Archive pour le Tag 'discours'

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Hollande : un discours de curé de campagne

Hollande : un discours de curé de campagne

Peu d’observateurs ont remarqué que les discours de François Hollande ce rapprochaient de plus en plus de celui d’un curé de campagne,  sur le fond comme sur la forme. Sur la forme, une sorte de sermon mal ficelé qui mélange tout et qui se caractérise surtout par sa confusion, sa grande faiblesse intellectuelle et cette tonalité mielleux des prédicateurs du dimanche. Sur le fond, on s’interroge  encore sur la nature du sujet traité : le terrorisme ? La critique de la droite ? La vision de la France ? La préparation de sa candidature en 2017 ? Sans doute un peu de tout comme aux galeries Lafayette et cette phrase ésotérique : »La France est bien plus qu’une identité, c’est une idée, un projet, une ambition. » Le genre de phrase qui ne signifie comment rien. La France serait une idée ? Une ambition ? Davantage qu’une identité ? Mais quel charabia ! Évidemment la langue de l’ENA ;  parler, parler  meubler le vide sidéral du contenu par des mots, par du bruit. Ce n’est pas la première fois que François Hollande utilise cette phrase sans doute soufflée par un de ses conseillers boutonneux  fraîchement sorti de l’ENA ou du grand séminaire du parti socialiste. François Hollande a prononcé jeudi un discours confus de combat contre la droite accusée de vouloir abaisser la démocratie et liquider le modèle social français, donnant un signal clair de sa volonté d’être candidat en 2017 pour ne pas laisser l’image de la France s’altérer « lors des prochaines années ». Il  a saisi l’occasion d’une intervention sur « la France face au terrorisme » pour approfondir ( !) sa vision du pays et surtout attaquer une opposition jugée trop sûre d’elle quant à ses chances de remporter l’élection présidentielle du printemps. Quelques perles : «Je ne laisserai pas l’image de la France, le rayonnement de la France, l’influence de la France s’altérer lors des prochains mois ou des prochaines années », « Nous devons assurer la sécurité sans jamais renoncer à vivre comme nous le voulons, comme nous l’entendons »,   »L’identité, elle n’est ni heureuse ni malheureuse », a-t-il dit. « La France est bien plus qu’une identité, c’est une idée, un projet, une ambition. » Et en fin de sermon : « je suis encore, jusqu’au mois de mai, le seul qui en ait eu l’onction -, je veux dire que dans une démocratie il y a l’élection. » « Ah ce n’est pas facile l’élection, il faut la mériter, s’y préparer et respecter les citoyens ! ». Amen.

(Avec Reuters)

Sécu santé : un discours technocratique pour masquer la baisse des remboursements

Sécu  santé : un discours technocratique pour masquer la baisse des remboursements

On tourne autour du pot au conseil d’analyse économique (CAE) pour diminuer les remboursements de dépenses de santé. Du coup on cherche à faire payer davantage les mutuelles ou encore à reporter sur l’Etat  certaines dépenses. Du bricolage qui ne peut résoudre l’énorme déficit de la protection sociale et de la Sécu en particulier. En 2015 le déficit de la Sécu a tourné autour de 13 milliards par ailleurs on ne sait pas comment amortir la dette sociale qui représente plus de 150 milliards. Une paille ! Sécu, retraite, chômage, budget de l’État et des collectivités locales : tout est dans le rouge. Le conseil d’analyse économique aurait gagné en clarté s’il avait indiqué qu’il convenait de réduire les prestations et de faire payer davantage le consommateur et le contribuable. Du coup le conseil d’analyse économique opte pour un discours très ésotérique qui n’éclaire guère la question. Au-delà d’un certain plafond, les frais de santé restant à la charge des patients devraient être couverts à 100% par l’Etat, estime mercredi 20 janvier le Conseil d’analyse économique (CAE), organisme rattaché au Premier ministre. « Nous ne souhaitons pas supprimer le reste à charge, mais qu’il soit limité à un certain seuil pour les patients nécessitant des soins répétés sur un temps limité (hors maladie chronique) comme le font certains pays voisins », explique à l’AFP le coauteur de l’analyse, Antoine Bozio. En cas de problème de santé exceptionnel, les personnes « dont le reste à charge annuel cumulé dépasse une somme donnée seraient couvertes à 100% par la couverture publique », dans le périmètre des tarifs de la Sécurité sociale. Souhaitant une réforme « ambitieuse » qui « refonde l’architecture » de la protection sociale, les économistes du CAE proposent également de revoir les rôles des organismes complémentaires. Ils estiment ainsi nécessaire que les complémentaires santé séparent leur activité de remboursement de soins en complément de l’Assurance maladie, de celle dite « supplémentaire » couvrant des soins hors panier comme le confort à l’hôpital ou les dépassements d’honoraires. « Des mécanismes de solidarité devraient être appliqués pour la partie complémentaire de la couverture, tandis qu’ils n’ont pas lieu d’être pour la partie supplémentaire », écrivent les analystes. Ils préconisent également d’unifier la couverture du risque santé vers un « panier solidaire », comprenant des « soins essentiels », avec des « enjeux vitaux », « accessibles à tous sans barrière financière ». Les assurances facultatives seraient ainsi « recentrées sur la couverture des soins hors de ce panier ». « Contrairement à la CMU, le panier de soins solidaire serait remboursé entièrement par la Sécurité sociale avec un mécanisme de plafond, sans conditions de ressources », précise M. Bozio. Autre piste de réforme: distinguer les prestations contributives (chômage, retraite, accident du travail, indemnités journalières) de celles délivrées aux citoyens en fonction de leurs besoins (assurance maladie, aides sociales, famille). Le CAE préconise de revenir sur la délimitation actuelle entre ce qui est du ressort de l’État et ce qui incombe à la Sécurité sociale. Une piste qui ne changera pas grand-chose pour la sécurité sociale soit pour l’État. En creux, très creux même, c’est la conclusion du CAE -qui aurait dû figurer à en introduction–. « Le débat autour de la dépense sociale est incontournable, elle représente 50 % de la dépense publique », conclut M. Bozio.

(Avec AFP)

Macron : un discours moderniste mais trop général

Macron : un discours moderniste mais trop général

On ne peut pas dire que Macon ait  inventé l’eau chaude avec son discours sur la nécessité de moderniser l’économie. Beaucoup de généralités, d’évidences mais bien peu d’orientations concrètes. Peut-être aussi Macon craint-il que les quelques mesures qu’il préconise soit étouffées  par l’habillage social du ministre de la ministre du travail ; laquelle  devrait présenter dans un même texte disposition économique et disposition sociale pour ne pas déplaire à la gauche de la gauche. Sans doute pourquoi Macon s’est répandu dans le journal Le Monde. On aurait aimé un particulier qu’il développe sa formule : « donner beaucoup plus de place à l’entrepreneuriat individuel, donner beaucoup plus de simplicité aux TPE et PME dans leur parcours de croissance sur le plan fiscalo-social et réglementaire ».   Emmanuel Macron prône en effet  le lancement de nouvelles réformes d’envergure du marché du travail, au moment où le gouvernement envisage de fusionner son projet de loi sur les nouvelles opportunités économiques (NOE) et la réforme du droit social. D’une certaine manière macro adresse une critique à la politique économique de François Hollande. « Les Français veulent non pas un optimisme béat mais savoir où on va, ce qu’on propose pour le pays », dit le ministre de l’Economie dans une interview au Monde publiée mercredi.  Une façon de e désolidariser par avance et très habilement d’une loi économique et sociale qui s’inscrira sans doute dans la logique du consensus mou cher à Hollande ;  c’est-à-dire le changement qui ne change pas grand-chose. Macon souhaiterait en particulier lever les obstacles à l’accès à certains métiers auxquels se heurtent des jeunes sans qualification, comme les petits travaux d’entretien dans les logements ou les laveurs de voitures, qui nécessitent un diplôme professionnel, au grand dam de ces professions. Pas sûr que sur ces points il soit entendu compte tenu des réticences corporatistes des formateurs  et même de certains milieux professionnels qui bénéficient d’une certaine manière d’une rente de situation. Macon est sans doute convaincu que ses propositions seront considérablement diluées dans la loi portant dans le domaine économique mais aussi social d’autant que la gestion de ce texte a été confiée à une ministre du travail inexpérimentée dans les deux domaines et totalement aux ordres de Valls et de hollande. Pour preuve de cette défaite annoncée de Macon : sa curieuse déclaration quand Il explique avoir soumis à François Hollande et Manuel Valls « des réformes d’impacts forts » pour « donner beaucoup plus de place à l’entrepreneuriat individuel, donner beaucoup plus de simplicité aux TPE et PME dans leur parcours de croissance sur le plan fiscalo-social et réglementaire ». Il faut sans doute comprendre qu’il a bien soumis ses réformes mais qui n’est pas du tout certain qu’elles seront reprises.

Vœux Hollande : un discours de sous-préfet de province

Vœux Hollande : un discours de sous-préfet de province

 

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’y avait pas matière à s’enthousiasmer à propos de ce discours convenu et finalement ennuyeux de Hollande à l’occasion de la cérémonie des vœux de 2016 ;  pour résumer  Hollande a présenté un cocktail assez fade de mesures contre le terrorisme mélangé à un zeste de lutte contre le chômage et coloré par un sirop vert d’écologie. Comme d’habitude les grands médias se contentent le jour même et les jours suivants de relater simplement les propos du président de la république. Il leur faut un général trois ou quatre jours pour procéder réellement à son évaluation. Que dire d’un tel discours qui tant sur la forme que sur le fond ne donnait guère matière ni à réfléchir, ni à s’enthousiasmer. D’une certaine manière,  ce discours aurait pu être prononcé par un sous-préfet de province lors de ses vœux aux édiles locaux. Sur la forme pas de souffle, une tonalité comme toujours un peu gnangnan, compassionnelle comme celle d’un curé de campagne.  On est loin du souffle gaullien ou  de celui de Merkel. Sur le fond on sent  que le propos a été écrit en jetant un œil sur les sondages. Pas étonnant si l’essentiel a été consacré à la posture de Hollande comme  chef de guerre, là  il réussit à faire une certaine unanimité en tout cas à réduire nombre de ses opposants. Pourtant le parallèle entre les deux états d’urgence, l’un contre le terrorisme, l’autre contre le chômage était intéressant si les deux problématiques avaient été traitées de manière également équilibrées et approfondie équilibrées. Alors on sent bien que sur la thématique socio-économiques Hollande (comme Mitterrand précédemment) fait dans la prudente approximation voire  dans l’illusion (se souvenir de la fumeuse inversion de la courbe du chômage ! Un propos qui aurait pu être tenu par un sous-préfet de Provence devant les élus locaux. Le genre de discours qu’on écoute d’une oreille discrète distraite en espérant qu’il se termine assez vite pour pouvoir rejoindre le buffet. Le produit même de la réflexion significative des énarques qui écrivent avec un œil sur les sondages avec pour objectif d’endormir les éventuelles velléitaires et les opposants. Et à la fin pour l’auditeur cette impression indéfinissable d’avoir écouté mais sans avoir entendu quoi que ce soit de créatif ou de dynamique.

Littérature : Valls va publier ses discours, avant d’enregistrer un CD ?

Littérature : Valls va publier ses discours, avant d’enregistrer un CD ?

 

Comme on ne l’a vu dans un autre article la littérature française a besoin de soutien ; en effet, si le nombre de titres a doublé, par contre, le nombre de lecteurs à diminué de moitié. La plupart des 15 000 titres annuels ne sont tirés qu’à quelques centaines ou milliers d’exemplaires, ce qui était déjà le cas aussi pour Valls leur de ses précédents ouvrages. Cette fois il veut publier ses discours récents (ou ceux de ses nègres), une sorte d’auto biographie très anticipée pour le cas où….en 2017 ou en 2022 ! On espère surtout que Valls n’envisagera pas ensuite d’enregistrer un CD pour chanter les louanges de sa gestion. Selon Le Parisien, les droits de cet ouvrage intitulé L’Exigence, en librairies début janvier, seront reversés aux associations de soutien aux victimes des attaques terroristes de janvier et novembre 2015. Compte tenu du succès habituel des tirages de Valls il ne faudra pas compter avec des retombées financières très  substantielles mais le geste est là ! À l’occasion de la première commémoration des attentats de Charlie Hebdo, le premier ministre va publier aux Editions Grasset ses discours prononcés dans l’Hémicycle après les attaques de janvier et celles du 13 novembre, comme le révèle Le Parisien, samedi 26 décembre. Selon le quotidien, Manuel Valls souhaite ainsi faire revivre l’esprit du 11 janvier, qui avait vu des millions de Français dans les rues contre le terrorisme. La préface de ce recueil, intitulé L’Exigence, est également signé par le premier ministre. Les droits de l’ouvrage seront reversés aux associations de soutien aux victimes. La dernière fois que Manuel Valls a publié un ouvrage, il était encore ministre de l’Intérieur. La laïcité en France est sorti en 2013. Un thème qui lui est cher, puisque son premier livre, en 2005, était un recueil d’entretiens intitulé La laïcité en face. Ses autres publications, Les habits neufs de la gauche (2006) ou encore Pouvoir (2010) ont été publiés avant qu’il soit ministre. Son livre programmatique, L’Energie du changement, publié en 2011, au moment de la primaire socialiste, avait fait un flop. Seuls 2661 exemplaires avaient été vendus.

Immigration : ce qu’il faut retenir du discours de Hollande…. Du bla-bla !

Immigration : ce qu’il faut retenir du discours de Hollande…. Du bla-bla !

Finalemenet un discours très laborieux, très convenu qui vise à regauchiser un président embarqué dans un social libéralisme qu’il ne contrôle plus. Des propos mille fois entendus qui n’apportent rien. Dénonçant le « sentiment de dépossession, entretenu avec malice sinon avec malignité », le chef de l’Etat a souligné qu’un Français sur quatre était issu de l’immigration : « Je veux rappeler aux Français d’où ils viennent, quelles sont les valeurs qu’ils portent comme citoyens français et où nous voulons aller ensemble. » François Hollande a ainsi exhorté à ne pas laisser « la place vide pour des discours qui instrumentalisent la peur de la dissolution, de la dislocation, de la disparition » entretenus par ceux « qui rêvent d’une France en petit, une France en dépit, une France en repli, bref une France qui ne serait plus la France ». « Nous devons lutter contre ces thèses au nom de la France, pour la France, pour une France à la hauteur de son histoire et capable de porter un grand projet, un destin », a-t-il martelé. François Hollande a annoncé l’ouverture de la naturalisation pour les personnes âgées de plus de 65 ans qui ont vécu 25 ans en France et ont un enfant français. François Hollande s’est implicitement opposé à Nicolas Sarkozy, sans prononcer son nom, jugeant qu’il fallait « défendre » le principe des accords de Schengen qui autorisent la libre circulation des citoyens au sein de l’Union européenne plutôt que de les « faire éclater ». « Faire éclater Schengen? Ce serait reculer, rétablir les frontières pays par pays », a-t-il fait valoir. « Pour l’Europe, notre frontière c’est Schengen », a encore argué François Hollande pour qui, au contraire, ces accords ont « permis à tous les pays d’Europe de s’organiser pour contrôler l’immigration ». François Hollande s’est dit de nouveau « favorable »au droit de vote des étrangers aux élections locales. Mais il se heurte à une impossible réforme constitutionnelle. « Rien ne peut se faire sans une révision de la Constitution, ce qui suppose une majorité des 3/5es » au Parlement, a-t-il rappelé, soulignant que cela supposait « un accord entre les forces républicaines ». A elles de « prendre leurs responsabilités », a-t-il insisté. Une manière de se dédouaner de l’impossible mise en œuvre de cette mesure dont il avait fait l’une de ses promesses de campagne. Le Président s’est élevé contre « la peur sciemment installée d’une religion, l’islam, qui, d’une façon inacceptable, est présentée par certains comme incompatible avec la République. » « Le fait nouveau, ce sont des vents mauvais qui soufflent de plus en plus, pas seulement en France, mais partout en Europe », a-t-il déploré, estimant qu’il fallait « une fois encore reprendre le combat ». Dans « la lutte contre le racisme et l’antisémitisme » érigée en « grande cause nationale », la France « ne peut tolérer qu’un citoyen soit agressé pour sa religion, sa couleur de peau, ses origines », a-t-il souligné, avertissant que « rien ne doit être passé sous silence, rien ne doit rester impuni, rien ne doit être toléré ».

Discours de Valls à l’assemblée : le zigzag, comme avant

Discours de Valls à l’assemblée : le zigzag, comme avant

 

Dan son discours devant l’assemblée Valls s ‘est encore un peu plus ‘ »hollandisé » avec une sorte d’inventaire à la Prévert de ses orientations, orientations le plus souvent contradictoires. Ainsi alors que la réduction des déficits a grandement justifié l’austérité, Valls y renonce en utilisant une sémantique « énarchique » chère à Hollande :  « il faut utiliser toutes les flexibilités du pacte de stabilité ». En clair ne plus respecter le pacte. Il confirme d’ailleurs le déficit à 4.4% pour le budget en 2014 et à 4.3% en 2015 (0.1% de moins très virtuel). Même chose en matière d’impôts après les avoir augmenté depuis 2012, il prévoit en 2015 de nouvelles baisses pour les bas revenus (sous entendu classes moyennes, elles, vont continuer d’être matraquées et il ne faut gagner beaucoup pou en faire partie).  Dernier exemple avec le pacte de responsabilité quand il constate que nombre de branches n’ont pas commencé la négociation. Au-delà de la grandiloquence du propos, de la dramatisation, de l’autoritarisme de façade, on sent bien que d’une certaine manière Valls est pris au piège de Hollande et de sa politique illisible et contradictoire.

Assemblé nationale : le discours de Valls

Assemblé nationale : le discours de Valls

Comme il fallait s’y attendre et comme d’habitude Valls a commencé son allocution en dramatisant la situation infranationale évoquant en vrac, la Russie, l’Ukraine, Gaza, l’Afrique de l’ouest, le virus Ebola, la Syrie et l’Irak. Situation qui réclame, d’après lui, l’union nationale. Il a ensuite traité de la politique budgétaire : une «  politique calibrée ». En clair qui ne peut tenir se objectifs de déficits. Adieu donc les 1% de croissance, on se contentera de 0.4% et l’inflation sera  limitée à 0.5% en 2014, ce qui  viendra affaiblir les rentrées fiscales. Du coup le déficit sera de 4.4% en 2014 et  peu près autant en 2015. Il a à nouveau évoqué les fameux 50 milliards d’économies en trois ans dont 21 en 2015 assurant qu’il était préférable de faire des économies que d’augmenter les impôts. Le pacte de responsabilité a été confirmé (40 milliards d’allégement fiscaux) mais le Premier ministre a en quelque sorte mis en demeure le branches d’engager enfin  les discussions. Il a insisté pour que ces 40 milliards ne servent pas à augmenter les dividendes ou les hauts salaires des patrons. Puis il a mis en valeur les efforts engagés pour la redorme de l’Etat avec pour exemple la SNCF ou encore la réforme territoriale. Une réforme SNCF qui par parenthèse a oublié de traiter les conditions d’apurement de sa dette abyssale. En matière de réforme territoriale il s’est bien abstenu d’évoquer la suppression des départements. Pour Valls le projet de loi de croissance, en fait projet de loi traitant notamment des professions réglementés,   devrait soutenir l’activité, en pêle-mêle  il a évoqué l’apprentissage, l’ouverture des magasins le dimanche, la formation. Sans doute pour convaincre ses frondeurs le Premier ministre  opposé aux nouvelles demandes patronales concernant les 35 heures, le SMIC ou la modification des CDI. Pour gauchir son discours Valls a lâché une prime exceptionnelle aux retraites de moins de 1200 euros mensuels et la revalorisation du minimum vieillesse. Il a terminé avec un long couplet sur les valeurs républicaines su lesquelles s’appuyer pour résoudre une grande partie du mal être et du sentiment d’abandon de certains citoyens. En conclusion, un discours assez convenu marqué par une tonalité d’autorité  mais globalement dans la continuité de la politique de Hollande et finalemenet assez confus.

« Hollande: loin du discours du Bourget  » (Édouard Martin)

« Hollande  loin du discours du Bourget  » (Édouard Martin)

 

L’emblématique syndicaliste d’Arcelor Mittal Édouard Martin revient sur la politique du gouvernement depuis le deuxième remaniement de François Hollande. « Je porte beaucoup d’amitié à Arnaud Montebourg. J’ai beaucoup aimé son volontarisme politique », explique-t-il. « Même s’il n’a pas réussi sur tous les dossiers, il a voulu démontrer que c’est bien le politique qui doit mener à bien les orientations qui doivent être bonnes pour le pays et non pas la finance ou les multinationales », ajoute-t-il.   « Je me reconnais dans ce volontarisme-là », confie Édouard Martin. Mais le député européen a du mal à cacher sa déception concernant les promesses non-tenues de François Hollande. « Si vous voulez me faire dire que l’on est loin du discours du Bourget de François Hollande, je vais vous dire oui. Si vous me faire dire que nous sommes loin du discours du Président à Florange, je vais vous dire oui. On voit bien que malgré toutes les aides, le chômage ne cesse de croitre », estime-t-il.  L’État doit être moteur. Il ne doit pas attendre que le privé le fasse à sa place.  Concernant le discours de Manuel Valls au Medef, où ce dernier avait déclaré « j’aime l’entreprise », Édouard Martin trouve choquant les propos des patrons qui disaient que le Premier ministre était encore mieux que la droite.  »Je partage l’idée du Premier ministre. Il faut défendre les entreprises et les aider à retrouver leur rentabilité. Mais il faut aussi que l’Etat soit un peu moteur et prend sa part de responsabilité et ne pas attendre que le privé le fasse à sa place », ajoute Édouard Martin.    Cependant le député reproche à Manuel Valls d’oublier ses fondamentaux. « Il doit être plus attentif à l’aile gauche du PS », estime-t-il avant d’ajouter « il donne le sentiment qu’il n’écoute plus le parti socialiste », conclut-il. 

 

Economie : Changement de discours, Gattaz est content !

Economie : Changement de discours, Gattaz est content !

 

Il ya a encore quelques semaines les propos de Gattaz étaient empreints de pessimisme et de critiques acerbes à l’égard du gouvernement. Aujourd’hui changement de communication Gattaz estime que le gouvernement va dans le bon ses et que la France va rebondir. Que s’est- il passé pour permettre un changement radical de discours ? D’abord les actionnaires sont contents, ils viennent d’empocher 30 milliards, il serait donc malvenu d’exiger encore davantage que les 40 milliards prévus par le pacte de responsabilité. Certes cela concerne les grandes entreprisses mais on sait que les PME ne sont pas ou très mal représentées par le Medef. Ensuite, à force d’entretenir un climat de critiques et de pessimiste, Gattaz se rend compte qu’il influe négativement sur le climat d’affaires, il rectifie donc le tir.  A quelques jours des universités d’été du mouvement patronal (27 et 28 août), au cours desquelles le Premier ministre Manuel Valls fera une intervention très attendue, le patron des patrons s’est exprimé sur son blog lundi pour dire sa vision du pacte de responsabilité, présenté par le gouvernement comme l’outil essentiel de la relance économique du pays.  Bien que maintes fois décrié par les partenaires sociaux, le pacte de responsabilité semble recueillir aujourd’hui l’approbation du patronat.  « Redisons-le : le pacte est la bonne solution, la politique de soutien à la compétitivité des entreprises est la bonne solution », écrit Pierre Gattaz sur son blog à l’adresse de ceux qui voient dans la mesure voulue par François Hollande un « cadeau » de plus fait aux entreprises.   Parmi les détracteurs du dispositif, on trouve les syndicats CGT et FO notamment, mais aussi l’aile gauche du PS qui dénonce, selon l’une de ses porte-parole, Marie-Noëlle Lienemann, une politique non tenable « avec la seule stratégie et le seul soutien du Medef« . Quant aux députés « frondeurs » de l’Assemblée nationale, ils exigent toujours de la part des entreprises des contreparties aux allègements du coût du travail et voudraient davantage privilégier les baisses d’impôts et l’investissement public. Un dernier vœu pieux si l’on en croit Manuel Valls, qui a déclaré au JDD qu’il était « hors de question de changer » de politique. Et le Medef de s’en réjouir. « Le gouvernement fait ce qu’il faut et va dans la bonne direction. Pour une fois, reconnaissons-le ! », estimait lundi Pierre Gattaz, qui apporte ainsi son soutien au Premier ministre.

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Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Discours de Valls: « bravo l’artiste  » (La presse)

Discours de Valls: «  bravo l’artiste  »  (La presse)

Comme souvent la presse se montre bienveillante et même complaisante au lendemain d’une annonce gouvernementale puis les jours et les semaines suivantes décortique les discours. C’est le cas avec le discours de Valls dont on souligne surtout le ton de fermeté et le volontarisme verbal ; Il faut reconnaître que l’exercice n’était pas facile, il fallait donner des gages à l’ultra gauche, aux députés en colère, aux écolos et en même temps poursuivre la politique de Hollande. Pour l’ultra gauche et les écolos, il faudra se satisfaire de propos convenus ; En fait rien ou presque sur l’écologie et des mesures sociales cosmétiques (sans parler de la réduction de certaines prestations sociales). La presse en général fait surtout l’impasse sur le financement, une équation impossible. En effet il faut prendre en compte les 50 milliards de remboursements de la dette, les 50 milliards pour parvenir à l’équilibre budgétaire et les 50 milliards pur le financement des pactes. Autant dire que rien n’est vraiment réglé tellement les financements sont flous. Pourtant dans un premier temps la globalement salue l’artiste. « Un autre ton, un autre élan, un diagnostic lucide sur l’état de la France et des Français et un train de mesures qui ressemble à un programme… présidentiel » Dans Le Parisien/Aujourd’hui en France, Thierry Borsa salue le grand oral du nouveau Premier ministre.  Le satisfecit est à peu près général dans la presse. A l’exception notable du Figaro qui a trouvé Manuel Valls « sur le fond sinon sur la forme, contraint, emprunté, ligoté, en un mot, hollandisé » (Alexis Brézet). Et de l’Humanité qui déplore un « verbe haut » et une « addition vertigineuse » en termes de « nouveaux cadeaux au patronat » (Patrick Apel-Muller).  Les Echos salue un « Valls sans tabou ». L’éditorialiste du quotidien économique, Dominique Seux, a trouvé « un ton et du fond » au chef du gouvernement.   »Vérité, efficacité, apaisement furent des clés de son discours. Des mots que l’on voudrait prendre au mot », se prend à espérer Dominique Quinio dans La Croix.  C’est bien ce « talent pour donner de l’envie, transmettre de l’enthousiasme » qui a séduit David Guévart dans Le Courrier picard.  Jacques Camus (La Montagne/Centre France) devine aussi « chez Manuel Valls le souci de rassembler et de réconcilier, au-delà des clivages politiques ».   »Comme Matteo Renzi en Italie, qui distribue quelques douceurs salariales pour mieux opérer, le Premier ministre veut enjamber l’opposition et montrer à l’opinion que l’effort demandé ne sera pas vain », explique Michel Urvoy dans Ouest France.  Pour La Dépêche du Midi et Jean-Claude Souléry, « Manuel Valls a secoué nos pesanteurs, il a secoué tout à la fois la gauche, la droite et les Français ».  La comparaison est cruelle avec Jean-Marc Ayrault, Premier ministre sortant. « Plus de charisme, plus de conviction, plus de nerf, le discours de politique générale de Manuel Valls ne pouvait qu’être meilleur que les prestations de son prédécesseur », juge Patrice Chabanet dans Le Journal de la Haute-Marne. Pour Hubert Coudurier (Le Télégramme), Valls a tranché « avec l’ennui et la monotonie que dégageait son prédécesseur ».  Après cet examen de passage réussi pour Manuel Valls, « il lui reste maintenant à obtenir des résultats », conclut Therry Borsa dans Le Parisien.

 

Municipales : « Un discours ahurissant de Ayrault et un tsunami politique» (Glavany, PS)

Municipales : « Un discours ahurissant de Ayrault et un tsunami politique» (Glavany, PS)

A la différence de la direction du PS qui paraît assommé et pratique le déni de réalité, pas de langue de bois pour le député PS Glavany, c’est « un gros coup sur la tête » et de « la gauche (qui) sort éreintée » de ce premier tour de scrutin, l’élu des Hautes-Pyrénées a souligné que cela n’avait « rien d’étonnant » . Affirmant qu’il l’avait vu venir, il a déclaré qu’il en avait prévenu « nos gouvernants » depuis « des mois ». « L’électorat de gauche va s’abstenir, annonçais-je … et il s’est abstenu. Parce qu’il est de gauche et ne vote donc pas à droite. Mais parce qu’il est mécontent de la gauche qui gouverne et voulait lui mettre une taloche. Ca, c’est fait », a lancé l’ancien ministre de Lionel Jospin. Pour Jean Glavany, « toute la question posée est simple: quelles leçons l’exécutif va-t-il en tirer? »  « A écouter l’ahurissante allocution du Premier ministre hier soir, commentant les résultats comme on commente les chiffres du chômage, parlant de doute ou d’inquiétude là où il y a colère, et incapable de tenir un discours mobilisateur, je l’avoue: je m’inquiète … », a conclu l’ancien chef de cabinet du président François Mitterrand (1981-1988). Début octobre, dans le sillage du premier tour de la législative partielle de Brignoles avec une forte montée du FN, le député PS avait prévenu sur son blog ses « amis qui gouvernent: attention, si vous ne changez pas de cap, si vous ne trouvez pas vite le chemin de l’autorité-cohérence-clarté-exemplarité – et peut-être surtout, efficacité, l’avertissement d’hier pourrait bien se transformer en tsunami politique au printemps ».

Hollande : un discours contre les riches pour légitimer le matraquage fiscal pour tous

 

Hollande  : un discours contre les riches pour légitimer le matraquage fiscal

La finance, les riches ce sont les ennemis mais c’est là un discours du gouvernement pour matraquer fiscalement les ménages, les couches moyennes ; en fait ceux qui travaillent. Une politique en plus complètement contre productive qui affecte la consommation, la croissance et l’emploi .En plus qui accentue les déficits !  Pas étonnant de la part de ce gouvernement composé essentiellement de fonctionnaires qui ignorent tout des réalités socio-économiques. Une litanie sans fin. Le nouveau coup de rabot au quotient familial, décidé lundi par le gouvernement, vient s’ajouter à la longue série de hausses d’impôt votées ces deux dernières années. En 2012, puis en 2013, les ménages ont vu leur facture fiscale grimper de quelque 13 milliards d’euros! Certaines mesures ont été particulièrement insidieuses. Ce fut le cas du gel du barème de l’impôt sur le revenu. Très technique, cette mesure était difficile à appréhender pour les Français lorsqu’elle a été annoncée, en novembre 2011, par le gouvernement Fillon. Pourtant, elle a eu un impact réel, puisqu’elle a entraîné une hausse moyenne de 2 % de leur impôt sur le revenu, payé neuf mois plus tard. Et contrairement aux promesses de campagne de François Hollande, la majorité socialiste n’est pas revenue sur ce gel (sauf pour les ménages les moins aisés). 16 millions de foyers fiscaux verront donc leur impôt augmenter à nouveau de 2 % en septembre 2013  Les classes moyennes supérieures subiront en outre les effets de la première baisse du plafond du quotient familial, votée à l’automne dernier. Le plafond a alors été ramené de 2 336 à 2 000 euros par demi-part. À l’époque, ce coup de rabot avait fait assez peu de bruit. Comme pour le gel du barème, la complexité de la mesure a permis, pendant un temps, de noyer le poisson. Et ce même si les seuils d’application n’étaient pas très élevés (un couple avec deux enfants gagnant plus de 6 433 euros par mois à deux était touché par le premier rabot).D’une façon générale, ces dernières années ont été éprouvantes pour les Français aisés. Le gouvernement Fillon avait commencé à relever les prélèvements sur l’épargne, à augmenter les taxes sur les plus-values immobilières (la résidence principale restant exonérée), à raboter les niches, à créer une contribution sur les hauts revenus. Son successeur a amplifié le mouvement sur tous ces sujets, tout en augmentant nettement les droits de succession, en créant une tranche d’impôt sur le revenu à 45 % et en instaurant en 2012 une contribution exceptionnelle d’ISF. Cette surtaxe d’ISF a été si élevée qu’elle a conduit 8 010 ménages à voir leurs impôts dépasser 100 % de leurs revenus. Contrairement à ce qu’il prétend, le gouvernement Ayrault a aussi mis à contribution les Français les plus modestes. La refiscalisation des heures supplémentaires à partir d’août 2012 et leur soumission aux charges sociales à partir de septembre ont fortement pénalisé les ouvriers. À cela, il faut ajouter la hausse de la redevance télévision, de la fiscalité du tabac et des taxes sur la bière. Les retraités imposables ont, eux, subi une nouvelle taxe de 0,3 % sur leur pension et les travailleurs indépendants constaté une envolée de leurs prélèvements sociaux. Bref, aucun ménage n’a été épargné par le coup de massue fiscal. Et la hausse de la TVA, effective au 1er janvier 2014, sera elle aussi partagée par tous…

 

Montebourg : un discours incompréhensible sur le sauvetage d’emplois

Montebourg : un discours incompréhensible sur le sauvetage d’emplois

 

Il faut lire et relire ce qu’a déclaré Montebourg à propos des sauvetages d’emplois. Première affirmation gratuite et totalement invérifiable, il aurait sauvé 60 000 emplois ; sans doute s’agit-il d’entreprises en difficultés qui ont pu être redressées et ou reprises mais sans que nécessairement Montebourg ait eu la moindre influence ; ensuite il parle de stratégie d’endiguement, d’outils de travail conservés avec des sacrifices et d’éventuelle nationalisation ( comme à Florange ?) . Bref un charabia auquel Montebourg nous a habitués et qui confond le verbiage des prétoires et l’analyse économique.  Montebourg, ministre du Redressement productif, explique ce dimanche 24 mars sur BFM TV, qu’il mène une lutte contre les licenciements et cette politique « est une politique de cause nationale, d’unité nationale ». Une politique qui paie selon lui. « Sur 399 dossiers, qui menaçaient 70.909 emplois, nous en avons préservés 59.961″. C’est pour cela qu’il déclare que « la nationalisation temporaire, si elle doit être faite, elle aura lieu dans d’autres dossiers. Je n’ai pas renoncé à cela ». Il précise qu’il reçoit, de partout sur le territoire, des dossiers qui arrivent avec des entreprises qui sont en difficultés. « Donc nous avons mis en place une stratégie d’endiguement, c’est-à-dire que nous gardons nos outils de travail et nous sommes parfois obligés de faire des sacrifices ». Et il poursuit : « nous mettons tout le monde autour de la table : les banquiers, les actionnaires, les dirigeants, les syndicats, les élus, les commissaires au redressement productif, … Ils se battent pour garder les appareils industriels sur le terrain. Parfois ça marche et parfois on y arrive pas ».

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