Protection sociale : un discours interminable et d’une confusion totale de Macron
Un discours interminable, confus et contradictoire. Pendant 1h30 Macron a inflige à son auditoire un laïus en forme de cocktails, de poncifs, de philosophie de bistrot, de dialectique de start-up où alternait selon les paragraphes la rigueur à imposer aux pauvres et la générosité sociale fondée lors de la résistance. Un breuvage imbuvable avec des redites innombrables sans doute dues aux copier-coller des contributions de ses collaborateurs ; Finalement il aura mieux résumé sa véritable pensée dans le montage vidéo réalisé « spontanément » à l’Elysée (« le social, ça coute un pognon dingue «). Derrière le philosophe d’opérette resurgit inévitablement le comptable, la techno, l’apparatchik devenu président de la république par la volonté des grandes fortunes. Visiblement Macron à moins d’état d’âme sur ce que coûtent les cadeaux fiscaux aux plus riches. Normal, le président de riches ne peut pas prendre à rebrousse poil les financeurs de sa campagne. Dernier exemple en date le soutien à Total pour l’importation’ huile de palme destiné à fabriquer du carburant, un non sens économique et écologique. Macron a balayé tout le champ social en mêlant allégrement ce qui relève de la solidarité et ce qui n’en relève pas et mettant dans le même bocal, les retraites, la santé, le chômage, la formation, les vraies solidarités sociales. Le tout pour la note apparaisse encore plus énorme. Et qu’on adhère à sa conclusion putassière « le social, ça coute en pognon dingue » ! Ça coute c’est sûr mais on n’évalue pas l’efficacité au seul aulne de son cout même s’il faut toujours rationnaliser l’utilisation des moyens. Et plus finement qu’avec le coup de rabot des technos de Bercy.