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Bio : un discours du gouvernement mais pas d’aide

Bio : un discours du gouvernement mais pas d’aide

Édouard Philippe a annoncé que la part du bio, qui occupe actuellement 6,5% de la surface agricole du pays, passera à 15% en 2022, puis à 30% en 2030. Mais pour  la Fédération nationale de l’Agriculture biologique. «M. Travert ampute de 5 ans les aides ouvertes aux producteurs bios, marquant ainsi un recul historique et revenant à la situation déséquilibrée d’avant 2010. Mais le gouvernement ne s’arrête pas en si mauvais chemin: non content de supprimer l’aide au maintien, il prévoit également de réduire à 3 ans l’aide à la conversion, selon les contacts de la FNAB en Région. (…) En 3 mois, les agriculteurs qui souhaitent passer en bio ont donc perdu 7 ans de soutien financier, et le gouvernement a perdu la confiance des producteurs bio», souligne la fédération.  «Pour l’instant, dans la réalité, le gouvernement est plutôt en train de saccager le bio. Ils viennent notamment de me supprimer les aides au maintien en agriculture biologique (au titre de rémunération pour service environnemental rendu, NDLR). À partir de 2018, je ne toucherai plus cette aide, de 160 euros par an et par hectare, alors que je devais en bénéficier jusqu’en 2020. Au total, je vais perdre plus de 29.000 euros d’aides alors que j’avais anticipé mes remboursements en fonction. Je vais devoir freiner mes investissements et geler les embauches prévues», souligne Thomas Lafouasse, céréalier et maraîcher bio en Essonne, à la tête d’une exploitation de 180 hectares. «Moi, je peux m’en sortir mais il y a des fermes qui n’auront pas cette chance», ajoute celui qui a diversifié son exploitation et propose des produits transformés comme des soupes, des plats ou des pâtes artisanales.

 

Sondage discours Macron et Philippe : seulement 27% des français convaincus

Sondage discours  Macron et Philippe : seulement 27% des français convaincus  

Selon un sondage Harris Interactive pour RMC et Atlantico publié mercredi 5 juillet. , le discours d’Emmanuel Macron lundi à Versailles devant les députés et sénateurs réunis en Congrès a convaincu 26% des personnes interrogées, 42% ne se disant pas convaincues et 32% ne se prononçant pas. Le discours de politique générale d’Edouard Philippe mardi devant l’Assemblée nationale a été pour sa part jugé convaincant par 27% des sondés, pas convaincant par 41%, 32% ne se prononçant pas. Parmi les mesures annoncées, les Français sont à 80% favorables à la baisse de la taxe d’habitation, 79% à la revalorisation de l’allocation adulte handicapé et du minimum vieillesse, 70% à la création de 15.000 places de prison, 62% à la modification du baccalauréat, 52% au paquet de cigarettes à 10 euros et, enfin, 49% au fait de rendre obligatoire les vaccins pour les enfants recommandés par les autorité de santé. Enfin, une majorité de 52% s’attend à ce que la politique engagée par le gouvernement entraîne une hausse des impôts, 10% s’attendant à une baisse et 38% à aucun changement. Ce sondage a été réalisé en ligne le 4 juillet auprès d’un échantillon de 978 personnes, représentatif des Français de 18 ans et plus (méthode des quotas).

Discours Macron : interminable et flou pour la presse

Discours Macron : interminable et flou pour la presse

 

La presse n’est pas tendre pour juger de la teneur du discours de Macron. D’une façon générale qui est apparu certes brillant mais  interminable, flou, truffé de banalités, lénifiant et finalement creux.  « Un prêche indigeste » (L’Humanité), « le flou et la forme » (Libération), « un discours de politique très général » (Le Figaro). Emmanuel Macron, qui a promis un « changement profond » pour répondre à « l’impatience » des Français, n’a en tout cas pas réussi à convaincre les commentateurs.  « Après la vague Macron, le Macron vague », s’amuse Laurent Joffrin dans Libération, en notant que « tout en promettant de ne pas biaiser avec le réel, Emmanuel Macron a pris la diagonale du flou ». A 20 minutes , on a surtout noté que le président avait fait d’une pierre deux coups avec son discours : fixer un cap et  régler ses comptes en ouvrant « la boîte à claques ».  « Dans un discours millimétré, gorgé de formules flirtant avec l’emphase, le président a décrit, par le menu, l’économie générale de son mandat », juge quant à lui François Ernenwein de La Croix. Le plus sévère est sans conteste L’Humanité. L’éditorialiste du journal communiste, Patrick Apel-Muller, fustige « un long prêche cauteleux, un chapelet de platitudes et un hachis de grands principes réduits à des banalités ». Le journaliste n’avait déjà pas épargné le président dans l’édito de la veille de son discours.  « À force de constater que François Hollande était incapable de prendre de la hauteur, Emmanuel Macron a visiblement décidé d’adopter l’attitude inverse », commente de son côté Paul-Henri du Lambert dans Le Figaro, quotidien qui estime que « Macron laisse à Philippe les sujets qui fâchent ».  Dans Les Echos, Cécile Cornue, apparemment sur la même longueur d’onde, précise la répartition des rôles au sein du couple exécutif : « au président les mots, les concepts ; au Premier ministre, les actes et les gestes. La tête et les tripes ». Dans la presse régionale, Pascal Conquis, des Dernières Nouvelles d’Alsace , analyse la forme d’un discours vraisemblablement difficile à écouter jusqu’à la fin. Le journaliste a trouvé le discours « trop long, par instants surjoue, bien écrit mais perclus de formules lénifiantes, moralisateur parfois et finalement creux, il s’est révélé un moment considérablement ennuyeux et même par séquences pénible ».

Discours Macron : surtout la réforme des institutions

Discours Macron : surtout la réforme des institutions

 

Pour l’essentiel Macron a surtout précisé ses orientations pour la réforme des institutions. Une réforme sans doute utile mais qui ne correspond peut-être pas aux enjeux économiques et sociaux prioritaires qu’attendent les Français. Avec  interrogations autour de la l’introduction d’une dose de proportionnelle et accélération du travail parlementaire : Emmanuel Macron s’est donné lundi un an pour réformer les institutions françaises. A la veille du discours de politique générale du Premier ministre, le chef de l’Etat s’est gardé d’annoncer des mesures économiques et sociales ou des orientations claires en matière de politique étrangère, dans une intervention d’environ 90 minutes devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles. L’opposition a d’ailleurs dénoncé, selon les intervenants, un discours creux, flou et général. Sur l’Europe, il a seulement confirmé le lancement d’ici la fin de l’année dans tous les Etats membres de « conventions démocratiques » pour travailler à la réforme de l’Union, une proposition de campagne dont il n’a pas dit si elle avait recueilli l’assentiment de ses homologues et qui manque sérieusement de contenu. Pour le reste les propos étaient assez convenus et leur caractère trop général ne pouvait susciter ni une franche adhésion Emmanuel Macron s’est par exemple prononcé pour un Etat qui protège « les plus faibles », tout en rejetant l’assistanat et en souhaitant « désintoxiquer » l’Etat de l’interventionnisme public. « Il faut évidemment protéger les plus faibles, dans le droit du travail en particulier », a-t-il dit, avant le début de l’examen dans les prochains jours du projet de loi permettant à l’exécutif de réformer le droit du travail par ordonnances. « Mais protéger les plus faibles, ce n’est pas les transformer en mineurs incapables, en assistés permanents de l’Etat », a-t-il ajouté. « C’est de leur redonner, et à eux seuls, les moyens de peser efficacement sur leur destin. » Les réformes des institutions, qui ont constitué le coeur de son discours sans constituer une nouveauté par rapport à son programme, seront soumises au vote du Parlement. Mais le président s’est dit prêt à recourir au référendum si nécessaire. « Un Parlement moins nombreux mais renforcé dans ses moyens, c’est un Parlement où le travail devient plus fluide », a-t-il dit. « C’est pourquoi je proposerai une réduction d’un tiers du nombre de membres des trois assemblées constitutionnelles. » Il a également proposé que le Parlement soit élu avec une dose de proportionnelle non précisée, « pour que toutes les sensibilités y soient justement représentées » et de limiter le cumul dans le temps des mandats des parlementaires. Pour accélérer les travaux du Parlement, il a proposé de simplifier les navettes entre l’Assemblée et le Sénat, voire de faire voter les lois les plus simples en commission parlementaire. « Tout cela doit être sérieusement étudié. » Il a confirmé sa volonté de supprimer la Cour de justice de la République chargée de juger les ministres pour les délits commis dans le cadre de leurs fonctions et d’assurer l’indépendance des magistrats. Il a souhaité réviser le droit de pétition pour mieux prendre en compte l’expression directe des Français et proposé de faire du Conseil économique, social et environnemental (CESE) « l’instance unique de consultation » des forces vives de la nation.

Discours Macron : trop long, trop général et ennuyeux

Discours Macron : trop long, trop général et ennuyeux

 

 

On attendait évidemment Macron qu’il redonne du souffle  à la nécessaire modernisation du pays en particulier dans le domaine économique. Au lieu de cela à part des annonces déjà connues sur les institutions Macron a délivré un discours interminable sur de grands principes et des généralités vis-à-vis desquels personne ne pouvait être en désaccord. Mais rien de très précis, de très concret. Uniquement quelques propositions vis-à-vis des institutions. Un propos de bon niveau intellectuel amis  beaucoup trop long et qui manquait de charisme. Un mélange de satisfaction, de circonspection et d’ironie a accueilli lundi le discours de Versailles d’Emmanuel Macron, qui a présenté aux parlementaires sa vision d’une action dictée par « l’impatience d’agir » et l’ »amour de la patrie ». Dans son intervention d’une heure trente sagement applaudie à la fin et précédée par une minute de silence à la mémoire de l’ancienne ministre Simone Veil, décédée vendredi, le chef de l’Etat a prôné la réduction d’un tiers du nombre de parlementaires et la nécessité de « retrouver le souffle premier » de l’engagement européen. A Versailles comme sur les réseaux sociaux, des élus ont déploré le ton de cette allocution riche en principes mais pauvre en annonces, dans l’attente du discours de politique générale du Premier ministre, mardi à l’Assemblée. Invitant son auditoire à « une transformation résolue et profonde » des pratiques politiques, Emmanuel Macron n’a pas épargné ses prédécesseurs, prônant la rupture avec « les années immobiles » de François Hollande et « les années agitées » de Nicolas Sarkozy, « toutes aux résultats également décevants ». Une façon de justifier la posture régalienne adoptée par le nouveau chef d’Etat de 39 ans, qui séduit autant qu’elle agace. Il faudra évidemment autre chose pour convaincre de la nécessité des réformes mêmes si macro a appelé chaque Français à prendre sa part du changement. Le seul domaine où macro a donné des précisions concernées la réduction du nombre de députés, la suppression du conseil supérieur de la cour de justice de l’État (juridiction d’exception pour les ministres,), la réforme du conseil économique et social et le recours éventuel au référendum et l’indépendance de la justice. Les seules orientations un peu concrète concernant les institutions sont sans doute nécessaire mais reste à savoir si elle constitue vraiment la priorité du moment.

Philippe : un discours de la méthode de l’efficacité

Philippe : un discours de la méthode de l’efficacité

 

 

 

Visiblement le nouveau Premier ministre a choisi une posture de gestionnaire austère avec préoccupation centrale d’obtenir des résultats. Le positionnement est différent et complémentaire de celui de Macron qui, lui, est en charge de la vision et des grandes orientations. Efficacité et méthode sont les maîtres mots utilisés par Édouard Philippe. Il est vrai qu’il y aura peu de place pour le lyrisme quand il va falloir s’attaquer à la difficile question du redressement budgétaire. Un thème central dans le discours que prononcera le Premier ministre mardi devant l’assemblée nationale. Un thème austère qui se prête mal aux grandes envolées d’autant qu’il faudra sans doute prendre quelques mesures assez peu populaires. La problématique est claire, Hollande a laissé un budget encore plus catastrophique que prévu avec un dérapage de 8 milliards qui sur la tendance conduit le déficit public à 3,2 % du PIB pour 2,8 % annoncés. En outre le Premier ministre devra trouver les moyens pour financer les orientations du président de la république, au bas mot une quinzaine de milliards. Un petit rabotage habituel des ressources des différents ministères ne suffira pas et conviendra sans doute de remettre en cause le train de vie de chacun des secteurs. Édouard Philippe sait  que cette action ne suscite pas en général une grande popularité et se prépare déjà à affronter l’opinion. L’heure du séminaire gouvernemental tenu samedi à Nancy, Édouard Philippe a réaffirmé sa volonté d’honorer les engagements de campagne du chef de l’Etat tout en oeuvrant au redressement des finances publiques de la France mais a renvoyé les annonces concrètes au discours de politique générale qu’il prononcera mardi devant l’Assemblée nationale. »Notre objectif c’est de mettre en oeuvre l’ensemble des engagements pris par le candidat pendant sa campagne, l’ensemble des engagements portés par le président de la République », a déclaré le Premier ministre à l’issue d’un séminaire destiné à renforcer la cohésion du gouvernement et à définir une méthode de travail. « Nous ne tergiverserons pas sur ce point, comme d’ailleurs sur aucun autre », a-t-il ajouté. Il a une nouvelle fois assuré que des mesures d’économies seraient prises pour ramener le déficit budgétaire de la France à 3% en fin d’année, alors que la Cour des comptes a prévenu dans un rapport publié jeudi qu’il pourrait s’élever à 3,2% sans une « action vigoureuse et rapide » et un effort conséquent sur les dépenses. « Il faut prendre des mesures qui ne sont pas des mesures d’augmentation des impôts. Il faut maîtriser les dépenses publiques. C’est un exercice de méthode et de détermination », a confirmé Edouard Philippe lors d’une conférence de presse clôturant une journée de travail avec ses ministres dans les salons de la préfecture de Meurthe-et-Moselle. A propos de la méthode, « collégialité, sincérité et recherche permanente de l’efficacité plus que de la popularité » seront au coeur de l’action du gouvernement, a-t-il dit.

Terrorisme : Theresa May change de discours ?

Terrorisme : Theresa May : change de discours ?

 

 

Juste que là le Royaume Uni avait largement autorisé et même favorisé le communautarisme et la plus grande liberté d’expression y compris des plus radicaux. En apparence la première Ministre remet en cause cette orientation. On objectera cependant que des pays développement opposés au communautarisme  ont également été victimes  d’attentats même là où la liberté d’expression est très contrainte comme en  Russie. «Le moment est venu de dire: trop, c’est trop», a déclaré la Première ministre britannique depuis le perron du 10, Downing Street. «Nous ne pouvons pas et ne devons pas prétendre que les choses peuvent continuer ainsi.»  «Nous sommes persuadés d’avoir affaire à un nouveau type de menace car le terrorisme nourrit le terrorisme et les auteurs sont incités à commettre leurs attaques non seulement sur la base de complots minutieusement élaborés après des années de planification et d’entraînement, non seulement par des assaillants isolés radicalisés sur internet, mais aussi en se copiant les uns les autres et en utilisant les moyens les plus sommaires», a déclaré Theresa May. Elle a dressé la liste de quatre domaines où des changements devront être mis en oeuvre selon elle. Le premier concerne la lutte contre «l’idéologie du mal» à l’origine des attaques répétées de ces dernières semaines, qu’elle a qualifiée de perversion de l’islam et de la vérité. Cette lutte ne pourra être remportée uniquement grâce à des opérations militaires, a expliqué Theresa May, et la Grande-Bretagne devra défendre ses valeurs de pluralisme, supérieures à tout ce que peuvent offrir les «prêcheurs de haine». Deuxième point développé par la Première ministre, la mise en place de nouvelles réglementations pour réduire l’espace d’expression des extrémistes sur internet. «Nous ne pouvons pas offrir à cette idéologie l’espace sécurisé dont elle a besoin pour prospérer. C’est pourtant exactement ce que font internet et les grands fournisseurs de services en ligne», a déploré Theresa May. «Nous devons travailler avec les gouvernements démocratiques alliés pour conclure des accords internationaux sur la régulation du cyberespace.»  Troisièmement, a déclaré la chef du gouvernement, davantage de moyens doivent être consacrés pour identifier et éradiquer l’extrémisme au sein de la société britannique. Quatrième et dernier point, la stratégie de lutte antiterroriste, qui est solide, doit tout de même être revue à la lumière de l’évolution des menaces, a-t-elle dit. Theresa May a notamment évoqué la possibilité d’allonger les peines d’emprisonnement liées aux infractions liées au terrorisme, même dans le cas de délits mineurs.

Vœux Hollande : un discours de curé de campagne

Vœux Hollande : un discours de curé de campagne

 

 

Sur le fond comme sur la forme, François Hollande n’aura jamais réussi à enfiler le costume de président de la république. Témoin encore les derniers vœux qu’il a prononcés pour 2017. Une sorte de discours de curé de campagne ou de sous-préfet. Un manque évident de hauteur, de vision et surtout de charisme. Hollande a d’abord parlé de l’accord sur le climat avec une menace bien illusoire contre des États-Unis qui seraient tentés de ne plus l’appliquer sous la présidence de Trump. Il a ensuite adressé une série de mises en garde contre l’austérité que propose la droite, contre les dangers du nationalisme et de la xénophobie défendus par le front national. Un avertissement aussi qui sonne comme une lapalissade : le risque pour la gauche d’être est limité des le premier tour des présidentielles du fait de ses divisions. Il aurait pu ajouter surtout du fait de ses les échecs. Or sur ce point François Hollande s’est décerné un satisfecit pour sa politique économique et sociale. Politique qui ne renie pas et qu’il revendique même en observant toutefois que les résultats arrivent un peu tardivement. Reste à savoir si ces résultats sont effectivement durables et surtout significatifs. Pas sûr si l’on s’en tient aux prévisions de croissance et de chômage (pour 2017 les institutions officielles de l’État prévoient seulement 1 % de croissance pour le PIB,  une stabilisation du chômage toujours un très haut niveau, un déficit chronique des grands équilibres financiers). Une allocution qui vise en fait pour Hollande à rechercher une petite place dans l’histoire avec sa revendication de liens indéfectibles avec les Français. Une sorte d’homélie ou de prière pour qu’il reste quelque chose de ce président trop normal. Mitterrand avait prédit qu’il serait le dernier président socialiste, Hollande, lui, aura incarné cette prédiction. Non seulement il n’y aura pas de nouveau président socialiste mais le parti socialiste risque d’éclater voir de disparaître complètement pour les mêmes raisons que la SFIO,  à savoir le mélange indigeste et frauduleux de la pensée crypto marxistes et d’une gestion des affaires plus ou moins sociale libérale. Une gestion surtout marquée par l’amateurisme et les contradictions. De ce point de vue, Hollande est un pur produit de l’oligarchie du parti socialiste composée pour l’essentiel de bobos, de hauts fonctionnaires et d’arrivistes. Il suffit pour s’en persuader d’analyser la composition du gouvernement dont nombre sont soumis à l’impôt sur la fortune ne sont évidemment pas représentatifs de ces couches populaires dont il revendique le soutien. Le PS et surtout un club d’élus et de candidats potentiels, une sorte de rampe de lancement pour les énarques, diplômé de Sciences-po, d’institut d’études politiques et de secrétaires du parti qui ont transformé la fonction politique en déroulement de carrière. Pas étonnant que le décalage soit aussi grand avec les réalités socio-économiques et les couches moyennes et populaires. On objectera qu’on rencontre la même sociologie dans d’autres parties, pas vraiment une excuse pour ceux qui précisément se donnaient pour objet de représenter les moins favorisés. En conclusion, une allocution dans le droit fil des précédentes : manquant de souffle sur le fond, aussi sur la forme notamment avec cette voix onctueuse et doucereuse d’un curé de campagne fatigué et trop gras qui délivre son homélie plus par habitude que par réelle conviction. Il n’est pas certain que l’appel de François Hollande pour une petite place dans l’histoire soit très entendu tellement,  la gestion a été catastrophique pour le pays. Le seul argument qui plaide pour lui c’est sans doute la gestion tout aussi inefficace de ses prédécesseurs et peut-être celle de son successeur. Une sorte de palmarès dans la nullité.

 

Buisson soutient le discours de droite conservatrice de Fillon

Buisson soutient le discours de droite conservatrice de Fillon

 

Le sulfureux Buisson, ancien de Sarkozy règle ses comptes avec ce dernier en considérant que la campagne de l’ancien président de la république a été triviale et trop brutale. Du coup il se rallie à Fillon et se réjouit de la résurgence d’une vraie politique de droite conservatrice. Nicolas Sarkozy Patrick Buisson a en effet fustigé jeudi le discours « ringard de Juppé face à la campagne de « transgression des tabous » de François Fillon. « Malgré qu’il se veuille le porte-parole de la modernité », Alain Juppé « tient un discours absolument ringard et ne se rend pas compte que cette révolution conservatrice est à l’œuvre partout dans toutes les sociétés occidentales », a-t-il dit sur Europe 1. François « Fillon a fait une campagne qui n’est pas celle de Nicolas Sarkozy, moins triviale moins brutale, et qui est une campagne de transgression des tabous », a-t-il ajouté. « Fillon assume une droite conservatrice ». Pour Patrick Buisson, « Juppé sera très probablement battu dimanche soir, il représentait cette tradition de cette droite qui ne s’assume pas et c’est pour ça que dans l’histoire des idées c’est un moment historique ». Selon un sondage IFOP-Fiducial pour iTELE, Paris Match et Sud Radio publié mercredi, François Fillon battrait Alain Juppé avec 65% des voix au second tour de la primaire de la droite et du centre dimanche. Alain Juppé dénonce la « brutalité sociale » du programme de son concurrent et l’attaque sur les questions sociétales. François Fillon oppose quant à lui son « audace » à la frilosité présumée de son adversaire. Inspirateur de la « droitisation » des thématiques de l’ex-UMP, Patrick Buisson a été l’éminence grise de Nicolas Sarkozy pendant ses campagnes présidentielles de 2007 et 2012 et durant son quinquennat. En 2014, il a été condamné à verser 10.000 euros de dommages et intérêts provisionnels à l’ex-chef de l’Etat et à son épouse Carla Bruni pour les avoir enregistrés à leur insu.

(Avec Reuters)

 

Hollande : un discours de curé de campagne

Hollande : un discours de curé de campagne

Peu d’observateurs ont remarqué que les discours de François Hollande ce rapprochaient de plus en plus de celui d’un curé de campagne,  sur le fond comme sur la forme. Sur la forme, une sorte de sermon mal ficelé qui mélange tout et qui se caractérise surtout par sa confusion, sa grande faiblesse intellectuelle et cette tonalité mielleux des prédicateurs du dimanche. Sur le fond, on s’interroge  encore sur la nature du sujet traité : le terrorisme ? La critique de la droite ? La vision de la France ? La préparation de sa candidature en 2017 ? Sans doute un peu de tout comme aux galeries Lafayette et cette phrase ésotérique : »La France est bien plus qu’une identité, c’est une idée, un projet, une ambition. » Le genre de phrase qui ne signifie comment rien. La France serait une idée ? Une ambition ? Davantage qu’une identité ? Mais quel charabia ! Évidemment la langue de l’ENA ;  parler, parler  meubler le vide sidéral du contenu par des mots, par du bruit. Ce n’est pas la première fois que François Hollande utilise cette phrase sans doute soufflée par un de ses conseillers boutonneux  fraîchement sorti de l’ENA ou du grand séminaire du parti socialiste. François Hollande a prononcé jeudi un discours confus de combat contre la droite accusée de vouloir abaisser la démocratie et liquider le modèle social français, donnant un signal clair de sa volonté d’être candidat en 2017 pour ne pas laisser l’image de la France s’altérer « lors des prochaines années ». Il  a saisi l’occasion d’une intervention sur « la France face au terrorisme » pour approfondir ( !) sa vision du pays et surtout attaquer une opposition jugée trop sûre d’elle quant à ses chances de remporter l’élection présidentielle du printemps. Quelques perles : «Je ne laisserai pas l’image de la France, le rayonnement de la France, l’influence de la France s’altérer lors des prochains mois ou des prochaines années », « Nous devons assurer la sécurité sans jamais renoncer à vivre comme nous le voulons, comme nous l’entendons »,   »L’identité, elle n’est ni heureuse ni malheureuse », a-t-il dit. « La France est bien plus qu’une identité, c’est une idée, un projet, une ambition. » Et en fin de sermon : « je suis encore, jusqu’au mois de mai, le seul qui en ait eu l’onction -, je veux dire que dans une démocratie il y a l’élection. » « Ah ce n’est pas facile l’élection, il faut la mériter, s’y préparer et respecter les citoyens ! ». Amen.

(Avec Reuters)

Sécu santé : un discours technocratique pour masquer la baisse des remboursements

Sécu  santé : un discours technocratique pour masquer la baisse des remboursements

On tourne autour du pot au conseil d’analyse économique (CAE) pour diminuer les remboursements de dépenses de santé. Du coup on cherche à faire payer davantage les mutuelles ou encore à reporter sur l’Etat  certaines dépenses. Du bricolage qui ne peut résoudre l’énorme déficit de la protection sociale et de la Sécu en particulier. En 2015 le déficit de la Sécu a tourné autour de 13 milliards par ailleurs on ne sait pas comment amortir la dette sociale qui représente plus de 150 milliards. Une paille ! Sécu, retraite, chômage, budget de l’État et des collectivités locales : tout est dans le rouge. Le conseil d’analyse économique aurait gagné en clarté s’il avait indiqué qu’il convenait de réduire les prestations et de faire payer davantage le consommateur et le contribuable. Du coup le conseil d’analyse économique opte pour un discours très ésotérique qui n’éclaire guère la question. Au-delà d’un certain plafond, les frais de santé restant à la charge des patients devraient être couverts à 100% par l’Etat, estime mercredi 20 janvier le Conseil d’analyse économique (CAE), organisme rattaché au Premier ministre. « Nous ne souhaitons pas supprimer le reste à charge, mais qu’il soit limité à un certain seuil pour les patients nécessitant des soins répétés sur un temps limité (hors maladie chronique) comme le font certains pays voisins », explique à l’AFP le coauteur de l’analyse, Antoine Bozio. En cas de problème de santé exceptionnel, les personnes « dont le reste à charge annuel cumulé dépasse une somme donnée seraient couvertes à 100% par la couverture publique », dans le périmètre des tarifs de la Sécurité sociale. Souhaitant une réforme « ambitieuse » qui « refonde l’architecture » de la protection sociale, les économistes du CAE proposent également de revoir les rôles des organismes complémentaires. Ils estiment ainsi nécessaire que les complémentaires santé séparent leur activité de remboursement de soins en complément de l’Assurance maladie, de celle dite « supplémentaire » couvrant des soins hors panier comme le confort à l’hôpital ou les dépassements d’honoraires. « Des mécanismes de solidarité devraient être appliqués pour la partie complémentaire de la couverture, tandis qu’ils n’ont pas lieu d’être pour la partie supplémentaire », écrivent les analystes. Ils préconisent également d’unifier la couverture du risque santé vers un « panier solidaire », comprenant des « soins essentiels », avec des « enjeux vitaux », « accessibles à tous sans barrière financière ». Les assurances facultatives seraient ainsi « recentrées sur la couverture des soins hors de ce panier ». « Contrairement à la CMU, le panier de soins solidaire serait remboursé entièrement par la Sécurité sociale avec un mécanisme de plafond, sans conditions de ressources », précise M. Bozio. Autre piste de réforme: distinguer les prestations contributives (chômage, retraite, accident du travail, indemnités journalières) de celles délivrées aux citoyens en fonction de leurs besoins (assurance maladie, aides sociales, famille). Le CAE préconise de revenir sur la délimitation actuelle entre ce qui est du ressort de l’État et ce qui incombe à la Sécurité sociale. Une piste qui ne changera pas grand-chose pour la sécurité sociale soit pour l’État. En creux, très creux même, c’est la conclusion du CAE -qui aurait dû figurer à en introduction–. « Le débat autour de la dépense sociale est incontournable, elle représente 50 % de la dépense publique », conclut M. Bozio.

(Avec AFP)

Macron : un discours moderniste mais trop général

Macron : un discours moderniste mais trop général

On ne peut pas dire que Macon ait  inventé l’eau chaude avec son discours sur la nécessité de moderniser l’économie. Beaucoup de généralités, d’évidences mais bien peu d’orientations concrètes. Peut-être aussi Macon craint-il que les quelques mesures qu’il préconise soit étouffées  par l’habillage social du ministre de la ministre du travail ; laquelle  devrait présenter dans un même texte disposition économique et disposition sociale pour ne pas déplaire à la gauche de la gauche. Sans doute pourquoi Macon s’est répandu dans le journal Le Monde. On aurait aimé un particulier qu’il développe sa formule : « donner beaucoup plus de place à l’entrepreneuriat individuel, donner beaucoup plus de simplicité aux TPE et PME dans leur parcours de croissance sur le plan fiscalo-social et réglementaire ».   Emmanuel Macron prône en effet  le lancement de nouvelles réformes d’envergure du marché du travail, au moment où le gouvernement envisage de fusionner son projet de loi sur les nouvelles opportunités économiques (NOE) et la réforme du droit social. D’une certaine manière macro adresse une critique à la politique économique de François Hollande. « Les Français veulent non pas un optimisme béat mais savoir où on va, ce qu’on propose pour le pays », dit le ministre de l’Economie dans une interview au Monde publiée mercredi.  Une façon de e désolidariser par avance et très habilement d’une loi économique et sociale qui s’inscrira sans doute dans la logique du consensus mou cher à Hollande ;  c’est-à-dire le changement qui ne change pas grand-chose. Macon souhaiterait en particulier lever les obstacles à l’accès à certains métiers auxquels se heurtent des jeunes sans qualification, comme les petits travaux d’entretien dans les logements ou les laveurs de voitures, qui nécessitent un diplôme professionnel, au grand dam de ces professions. Pas sûr que sur ces points il soit entendu compte tenu des réticences corporatistes des formateurs  et même de certains milieux professionnels qui bénéficient d’une certaine manière d’une rente de situation. Macon est sans doute convaincu que ses propositions seront considérablement diluées dans la loi portant dans le domaine économique mais aussi social d’autant que la gestion de ce texte a été confiée à une ministre du travail inexpérimentée dans les deux domaines et totalement aux ordres de Valls et de hollande. Pour preuve de cette défaite annoncée de Macon : sa curieuse déclaration quand Il explique avoir soumis à François Hollande et Manuel Valls « des réformes d’impacts forts » pour « donner beaucoup plus de place à l’entrepreneuriat individuel, donner beaucoup plus de simplicité aux TPE et PME dans leur parcours de croissance sur le plan fiscalo-social et réglementaire ». Il faut sans doute comprendre qu’il a bien soumis ses réformes mais qui n’est pas du tout certain qu’elles seront reprises.

Vœux Hollande : un discours de sous-préfet de province

Vœux Hollande : un discours de sous-préfet de province

 

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’y avait pas matière à s’enthousiasmer à propos de ce discours convenu et finalement ennuyeux de Hollande à l’occasion de la cérémonie des vœux de 2016 ;  pour résumer  Hollande a présenté un cocktail assez fade de mesures contre le terrorisme mélangé à un zeste de lutte contre le chômage et coloré par un sirop vert d’écologie. Comme d’habitude les grands médias se contentent le jour même et les jours suivants de relater simplement les propos du président de la république. Il leur faut un général trois ou quatre jours pour procéder réellement à son évaluation. Que dire d’un tel discours qui tant sur la forme que sur le fond ne donnait guère matière ni à réfléchir, ni à s’enthousiasmer. D’une certaine manière,  ce discours aurait pu être prononcé par un sous-préfet de province lors de ses vœux aux édiles locaux. Sur la forme pas de souffle, une tonalité comme toujours un peu gnangnan, compassionnelle comme celle d’un curé de campagne.  On est loin du souffle gaullien ou  de celui de Merkel. Sur le fond on sent  que le propos a été écrit en jetant un œil sur les sondages. Pas étonnant si l’essentiel a été consacré à la posture de Hollande comme  chef de guerre, là  il réussit à faire une certaine unanimité en tout cas à réduire nombre de ses opposants. Pourtant le parallèle entre les deux états d’urgence, l’un contre le terrorisme, l’autre contre le chômage était intéressant si les deux problématiques avaient été traitées de manière également équilibrées et approfondie équilibrées. Alors on sent bien que sur la thématique socio-économiques Hollande (comme Mitterrand précédemment) fait dans la prudente approximation voire  dans l’illusion (se souvenir de la fumeuse inversion de la courbe du chômage ! Un propos qui aurait pu être tenu par un sous-préfet de Provence devant les élus locaux. Le genre de discours qu’on écoute d’une oreille discrète distraite en espérant qu’il se termine assez vite pour pouvoir rejoindre le buffet. Le produit même de la réflexion significative des énarques qui écrivent avec un œil sur les sondages avec pour objectif d’endormir les éventuelles velléitaires et les opposants. Et à la fin pour l’auditeur cette impression indéfinissable d’avoir écouté mais sans avoir entendu quoi que ce soit de créatif ou de dynamique.

Littérature : Valls va publier ses discours, avant d’enregistrer un CD ?

Littérature : Valls va publier ses discours, avant d’enregistrer un CD ?

 

Comme on ne l’a vu dans un autre article la littérature française a besoin de soutien ; en effet, si le nombre de titres a doublé, par contre, le nombre de lecteurs à diminué de moitié. La plupart des 15 000 titres annuels ne sont tirés qu’à quelques centaines ou milliers d’exemplaires, ce qui était déjà le cas aussi pour Valls leur de ses précédents ouvrages. Cette fois il veut publier ses discours récents (ou ceux de ses nègres), une sorte d’auto biographie très anticipée pour le cas où….en 2017 ou en 2022 ! On espère surtout que Valls n’envisagera pas ensuite d’enregistrer un CD pour chanter les louanges de sa gestion. Selon Le Parisien, les droits de cet ouvrage intitulé L’Exigence, en librairies début janvier, seront reversés aux associations de soutien aux victimes des attaques terroristes de janvier et novembre 2015. Compte tenu du succès habituel des tirages de Valls il ne faudra pas compter avec des retombées financières très  substantielles mais le geste est là ! À l’occasion de la première commémoration des attentats de Charlie Hebdo, le premier ministre va publier aux Editions Grasset ses discours prononcés dans l’Hémicycle après les attaques de janvier et celles du 13 novembre, comme le révèle Le Parisien, samedi 26 décembre. Selon le quotidien, Manuel Valls souhaite ainsi faire revivre l’esprit du 11 janvier, qui avait vu des millions de Français dans les rues contre le terrorisme. La préface de ce recueil, intitulé L’Exigence, est également signé par le premier ministre. Les droits de l’ouvrage seront reversés aux associations de soutien aux victimes. La dernière fois que Manuel Valls a publié un ouvrage, il était encore ministre de l’Intérieur. La laïcité en France est sorti en 2013. Un thème qui lui est cher, puisque son premier livre, en 2005, était un recueil d’entretiens intitulé La laïcité en face. Ses autres publications, Les habits neufs de la gauche (2006) ou encore Pouvoir (2010) ont été publiés avant qu’il soit ministre. Son livre programmatique, L’Energie du changement, publié en 2011, au moment de la primaire socialiste, avait fait un flop. Seuls 2661 exemplaires avaient été vendus.

Immigration : ce qu’il faut retenir du discours de Hollande…. Du bla-bla !

Immigration : ce qu’il faut retenir du discours de Hollande…. Du bla-bla !

Finalemenet un discours très laborieux, très convenu qui vise à regauchiser un président embarqué dans un social libéralisme qu’il ne contrôle plus. Des propos mille fois entendus qui n’apportent rien. Dénonçant le « sentiment de dépossession, entretenu avec malice sinon avec malignité », le chef de l’Etat a souligné qu’un Français sur quatre était issu de l’immigration : « Je veux rappeler aux Français d’où ils viennent, quelles sont les valeurs qu’ils portent comme citoyens français et où nous voulons aller ensemble. » François Hollande a ainsi exhorté à ne pas laisser « la place vide pour des discours qui instrumentalisent la peur de la dissolution, de la dislocation, de la disparition » entretenus par ceux « qui rêvent d’une France en petit, une France en dépit, une France en repli, bref une France qui ne serait plus la France ». « Nous devons lutter contre ces thèses au nom de la France, pour la France, pour une France à la hauteur de son histoire et capable de porter un grand projet, un destin », a-t-il martelé. François Hollande a annoncé l’ouverture de la naturalisation pour les personnes âgées de plus de 65 ans qui ont vécu 25 ans en France et ont un enfant français. François Hollande s’est implicitement opposé à Nicolas Sarkozy, sans prononcer son nom, jugeant qu’il fallait « défendre » le principe des accords de Schengen qui autorisent la libre circulation des citoyens au sein de l’Union européenne plutôt que de les « faire éclater ». « Faire éclater Schengen? Ce serait reculer, rétablir les frontières pays par pays », a-t-il fait valoir. « Pour l’Europe, notre frontière c’est Schengen », a encore argué François Hollande pour qui, au contraire, ces accords ont « permis à tous les pays d’Europe de s’organiser pour contrôler l’immigration ». François Hollande s’est dit de nouveau « favorable »au droit de vote des étrangers aux élections locales. Mais il se heurte à une impossible réforme constitutionnelle. « Rien ne peut se faire sans une révision de la Constitution, ce qui suppose une majorité des 3/5es » au Parlement, a-t-il rappelé, soulignant que cela supposait « un accord entre les forces républicaines ». A elles de « prendre leurs responsabilités », a-t-il insisté. Une manière de se dédouaner de l’impossible mise en œuvre de cette mesure dont il avait fait l’une de ses promesses de campagne. Le Président s’est élevé contre « la peur sciemment installée d’une religion, l’islam, qui, d’une façon inacceptable, est présentée par certains comme incompatible avec la République. » « Le fait nouveau, ce sont des vents mauvais qui soufflent de plus en plus, pas seulement en France, mais partout en Europe », a-t-il déploré, estimant qu’il fallait « une fois encore reprendre le combat ». Dans « la lutte contre le racisme et l’antisémitisme » érigée en « grande cause nationale », la France « ne peut tolérer qu’un citoyen soit agressé pour sa religion, sa couleur de peau, ses origines », a-t-il souligné, avertissant que « rien ne doit être passé sous silence, rien ne doit rester impuni, rien ne doit être toléré ».

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