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Les discours sur l’énergie: Favorables au nucléaire

 

Nous avons pour cela analysé plus de 34 000 articles de presse nationale (de journaux comme Le MondeLe FigaroLes Échos ou Libération, à la fois les plus vendus et représentatifs d’une diversité de bords politiques) publiés entre 2005 (quand l’énergie éolienne commence à être déployée en France) et 2022. Ce travail a été articulé en deux temps : une analyse textuelle algorithmique pour faire émerger les grandes classes de mots par période ; et une analyse qualitative au travers des citations d’articles les plus représentatives par classe pour mieux comprendre leur contexte de production, et donc l’image de ces infrastructures. Nombre d’articles mentionnant au moins deux fois le terme nucléaire ou éolien faisant l’objet de notre analyse. En termes de volume, si le nombre d’articles de presse mentionnant (au moins deux fois) l’éolien ne représente en moyenne que 10 % des volumes d’article sur le nucléaire, celui-ci a été multiplié par 3,5 fois entre la période 1 et la période 3, contre 1,6 fois pour le nucléaire. 

par

Carine Sebi, Grenoble École de Management (GEM) et Frédéric Bally, Grenoble École de Management (GEM) dans The Conversation 

De 2005 à 2010, de nombreux articles évoquent la « sûreté du nucléaire » à travers des mouvements de contestation portés par les manifestations d’opposants tels que « Sortir du nucléaire », pour dénoncer les risques encourus par l’utilisation de l’énergie nucléaire, faisant référence à la catastrophe de Tchernobyl ou à la gestion des déchets radioactifs avec le projet d’enfouissement à BureÉvolution des classes de mots émergentes sur le corpus de presse nucléaire de 2005 à 2022. Celles relatives à la géopolitique ont ici été retirées pour simplifier la lecture. Le pourcentage associé à chaque classe correspond au poids des mots associés et utilisés dans les articles de la période concernée. Pour plus de détails voir exemple de mots associés à la classe « mix énergétique » dans les nuages de mots de la figure 3. Les auteurs

« Le 25 janvier 2010, des militants de Greenpeace bloquaient ainsi par trois fois dans la Manche un convoi d’uranium en provenance de Pierrelatte. Seize personnes avaient été interpellées à l’issue de l’opération. » (Le Monde, 17 février 2010)

En 2011 avec l’accident de Fukushima-Daishi au Japon, cette question de la sûreté s’intensifie dans la presse et s’invite dans le débat politique en vue des présidentielles de 2012. Si la transparence au sujet de la gestion des centrales et des incidents locaux est accrue, la production électronucléaire n’est pas remise en cause.

« François Hollande, qui jugeait au printemps qu’ »un candidat socialiste ne peut prétendre sortir du nucléaire », s’engage à “réduire de 75 % à 50 % la production d’électricité d’origine nucléaire à l’horizon 2025”. » (Le Monde,15 septembre 2011)

relance franche du nucléaire

Les critiques émises quant à la construction de l’EPR de Flamanville qui accuse des retards et une hausse significative de son coût prennent de l’ampleur sur la dernière période 2017-2022.

« Un nouveau retard pour l’EPR de Flamanville et 400 millions d’euros de coût supplémentaire. EDF annonce ce mercredi de nouveaux retards et surcoûts pour le réacteur nucléaire EPR à la suite des problèmes de soudures rencontrés sur le chantier. » (Libération, 19 décembre 2022)

Le sujet du nucléaire prend une place de plus en plus importante dans l’« agenda politique » sur la dernière période, marquée par deux élections présidentielles. Si Emmanuel Macron fraîchement élu promet d’exécuter la promesse d’Hollande de fermer Fessenheim, son deuxième mandat débute par une crise énergétique qui l’aide à justifier son choix d’une relance franche du nucléaire.

« Pour faire face à la crise, il nous faudra une électricité puissante, pilotable, disponible à la demande et seul le nucléaire peut apporter ces solutions. » (Le Figaro, 22 septembre 2022)

Dans le même temps, on note la disparition de la classe « sûreté nucléaire », quand bien même la période se termine avec la crainte d’une catastrophe nucléaire de la centrale de Zaporijia depuis le début de la guerre en Ukraine.

Intéressons-nous maintenant à l’éolien. Du fait de la forte dépendance aux énergies fossiles et d’un mix électrique déjà décarboné (en très grande partie grâce au nucléaire), la part des renouvelables (hors hydraulique) est faible en France jusqu’en 2010 (1,1 % de la production primaire d’énergie éolienne en France en 2008).

Les rares articles sur le sujet dans la presse nationale (environ 100/an contre 1500/an pour le nucléaire dans les mêmes journaux sur la période 2005-2010) mettent surtout en avant « le retard français » en matière de développement des renouvelables, dont l’éolien.

« La France reste loin derrière l’Allemagne en termes de puissance installée en éolien. » (Les Échos, 2 juillet 2008)

Ce retard français perd de l’importance entre 2011 et 2016 puis disparaît, malgré l’annonce d’une amende pour la France de 500 millions d’euros en novembre 2022, causée justement par son retard dans le développement des énergies renouvelables par rapport aux objectifs de la Commission européenne.

 contestations sur l’éolien

Notons, par comparaison avec le nucléaire, l’apparition d’une classe « contestations locales », qui prend de l’ampleur à mesure que les projets éoliens se développent dans le temps. Dès 2005, l’éolien est contesté à la fois par les riverains et les professionnels (pêche, notamment offshore) qui dénoncent le développement anarchique de projets.

Entre 2011 et 2016, les contestations s’intensifient et s’étendent aux élus, l’éolien devient un objet de crispation dans les instances de consultation et de concertation locales.

« Tout un symbole : le projet de construction de ce qui pourrait être le premier parc éolien en mer de France divise élus, associations, riverains, pêcheurs. » (Libération, 7 mai 2011)

L’objet des résistances n’évolue pas sur la période suivante : impacts négatifs sur les paysages et la biodiversité, nuisances sonores et faible productivité. La sensibilité́ du public s’est accrue, poussée par quelques contestations emblématiques comme celle lancée en 2020 par Stéphane Bern contre l’éolien.

« La France ne peut se permettre, en plus, une politique éolienne meurtrière pour nos paysages et nos pêcheurs, inutile pour la défense du climat et bientôt insupportable pour les finances des particuliers comme pour celles de l’État. » (Le Figaro, 6 mai 2020, tribune de S. Bern)

Les contestations sont alimentées par des recours juridiques – soit par des associations, soit par des élus – contre des projets en cours de construction ou déjà réalisés et des demandes d’annulation de permis de construire.

L’analyse du corpus de texte associé aux deux énergies révèle l’apparition d’une classe majeure et récurrente au cours du temps (qui s’intensifie dans le cas de l’éolien) : celle du « mix énergétique ». Les deux énergies, décarbonées, contribuent au même titre à la transition énergétique et l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone d’ici à 2050.

« Il s’agit de compenser rapidement le déclin de la production de pétrole et de gaz de la mer du Nord pour atteindre les objectifs ambitieux de réduction des émissions de CO2 qui passe par le développement du nucléaire et des énergies renouvelables éolien et solaire. » (Le Monde, 25 septembre 2008)

Les annonces gouvernementales à partir de 2011 remettent en question l’importance du nucléaire et de nombreux articles présentent l’éolien comme un élément essentiel de la transition énergétique souhaitée par l’État français et l’Europe.

Retour en grâce du nucléaire

Le point de bascule survient après 2017 avec le retour en grâce du nucléaire : si l’éolien est toujours vu comme nécessaire, ses faiblesses – qui sont celles des renouvelables en général (intermittence, faible productivité, impact sur le paysage) – sont de plus en plus récurrentes. «

Ces difficultés sont souvent mises en perspective avec l’Allemagne qui a déployé massivement les renouvelables (de 6% en 2000 à 39% en 2020 d’électricité produite), en diminuant progressivement le nucléaire (de 30% à 12% sur la même période) et en maintenant une part importante d’électricité produite à partir du charbon et du gaz naturel (46% en 2021 versus 62% en 2000)). »

« D’autant que l’Allemagne, où les énergies renouvelables progressent, ne pourra pas remplir son objectif de réduction de 40 % de ses émissions de gaz à effet de serre en 2020 par rapport à 1990 en raison de sa forte consommation de charbon. » (Le Monde, 16 novembre 2017)

Le nucléaire tend, lui, à s’imposer comme la solution privilégiée, avec toujours en toile de fond la comparaison et la critique implicite de l’éolien ou des ENR. Il est promu comme une énergie complétant l’intermittence des énergies renouvelables.

« Autant les pro-gaz que les pro-nucléaire s’entendent pour faire valoir que les énergies renouvelables éolien et solaire déjà labellisées par la commission souffrent de production intermittente et ne permettront pas dans les prochaines années de fournir une électricité à bas prix et dont on peut maîtriser la production : nous devrons donc avoir recours au nucléaire. » (Le Figaro, 1 janvier 2022)

De nombreux scénarios prospectifs démontrent qu’avec ou sans énergie nucléaire, il est nécessaire d’augmenter en France nos capacités de production d’énergie renouvelable. À ce titre, la décentralisation de la production d’énergie renouvelable conduit à la multiplication des projets d’aménagement et donc à l’augmentation mécanique des points de friction avec la société civile – dont la sensibilité s’est accrue ces dernières années.

Le « permis social d’opération » est devenu aujourd’hui une question centrale dans l’élaboration de la stratégie des opérateurs d’infrastructures énergétiques renouvelables comme l’éolien. D’après notre analyse, l’opposition à ce dernier s’intensifie et se structure, à l’inverse du nucléaire qui bénéficie dans le même temps d’un regain d’intérêt (outre les références à l’EPR).

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L’analyse des articles de presse sur ces 17 dernières années reflète l’attachement historique du pays au nucléaire. La stratégie énergétique annoncée dernièrement par le président l’inscrit dans le long terme.

Le nucléaire a su maintenir en France une place dominante dans le débat énergétique malgré des stigmates forts (déchets, retards de l’EPR ou accident de Fukushima). Un phénomène qui relate la prépondérance persistante (dans les médias) des certitudes et du discours technique des « nucléocrates ».

Economie et Agriculture: Le discours incohérent et hypocrite sur la souveraineté

Economie et Agriculture:  Le discours incohérent et hypocrite sur la souveraineté

 

Inutile de tourner autour du pot, c’est sciemment que l’agriculture a été sacrifiée et pas pour des motifs écologiques mais pour des motifs de stratégie économique. L’objectif de l’Europe est depuis longtemps d’accepter les produits agricoles beaucoup moins chers des pays tiers du fait des moindres contraintes sociales, sanitaires et environnementales. En échange, l’Europe et la France vendent des avions, des armes, des voitures, des centrales nucléaires et surtout des services.

 

L’économie agricole est totalement mondialisée précisément pour permettre l’échange de produits à faible valeur ajoutée comme l’agriculture contre des produits beaucoup plus élaborés. L’équation est impossible à résoudre. Aucun pays ne peut rétablir une souveraineté totale sur l’agriculture. Il faudrait pour cela sacrifier nos exportations sur les produits industriels et les services très profitables. C’est la spécialisation économique qui l’impose autant que la libéralisation économique mondiale. C’est à peu de la même manière qu’on s’est débarrassé de la petite industrie peu spécialisée. On ne garde que le haut du panier- et encore avec des délocalisations- pour privilégier nos exportations de haute valeur ajoutée. Une politique en outre voulue par le pouvoir au service des intérêts financiers qui dirigent l’économie. Mais une politique qu’on ne peut bousculer sans remettre en cause les équilibres globaux de notre modèle économique. La crise dépasse le seul champ agricole et affecte de bien d’autres aspects économiques, sociaux, sanitaires, financiers et environnementaux. Des aspects à prendre en compte sauf à tomber dans le simplisme et la démagogie. C’est une chose de reconnaître la situation de l’agriculture, c’est autre chose que de définir une politique cohérente et efficace. Affirmer qu’on peut retrouver une pleine souveraineté en fermant les frontières en tout cas en contrôlant que les produits sont soumis aux mêmes règles sociales, environnementales, sociales et sanitaires relèvent de la démagogie. Le rééquilibrage des flux est possible mais la fermeture totale des frontières une illusion dangereuse. Un seul exemple de disparités impossibles à réduire: celui des salaires autour de 1500 € bruts pour 35 heures dans l’agriculture en France et entre 200 et 300 € dans d’autres pays.

 

Un exemple de fermeture des frontières celui de Cuba, le modèle de Mélenchon :

En moyenne, le salaire moyen à Cuba est de 30.62 €. Cette donnée est issue de la moyenne des salaires moyens renseignés par les internautes habitant dans le pays. La différence avec le salaire moyen en France est de 98%.

Economie et Agriculture: Le discours hypocrite sur la souveraineté

Economie et Agriculture:  Le discours hypocrite sur la souveraineté

Inutile de tourner autour du pot, c’est sciemment que l’agriculture a été sacrifiée et pas pour des motifs écologiques mais pour des motifs de stratégie économique. L’objectif de l’Europe est depuis longtemps d’accepter les produits agricoles beaucoup moins chers des pays tiers du fait des moindres contraintes sociales, sanitaires et environnementales. En échange, l’Europe et la France vendent des avions, des armes, des voitures, des centrales nucléaires et surtout des services.

L’économie agricole est totalement mondialisée précisément pour permettre l’échange de produits à faible valeur ajoutée comme l’agriculture contre des produits beaucoup plus élaborés.

L’équation est impossible à résoudre. Aucun pays ne peut rétablir une souveraineté totale sur l’agriculture. Il faudrait pour cela sacrifier nos exportations sur les produits industriels et les services très profitables. C’est la spécialisation économique qui l’impose autant que la libéralisation économique mondiale.

C’est à peu de la même manière qu’on s’est débarrassé de la petite industrie peu spécialisée. On ne garde que le haut du panier- et encore avec des délocalisations- pour privilégier nos exportations de haute valeur ajoutée. Une politique en outre voulue par le pouvoir au service des intérêts financiers qui dirigent l’économie. Mais une politique qu’on ne peut bousculer sans remettre en cause les équilibres globaux de notre modèle économique. La crise dépasse le seul champ agricole et affecte de bien d’autres aspects économiques, sociaux, sanitaires, financiers et environnementaux. Des aspects à prendre en compte sauf à tomber dans le simplisme et la démagogie. C’est une chose de reconnaître la situation de l’agriculture, c’est autre chose que de définir une politique cohérente et efficace.

Affirmer qu’on peut retrouver une pleine souveraineté en fermant les frontières en tout cas en contrôlant que les produits sont soumis aux mêmes règles sociales, environnementales, sociales et sanitaires relèvent de la démagogie. Le rééquilibrage des flux est possible mais la fermeture totale des frontières une illusion dangereuse. Un seul exemple de disparités impossibles à réduire: celui des salaires autour de 1500 € bruts pour 35 heures dans l’agriculture en France et entre 200 et 300 € dans d’autres pays.

Agriculture: Le discours hypocrite sur la souveraineté

Agriculture:  Le discours hypocrite sur la souveraineté

Inutile de tourner autour du pot, c’est sciemment que l’agriculture a été sacrifiée et pas pour des motifs écologiques mais pour des motifs de stratégie économique. L’objectif de l’Europe est depuis longtemps d’accepter les produits agricoles beaucoup moins chers des pays tiers du fait des moindres contraintes sociales, sanitaires et environnementales. En échange, l’Europe et la France vendent des avions, des armes, des voitures, des centrales nucléaires et surtout des services.

L’économie agricole est totalement mondialisée précisément pour permettre l’échange de produits à faible valeur ajoutée comme l’agriculture contre des produits beaucoup plus élaborés.

L’équation est impossible à résoudre. Aucun pays ne peut rétablir une souveraineté totale sur l’agriculture. Il faudrait pour cela sacrifier nos exportations sur les produits industriels et les services très profitables. C’est la spécialisation économique qui l’impose autant que la libéralisation économique mondiale.

C’est à peu de la même manière qu’on s’est débarrassé de la petite industrie peu spécialisée. On ne garde que le haut du panier- et encore avec des délocalisations- pour privilégier nos exportations de haute valeur ajoutée. Une politique en outre voulue par le pouvoir au service des intérêts financiers qui dirigent l’économie. Mais une politique qu’on ne peut bousculer sans remettre en cause les équilibres globaux de notre modèle économique. La crise dépasse le seul champ agricole et affecte de bien d’autres aspects économiques, sociaux, sanitaires, financiers et environnementaux. Des aspects à prendre en compte sauf à tomber dans le simplisme et la démagogie. C’est une chose de reconnaître la situation de l’agriculture, c’est autre chose que de définir une politique cohérente et efficace.

Affirmer qu’on peut retrouver une pleine souveraineté en fermant les frontières en tout cas en contrôlant que les produits sont soumis aux mêmes règles sociales, environnementales, sociales et sanitaires relèvent de la démagogie. Le rééquilibrage des flux est possible mais la fermeture totale des frontières une illusion dangereuse. Un seul exemple de disparités impossibles à réduire: celui des salaires autour de 1500 € bruts pour 35 heures dans l’agriculture en France et entre 200 et 300 € dans d’autres pays.

Discours à l’assemblée d’Attal : trop et pas assez

Discours à l’assemblée d’Attal : trop et pas assez


Comme d’habitude, les médias auront trouvé un certain talent après un grand discours de responsables politiques comme le premier ministre. Il s’agissait là du premier de Gabriel Attal devant l’assemblée nationale. Une double difficulté pour lui d’abord ce discours avait été préempté par Macron lui-même dans sa conférence de presse fleuve récente. En outre, il est apparu clairement que Gabriel Attal s’inscrivait mais de manière détaillée dans les pas du président de la république en déroulant un énorme tapis de mesures en forme d’auberge espagnole et souvent contradictoires. Un discours cependant brillant sur la forme parfois, sportif mais assez vide sur le fond. Exemple quand il termine en disant la nécessité « de regarder vers l’avenir « en fin d’allocution. Exemple encore quand il réaffirme la nécessité aussi de la souveraineté nationale partout. Un vœu pieux qui n’a évidemment aucune chance d’aboutir dans un pays qui se nourrit des échanges internationaux (A qui par exemple va-t-on vendre les avions de Dassault ou les avions d’Airbus ?) dans les deux sens y compris concernant l’agriculture. De grands manques enfin celui concernant la géopolitique, le risque de guerre, la politique industrielle à peine amorcée, la crise du logement et l’islamisme rampant qui menace l’unité du pays

Gabriel Attal a également glissé un mot pour les agriculteurs « qui travaillent matin, midi et soir pour nous nourrir ». Il a mis l’accent sur la nécessité de « reconquérir notre souveraineté française et européenne », vantant notamment la politique de réindustrialisation, puis s’adressant au milieu agricole :

« Nos agriculteurs incarnent des valeurs fondamentales : le travail, l’effort et la liberté d’entreprendre. Notre agriculture est une force et notre fierté. Il doit y avoir une exception agricole française », a-t-il défendu.

Outre le dossier agricole, Gabriel Attal a tenu à répondre aux attentes des classes moyennes, « ceux qui ne peuvent compter que sur leur boulot et ont le sentiment de ne rien recevoir en retour », à l’heure où l’inflation reste supérieure à 3%.

Le Premier ministre a profité de son discours pour cibler les branches professionnelles, dont le salaire minimum est inférieur au Smic.

« Je n’exclus aucune mesure pour y parvenir », a averti le locataire de Matignon. Gabriel Attal a également fait part de son intention de valoriser la « promotion salariale » :

« Je l’assume, il faut désmicardiser la France ! », a-t-il lancé.

« Dès le prochain projet de loi de finances (…) nous commencerons à réformer ce système », a-t-il poursuivi. Plus concrètement, « aujourd’hui, pour augmenter de 100 euros le revenu d’un employé au Smic, l’employeur devra débourser 238 euros de plus », a explicité l’ancien ministre de l’Education nationale.

« Quant au salarié, il perdra 39 euros de prime d’activité, verra sa CSG et ses cotisations sociales augmenter de 26 euros et pourrait payer l’impôt sur le revenu », a-t-il poursuivi.

En bref, « il n’y a quasiment plus aucun intérêt pour quiconque à augmenter un salarié au Smic », a-t-il déploré.

Dans la foulée, Gabriel Attal a, également, rappelé la promesse du chef de l’Etat en janvier de baisser l’impôt sur le revenu pour les classes moyennes, à hauteur de 2 milliards d’euros dès 2025.

La réforme de l’assurance chômage a, elle aussi, été citée « pour inciter à la reprise d’emploi sans tabou ».

« Nous combattrons également toutes les trappes à inactivité », a ajouté le chef du gouvernement, qui a rappelé que l’exécutif maintenait son « objectif de plein-emploi ».

Une nouvelle étape de la réforme du droit du travail a été actée à l’été, « dans un élan de simplification » a-t-il complété. Toujours dans cette « logique », le Premier ministre a promis de « simplifier les normes » administratives de manière globale.

« Tous les organes et organismes qui ne se seront pas réunis dans les douze derniers mois seront supprimés », a-t-il averti, annonçant par la même occasion le dépôt d’une deuxième loi industrie verte dans les prochains mois.

L’épineuse question du logement n’a pas non plus été oubliée. Au total, cinq mesures ont été rappelées, parfois, sans précisions : la simplification du diagnostic de performance énergétique (DPE) ; simplifier l’accès à Ma Prime Rénov’ ; faciliter la densification ; lever les contraintes sur le zonage ; accélérer les procédures.

« Nous répondrons à cette crise du logement en créant un choc d’offre », a-t-il asséné.

Pour inciter les maires à développer du logement social, « nous allons [leur] donner la main pour la première attribution dans les nouveaux logements sociaux construits sur leur commune », a-t-il poursuivi. Pour ce faire, l’exécutif prévoit de revoir le décompte des logements sociaux que les communes doivent respecter au titre de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU).

« Vous le savez, d’ici 2025, toutes les communes soumises à la loi SRU doivent posséder au moins un quart de logements sociaux sur leur territoire. Nous proposerons d’ajouter pour une part les logements intermédiaires, accessibles à la classe moyenne, dans ce calcul », a détaillé le Premier ministre, qui entend « procéder à des réquisitions pour des bâtiments vides, notamment des bâtiments de bureaux ».

Aux deux-tiers de son discours, Gabriel Attal a mis l’accent sur la tenue des finances publiques, fustigeant les mesures fiscales régulièrement dégainées par l’opposition.

« Nous tiendrons le même cap : repasser sous les 3% de déficit public d’ici 2027, grâce à plus de croissance, plus d’activité et à la maîtrise de nos dépenses ; pas grâce à trop d’impôts », a-t-il soutenu.

« Le préalable du réarmement de la France, c’est la responsabilité budgétaire », a estimé le jeune Premier ministre.

Comme un clin d’œil à la récente décision du Conseil constitutionnel sur la loi immigration, le Premier ministre a réaffirmé la position ferme de l’exécutif sur ce dossier. Dans le même temps, il a promis la « régularisation des médecins étrangers » exerçant en France, pour répondre à la crise du milieu médical, sous pression. Il a annoncé la nomination d’un émissaire, destiné à capter les talents dans ce domaine au-delà des frontières hexagonales.

Au cours de son discours, Gabriel Attal a opté pour une posture sécuritaire, mettant l’accent sur la réinstauration d’une forme d’autorité, notamment pour ceux versant dans la délinquance, au plus jeune âge. « Nous allons geler les avoirs des trafiquants de drogues qui sont identifiés », a-t-il, en outre, ajouté.

Enfin, au terme de son discours, le locataire de Matignon est revenu sur la question écologique. « Je crois que nous ne ferons pas l’écologie contre le peuple, a-t-il jugé, citant les agriculteurs et automobilistes. Nous allons continuer à bâtir ensemble une écologie populaire, à la française. »

Après s’être félicité de la politique de décarbonation de l’industrie – visant les 50 sites les plus polluants -, il a annoncé une mesure équivalente pour les cinquante sites rejetant le plus de plastiques dans les mois à venir. Il a également vanté l’utilisation du nucléaire, tout en développant les énergies renouvelables.

« Nous lancerons un service civique écologique », a-t-il complété, à destination des plus jeunes, souhaitant s’engager pour la planète.

Discours à l’assemblée Attal veut une France « pleinement souveraine » !

Discours à l’assemblée Attal veut une France « pleinement souveraine » !


Comme d’habitude, les médias auront trouvé un certain talent après un grand discours de responsables politiques comme le premier ministre. Il s’agissait là du premier de Gabriel Attal devant l’assemblée nationale. Une double difficulté pour lui d’abord ce discours avait été préempté par Macron lui-même dans sa conférence de presse fleuve récente. En outre, il est apparu clairement que Gabriel Attal s’inscrivait mais de manière détaillée dans les pas du président de la république en déroulant un énorme tapis de mesures en forme d’auberge espagnole et souvent contradictoires. Un discours cependant brillant sur la forme parfois, sportif mais assez vide sur le fond. Exemple quand il termine en disant la nécessité « de regarder vers l’avenir « en fin d’allocution. Exemple encore quand il réaffirme la nécessité aussi de la souveraineté nationale partout. Un vœu pieux qui n’a évidemment aucune chance d’aboutir dans un pays qui se nourrit des échanges internationaux (A qui par exemple va-t-on vendre les avions de Dassault ou les avions d’Airbus ?) dans les deux sens y compris concernant l’agriculture. De grands manques enfin celui concernant la géopolitique, le risque de guerre, la politique industrielle à peine amorcée, la crise du logement et l’islamisme rampant qui menace l’unité du pays

Gabriel Attal a également glissé un mot pour les agriculteurs « qui travaillent matin, midi et soir pour nous nourrir ». Il a mis l’accent sur la nécessité de « reconquérir notre souveraineté française et européenne », vantant notamment la politique de réindustrialisation, puis s’adressant au milieu agricole :

« Nos agriculteurs incarnent des valeurs fondamentales : le travail, l’effort et la liberté d’entreprendre. Notre agriculture est une force et notre fierté. Il doit y avoir une exception agricole française », a-t-il défendu.

Outre le dossier agricole, Gabriel Attal a tenu à répondre aux attentes des classes moyennes, « ceux qui ne peuvent compter que sur leur boulot et ont le sentiment de ne rien recevoir en retour », à l’heure où l’inflation reste supérieure à 3%.

Le Premier ministre a profité de son discours pour cibler les branches professionnelles, dont le salaire minimum est inférieur au Smic.

« Je n’exclus aucune mesure pour y parvenir », a averti le locataire de Matignon. Gabriel Attal a également fait part de son intention de valoriser la « promotion salariale » :

« Je l’assume, il faut désmicardiser la France ! », a-t-il lancé.

« Dès le prochain projet de loi de finances (…) nous commencerons à réformer ce système », a-t-il poursuivi. Plus concrètement, « aujourd’hui, pour augmenter de 100 euros le revenu d’un employé au Smic, l’employeur devra débourser 238 euros de plus », a explicité l’ancien ministre de l’Education nationale.

« Quant au salarié, il perdra 39 euros de prime d’activité, verra sa CSG et ses cotisations sociales augmenter de 26 euros et pourrait payer l’impôt sur le revenu », a-t-il poursuivi.

En bref, « il n’y a quasiment plus aucun intérêt pour quiconque à augmenter un salarié au Smic », a-t-il déploré.

Dans la foulée, Gabriel Attal a, également, rappelé la promesse du chef de l’Etat en janvier de baisser l’impôt sur le revenu pour les classes moyennes, à hauteur de 2 milliards d’euros dès 2025.

La réforme de l’assurance chômage a, elle aussi, été citée « pour inciter à la reprise d’emploi sans tabou ».

« Nous combattrons également toutes les trappes à inactivité », a ajouté le chef du gouvernement, qui a rappelé que l’exécutif maintenait son « objectif de plein-emploi ».

Une nouvelle étape de la réforme du droit du travail a été actée à l’été, « dans un élan de simplification » a-t-il complété. Toujours dans cette « logique », le Premier ministre a promis de « simplifier les normes » administratives de manière globale.

« Tous les organes et organismes qui ne se seront pas réunis dans les douze derniers mois seront supprimés », a-t-il averti, annonçant par la même occasion le dépôt d’une deuxième loi industrie verte dans les prochains mois.

L’épineuse question du logement n’a pas non plus été oubliée. Au total, cinq mesures ont été rappelées, parfois, sans précisions : la simplification du diagnostic de performance énergétique (DPE) ; simplifier l’accès à Ma Prime Rénov’ ; faciliter la densification ; lever les contraintes sur le zonage ; accélérer les procédures.

« Nous répondrons à cette crise du logement en créant un choc d’offre », a-t-il asséné.

Pour inciter les maires à développer du logement social, « nous allons [leur] donner la main pour la première attribution dans les nouveaux logements sociaux construits sur leur commune », a-t-il poursuivi. Pour ce faire, l’exécutif prévoit de revoir le décompte des logements sociaux que les communes doivent respecter au titre de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU).

« Vous le savez, d’ici 2025, toutes les communes soumises à la loi SRU doivent posséder au moins un quart de logements sociaux sur leur territoire. Nous proposerons d’ajouter pour une part les logements intermédiaires, accessibles à la classe moyenne, dans ce calcul », a détaillé le Premier ministre, qui entend « procéder à des réquisitions pour des bâtiments vides, notamment des bâtiments de bureaux ».

Aux deux-tiers de son discours, Gabriel Attal a mis l’accent sur la tenue des finances publiques, fustigeant les mesures fiscales régulièrement dégainées par l’opposition.

« Nous tiendrons le même cap : repasser sous les 3% de déficit public d’ici 2027, grâce à plus de croissance, plus d’activité et à la maîtrise de nos dépenses ; pas grâce à trop d’impôts », a-t-il soutenu.

« Le préalable du réarmement de la France, c’est la responsabilité budgétaire », a estimé le jeune Premier ministre.

Comme un clin d’œil à la récente décision du Conseil constitutionnel sur la loi immigration, le Premier ministre a réaffirmé la position ferme de l’exécutif sur ce dossier. Dans le même temps, il a promis la « régularisation des médecins étrangers » exerçant en France, pour répondre à la crise du milieu médical, sous pression. Il a annoncé la nomination d’un émissaire, destiné à capter les talents dans ce domaine au-delà des frontières hexagonales.

Au cours de son discours, Gabriel Attal a opté pour une posture sécuritaire, mettant l’accent sur la réinstauration d’une forme d’autorité, notamment pour ceux versant dans la délinquance, au plus jeune âge. « Nous allons geler les avoirs des trafiquants de drogues qui sont identifiés », a-t-il, en outre, ajouté.

Enfin, au terme de son discours, le locataire de Matignon est revenu sur la question écologique. « Je crois que nous ne ferons pas l’écologie contre le peuple, a-t-il jugé, citant les agriculteurs et automobilistes. Nous allons continuer à bâtir ensemble une écologie populaire, à la française. »

Après s’être félicité de la politique de décarbonation de l’industrie – visant les 50 sites les plus polluants -, il a annoncé une mesure équivalente pour les cinquante sites rejetant le plus de plastiques dans les mois à venir. Il a également vanté l’utilisation du nucléaire, tout en développant les énergies renouvelables.

« Nous lancerons un service civique écologique », a-t-il complété, à destination des plus jeunes, souhaitant s’engager pour la planète.

Politique -Discours Macron à la télé : le café du commerce.

Politique -Discours Macron à la télé : le café du commerce.

Le moins que l’on puisse dire c’est que Macron qui a voulu brasser tous les sujets a parlé à la fois de tout et de rien, de manière superficielle voire anecdotique. La mesure la plus caricaturale concernant sans doute l’apprentissage du théâtre à l’école alors que la priorité est de restaurer l’apprentissage des matières fondamentales comme le français, les mathématiques et même la lecture.

Macron compte renforcer l’éducation artistique et culturelle. « Dès la rentrée prochaine », le théâtre va ainsi rejoindre la musique et les arts plastiques au rang des « passages obligés » pour les élèves de cinquième. Pour le chef de l’État, le théâtre « donne confiance, apprend l’oralité et le contact aux grands textes ». Par ailleurs, des cours d’histoire de l’art se tiendront également dans les collèges et les lycées dès septembre.

Pour l’école, Macon reprend l’idée d’une tenue unique mais à la saint-glinglin peut-être !

Pour endiguer le phénomène de la dénatalité, Emmanuel Macron compte notamment créer un « congé de naissance », qui remplacera le congé parental actuel. « Je crois profondément que la mise en place d’un nouveau congé de naissance serait un élément utile », a fait valoir le président de la République. « Il sera mieux rémunéré et permettra aux deux parents d’être auprès de leur enfant pendant six mois s’ils le souhaitent. »

Afin de lutter contre les déserts médicaux, le président de la République a plaidé pour une régularisation de « nombre de médecins étrangers ». « Ils tiennent parfois à bout de bras nos services de soins », a souligné Emmanuel Macron. Ces médecins sont aujourd’hui laissés « dans une précarité administrative qui est complètement inefficace ». Quelques milliers de praticiens diplômés hors de l’Union européenne exercent dans des hôpitaux publics français, comme non-titulaires, avec des salaires inférieurs aux praticiens européens.

Restaurer « l’ordre » figure aussi parmi les priorités d’Emmanuel Macron. En ce sens, il a annoncé le renforcement des opérations « place nette » contre le trafic de drogue, partout en France. Selon lui, ces trafics ne touchent « pas simplement les grandes villes », mais aussi les « villes moyennes » et « parfois même les villages ». Dès lors, « à partir de la semaine prochaine, dix opérations de ce type seront conduites chaque semaine », a-t-il affirmé.

Autre priorité affichée par le chef de l’État : réguler l’usage des écrans pour les mineurs. Après avoir réuni la semaine dernière des experts sur ce sujet, Emmanuel Macron a ouvert la porte à des mesures restrictives. « Des interdictions » et des « restrictions » dans l’usage des écrans par les enfants pourraient ainsi voir le jour.

Le Service national universel (SNU) très symbolique Est anecdotique poursuit son chemin. Au point que chaque jeune Français pourrait devoir l’effectuer dans un futur proche. « J’aurai l’occasion d’y revenir dans les prochaines semaines, mais nous irons vers une généralisation du SNU en seconde », a annoncé Emmanuel Macron. Lancé en 2019, il comporte un « séjour de cohésion » et une « mission d’intérêt général » et ne concerne jusqu’à présent que des jeunes volontaires. Et il n’a strictement rien à voir avec un service militaire évidemment

Au plan international, Un accord de sécurité entre Kiev et Paris est aussi sur le point d’être finalisé. Le président de la République a par ailleurs affirmé qu’il se rendrait en Ukraine « en février ».

« Le 7 février prochain, au monument pour les victimes du terrorisme » situé sur l’esplanade des Invalides à Paris, « je rendrai hommage à ces victimes aux côtés de leurs proches, de leurs familles et de tous ceux qui voudront nous y rejoindre », a-t-il affirmé.

Discours Macron à la télé : le café du commerce.

Discours Macron à la télé : le café du commerce.

Le moins que l’on puisse dire c’est que Macron qui a voulu brasser tous les sujets a parlé à la fois de tout et de rien, de manière superficielle voire anecdotique. La mesure la plus caricaturale concernant sans doute l’apprentissage du théâtre à l’école alors que la priorité est de restaurer l’apprentissage des matières fondamentales comme le français, les mathématiques et même la lecture.

Macron compte renforcer l’éducation artistique et culturelle. « Dès la rentrée prochaine », le théâtre va ainsi rejoindre la musique et les arts plastiques au rang des « passages obligés » pour les élèves de cinquième. Pour le chef de l’État, le théâtre « donne confiance, apprend l’oralité et le contact aux grands textes ». Par ailleurs, des cours d’histoire de l’art se tiendront également dans les collèges et les lycées dès septembre.

Pour l’école, Macon reprend l’idée d’une tenue unique mais à la saint-glinglin peut-être !

Pour endiguer le phénomène de la dénatalité, Emmanuel Macron compte notamment créer un « congé de naissance », qui remplacera le congé parental actuel. « Je crois profondément que la mise en place d’un nouveau congé de naissance serait un élément utile », a fait valoir le président de la République. « Il sera mieux rémunéré et permettra aux deux parents d’être auprès de leur enfant pendant six mois s’ils le souhaitent. »

Afin de lutter contre les déserts médicaux, le président de la République a plaidé pour une régularisation de « nombre de médecins étrangers ». « Ils tiennent parfois à bout de bras nos services de soins », a souligné Emmanuel Macron. Ces médecins sont aujourd’hui laissés « dans une précarité administrative qui est complètement inefficace ». Quelques milliers de praticiens diplômés hors de l’Union européenne exercent dans des hôpitaux publics français, comme non-titulaires, avec des salaires inférieurs aux praticiens européens.

Restaurer « l’ordre » figure aussi parmi les priorités d’Emmanuel Macron. En ce sens, il a annoncé le renforcement des opérations « place nette » contre le trafic de drogue, partout en France. Selon lui, ces trafics ne touchent « pas simplement les grandes villes », mais aussi les « villes moyennes » et « parfois même les villages ». Dès lors, « à partir de la semaine prochaine, dix opérations de ce type seront conduites chaque semaine », a-t-il affirmé.

Autre priorité affichée par le chef de l’État : réguler l’usage des écrans pour les mineurs. Après avoir réuni la semaine dernière des experts sur ce sujet, Emmanuel Macron a ouvert la porte à des mesures restrictives. « Des interdictions » et des « restrictions » dans l’usage des écrans par les enfants pourraient ainsi voir le jour.

Le Service national universel (SNU) très symbolique Est anecdotique poursuit son chemin. Au point que chaque jeune Français pourrait devoir l’effectuer dans un futur proche. « J’aurai l’occasion d’y revenir dans les prochaines semaines, mais nous irons vers une généralisation du SNU en seconde », a annoncé Emmanuel Macron. Lancé en 2019, il comporte un « séjour de cohésion » et une « mission d’intérêt général » et ne concerne jusqu’à présent que des jeunes volontaires. Et il n’a strictement rien à voir avec un service militaire évidemment

Au plan international, Un accord de sécurité entre Kiev et Paris est aussi sur le point d’être finalisé. Le président de la République a par ailleurs affirmé qu’il se rendrait en Ukraine « en février ».

« Le 7 février prochain, au monument pour les victimes du terrorisme » situé sur l’esplanade des Invalides à Paris, « je rendrai hommage à ces victimes aux côtés de leurs proches, de leurs familles et de tous ceux qui voudront nous y rejoindre », a-t-il affirmé.

Politique-Macron à la télé : un discours de café du commerce.

Politique-Macron à la télé : un discours de café du commerce.

Le moins que l’on puisse dire c’est que le discours de Macon qui a voulu brasser tous les sujets a parlé à la fois de tout et de rien, de manière superficielle voire anecdotique. La mesure la plus caricaturale concernant sans doute l’apprentissage du théâtre à l’école alors que la priorité est de restaurer l’apprentissage des matières fondamentales comme le français, les mathématiques et même la lecture.

Macron compte renforcer l’éducation artistique et culturelle. « Dès la rentrée prochaine », le théâtre va ainsi rejoindre la musique et les arts plastiques au rang des « passages obligés » pour les élèves de cinquième. Pour le chef de l’État, le théâtre « donne confiance, apprend l’oralité et le contact aux grands textes ». Par ailleurs, des cours d’histoire de l’art se tiendront également dans les collèges et les lycées dès septembre.

Pour l’école, Macon reprend l’idée d’une tenue unique mais à la saint-glinglin peut-être !

Pour endiguer le phénomène de la dénatalité, Emmanuel Macron compte notamment créer un « congé de naissance », qui remplacera le congé parental actuel. « Je crois profondément que la mise en place d’un nouveau congé de naissance serait un élément utile », a fait valoir le président de la République. « Il sera mieux rémunéré et permettra aux deux parents d’être auprès de leur enfant pendant six mois s’ils le souhaitent. »

Afin de lutter contre les déserts médicaux, le président de la République a plaidé pour une régularisation de « nombre de médecins étrangers ». « Ils tiennent parfois à bout de bras nos services de soins », a souligné Emmanuel Macron. Ces médecins sont aujourd’hui laissés « dans une précarité administrative qui est complètement inefficace ». Quelques milliers de praticiens diplômés hors de l’Union européenne exercent dans des hôpitaux publics français, comme non-titulaires, avec des salaires inférieurs aux praticiens européens.

Restaurer « l’ordre » figure aussi parmi les priorités d’Emmanuel Macron. En ce sens, il a annoncé le renforcement des opérations « place nette » contre le trafic de drogue, partout en France. Selon lui, ces trafics ne touchent « pas simplement les grandes villes », mais aussi les « villes moyennes » et « parfois même les villages ». Dès lors, « à partir de la semaine prochaine, dix opérations de ce type seront conduites chaque semaine », a-t-il affirmé.

Autre priorité affichée par le chef de l’État : réguler l’usage des écrans pour les mineurs. Après avoir réuni la semaine dernière des experts sur ce sujet, Emmanuel Macron a ouvert la porte à des mesures restrictives. « Des interdictions » et des « restrictions » dans l’usage des écrans par les enfants pourraient ainsi voir le jour.

Le Service national universel (SNU) très symbolique Est anecdotique poursuit son chemin. Au point que chaque jeune Français pourrait devoir l’effectuer dans un futur proche. « J’aurai l’occasion d’y revenir dans les prochaines semaines, mais nous irons vers une généralisation du SNU en seconde », a annoncé Emmanuel Macron. Lancé en 2019, il comporte un « séjour de cohésion » et une « mission d’intérêt général » et ne concerne jusqu’à présent que des jeunes volontaires. Et il n’a strictement rien à voir avec un service militaire évidemment

Au plan international, Un accord de sécurité entre Kiev et Paris est aussi sur le point d’être finalisé. Le président de la République a par ailleurs affirmé qu’il se rendrait en Ukraine « en février ».

« Le 7 février prochain, au monument pour les victimes du terrorisme » situé sur l’esplanade des Invalides à Paris, « je rendrai hommage à ces victimes aux côtés de leurs proches, de leurs familles et de tous ceux qui voudront nous y rejoindre », a-t-il affirmé.

Macron à la télé : un discours de café du commerce.

Macron à la télé : un discours de café du commerce.

Le moins que l’on puisse dire c’est que le discours de Macon qui a voulu brasser tous les sujets a parlé à la fois de tout et de rien, de manière superficielle voire anecdotique. La mesure la plus caricaturale concernant sans doute l’apprentissage du théâtre à l’école alors que la priorité est de restaurer l’apprentissage des matières fondamentales comme le français, les mathématiques et même la lecture.

Macron compte renforcer l’éducation artistique et culturelle. « Dès la rentrée prochaine », le théâtre va ainsi rejoindre la musique et les arts plastiques au rang des « passages obligés » pour les élèves de cinquième. Pour le chef de l’État, le théâtre « donne confiance, apprend l’oralité et le contact aux grands textes ». Par ailleurs, des cours d’histoire de l’art se tiendront également dans les collèges et les lycées dès septembre.

Pour l’école, Macon reprend l’idée d’une tenue unique mais à la saint-glinglin peut-être !

Pour endiguer le phénomène de la dénatalité, Emmanuel Macron compte notamment créer un « congé de naissance », qui remplacera le congé parental actuel. « Je crois profondément que la mise en place d’un nouveau congé de naissance serait un élément utile », a fait valoir le président de la République. « Il sera mieux rémunéré et permettra aux deux parents d’être auprès de leur enfant pendant six mois s’ils le souhaitent. »

Afin de lutter contre les déserts médicaux, le président de la République a plaidé pour une régularisation de « nombre de médecins étrangers ». « Ils tiennent parfois à bout de bras nos services de soins », a souligné Emmanuel Macron. Ces médecins sont aujourd’hui laissés « dans une précarité administrative qui est complètement inefficace ». Quelques milliers de praticiens diplômés hors de l’Union européenne exercent dans des hôpitaux publics français, comme non-titulaires, avec des salaires inférieurs aux praticiens européens.

Restaurer « l’ordre » figure aussi parmi les priorités d’Emmanuel Macron. En ce sens, il a annoncé le renforcement des opérations « place nette » contre le trafic de drogue, partout en France. Selon lui, ces trafics ne touchent « pas simplement les grandes villes », mais aussi les « villes moyennes » et « parfois même les villages ». Dès lors, « à partir de la semaine prochaine, dix opérations de ce type seront conduites chaque semaine », a-t-il affirmé.

Autre priorité affichée par le chef de l’État : réguler l’usage des écrans pour les mineurs. Après avoir réuni la semaine dernière des experts sur ce sujet, Emmanuel Macron a ouvert la porte à des mesures restrictives. « Des interdictions » et des « restrictions » dans l’usage des écrans par les enfants pourraient ainsi voir le jour.

Le Service national universel (SNU) très symbolique Est anecdotique poursuit son chemin. Au point que chaque jeune Français pourrait devoir l’effectuer dans un futur proche. « J’aurai l’occasion d’y revenir dans les prochaines semaines, mais nous irons vers une généralisation du SNU en seconde », a annoncé Emmanuel Macron. Lancé en 2019, il comporte un « séjour de cohésion » et une « mission d’intérêt général » et ne concerne jusqu’à présent que des jeunes volontaires. Et il n’a strictement rien à voir avec un service militaire évidemment

Au plan international, Un accord de sécurité entre Kiev et Paris est aussi sur le point d’être finalisé. Le président de la République a par ailleurs affirmé qu’il se rendrait en Ukraine « en février ».

« Le 7 février prochain, au monument pour les victimes du terrorisme » situé sur l’esplanade des Invalides à Paris, « je rendrai hommage à ces victimes aux côtés de leurs proches, de leurs familles et de tous ceux qui voudront nous y rejoindre », a-t-il affirmé.

Insécurité-violences : bilan catastrophique et surtout des discours

Insécurité-violences : bilan catastrophique et surtout des discours

Face à l’insécurité qui ne fait que progresser, le pouvoir se contente de discours de compassion et de promesses. La dernière visant à créer plus de 200 pseudo gendarmerie « dans des camions ». Alors qu’il suffirait de renforcer les effectifs des gendarmeries existantes dont beaucoup ne sont ouvertes que de l’ordre de deux jours par semaine. D’une façon plus globale, il faut évidemment renforcer les effectifs de police et surtout mettre en œuvre une politique judiciaire efficace. Or nombre de délits ne sont examinés que des mois après et le jugement finit en eau de boudin. Exemple quelques années seulement d’emprisonnement pour une attaque physique contre un agent exerçant une mission de service public. Ne parlons pas du trafic de drogue et de la petite délinquance en général.

Les réactions politiques est toujours la même un discours de compassion avec éventuellement un déplacement sur place qui sert à rien et des promesses de fermeté jamais suivie d’effet . Qu’attend-on pour renvoyer chez eux les centaines d’étrangers condamnés par la justice à quitter le territoire. Qu’attend-on pour renvoyer chez eux les étrangers fichés S, qu’attend-on pour prendre une loi protégeant les personnes chargées d’une mission de service public fonctionnaire ou non. Les chiffres de la sécurité son catastrophiques en 2022 et il devrait aussi être très mauvais en 2023 en raison notamment de la révolte des quartiers.

Selon des chiffres du ministère de l’Intérieur, de nombreux faits de violence, escroqueries et cambriolages ont augmenté l’an dernier.

Selon des chiffres du ministère de l’Intérieur, la quasi-totalité des crimes et délits ont augmenté en 2022.

Société et Insécurité : bilan désastreux et surtout des discours

Société et Insécurité : bilan désastreux et surtout des discours

Face à l’insécurité qui ne fait que progresser, le pouvoir ne pose que des discours de compassion et de promesses. La dernière visant à créer plus de 200 pseudo gendarmerie « dans des camions ». Alors qu’il suffirait de renforcer les effectifs des gendarmeries existantes dont beaucoup ne sont ouvertes que de l’ordre de deux jours par semaine. D’une façon plus globale, il faut évidemment renforcer les effectifs de police et surtout mettre en œuvre une politique judiciaire efficace. Or nombre de délits ne sont examinés que des mois après et le jugement finit en eau de boudin. Exemple quelques années seulement d’emprisonnement pour une attaque physique contre un agent exerçant une mission de service public. Ne parlons pas du trafic de drogue et de la petite délinquance en général.

Les réactions politiques est toujours la même un discours de compassion avec éventuellement un déplacement sur place qui sert à rien et des promesses de fermeté jamais suivie d’effet . Qu’attend-on pour renvoyer chez eux les centaines d’étrangers condamnés par la justice à quitter le territoire. Qu’attend-on pour renvoyer chez eux les étrangers fichés S, qu’attend-on pour prendre une loi protégeant les personnes chargées d’une mission de service public fonctionnaire ou non. Les chiffres de la sécurité son catastrophiques en 2022 et il devrait aussi être très mauvais en 2023 en raison notamment de la révolte des quartiers.

Selon des chiffres du ministère de l’Intérieur, de nombreux faits de violence, escroqueries et cambriolages ont augmenté l’an dernier.

Selon des chiffres du ministère de l’Intérieur, la quasi-totalité des crimes et délits ont augmenté en 2022.

Insécurité : bilan désastreux et surtout des discours

Insécurité : bilan désastreux et surtout des discours

Face à l’insécurité qui ne fait que progresser, le pouvoir ne pose que des discours de compassion et de promesses. La dernière visant à créer plus de 200 pseudo gendarmerie « dans des camions ». Alors qu’il suffirait de renforcer les effectifs des gendarmeries existantes dont beaucoup ne sont ouvertes que de l’ordre de deux jours par semaine. D’une façon plus globale, il faut évidemment renforcer les effectifs de police et surtout mettre en œuvre une politique judiciaire efficace. Or nombre de délits ne sont examinés que des mois après et le jugement finit en eau de boudin. Exemple quelques années seulement d’emprisonnement pour une attaque physique contre un agent exerçant une mission de service public. Ne parlons pas du trafic de drogue et de la petite délinquance en général.

Les réactions politiques est toujours la même un discours de compassion avec éventuellement un déplacement sur place qui sert à rien et des promesses de fermeté jamais suivie d’effet . Qu’attend-on pour renvoyer chez eux les centaines d’étrangers condamnés par la justice à quitter le territoire. Qu’attend-on pour renvoyés chez eux les étrangers fichés S, qu’attend-on pour prendre une loi protégeant les personnes chargées d’une mission de service public fonctionnaire ou non. Les chiffres de la sécurité son catastrophiques en 2022 et il devrait aussi être très mauvais en 2023 en raison notamment de la révolte des quartiers.

Selon des chiffres du ministère de l’Intérieur, de nombreux faits de violence, escroqueries et cambriolages ont augmenté l’an dernier.

Selon des chiffres du ministère de l’Intérieur, la quasi-totalité des crimes et délits ont augmenté en 2022.

Des chiffres édifiants. La quasi-totalité des crimes et délits ont augmenté en 2022, notamment les violences intrafamiliales (+ 17 %) et sexuelles (+ 11 %), selon un bilan du service statistique du ministère de l’Intérieur (SSMSI) publié mardi 31 janvier.

Les coups et blessures volontaires hors du cadre familial (+ 14 %) et les escroqueries (+ 8 %) augmentent également nettement. Tout comme les cambriolages de logements (+ 11 %) ou les vols de véhicules (+ 9 %), qui avaient fortement baissé pendant la crise sanitaire.

Les augmentations du nombre d’homicides (948, soit 69 victimes de plus qu’en 2021, selon des données encore provisoires), des coups et blessures volontaires, des violences sexuelles et escroqueries « poursuivent celles observées avant la crise sanitaire », note le SSMSI.

Quant aux vols sans violence, cambriolages, vols de véhicules ou d’accessoires de véhicules, ils « s’accroissent nettement en 2022 » après avoir « fortement reculé pendant la crise sanitaire », ajoute le SSMSI.

Ces infractions restent « en dessous de leur niveau d’avant-crise, à l’exception des vols d’accessoires sur véhicules », précise encore le SSMSI. Parmi tous les crimes et délits comptabilisés, seuls les vols violents sont en baisse (- 4 %), poursuivant une « diminution régulière entamée en 2013 ».

Borne: discours plat et insignifiant

Borne: discours plat et insignifiant


Pour sa première interview depuis sa reconduction comme première ministre, Élisabeth Borne a fait dans l’insignifiance totale à tel point que la plupart des médias n’ont pas repris ses propos.

Macron avait déjà eu du mal à attirer l’attention de l’opinion publique dans ses discours de Nouméa. En faisant du « macron » encore pire, Borne confirme son manque total de compétence et d’épaisseur politique.
Pour résumer , elle a repris la curieuse affirmation du chef de l’État concernant la présence d’un enseignant dans sa classe ! Concernant l’affaire des policiers elle soutient évidemment les forces de l’ordre mais aussi la justice. Elle affirme que la France sera prête pour les jeux olympiques.

Elle dément les mauvaises relations supposées avec le chef de l’État et rassure l’opinion : elle a été au travail pendant toute la période passée et continue de l’être

Quand elle prend position, elle se plante comme sur la baisse des prix qu’elle prévoit pour la rentrée alors que les chiffres démontrent que les prix augmentent même si l’inflation ralentit.

Bref un tissu de banalités de la part d’une première ministre qui confirme qu’elle n’a vraiment pas l’étoffe de la fonction. Ce qui convient parfaitement à Macron qui peut s’essuyer les pieds sa première collaboratrice.

Pour preuve du manque d’autorité de la première ministre, le repas dessiné aux membres du gouvernement a été privé de la présence de plusieurs ministres de droite !

Le double discours des écolos politisés

Le double discours des écolos politisés.

La tribune de Gil Rivière-Wekstein, fondateur et rédacteur de la revue « Agriculture & Environnement » et auteur de nombreux ouvrages

Lors du Conseil des ministres du 21 juin, le gouvernement a prononcé la dissolution du collectif Les Soulèvements de la Terre (SLT) au motif que « sous couvert de défendre la préservation de l’environnement », celui-ci « incite à la commission de sabotages et dégradations matérielles, y compris par la violence ». Du sabotage de la cimenterie Lafarge de Provence en décembre 2022 à la manifestation sous tension du 17 juin 2023 contre la ligne ferroviaire Lyon-Turin, en passant par les affrontements avec les forces de l’ordre à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) en mars dernier, la violence est en effet devenue une composante essentielle de la stratégie de la nébuleuse écologiste.
Tribune dans l’Opinion

Rongés par l’éco-anxiété, les activistes de sa faction la plus radicale en sont arrivés à la conclusion que les voies institutionnelles et les méthodes classiques de protestation étaient inefficaces pour imposer la société anticapitaliste décroissante à laquelle ils aspirent. Aussi des actions violentes ont-elles été annoncées pour tout cet été, prenant pour cible non seulement le monde agricole, mais aussi de nombreuses entreprises telles que Veolia, Suez, SAUR, Danone, STMicroelectronics, Bunge, ou encore Eurovia, Colas et TELT. « Couper l’eau aux accapareurs, mettre des terrains de golf hors d’état de nuire, démanteler des mégabassines, squatter les piscines des ultra-riches ou les bureaux climatisés des assureurs, casseroler les décideurs », projette le collectif sur Twitter.

Ces actions n’ont suscité aucune condamnation de la part des principaux acteurs de la mouvance écologiste, alors qu’ils ne cessent de répéter qu’ils refusent la violence. C’est le cas de Véronique Marchesseau, la secrétaire générale de la Confédération paysanne, qui a déclaré : « On assume la désobéissance civile, mais pas la violence. » Ou encore de Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, qui affirme que son parti n’est jamais « dans la violence, l’insulte ou l’intimidation ». Et, en début d’année, la patronne du parti écologiste avait déjà insisté pour que la « désobéissance civile soit placée sous le signe de la non-violence ».

« Cette violence a fait partie de l’ADN des écologistes dès la naissance de leur mouvement en France dans les années 1970 »

Interpellé sur France Inter, l’écrivain Alain Damasio, sympathisant des SLT, a, quant à lui, affirmé que ces saccages ne sont « pas du tout violents », puisqu’« on touche à des biens, pas à des individus ». Autrement dit, il n’y aurait de violence que lorsqu’il y a atteinte à l’intégrité physique d’une personne ! Cette définition restrictive du terme « violence » est une vieille rengaine au sein de la mouvance écologiste qui, par ailleurs, dénonce avec raison bien d’autres formes de violences, qu’elles se produisent sur des biens physiques, comme lors de dégradations matérielles de permanences parlementaires, ou qu’elles soient d’ordre psychologique, comme lorsqu’il s’agit de harcèlement à l’encontre de femmes ou de minorités.

Or, il ne fait aucun doute que l’action de saccage de serres de maraîchage en juin 2023, organisée par les SLT et une quarantaine d’associations écologistes « pour que brûle l’agro-industrie », constitue une forme intolérable de violence envers toutes les personnes dont le travail a été anéanti.

Commandos. En réalité, cette violence a fait partie de l’ADN des écologistes dès la naissance de leur mouvement en France dans les années 1970, avec les attaques à la bombe ou au lance-roquettes menées par des antinucléaires contre des chantiers et bâtiments d’EDF, des entreprises sous-traitantes ainsi que des centres de recherche. On peut aussi se rappeler comment, pendant plusieurs années, les commandos de faucheurs d’OGM, avec le soutien d’EELV, tout en se prétendant « non-violents », ont fait régner la terreur et l’intimidation parmi les agriculteurs séduits par les promesses des biotechnologies végétales.

Aujourd’hui, l’usage de la violence triomphe donc à nouveau, comme l’admet, avec moins d’hypocrisie que d’autres, l’ex-journaliste écolo de Libération Laure Noualhat, qui a déclaré sur France 5 : « La violence est ici totalement légitime. Ce n’est pas du terrorisme qui détruit des vies humaines, mais de la violence contre des machines qui incarnent l’hubris humain. »
Même si les écologistes tentent de brouiller les pistes en manipulant les mots, préférant par exemple parler de « désarmement » plutôt que de « sabotage », de « résistant » au lieu de « casseur », il n’en reste pas moins qu’ils ont choisi de s’affranchir des lois de la République pour parvenir à leurs fins. Cette dérive est d’autant plus dangereuse qu’en démocratie, elle a toujours marqué la première étape vers l’instauration d’un régime totalitaire.

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