de satisfaire tous les délires, D’autant que les experts, les vrais, ne sont pas toujours d’accord entre eux.

.Les chaînes d’info peinent donc à trouver leur public car le plus souvent elles ne font que délayer de façon un peu médiocre les grands thèmes traités par les généralistes. Beaucoup de choses méritent d’être revues : les formats, les animateurs et les intervenants. Dommage parce que ces chaînes ont au moins l’avantage de disposer de temps pour traiter de manière approfondie les problématiques.

Démocratie et Chaîne télé info continue : trop de discussion de bistrot

Démocratie et Chaîne télé  info continue : trop de discussion de bistrot

 

Avec le phénomène Zemmour, les chaînes d’info continue ont récupéré provisoirement une certaine audience. Cependant le soufflé est en train de retomber..    En cause sans doute, le côté répétitif des infos toutes les heures ou les demi-heures. Mais aussi une ligne éditoriale qui s’appuie sur des plateaux télé composés souvent de pseudos experts et  de vieilles barbes qui ont tendance à radoter. On comprend évidemment les difficultés à trouver l’équilibre économique car les bons journalistes, les bons animateurs et les bons intervenants ont un prix. Alors trop souvent on fait appel à des intervenants gratuits, facilement disponibles avec un très fort pourcentage de vieux experts qui radotent et où qui n’ont pas produit d’études, de recherche plus généralement de travaux pratiques depuis plusieurs dizaines d’années. On complètement avec un deux personnes  sans aucune compétence, un sociologue, un journaliste, un écrivain, un cinéaste, un » essayiste »  ;   il ne manque plus que Madame Soleil !

Et les jugements se côtoient: définitifs, péremptoires et si possible provocateurs pour maintenir l’ambiance.

C’est comme au bistrot après deux ou trois tournées d’apéritif. On affirme, on tranche, on pronostique quitte à se dédire la semaine suivante.Et la crise sanitaire offre l’opportunité de satisfaire tous les délires, D’autant que les experts, les vrais, ne sont pas toujours d’accord entre eux.

.Les chaînes d’info peinent donc à trouver leur public car le plus souvent elles ne font que délayer de façon un peu médiocre les grands thèmes traités par les généralistes. Beaucoup de choses méritent d’être revues : les formats, les animateurs et les intervenants. Dommage parce que ces chaînes ont au moins l’avantage de disposer de temps pour traiter de manière approfondie les problématiques.

 

Chaînes d’info en continu : le bavardage continu et la discussion de bistrot

Chaînes d’info en continu : le bavardage continu et la discussion de bistrot

 

 

Nicolas Truong dans le Monde aborde la question du bruit de fond permanent des chaînes d’info continue, sorte de bavardage insipide repris par les réseaux sociaux et qui obscurcit le débat démocratique plutôt qu’il ne l’éclaire  en tout cas le place au niveau de la discussion de bistrot.

 

 

A coups de polémiques et d’analyses « à chaud », experts et essayistes, journalistes et communicants sont invités à commenter en permanence l’actualité. Progrès démocratique ou régression idéologique ?

C’est un bruit de fond persistant. Un brouhaha permanent. Une entêtante musique d’ambiance qui semble placer l’information et l’opinion, les raisons et les passions, les connaissances et les expériences sous le signe de l’équivalence. Des réseaux sociaux aux chaînes d’information en continu, la société du commentaire étend son influence dans l’espace public, à coups de polémiques et d’analyses « à chaud ». Son déploiement marque-t-il une avancée de la démocratie qui pourrait être définie, avec le philosophe Jacques Rancière, comme le pouvoir de « n’importe qui », ou témoigne-t-il au contraire de la puissance despotique de l’individu roi de dire « n’importe quoi » ? Est-ce une manifestation de l’égalitarisme des positions ou bien celle du relativisme des opinions ? S’agit-il d’une demande sociale toujours plus grande de participation, de parler-vrai et « cash » ou d’une injonction technico-commerciale à exposer ses pulsions, fabriquer du faux et du clash ? L’importance prise par le commentariat, en tout cas, inquiète jusqu’au sommet de l’Etat.

Au point que le président de la République lui-même s’en soit ému : « Le problème-clé pour moi, c’est l’écrasement des hiérarchies induit par la société du commentaire permanent : le sentiment que tout se vaut, que toutes les paroles sont égales, celle de quelqu’un qui n’est pas spécialiste mais a un avis sur le virus vaut la voix d’un scientifique », a-t-il déclaré avec insistance lors d’un entretien accordé à L’Express le 22 décembre 2020La crise sanitaire a sans doute accentué ce travers. Effet de nivellement et d’aplanissement du petit écran : sur les plateaux de télévision ou de radio désormais filmés, la parole d’un éditorialiste et celle d’un épidémiologiste sont mises sur le même plan. « Le commentaire autoproclamé délégitime tout ce qui était légitime, et chacun se sent autorisé à mettre en doute les discours autorisés », observe l’essayiste Christian Salmon, auteur de L’Ere du clash (Fayard, 2019). « A tel point qu’on doute de tout », poursuit-il. « Les conséquences psychologiques et sociales sont terribles, s’inquiétait de son côté Emmanuel Macron, car on finit par ne plus croire en rien. »

 

Mais les paroles autorisées se sont elles-mêmes corrodées à mesure qu’elles se sont immergées dans ces arènes de la parole débridée. « La parole politique s’est laissé aller au commentaire, au formatage des réseaux sociaux sur lesquels l’on doit penser en 280 caractères », remarque l’essayiste Agathe Cagé, autrice de Respect ! (Equateur, 170 pages, 15 euros). Et leur premier contempteur, Emmanuel Macron, n’aurait pas été le dernier à s’y livrer : « Une large partie du discours d’Emmanuel Macron, le 13 avril 2020, a été dédiée à commenter, à la manière d’un journaliste, sa propre action, remarquait la cofondatrice et présidente du cabinet de conseil Compass Label sur le site AOC, en avril 2020. Président commentateur de ses déplacements à travers une piqûre de rappel de sa visite dûment mise en scène au professeur Raoult à Marseille (“J’ai tenu moi-même à comprendre chacune des options possibles”). Président commentateur de ses précédents discours, président commentateur de ses impuissances, sans plus avoir, face à la pandémie, la possibilité de les masquer par l’excuse des carences de “l’ancien monde”. »

 

Japon : le rachat d’actifs par la Boj en discussion

Japon : le rachat d’actifs par la Boj en discussion

 

Il paraît évident que la politique accommodante de la banque centrale du Japon va continuer surtout avec les récents indicateurs économiques qui montrent un tassement par rapport aux objectifs fixés. En cause évidemment l’épidémie mondiale qui affaiblit les exportations. Reste que la banque centrale fait quand même savoir que ce soutien pour lutter notamment contre la déflation ne pourra pas être éternel car il peut aussi constituer un élément déstabilisateur des marchés. Nakamura, un ancien dirigeant d’entreprise qui a rejoint le conseil d’administration en juillet, a déclaré que les achats par la BOJ de fonds négociés en bourse (ETF) avaient aidé à éradiquer l’état d’esprit déflationniste du Japon en maintenant les marchés boursiers stables.

Mais il a déclaré que le programme d’achat d’actifs fera partie des outils que la banque centrale examinera dans une revue de mars, visant à rendre son programme de relance massif plus durable.

« Les achats d’ETF de la BOJ … resteront un outil nécessaire », a déclaré Nakamura dans un discours lors d’une réunion en ligne avec des chefs d’entreprise mercredi.

«Mais en achetant d’énormes quantités d’actifs et en les conservant pendant une période prolongée, la BOJ pourrait affecter les fonctions du marché. C’est quelque chose dont nous devons garder à l’esprit », a-t-il déclaré.

La pandémie de coronavirus étant susceptible de prolonger sa bataille pour ramener l’inflation à son objectif de 2%, la BOJ a dévoilé un plan visant à mener en mars un examen de ses outils politiques pour les rendre plus «durables et efficaces».

Des sources ont déclaré à Reuters que la BOJ discuterait des moyens de réduire son programme controversé d’achat d’ETF et de permettre aux rendements de se déplacer plus largement autour de son objectif, en partie pour faire face au coût croissant d’un assouplissement prolongé.

«En raison de l’impact du COVID-19, il est inévitable que notre assouplissement monétaire se prolonge davantage. S’il y a quelque chose que nous pouvons faire de plus pour rendre notre assouplissement monétaire plus efficace et durable, nous en tiendrons compte », a déclaré Nakamura.

Discussion réforme des retraites: « pas avant 2022″ (Laurent Berger)

Discussion réforme des retraites:   »pas avant 2022″ (Laurent Berger)

 

 

 

 

Cette réforme  »n’est pas abordable en terme de mesures à prendre avant 2022″, a jugé Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, sur BFMTV dimanche 6 décembre.

 

« Je le dis et je le re-répète, si en 2021, ce gouvernement envisage un allongement de la durée du travail pour l’ensemble des travailleurs en jouant sur l’âge, la durée de cotisation etc. il ferait une erreur majeure », a martelé le syndicaliste. « Ce n’est pas du tout un sujet corrélé à la dette publique, la question des retraites c’est la dette sociale (…) elle est liée au fait qu’il y a eu moins de rentrées cette année », a-t-il estimé.

Biden élu sans discussion

Biden élu sans discussion

Le candidat démocrate Joe Biden est crédité de 273 grands électeurs ( 270 sont nécessaires pour gagner ) contre 234 pour le président sortant Donald Trump, selon les dernières projections de l’institut Edison Research samedi. Une victoire sans discussion d’autant que manque encore à l’appel les résultats de Etats dont quatre représentant un total de 48 grands électeurs manquent encore à l’appel – Arizona (11), Caroline du Nord (15), Géorgie (16) et Nevada (6).

UE: une discussion « sans tabou » avec la Turquie ?

UE: une discussion « sans tabou » avec la Turquie ?

La France estime que l’Union européenne doit ouvrir une “discussion de fond sans tabou ni naïveté” sur ses relations avec la Turquie, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian.

Les relations entre Paris et Ankara se sont dégradées ces dernières semaines, notamment sur le conflit en Libye ou les explorations turques de gisements gaziers en Méditerranée orientale.

Visiblement la France ne parvient pas à entamer de véritables négociations quant au partage  du pouvoir à intérieure  de la Libye. La France est accusée par la Turquie (soutenue par la Russie ) d’aider une  faction et la même accusation est  portée contre la France concernant l’autre tendance. Pas sûr que l’union européenne se sorte mieux de ce bourbier que la France elle-même car s’il y a des intérêts économiques, il y a aussi des intérêts géo stratégiques soutenus notamment par la Russie. “La France estime indispensable que l’Union européenne ouvre très vite une discussion de fond, sans tabou, sans naïveté sur les perspectives de la relation future de l’UE avec Ankara et que l’UE défende fermement ses propres intérêts car elle en a les moyens”, a déclaré Jean-Yves Le Drian lors de la séance des questions au gouvernement devant le Sénat.

“Il faut des clarifications sur le rôle que la Turquie entend jouer en Libye où j’estime que nous assistons à une syrianisation de la Libye puisque l’intervention militaire de la Turquie se fait par des supplétifs syriens”, a-t-il poursuivi.

La Turquie, qui soutient en Libye le gouvernement d’entente nationale, a estimé mardi qu’Emmanuel Macron souffrait de “trous de mémoire” dans le dossier libyen.

Plongée dans le chaos depuis 2011, la Libye est divisée en deux camps rivaux entre le gouvernement d’entente nationale (GEN) dirigé par Fayez el Sarraj, qui siège à Tripoli et qui est reconnu par la communauté internationale, et un gouvernement parallèle soutenu par le maréchal Khalifa Haftar, dans l’Est.

Le 25 juillet 2017, une réunion interlibyenne sous l’égide du gouvernement français se tient au château de La Celle, en présence du président de la République, Emmanuel Macron, et du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian ; la réunion se conclut par la signature d’un accord entre Fayez el-Sarraj et le maréchal Haftar qui s’engagent à un cessez-le-feu en Libye19. Le 17 décembre 2017, deux ans après la signature des accords de Skhirat, le maréchal Haftar affirme que le mandat du Conseil présidentiel, reconnu par la communauté internationale, mais qu’il n’a jamais reconnu, a pris fin20.

Considéré comme l’homme fort de l’Est libyen, il retourne fin 2017 la situation politique à son avantage, ses forces contrôlant une grande partie du pays, au détriment du gouvernement d’entente nationale.

 

Ces deux camps sont soutenus officiellement ou officieusement par des puissances régionales – la Turquie pour le GEN et la Russie, l’Egypte ou encore les Emirats arabes unis pour le maréchal Haftar.

Taxe numérique: les États-Unis se retirent de la discussion

Taxe numérique: les États-Unis se retirent de la discussion

Nouvelle entourloupe de Trump doute dans le cadre de sa campagne électorale.  il  a en en effet décidé de retirer les États-Unis de la discussion en cours sur le projet d’harmonisation fiscale concernant l’imposition des GAFA. Des groupes informatiques mondiaux qui peuvent choisir en toute liberté le lieu de déclaration et donc de paiement des impôts sans tenir compte de la localisation des clients réels.

Une manière supplémentaire pour Trump d’affirmer son souverainisme fiscal qui tourne maintenant à l’obsession nationaliste dans beaucoup de domaines. Dernier exemple en date, les menaces de trump vis-à-vis des membres de la commission pénale internationale cela pour éviter aux États-Unis d’avoir un jour éventuellement à être jugés des crimes contre l’humanité. Le problème politique actuellement pour Trump  c’est qu’il est en mauvaise posture sur le plan économique mais aussi sur le plan sanitaire et même sécuritaire. Il lui faut donc désigner des boucs émissaires pour masquer les propres insuffisances et désigner ainsi un ennemi virtuel des États-Unis .

Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a décidé mercredi de quitter les négociations que mènent près de 140 Etats depuis plusieurs mois pour réformer la fiscalité transfrontalière et l’adapter à l’ère numérique, en dénonçant le manque d’avancées sur le sujet.

Ces discussions, organisées sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), devaient aboutir d’ici à la fin de l’année.

“C’est une provocation vis-à-vis de l’ensemble des partenaires de l’OCDE. On était à quelques centimètres d’un accord sur la taxation des géants du numérique”, a déclaré le ministre français de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire sur l’antenne de France Inter.

“Qu’est-ce que c’est que cette manière de traiter les alliés des Etats-Unis, de nous menacer systématiquement de sanctions ?”, a-t-il poursuivi.

Le ministre français a précisé avoir adressé une réponse commune avec ses homologues italien, espagnol et britannique au courrier par lequel Steven Mnuchin les avait informés de cette décision, en réaffirmant leur volonté de parvenir à un accord le plus rapidement possible.

De son côté, le secrétaire général de l’OCDE Angel Gurria a appelé dans un communiqué l’ensemble des Etats représentés à poursuivre les discussions en vue de la conclusion d’un accord d’ici la fin de l’année, indispensable pour éviter une “guerre commerciale” particulièrement malvenue alors que l’économie mondiale est déjà lourdement pénalisée par les répercussions de la pandémie liée au nouveau coronavirus.

Faisant écho aux déclarations de Bruno Le Maire, le Trésor britannique et le ministère allemand des Finances ont fait part jeudi de leur détermination à parvenir à une solution internationale.

La porte-parole du gouvernement espagnol, Maria Jesus Montero, a quant à elle affirmé sur les ondes de la radio Cadena SER que les Européens n’accepteraient aucune menace de représailles et que les discussions en cours visaient seulement à définir “un système fiscal ordonné, équitable et adapté à l’époque actuelle”.

Le ministre italien de l’Economie Roberto Gualtieri a assuré sur Twitter être “déterminé à trouver une solution d’ici la fin de l’année avec la France, l’Espagne et le Royaume-Uni, comme décidé dans le cadre du G20”.

A Bruxelles, le commissaire européen aux Affaires économiques et financières Paolo Gentiloni a également réaffirmé sa volonté de parvenir à une solution internationale négociée d’ici la fin de l’année et prévenu que l’Union européenne proposerait sa propre taxe si un accord dans le cadre de l’OCDE s’avérait impossible.

“Nous appliquerons quoi qu’il arrive une taxation aux géants du digital en 2020 parce c’est une question de justice”, a également prévenu Bruno Le Maire.

La France, pionnière sur ce sujet, a instauré sa propre taxe numérique l’an dernier, ce qui lui a déjà valu des menaces de représailles commerciales de la part des Etats-Unis. Les échéances de paiement ont été suspendues jusqu’à la fin de l’année, dans l’attente d’un accord international, mais elles s’appliqueront si les Etats-Unis ne reviennent pas sur leur position et déclenchent un blocage à l’OCDE, a assuré le ministre français.

Les Etats-Unis, ont déjà lancé des enquêtes sur la taxe française visant les entreprises numériques et les projets comparables de plusieurs pays, dont la Grande-Bretagne, l’Italie et le Brésil. Les résultats de ces investigations pourraient conduire à l’adoption de mesures de rétorsion commerciales à l’encontre des pays concernés.

Dans sa configuration actuelle, le système fiscal international permet entre autres aux géants du numérique comme Google, Amazon, Facebook, Apple ou Microsoft – souvent désignés par l’acronyme “Gafam” – la possibilité de déclarer leurs bénéfices dans des pays à faible taux d’imposition des sociétés comme l’Irlande, indépendamment du pays dans lequel se trouvent leurs utilisateurs.

Convention citoyenne climat: une discussion de bistrot pour reverdir Macron

Convention citoyenne climat: une discussion de bistrot pour reverdir Macron

 

Macron lors  de ses vœux a évoqué la convention nationale pour le climat. vendredi, il a aussi  fait une allocution devant cette assemblée bidon.  Une convention très formelle et dont les travaux sont d’une grande nullité si l’on en juge par ce qui figure sur son site officiel qui ne parle en réalité que de méthode et de calendrier. Rien sur le fond ! Pas étonnant sur France Info l’ un des participants interrogé a eu bien du mal à dégager une seule idée, un seul axe qui pourrait ressortir de cette commission bidon. Finalement l’intéressé  a déclaré : » écoutez personnellement je n’ai plus participé aux travaux depuis novembre et je ne peux pas vous en dire plus mais il y a des experts dans cette convention.! ». Autres réactions de participants sceptiques rapportées par Franceinfo:

.  »Il y a des jours où je repars en me disant : ‘On n’y arrivera jamais’ », témoigne Agnès, 42 ans. Cette gestionnaire de paie de L’Haÿ-les-roses (Val-de-Marne) évoque des « montagnes russes », entre pics d’optimisme et gouffres d’inquiétude face à l’ampleur de la tâche. Depuis son village du Limousin, Guy, un retraité de 60 ans, regrette pour l’instant l’absence de débats entre les 150 et la relation avec les personnes rencontrées. « On a dit qu’on auditionnait, c’est un terme que je trouve un peu fort. Des experts sont venus nous exposer leur travail, mais nous ne sommes pas suffisamment qualifiés sur le sujet pour leur poser des questions techniques et précises », estime-t-il.

 

Marie-Josée, qui confiait à L’Obs au début des travaux sa crainte d’être « téléguidée » par le gouvernement, n’est pas complètement débarrassée de cette inquiétude. « C’est peut-être un peu méchant de dire ‘téléguider’, mais cette Convention est quand même proposée par le gouvernement, avec les pistes et les données du gouvernement », rappelle-t-elle. Elève dans une école d’aide-soignante, Angela, 46 ans, ne veut pas que l’exécutif se serve des travaux de la Convention pour remettre au goût du jour la taxe carbone, qui avait déclenché le mouvement des « gilets jaunes ».  »On en entend beaucoup parler, par des intervenants ou des animateurs. Il est hors de question qu’on remette un impôt aux citoyens », s’emporte cette habitante de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne).

 

A Toulouse, Muriel, intermittente du spectacle de 47 ans, regrette que sa demande d’auditionner l’astrophysicien Aurélien Barrau – « quelqu’un qui secoue les gens » et devrait être « au journal de 20 heures » – n’ait pas été retenue. Elle s’agace également des groupes de travail, qu’elle juge trop vastes et qui « ciblent les citoyens et pas les industriels »« ‘Se loger’, ce devrait être ‘Comment construire’ », estime-t-elle.

Cette  convention citoyenne composée de 150 citoyens tirés au sort est bien « encadrée »  par des experts et surtout des politiques. On voit mal ce qui pourrait sortir d’une réunion aussi composite ou évidemment on pourra facilement manipuler les participants. Cette espèce de démocratie directe est évidemment illusoire car les problèmes étudiés sont généralement complexes exigent à la fois connaissance et expérience. Or la convention citoyenne va ressembler à la discussion d’un super bistrot. Cette démarche s’inscrit dans la volonté d’écarter les corps intermédiaires et les organisations compétents sur le sujet. Le dialogue direct voulu par Macron relève tout simplement d’une méthode théocratique.

Composée de 150 citoyens tirés au sort, cette convention sera chargée de “redessiner toutes les mesures concrètes d’aides aux citoyens sur la transition climatique dans le domaine des transports, de la rénovation des logements”. Le chef de l’Etat s’est engagé à ce que ses conclusions soient soumises “sans filtre”, au vote du Parlement, soit à référendum, soit à une application réglementaire directe. Soit même à rien du tout car l’environnement n’est pas la priorité de Macron qui n’a rien dit à ce propos dans sa campagne électorale. Quant au ministère de l’environnement, il est pratiquement condamné au silence depuis que la techno Élisabeth Borne à récupéré le ministère, en plus des transports.

Convention climat: une discussion de bistrot pour reverdir Macron

Convention climat: une discussion de bistrot pour reverdir Macron

 

Macron lors  de ses vœux a évoqué la convention nationale pour le climat. vendredi, il a  fait une allocution devant cette assemblée bidon.  Une convention très formelle et dont  les travaux sont d’une grande nullité si l’on en juge par ce qui figure sur son site officiel qui ne parle en réalité que de méthode et de calendrier. Rien sur le fond ! Pas étonnant sur France Info l’ un des participants interrogé a eu bien du mal à dégager une seule idée, un seul axe qui pourrait ressortir de cette commission bidon. Finalement l’intéressé  a déclaré : » écoutez personnellement je n’ai plus participé aux travaux depuis novembre et je ne peux pas vous en dire plus mais il y a des experts dans cette convention.! ». Autres réactions de participants sceptiques rapportées par Franceinfo:

.  »Il y a des jours où je repars en me disant : ‘On n’y arrivera jamais’ », témoigne Agnès, 42 ans. Cette gestionnaire de paie de L’Haÿ-les-roses (Val-de-Marne) évoque des « montagnes russes », entre pics d’optimisme et gouffres d’inquiétude face à l’ampleur de la tâche. Depuis son village du Limousin, Guy, un retraité de 60 ans, regrette pour l’instant l’absence de débats entre les 150 et la relation avec les personnes rencontrées. « On a dit qu’on auditionnait, c’est un terme que je trouve un peu fort. Des experts sont venus nous exposer leur travail, mais nous ne sommes pas suffisamment qualifiés sur le sujet pour leur poser des questions techniques et précises », estime-t-il.

 

Marie-Josée, qui confiait à L’Obs au début des travaux sa crainte d’être « téléguidée » par le gouvernement, n’est pas complètement débarrassée de cette inquiétude. « C’est peut-être un peu méchant de dire ‘téléguider’, mais cette Convention est quand même proposée par le gouvernement, avec les pistes et les données du gouvernement », rappelle-t-elle. Elève dans une école d’aide-soignante, Angela, 46 ans, ne veut pas que l’exécutif se serve des travaux de la Convention pour remettre au goût du jour la taxe carbone, qui avait déclenché le mouvement des « gilets jaunes ».  »On en entend beaucoup parler, par des intervenants ou des animateurs. Il est hors de question qu’on remette un impôt aux citoyens », s’emporte cette habitante de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne).

 

A Toulouse, Muriel, intermittente du spectacle de 47 ans, regrette que sa demande d’auditionner l’astrophysicien Aurélien Barrau – « quelqu’un qui secoue les gens » et devrait être « au journal de 20 heures » – n’ait pas été retenue. Elle s’agace également des groupes de travail, qu’elle juge trop vastes et qui « ciblent les citoyens et pas les industriels »« ‘Se loger’, ce devrait être ‘Comment construire’ », estime-t-elle.

Cette  convention citoyenne composée de 150 citoyens tirés au sort est bien « encadrée »  par des experts et surtout des politiques. On voit mal ce qui pourrait sortir d’une réunion aussi composite ou évidemment on pourra facilement manipuler les participants. Cette espèce de démocratie directe est évidemment illusoire car les problèmes étudiés sont généralement complexes exigent à la fois connaissance et expérience. Or la convention citoyenne va ressembler à la discussion d’un super bistrot. Cette démarche s’inscrit dans la volonté d’écarter les corps intermédiaires et les organisations compétents sur le sujet. Le dialogue direct voulu par Macron relève tout simplement d’une méthode théocratique.

Composée de 150 citoyens tirés au sort, cette convention sera chargée de “redessiner toutes les mesures concrètes d’aides aux citoyens sur la transition climatique dans le domaine des transports, de la rénovation des logements”. Le chef de l’Etat s’est engagé à ce que ses conclusions soient soumises “sans filtre”, au vote du Parlement, soit à référendum, soit à une application réglementaire directe. Soit même à rien du tout car l’environnement n’est pas la priorité de Macron qui n’a rien dit à ce propos dans sa campagne électorale. Quant au ministère de l’environnement, il est pratiquement condamné au silence depuis que la techno Élisabeth Borne à récupéré le ministère en plus des transports.

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