Archive pour le Tag 'd’Internet'

Un risque d’éclatement d’Internet ?

Un risque d’éclatement d’Internet ? 

Des voix s’élèvent dans les instances internationales en charge de la gouvernance d’Internet pour réclamer le remplacement des protocoles existants, sous prétexte qu’ils seraient obsolètes.  Internet connecte entre eux des réseaux disparates. Disparates par les usages, la géographie, les technologies, mais capables d’échanger. Si des usages aussi variés que la télémédecine et les concerts dans un métavers cohabitent, c’est en vertu des propriétés d’internet. Ce sont en effet ses protocoles et leur universalité qui garantissent qu’il n’y ait pas de rupture du dialogue entre les machines présentes sur tous les réseaux, dans toutes les zones. Mais à mesure que les esprits se renfrognent et que les frontières se referment, internet est chaque jour davantage contesté. Il fait en effet l’objet de pressions qui risquent d’altérer ses propriétés. Avec un risque : une attrition des usages et services disponibles aujourd’hui pour un très grand nombre.

 

Par Pierre Bonis, DG de l’Afnic dans la Tribune

Dans les instances internationales en charge de la gouvernance d’internet, des voix s’élèvent qui réclament le remplacement des protocoles existants. Ceux-ci seraient obsolètes, au seul motif qu’ils existent depuis près d’un demi-siècle. Les promoteurs de ces solutions « New IP » ou encore « IPv6+ » sont essentiellement des États qui s’emploient à brider les possibilités offertes par internet à leur propre population. Ceux-là mêmes diagnostiquent des difficultés techniques improbables, fondées sur des projections fantaisistes, nécessitant selon eux des exigences de vitesse qui parfois s’approchent ou même dépassent celle de la lumière ! On peut se demander pourquoi la Chine, l’Iran ou la Russie, aux côtés de certains États du Golf, souhaitent si âprement un nouveau réseau.

Dans les régimes démocratiques également, internet tel que nous le connaissons n’est pas toujours en sécurité. Avec les meilleures intentions – lutter contre la haine en ligne par exemple -, certains régimes démocratiques semblent désireux de modifier les protocoles informatiques eux-mêmes, et combattre ainsi des violations de la loi avec des solutions techniques. Dans le combat contre la délinquance numérique, au lieu d’imposer aux acteurs une obligation de résultat (lutter efficacement et rapidement contre un comportement délictueux), on observe une tendance à imposer des obligations de moyens.

Dernière forme de contestation, celle des déçus d’internet. À ceux-ci, notamment mais pas uniquement dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, on avait promis un outil de développement économique, démocratique et social. Résultat : ils ont perdu leurs opérateurs télécom locaux, privatisés après avoir été démonétisés par l’arrêt au début des années 2000 des taxes de répartition internationales qu’ils percevaient grâce aux appels téléphoniques issus de leurs diasporas ; cela a entrainé une perte de revenus significative, longtemps première source de devises étrangères dans des pays indépendants des Caraïbes, par exemple. Le développement miraculeux n’est pas arrivé. Les usages sont limités par la faiblesse des infrastructures, masquée par l’essor de la connectivité mobile, une des plus chères du monde pour ces pays en développement. Ceux-là sont tentés de rallier les sirènes d’un « Nouvel Internet » reprochant à l’actuel de ne pas être universellement porteur de progrès, en plus d’être porteur d’une idéologie occidentale.

On retrouve ici l’argument qui veut que la contestation politique soit toujours une machination de l’étranger. Internet porterait la voix de l’ennemi, américain, occidental, athée… C’est la théorie du régime iranien qui accuse sa jeunesse exsangue de mourir pour des idées américaines.

Le fonctionnement et les protocoles d’internet n’empêchent pas la censure de certains régimes autoritaires. Ceux qui pensent qu’internet a généré les révolutions arabes, la révolte chinoise contre les mesures « zéro covid » ou encore les révolutions de couleur oublient que la révolte tunisienne commence avec le suicide d’un marchand de fruits et légumes, et que TikTok est le seul réseau social d’envergure à avoir refusé de signer la charte française sur la protection de l’enfance au grand damne de l’ARCOM. Internet n’a pas d’idéologie, mais ceux qui promeuvent une idéologie, pour le meilleur ou pour le pire, utilisent internet pour ce qu’il est : un outil. Un outil certes imparfait, mais plus universel que tous les modèles proposés par ses détracteurs et déçus.

Les laisser obtenir gain de cause aboutirait à un nouveau système découpé en une multitude de réseaux qui ne seraient pas interopérables. Et si internet devait se fragmenter, internet disparaîtrait. Un monde numérique divisé implique en effet des clôtures privées et anarchiques instaurant des contrôles politiques et économiques. Pour les utilisateurs du monde entier, cela signifierait une augmentation significative des tarifs de tout ce que nous avons l’habitude d’obtenir facilement. Il faudrait en effet financer des passerelles, des échangeurs, des « prises multiples » et toutes sortes de coupeurs de route numériques. Cela serait un coup très dur pour nos concitoyens les plus fragiles. Internet deviendrait un outil élitiste et opaque, dont la confiance serait bannie.

À l’échelle internationale, il deviendrait également beaucoup plus complexe de traquer des réseaux mafieux ou terroristes. L’information cesserait de circuler de manière fluide, les échanges entre personnes de bonne volonté d’un bout à l’autre du monde deviendraient suspects et ne pourraient avoir lieu qu’en utilisant des technologies de contournement par construction elles-mêmes suspectes.

Pour ces raisons, nous devons rester très vigilants sur les pressions qui s’exercent dans les instances internationales, et défendre sans relâche internet en tant que modèle unique décentralisé et neutre d’interopérabilité planétaire. Et peut-être à ce titre, un bien commun universel.

Le Petit Robert justifie l’argot d’Internet !

Le Petit Robert justifie l’argot d’Internet !

 

 

C’est surtout au motif que le pronom du troisième genre »iel » est utilisé depuis plusieurs semaines sur Internet que le Petit Robert la intégré dans son dictionnaire.  »C’est un peu surprenant qu’il entre déjà dans un dictionnaire », a réagi sur franceinfo Mathieu Avanzi, maître de conférence et chercheur en linguistique à la Sorbonne.  »On ne sait pas s’il va vraiment rentrer dans l’usage », note le linguiste qui pense que « les locuteurs finiront par faire ce qu’ils ont envie » avec ce pronom.

 Quand ce pronom est-il apparu ?

Mathieu Avanzi : Les données que nous avons ne nous permettent pas de remonter exactement aux premières sources. Le pronom a commencé à faire vraiment parler de lui au début des années 2020. On soupçonne que c’est apparu avec le coming-out de l’acteur canadien Elliot Page, qui s’est revendiqué non-binaire. Depuis, on voit que le pronom gagne en ampleur mais il n’a gagné que certaines sphères de la société pour le moment. C’est surtout sur les réseaux sociaux, sur le Web, mais également tous les écrits électroniques, comme les communications par téléphone, Whatsapp ou SMS. On le retrouve donc sous plusieurs formes. On ne le retrouve pas en revanche dans d’autres espaces comme la presse ou la télévision. Enfin, à l’oral, on l’entend très peu.

Le français est une langue vivante. Alors que la défense des minorités devient une priorité, cette mise à jour devenait-elle nécessaire ?

Disons que c’est assez surprenant de la part du Robert, qui fait office de guide et de référence, d’avoir pris la décision aussi rapidement. D’habitude, les lexicographes et les lexicologues qui travaillent pour Le Robert sont beaucoup plus prudents aux effets de mode et attendent que les mots entrent vraiment dans l’usage. On ne sait pas encore si « iel » va vraiment rentrer dans l’usage. On l’a signalé, notamment en raison des problèmes qu’il pose d’un point de vue grammatical : comment va-t-on fléchir certains adjectifs ou certains participes passés ? A l’écrit, c’est très simple, il suffit d’utiliser des points médians ou des doublets. A l’oral, c’est beaucoup plus compliqué, il y a des solutions proposées, mais cela va demander une révision totale du système des flexions adjectivales du français. C’est très difficile à appliquer et à mettre en place.

Le ministre de l’Education est contre. Il estime que l’écriture inclusive n’est pas l’avenir de la langue française. Quel est votre avis sur cette question ?

C’est très difficile de se prononcer pour ou contre, parce que les locuteurs, de toute façon, vont finir par faire ce qu’ils ont envie de faire. On essaie surtout d’éduquer les gens, de leur montrer d’où ça vient, pourquoi, quelles sont les revendications qu’il y a derrière et quelles sont les applications possibles ou impossibles par rapport à la langue. A partir de là, on peut voir si on l’intègre dans les grammaires et comment on peut l’expliquer aux jeunes enfants qui apprennent l’orthographe. Mais dire si c’est bien ou pas, c’est très difficile.

L’Académie française peut-elle décider quelque chose sur le sujet ?

L’Académie française est très conservatrice, il n’y a donc aucune chance qu’elle valide ce genre de pronoms. Aujourd’hui, le pouvoir de l’Académie française est beaucoup plus réduit que naguère. D’ailleurs, on voit que les dictionnaires comme Le Robert ont pris un peu le relais pour jouer ce vecteur normatif et décider ce qui est dans la langue et ce qui ne l’est pas. Les locuteurs s’en emparent par la suite. J’imagine que l’Académie française n’en fera pas grand-chose. Peut-être contestera-t-elle mais son avis reste relativement intimiste. Cette question se pose dans toutes les langues qui ont des genres féminins et masculins. En Amérique latine, les locuteurs sont beaucoup plus en avance et beaucoup moins normatifs qu’en Europe. Cette question de l’opposition binaire se pose et les locuteurs créent enfin des solutions. Ce qu’il va en rester est une autre question, et les linguistes veillent.

Pour une nouvelle architecture d’Internet

Pour une nouvelle architecture d’Internet 

 

L’entrepreneur américain, Frank McCourt,  plaide, dans une tribune au « Monde », pour une refonte du réseau, qui laisserait aux utilisateurs la propriété et le bénéfice de leurs données et de leur exploitation, dans un cadre de gouvernance coopératif visant le bien commun.

 

Tribune. 

 

Ces dernières semaines, les discussions au Congrès américain, puis au Parlement européen, ont une fois de plus pointé les effets néfastes des réseaux sociaux. Encore une fois, les Parlements du monde occidental cherchent des réponses aux dommages causés par ces plates-formes, liés dès l’origine aux défauts de leur conception. Encore une fois, les décideurs politiques et les dirigeants de la Silicon Valley s’interrogent sur la mise en place d’une surveillance accrue et d’une stricte réglementation. L’autre voie serait de voir ces géants du numérique modifier par eux-mêmes et volontairement leurs pratiques. Mais cela n’arrivera pas. Et encore une fois, le débat se concentre sur les moyens de réparer un modèle, pourtant indéniablement et irrémédiablement brisé.


Il est grand temps de dépasser cette infrastructure technologique, car elle génère ses profits à partir de dommages. Internet comporte des avantages indiscutables, mais son modèle actuel déforme le système économique en s’appropriant nos données personnelles et en les vendant au plus offrant. Les médias sociaux abîment le discours public en privilégiant le clic au détriment de la vérité et en rendant la désinformation et l’indignation plus rentables que les faits. La technologie est conçue pour le profit des plates-formes ; elle ignore l’individu. Elle transforme nos modes de vie à notre insu et érode les institutions civiques censées renforcer la cohésion de nos sociétés. Tous ces maux ont un impact disproportionné sur les personnes déjà vulnérables ; ils ont un effet d’inégalité toxique. Il en résulte une perte de confiance, qui menace nos démocraties. Il est temps de résoudre le problème, une fois pour toutes.

Big Tech a tenu sa promesse : « Aller vite et tout casser ». C’est une situation irréversible, irréparable, qui ne peut pas être traitée par la simple réglementation. Au lieu de chercher à réparer un modèle cassé, nous devons élaborer une nouvelle architecture d’Internet, imaginée et construite sur une base plus équitable, dans un esprit positif. Le but est de réinitialiser complètement notre modèle technologique afin de développer une nouvelle approche en plaçant l’utilisateur au centre du projet. Il s’agit de l’optimiser pour en garantir l’accès et l’équité, dans le souci constant du bien commun.

Cela peut sembler audacieux. Mais c’est aujourd’hui à notre portée. Il est d’ores et déjà possible de construire un protocole Web en open source. Dès sa conception, il transférerait le contrôle des données personnelles aux particuliers. Il encouragerait les développeurs à innover en permettant à tous les utilisateurs de bénéficier directement de la valeur économique de leurs données. Avec une approche collaborative et interdisciplinaire, nous pouvons réunir des technologues, des experts en sciences sociales, des éthiciens, des juristes et des économistes pour imaginer un nouveau cadre de gouvernance à même de tracer la voie de cette prochaine génération numérique reposant sur une « technologie éthique » afin de rendre les progrès durables à long terme. Avec le soutien de personnalités qualifiées et d’institutions, nous pouvons construire une dynamique de changement donnant la priorité aux personnes plutôt qu’aux plates-formes, ouvrant de nouvelles pistes et donnant vie à un engagement social, économique et civique fécond.

Le bitcoin monnaie d’Internet ?

Le  bitcoin  monnaie d’Internet ?

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que les autorités monétaires se montrent assez discrètes vis-à-vis des manœuvres de certains grands patrons mondiaux pour faire la publicité au bitcoin et au-delà qui   visent sans doute à substituer la cryptomonnaie aux monnaies classiques.

 

Il y a dans cette opération un double objectif. D’une part il s’agit de pousser les feux de la valorisation de la cryptomonnaie dans les laquelle ces grands patrons ont investi et ainsi de participer à la spéculation.

 

Plus fondamentalement, les  grands patrons voudraient bien s’affranchir complètement des contraintes monétaires habituelles. En fait,  ils veulent supprimer la souveraineté des Etats sur la monnaie et donc sur une grande partie des autres champs de souveraineté. Certes plusieurs Etats ont déjà réagi pour envisager en quelque sorte une une étatisation de la cryptomonnaie  (une crypto monnaie ayant valeur de monnaie nationale) et la mise en place d’une régulation

 

Malgré sa réputation sulfureuse, la cryptomonnaie est en train de gagner ses lettres de noblesse grâce aux investissements assez spéculatifs de grandes entreprises. 

 

Jack Dorsey, le fondateur de Twitter, a annoncé vendredi 12 février la création avec le rappeur Jay Z d’une fondation pour financer le développement du bitcoin comme «devise d’Internet». On voit mal quelle  compétence et quelle pertinence peut avoir cet attelage bizarre entre un rappeur et le fondateur de Twitter  sinon le côté un peu sulfureux.

Jack Dorsey n’a jamais fait mystère de son intérêt pour le bitcoin, qu’il voit comme un modèle de gouvernance décentralisée pour Internet.

 

Malgré cette réputation sulfureuse – le bitcoin est soupçonné d’être utilisé pour des transactions illégales – la cryptomonnaie est en train de gagner ses lettres de noblesse grâce aux investissements de grandes entreprises. Lundi, Tesla a investi 1,5 milliard de dollars dans le bitcoin et prévoit d’accepter la devise virtuelle comme moyen de paiement pour ses voitures.

En octobre, le géant des paiements en ligne Paypal a lancé un service d’achats, de ventes et de paiement par cryptomonnaie, tandis que Square annonçait avoir investi 50 millions de dollars dans le bitcoin. BlackRock, qui gère des milliers de milliards de dollars pour le compte de fonds administrant les retraites de fonctionnaires et d’entreprises ou de riches fortunes, a aussi apporté sa légitimité en ajoutant fin janvier la devise virtuelle à la liste des produits financiers dans lequel il pouvait investir.

Jack Dorsey n’a jamais fait mystère de son intérêt pour le bitcoin, qu’il voit comme un modèle de gouvernance décentralisée pour Internet.

Du coup en  dépit des avertissements des autorités monétaires notamment de la directrice du Trésor américain, le bitcoin continue de flamber à 49000 dollars !.On sait évidemment que la cryptomonnaie est très volatile mais cette hausse inconsidérée ne repose sur aucun fondement économique et financier sérieux. Une grande partie de l’envolée du bitcoin a été provoquée par les déclarations très intéressées par ailleurs du patron de Tesla qui a déclaré croire dans le Bitcoin . D’autant qu’il avait investi dans la crypte menée pour 1,5 milliards de dollars.

La  problématique de régulation des cryptomonnaies se pose car leur volatilité   pourrait bien contaminer un jour l’ensemble du système financier.

De nombreuses régions privées d’Internet et de téléphone

De nombreuses régions  privées d’Internet et de téléphone

Suite aux différentes tempêtes qui ont affecté le pays le réseau téléphonique a été encore un peu plus endommagé. Il faut dire que depuis des années déjà pratiquement plus personne n’entretient ce réseau et que nombre de poteaux téléphoniques sont en fait soutenus  par les fils ou des branches d’arbres quand les fils ne sont pas comment et simplement à terre et ou coupés. Le problème,  c’est que ce réseau téléphonique par fils suspendus concerne essentiellement les zones rurales. Des zones par ailleurs défavorisé concernant les liaisons par portable avec des zones blanches en tout cas souvent grises. Ainsi on peut recevoir un SMS le lendemain de son envoi. Normalement, c’est l’opérateur Orange qui a reçu la délégation pour entretenir le réseau. Mais depuis des mois et des années pratiquement aucun entretien n’est réalisé car Orange considère que ce réseau profite aussi à ses concurrents qu’il a donc pas intérêt à leur  faciliter  la tâche. Par ailleurs, il est vrai que ce réseau desserre surtout des territoires à faible densité démographique qui n’intéressent pas les opérateurs. Orange envisage même de créer une curieuse filiale qui s’occuperait de cette question d’entretien de l’infrastructure. Sans doute pour la facturer aux autres concurrents. Face au délabrement total du réseau téléphonique classique par fils, les pouvoirs publics sont complètement muets. Il y a pourtant une différence de taille entre l’entretien du réseau électrique dans un état relativement satisfaisant ( même si des améliorations sont aussi nécessaires)  et le réseau téléphonique complètement délabré. On compte peut-être sur les nouvelles technologies pour substituer  un jour la 5G ( puis la 6G) au réseau par fils. Une possibilité technique avec une réserve de taille à savoir que la 5G  n’est pas prête d’être installée dans les territoires ruraux pas plus d’ailleurs que le câble

De nombreux villages privés d’Internet et de téléphone

De nombreux villages privés  d’Internet et de téléphone

Suite aux différentes tempêtes qui ont affecté le pays le réseau téléphonique a été encore un peu plus endommagé. Il faut dire que depuis des années déjà pratiquement plus personne n’entretient ce réseau et que nombre de poteaux téléphoniques sont en fait soutenus  par les fils ou des branches d’arbres quand les fils ne sont pas comment et simplement à terre et où coupés. Le problème,  c’est que ce réseau téléphonique par fils suspendus concerne essentiellement les zones rurales. Des zones par ailleurs défavorisé concernant les liaisons par portable avec des zones blanches en tout cas souvent grises. Ainsi on peut recevoir un SMS le lendemain de son envoi. Normalement, c’est l’opérateur Orange qui a reçu la délégation pour entretenir le réseau. Mais depuis des mois et des années pratiquement aucun entretien n’est réalisé car Orange considère que ce réseau profite aussi à ses concurrents qu’il a donc pas intérêt à leur  faciliter  la tâche. Par ailleurs, il est vrai que ce réseau desserre surtout des territoires à faible densité démographique qui n’intéressent pas les opérateurs. Orange envisage même de créer une curieuse filiale qui s’occuperait de cette question d’entretien de l’infrastructure. Sans doute pour la facturer aux autres concurrents. Face au délabrement total du réseau téléphonique classique par fils, les pouvoirs publics sont complètement muets. Il y a pourtant une différence de taille entre l’entretien du réseau électrique dans un état relativement satisfaisant ( même si des améliorations sont aussi nécessaires)  et le réseau téléphonique complètement délabré. On compte peut-être sur les nouvelles technologies pour substituer  un jour la 5G ( puis la 6G) au réseau par fils. Une possibilité technique avec une réserve de taille à savoir que la 5G  n’est pas prête d’être installée dans les territoires ruraux pas plus d’ailleurs que le câble




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