Archive pour le Tag 'Discipline'

École : un conseil de discipline dès la primaire

École : un  conseil de discipline dès  la primaire
 

Lors d’un entretien accordé à la presse quotidienne régionale ce samedi 6 avril, Gabriel Attal a annoncé vouloir s’interroger sur la question de l’instauration de conseils de discipline dès la primaire. . Il a aussi annoncé un durcissement des sanctions 
« Il n’y a pas de conseil de discipline en tant que tel à l’école primaire et je pense que c’est une question qui se pose », a-t-il affirmé.

« On a à faire à une délinquance plus forte et plus jeune », a soutenu Gabriel Attal, qui note une augmentation de la violence et de l’agressivité dans les classes de CM1 et de CM2, rapporte le Dauphiné Libéré.  »Il faut tout de suite être plus ferme », martèle-t-il.

Le Premier ministre indique ainsi qu’un plan interministériel sera présenté « dans les prochaines semaines », notamment pour une révision de l’échelle des sanctions. Il faut qu’elles soient « plus fortes à l’école quand on ne respecte pas les règles », affirme-t-il.

Pour Gabriel Attal, « se traduisent à l’école des maux que l’on retrouve dans le reste de société » comme « la perte du civisme et la conflictualisation des rapports ». Par conséquent, « l’école a évidemment un rôle dans la réponse à ces phénomènes (…) puisque c’est là qu’on construit les citoyens ».

Il s’est notamment exprimé sur les sanctions au collège. « On doit pouvoir prononcer des sanctions plus tôt, dès les premiers faits. Le système est ainsi fait qu’on attend que la situation s’aggrave pour convoquer un conseil de discipline », a-t-il affirmé.

Le locataire de Matignon est ainsi revenu sur son idée d’une prise en charge à l’internat dès 11 ou 12 ans. « Il faudrait être en capacité de le proposer pour des gamins qui partent à la dérive », a-t-il affirmé, rapporte Le Dauphiné Libéré, ajoutant vouloir « engager la responsabilité des parents » si nécessaire.

Enseignement: Retour enfin aux fondamentaux, à la discipline et à la laïcité ?

Enseignement: Retour enfin aux fondamentaux, à la discipline et à la laïcité ?

Retour aux fondamentaux , à la discipline à la laïcité pour le nouveau ministre de l’éducation nationale. . Une sorte de substitution du pédagogisme fumeux qui a largement détérioré le niveau des connaissances comme en témoignent d’ailleurs tous les classements internationaux. Il faut « mettre le paquet sur les savoirs fondamentaux » « faire bloc » sur la laïcité, a expliqué le nouveau ministre de l’Education nationale. Un ministre par ailleurs largement approuvé par l’opinion à propos du rétablissement de l’ordre et de la discipline notamment vis-à-vis du harcèlement

Les Français soutiennent massivement le respect de la laïcité à l’école et sont par exemple 80 % à approuver l’interdiction de l’abaya.

Les Français sont aussi préoccupés par le niveau des connaissances.

L’éducation figure en 4e position des priorités des Français comme le révélait un sondage récent de l’Ifop. Et pourtant la baisse du niveau des élèves demeure un sujet médiatique récurrent. Face à ce constat inquiétant, les Français cherchent des solutions alternatives pour permettre à leurs enfants d’aborder leur parcours scolaire plus sereinement. Lancée il y a 5 ans avec pour objectif de favoriser un accès équitable pour toutes et tous aux outils indispensables pour réussir à l’école, Les Sherpas, plateforme de soutien scolaire et média en ligne dédié aux élèves du collège au supérieur, dévoile aujourd’hui les résultats de son premier baromètre sur l’égalité des chances à l’école. Réalisée en ligne courant mai 2023 par l’institut de sondage Ifop, cette étude, qui se veut récurrente, a pour ambition de mieux comprendre le regard que portent les parents sur le système éducatif français et quelles solutions complémentaires peuvent contribuer à la réussite scolaire de leurs enfants.

« Elever le niveau » s’entend de la maternelle à la terminale, martèle Gabriel Attal. En insistant sur « les maux de l’école » et malgré les effets salués du dédoublement des petites classes – « un élève de 4e en 2018 avait un niveau de 5e en 1995 et en 6e, près d’un élève sur trois ne dispose pas du niveau en français et en mathématiques ».

La priorité affichée aux fondamentaux concerne « la nouvelle 6e » – avec l’instauration d’une heure de soutien – ou d’approfondissement – en français et en mathématiques, et avec la généralisation du dispositif « devoirs faits » au collège (deux heures et demie en moyenne par semaine encadrées par un enseignant).

Au primaire, Gabriel Attal insiste sur la lecture (CP, CM1) et l’écriture (CM2). En CM2, « chaque semaine, les élèves devront produire au moins un texte écrit » et les enseignants recevront tous « un guide de référence sur l’écriture ». A la maternelle, tous les professeurs des écoles seront formés d’ici à la fin du quinquennat, par petits groupes, sur le modèle de ce qui existe déjà pour le français et les mathématiques.

Le Rap bientôt discipline philosophique ?

Le Rap bientôt discipline philosophique ?

Bac de philo 2022 : « L’art de se poser des questions » se retrouve dans le rap

Intervenante en philosophie, spécialiste du rap français, Benjamine Weill explique dans le Monde  que les textes de certains rappeurs et le bac de philosophie n’ont rien d’antinomique.

 

Certes certains textes de rappeurs constituent, indiscutablement une activité artistique de l’ordre de la poésie voire de la philosophie. Pour autant cela ne concerne qu’une extrême minorité des textes. Les autres relevant tout simplement non pas de la philosophie mais de la vulgarité et de la violence verbale NDLR

Déjà lorsqu’elle étudiait la philosophie à l’université Paris-I, Benjamine Weill citait des rappeurs dans ses dissertations « et ça passait », ajoute-t-elle. Dans son livre Au mic citoyen.nes (Puits 23, 2021), l’autrice cherche à analyser comment la culture hip-hop francophone s’est emparée des questions de société. Au cours de ses interventions, Benjamine Weill affirme que les textes de rap sont une matière philosophique, au sens de « l’art de se poser des questions ». En ce premier jour de l’épreuve du baccalauréat, l’autrice revient sur ses deux passions que sont le rap et la philosophie.

Qu’est-ce qui vous a passionnée dans le rap français ?

Au départ, je trouvais attrayant l’aspect archaïque et presque viscéral du rap. Les textes sont intéressants, mais ça ne suffit pas. Il y a aussi le rythme, le BPM [battements par minute], ce quelque chose qui produit un écho dans le corps, qui touche au sens et même presque à une dimension érotique que je ne retrouvais pas dans le rock, par exemple. Le rap, et le mouvement hip-hop en général, fait office de mouvement qui dit « j’existe, je n’ai pas envie de rester à la place que l’on m’a assignée ». Les rappeurs revendiquent, sans être forcément « engagés » au sens politique.

Quels sont les rappeurs qui développent pour vous des pensées philosophiques intéressantes ?

Il faut faire attention de ne pas rendre les rappeurs philosophes, car ils ne développent pas de thèse. On retrouve néanmoins certains passages philosophiques – au sens de l’art de se poser des questions – chez beaucoup de rappeurs. Lefa, par exemple, notamment dans sa chanson Mise à jour, développe l’idée du questionnement personnel. Il évoque la pensée stoïcienne : ne pas chercher à agir sur ce qui ne dépend pas de soi.

La seule chose qu’on peut changer, c’est soi-même. La rappeuse Casey pose la question de la perception : de quelle façon les gens sont-ils perçus ? Elle s’interroge également sur la manière dont l’environnement influe sur les comportements. Damso, quant à lui, m’intéresse notamment pour sa vulnérabilité. On souligne parfois sa vulgarité mais, en réalité, si on l’écoute bien, il décrit des situations où il se déteste.

Quelles évolutions avez-vous observées entre le rap français des années 1990 et celui d’aujourd’hui ?

La grande différence aujourd’hui est que le rap a tout envahi dans la société. Il est devenu une forme de variété et sert un peu à endormir les masses. Le fait que l’industrie musicale se soit totalement réapproprié le rap l’a rendu plus capitaliste. Dans les propos des rappeurs, on peut observer une droitisation. Mais le rap n’est qu’un épiphénomène, qu’un symptôme du système qui tend vers de plus en plus de sensationnalisme. On est dans l’idée que tout se vaut, que du moment qu’on génère de l’argent on a réussi.

Le rappeur n’est plus la figure du jeune intello qui s’en est sorti. On ne pratique plus le rap pour les mêmes raisons. L’émancipation n’est plus pensée en dehors de l’aspect financier, ce qui m’interroge sur le plan intellectuel et philosophique. Dans son essence, le hip-hop, n’est pas la lutte de tous contre tous. Il s’agit, au contraire, de monter tous ensemble. Il reste encore bon nombre de rappeurs qui l’évoquent. Dans le fond, le rap est un modèle de culture qui va à l’encontre de l’individualisme.

Citer un rappeur pour étayer une argumentation dans sa copie pour le bac de philosophie, comment cela peut être perçu par les professeurs qui corrigent ?

Il est toujours possible de tomber sur un professeur réfractaire, mais ils sont quand même de moins en moins nombreux. Aujourd’hui, citer dans sa copie un morceau de rap n’est plus un problème. Mais, attention, à la manière dont on cite. La citation ne peut venir qu’en appui d’une argumentation, pas devenir l’argument lui-même.

Coronavirus : « surtout la discipline » ( urgentiste)

Coronavirus : « surtout la discipline » ( urgentiste)

Réglementation sans doute, mais surtout du civisme ce que recommande  sur d’Europe 1, Raphaël Pitti, médecin anesthésiste et réanimateur en renfort au CHU de Metz; depuis le début de la crise sanitaire, il exhorte les Français à la discipline et au civisme, après la découverte d’un nouveau foyer de contamination en Dordogne. « C’est dans cette discipline que nous pourrons limiter le nombre de victimes du coronavirus », a-t-il insisté.

« Chacun de nous est responsable de lui-même et des autres », rappelle le professeur Raphaël Pitti, médecin urgentiste humanitaire, anesthésiste et réanimateur en renfort au CHU de Metz (Lorraine). Invité d’Europe 1, samedi soir, celui-ci a réagi à la découverte d’un nouveau foyer de contamination en Dordogne, implorant les Français à « être vigilants chacun pour soi et chacun pour tous.

 

Selon lui, le virus ne demande qu’à se propager. Dans ces conditions, le relâchement du confinement est du pain béni pour le Covid-19  »qui se sert de nous pour se déplacer ». Si, comme le rappelle le docteur Raphaël Pitti, le virus « a réussi à faire le tour de la Terre en 18 jours », il n’est pas étonnant qu’il se soit propagé de personne en personne lors de funérailles ayant rassemblé des dizaines de personnes dont plusieurs arrivaient du Portugal et de Suisse. « Il nous faut apprendre à nous discipliner aussi fortement que savent le faire les Japonais ou les Sud-Coréens », déclare-t-il encore.

 

 

Discipline budgétaire mais sur une hypothèse de croissance fausse pour le budget 2017

Discipline budgétaire mais sur une hypothèse de croissance fausse pour le budget 2017

 

Promis, juré, le déficit public passera en dessous de 3 % en 2017 pour se conformer aux critères européens. Difficile cependant de boucler ce budget avec notamment les différentes promesses électorales. Du coup, on ressort les bonnes vieilles recettes qui consistent à surévaluer la croissance,  donc les rentrées fiscales en même temps. Le gouvernement se fonde en effet sur une hypothèse de croissance de 1,5 % en 2017 au-dessus des attentes des institutions internationales (entre 1,1% et 1,3%). Michel Sapin a fait valoir que, avant l’été, « tout portait à croire » que cette prévision de 1,5% serait dépassée » et que les derniers développements « semblent montrer » que les effets du Brexit sur l’environnement international de la France « seront moins notables que les premières estimations. En attendant, sapin a annoncé que le gouvernement avait décidé de relever à +2,1% l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie pour 2017, contre 1,75% prévu précédemment, – soit un impact de 700 millions d’euros – pour tenir compte des conséquences en année pleine de la hausse du point d’indice de la grille salariale de la fonction publique hospitalière. Anticipant ce développement, le président de la Cour des comptes, Didier Migaud, qui présentait mardi un rapport sur la Sécurité sociale, a déclaré qu’un tel scénario « pourrait être compris comme le signal d’un relâchement plus durable de l’évolution des dépenses ». Parallèlement pour honorer ces engagements dans différents domaines, Bercy va demander 1,5 milliard d’euros d’économies supplémentaires à la Sécurité sociale, selon des modalités qui devraient être dévoilées en fin de semaine. L’effet décalé dans le temps des nouvelles baisses d’impôt fait que le taux des prélèvements obligatoires « pourrait » rester stable en 2017 à 44,5% du PIB alors que le gouvernement visait à l’origine 44,2%.

Avec Reuters




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