Archive pour le Tag 'diplomatiques'

Le Mali rompt ses relations diplomatiques avec l’Ukraine !

 Mali rompt  ses relations diplomatiques avec l’Ukraine !

L’alignement du Mali sur la Russie concernant les relations diplomatiques avec l’Ukraine prouve à quel point la dictature est prisonnière de Poutine. Et cela au motif que Kief dans une lourde défaite de l’armée malienne et du groupe paramilitaire russe Wagner fin juillet lors de combats avec les séparatistes et des djihadistes. La même dialectique grotesque que  Poutine car l’Ukraine a évidemment mieux à faire qu’à intervenir en ce moment loin de ses frontières.

Le gouvernement de transition du Mali a décidé de la «rupture avec effet immédiat de ses relations diplomatiques avec l’Ukraine», a déclaré le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga.

À se demander si un jour la dictature du Mali ne va pas mettre en cause la principauté de Monaco !

Ukraine et pays en développement : des initiatives diplomatiques douteuses

Ukraine et pays en développement : des initiatives diplomatiques douteuses

La profusion d’initiatives diplomatiques portées par des pays africains, asiatiques ou d’Amérique latine en dit plus sur les ambitions nouvelles de leurs promoteurs que sur l’éventuel règlement du conflit, analyse Gilles Paris, éditorialiste au « Monde ».

Notons que certains pays africains sont plus imaginatifs pour rétablir la paix en Europe que pour la favoriser dans les nombreux lieux de conflits de leur continent. La main de Moscou n’est sans doute pas étrangère à la fièvre diplomatique africaine.
NDLR

Un plan de paix de plus, et un échec de plus. Les quatre présidents du continent africain qui se sont rendus successivement à Kiev et à Moscou pour défendre des propositions hâtivement présentées comme une solution diplomatique à la guerre déclenchée par l’invasion russe du 24 février 2022 se sont heurtés à des murs. L’heure étant toujours au fracas des armes, ils n’en ont certainement pas été surpris.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, qui conduisait la délégation, était, il est vrai, lesté par le compagnonnage historique de son parti, le Congrès national africain, avec Moscou. Son refus de condamner l’envahisseur, y compris lors d’une étape dans la ville de Boutcha, théâtre d’atrocités imputées aux soldats russes, pouvait difficilement le rendre audible auprès de ses hôtes.

Les dix points qu’il défendait avec ses pairs pour mettre un terme aux combats traduisaient le souci de ménager le Kremlin. L’appel à la « désescalade » sans mention de la présence de troupes étrangères sur le sol ukrainien ne pouvait être perçu à Kiev que comme l’acceptation des conquêtes russes. Il était bien question de garantir la souveraineté des Etats et des peuples, « conformément à la Charte des Nations unies », mais sans rappeler le respect de l’intégrité territoriale inscrite dans son article 2.

Deux semaines plus tôt, le ministre de la défense indonésien, Prabowo Subianto, avait profité de la conférence annuelle sur la défense et la sécurité en Asie-Pacifique, organisée à Singapour, pour proposer un plan de paix aussi infructueux que celui défendu par les présidents africains. Il reposait, en effet, sur un cessez-le-feu « sur les positions actuelles », aussitôt qualifié de « plan russe » par son homologue ukrainien.

Ce plan évoquait également l’organisation d’un référendum « dans les zones disputées », sous l’égide des Nations unies, pour trancher la question de leur appartenance. Comme si celle-ci était en jeu. Celui sur la Crimée, en mars 2014, tenu sous contrôle russe et dans la précipitation, n’a jamais été reconnu par l’ONU, pas plus que les « référendums » de septembre 2022, censés sceller les nouvelles conquêtes de Moscou.

Guerre: Ukraine et Sud global : des initiatives diplomatiques douteuses

Guerre: Ukraine et Sud global : des initiatives diplomatiques douteuses

La profusion d’initiatives diplomatiques portées par des pays africains, asiatiques ou d’Amérique latine en dit plus sur les ambitions nouvelles de leurs promoteurs que sur l’éventuel règlement du conflit, analyse Gilles Paris, éditorialiste au « Monde ».

Notons que certains pays africains sont plus imaginatifs pour rétablir la paix en Europe que pour la favoriser dans les nombreux lieux de conflits de leur continent. La main de Moscou n’est sans doute pas étrangère à la fièvre diplomatique africaine.
NDLR

Un plan de paix de plus, et un échec de plus. Les quatre présidents du continent africain qui se sont rendus successivement à Kiev et à Moscou pour défendre des propositions hâtivement présentées comme une solution diplomatique à la guerre déclenchée par l’invasion russe du 24 février 2022 se sont heurtés à des murs. L’heure étant toujours au fracas des armes, ils n’en ont certainement pas été surpris.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, qui conduisait la délégation, était, il est vrai, lesté par le compagnonnage historique de son parti, le Congrès national africain, avec Moscou. Son refus de condamner l’envahisseur, y compris lors d’une étape dans la ville de Boutcha, théâtre d’atrocités imputées aux soldats russes, pouvait difficilement le rendre audible auprès de ses hôtes.

Les dix points qu’il défendait avec ses pairs pour mettre un terme aux combats traduisaient le souci de ménager le Kremlin. L’appel à la « désescalade » sans mention de la présence de troupes étrangères sur le sol ukrainien ne pouvait être perçu à Kiev que comme l’acceptation des conquêtes russes. Il était bien question de garantir la souveraineté des Etats et des peuples, « conformément à la Charte des Nations unies », mais sans rappeler le respect de l’intégrité territoriale inscrite dans son article 2.

Deux semaines plus tôt, le ministre de la défense indonésien, Prabowo Subianto, avait profité de la conférence annuelle sur la défense et la sécurité en Asie-Pacifique, organisée à Singapour, pour proposer un plan de paix aussi infructueux que celui défendu par les présidents africains. Il reposait, en effet, sur un cessez-le-feu « sur les positions actuelles », aussitôt qualifié de « plan russe » par son homologue ukrainien.

Ce plan évoquait également l’organisation d’un référendum « dans les zones disputées », sous l’égide des Nations unies, pour trancher la question de leur appartenance. Comme si celle-ci était en jeu. Celui sur la Crimée, en mars 2014, tenu sous contrôle russe et dans la précipitation, n’a jamais été reconnu par l’ONU, pas plus que les « référendums » de septembre 2022, censés sceller les nouvelles conquêtes de Moscou.

Ukraine et Sud global : des initiatives diplomatiques douteuses

Ukraine et Sud global : des initiatives diplomatiques douteuses

La profusion d’initiatives diplomatiques portées par des pays africains, asiatiques ou d’Amérique latine en dit plus sur les ambitions nouvelles de leurs promoteurs que sur l’éventuel règlement du conflit, analyse Gilles Paris, éditorialiste au « Monde ».

Un plan de paix de plus, et un échec de plus. Les quatre présidents du continent africain qui se sont rendus successivement à Kiev et à Moscou pour défendre des propositions hâtivement présentées comme une solution diplomatique à la guerre déclenchée par l’invasion russe du 24 février 2022 se sont heurtés à des murs. L’heure étant toujours au fracas des armes, ils n’en ont certainement pas été surpris.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, qui conduisait la délégation, était, il est vrai, lesté par le compagnonnage historique de son parti, le Congrès national africain, avec Moscou. Son refus de condamner l’envahisseur, y compris lors d’une étape dans la ville de Boutcha, théâtre d’atrocités imputées aux soldats russes, pouvait difficilement le rendre audible auprès de ses hôtes.

Les dix points qu’il défendait avec ses pairs pour mettre un terme aux combats traduisaient le souci de ménager le Kremlin. L’appel à la « désescalade » sans mention de la présence de troupes étrangères sur le sol ukrainien ne pouvait être perçu à Kiev que comme l’acceptation des conquêtes russes. Il était bien question de garantir la souveraineté des Etats et des peuples, « conformément à la Charte des Nations unies », mais sans rappeler le respect de l’intégrité territoriale inscrite dans son article 2.

Deux semaines plus tôt, le ministre de la défense indonésien, Prabowo Subianto, avait profité de la conférence annuelle sur la défense et la sécurité en Asie-Pacifique, organisée à Singapour, pour proposer un plan de paix aussi infructueux que celui défendu par les présidents africains. Il reposait, en effet, sur un cessez-le-feu « sur les positions actuelles », aussitôt qualifié de « plan russe » par son homologue ukrainien.

Ce plan évoquait également l’organisation d’un référendum « dans les zones disputées », sous l’égide des Nations unies, pour trancher la question de leur appartenance. Comme si celle-ci était en jeu. Celui sur la Crimée, en mars 2014, tenu sous contrôle russe et dans la précipitation, n’a jamais été reconnu par l’ONU, pas plus que les « référendums » de septembre 2022, censés sceller les nouvelles conquêtes de Moscou.

Benalla : le faux débat des passeports diplomatiques

Benalla : le faux débat des passeports diplomatiques

Par paresse, par incompétence ou par intérêt politicien, les médias se sont surtout concentrés sur la question de l’utilisation de passeport diplomatique par l’ancien garde du corps de Macron,  considérant qu’il s’agissait d’un nouveau scandale d’État. Or l’utilisation de ce passeport ne confère aucun privilège et surtout pas l’immunité diplomatique. Il permet au mieux de franchir plus facilement les frontières mais pas forcément les contrôles. La vraie question n’est donc pas l’utilisation de passeport diplomatique qui constitue une faute finalement mineure mais pourquoi et comment Benalla, considéré même comme un simple bagagiste par  Castaner a pu conduire de nombreuses délégations économiques en Afrique. Bref passait du statut de bagagiste ou de garde du corps à celui de businessman international en quelques semaines. Grâce à qui ? Avec quel soutien économique et politique ? Et se pose surtout la nature des vraies fonctions qu’il occupait à l’Élysée et la nature des relations y compris avec le chef de l’État. Le reste est finalement accessoire. Même avec un passeport diplomatique les demandes de visas restent nécessaires pour la plupart des pays et parfois les contrôles des douaniers sont plus pointilleux. Enfin, ce document « ne confère à son titulaire aucune immunité, que ce dernier se trouve sur le territoire français ou à l’étranger », a précisé le ministère des Affaires étrangères. Reste le prestige du passeport diplomatique, qui porte la mention: « Nous, ministre des Affaires étrangères (…) prions les autorités des pays amis et alliés de laisser passer librement le titulaire du présent passeport et de lui donner aide et protection ».

 

Des Airbus pour réchauffer les relations diplomatiques entre la France et l’Iran

Des Airbus pour réchauffer les relations diplomatiques entre la France et l’Iran

Que ce soit sur le nucléaire iranien, sur la Syrie ou d’autres sujets les relations que la France entretenait avec l’Iran était relativement fraîches jusque-là pour ne pas dire glacer. La plupart des pays ont maintenant normalisé leurs relations avec l’Iran mais la France reste très frileuse. Ce qui pourrait changer la donne ses la perspectives d’un achat assez significatif d’Airbus par l’Iran. Aussi d’autres contrats dans différents domaines dans la signature pourraient être annoncés lors de la visite du président iranien en France. Quand le business permet d’adoucir la rigueur de la morale. !

 




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