Archive pour le Tag 'd’intérêt'

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La BCE pour une solidarité des taux d’intérêt ?

La BCE pour une solidarité des taux d’intérêt ?

 

D’une certaine manière,  le gouverneur de la Banque de France réaffirme la nécessité d’une solidarité  européenne pour éviter une trop forte dispersion des taux d’intérêt qui pourrait jusqu’à mettre en défaut certains pays et au-delà bousculer la monnaie européenne. Certes il existe des mécanismes de prêt aux pays à des conditions d’intérêt avantageux mais les enveloppes notamment celle du MES paraissent encore sous- dimensionnées  par rapport aux enjeux. Inévitablement certains Etats, voire la plupart devront encore faire appel au marché financier. Pour certains dont les équilibres financiers sont déjà très fragiles, la facture des taux d’intérêt risque d’être difficilement supportable. En l’état actuel des choses, pour l’instant l’Allemagne se refuse à toute forme de mutualisation des dettes et emprunts. La cour suprême allemande conteste même la légalité de la politique monétaire de la BCE notamment en matière de prêt et de rachat d’actifs. Pour assurer ces marché s, le gouverneur de la Banque de France également membre de la BCE réaffirme certains principes européens : “Nous ne permettrons pas à une dynamique de marché défavorable de conduire à des hausses de taux d’intérêt injustifiées dans certains pays, ce qui pourrait menacer la transmission fluide de notre politique monétaire commune”, a dit le gouverneur de la Banque de France dans un discours à l’université Bocconi de Milan.

“Pour dire les choses simplement, les rendements et les spreads ont de l’importance, même si nous ne visons pas des niveaux fixes”, a-t-il ajouté. Les rendements des emprunts d’Etat italiens sont sous tension depuis plusieurs semaines en raison de la montée des dépenses publiques liées à l’épidémie de coronavirus et des interrogations sur la politique de la BCE et la cohésion de la zone euro.

Affaire Alstom- Le conseiller de Macron soupçonné de prise illégale d’intérêt

Affaire Alstom- Le conseiller de Macron  soupçonné de prise illégale d’intérêt

Un rebondissement attendu de l’affaire Alstom générale électrique avec la mise en cause de Hugh Bailey.  Il est clair que la nomination de l’ancien conseiller de Macron à la tête de General Electric France suscite des interrogations. Il a en effet traité le sulfureux dossier Alstom qui a permis à GE d’absorber la branche énergie du français. On soupçonne l’intéressé de prise illégale d’intérêts L’enquête, menée par l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLICCF), a été ouverte la semaine dernière, à la suite d’un signalement de l’ancienne ministre de l’Ecologie Delphine Batho, a précisé la source judiciaire.

Les policiers s’intéresseraient au parcours de Hugh Bailey au sein de l’administration française entre août 2014 et septembre 2016, alors qu’il faisait partie du cabinet d’Emmanuel Macron, ministre de l’Economie et des Finances à l’époque.

Contactée par Reuters, Delphine Batho explique avoir découvert, dans le cadre de son travail, que des garanties financières avaient été accordées à General Electric au premier trimestre de l’année 2016 pour le fonctionnement d’une centrale à gaz en Irak d’un coût de quelques 70 millions d’euros. Hugh Bailey était à ce moment-là conseiller export du ministre de l’Economie et des Finances, Emmanuel Macron, a-t-elle ajouté.

Or, selon l’ancienne ministre, il aurait été recruté comme chargé des relations publiques par le conglomérat américain l’année suivante. Il n’aurait donc pas respecté le délai légal de trois ans imposé à tout fonctionnaire embauché par une entreprise avec laquelle il a conclu un contrat. Une prise illégale d’intérêt est passible de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 200.000 euros.

“Je l’ai signalé au parquet, on apprend aujourd’hui que le parquet ouvre une enquête préliminaire qu’il confie aux policiers spécialisés dans ce genre d’affaire”, a confié Delphine Batho. “C’est normal. En fait, c’est la moindre des choses, parce que c’est grave. Et ça illustre les stratégies de débauchage de hauts fonctionnaires, hauts conseillers de ministre, sur lesquels on peut considérer qu’ils n’ont pas respecté l’éthique de l’Etat”, a-t-elle ajouté.

General Electric a par ailleurs annoncé au printemps dernier la suppression de 1.000 emplois en France, principalement dans le Territoire de Belfort, suscitant une vague d’indignation de la part des syndicats qui estiment que GE n’a pas respecté ses engagements envers l’Etat.

En rachetant, en 2015, le pôle énergie d’Alstom pour 9,7 milliards d’euros, le conglomérat américain s’était engagé à maintenir les emplois en France pendant au moins trois ans.

Alstom- Le conseiller de Macron soupçonné de prise illégale d’intérêt

Alstom- Le conseiller de Macron  soupçonné de prise illégale d’intérêt

Un rebondissement attendu de l’affaire Alstom générale électrique avec la mise en cause de Hugh Bailey.  Il est clair que la nomination de l’ancien conseiller de Macron à la tête de General Electric France suscite des interrogations. Il a en effet traité le sulfureux dossier Alstom qui a permis à GE d’absorber la branche énergie du français. On soupçonne l’intéressé de prise illégale d’intérêts L’enquête, menée par l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLICCF), a été ouverte la semaine dernière, à la suite d’un signalement de l’ancienne ministre de l’Ecologie Delphine Batho, a précisé la source judiciaire.

Les policiers s’intéresseraient au parcours de Hugh Bailey au sein de l’administration française entre août 2014 et septembre 2016, alors qu’il faisait partie du cabinet d’Emmanuel Macron, ministre de l’Economie et des Finances à l’époque.

Contactée par Reuters, Delphine Batho explique avoir découvert, dans le cadre de son travail, que des garanties financières avaient été accordées à General Electric au premier trimestre de l’année 2016 pour le fonctionnement d’une centrale à gaz en Irak d’un coût de quelques 70 millions d’euros. Hugh Bailey était à ce moment-là conseiller export du ministre de l’Economie et des Finances, Emmanuel Macron, a-t-elle ajouté.

Or, selon l’ancienne ministre, il aurait été recruté comme chargé des relations publiques par le conglomérat américain l’année suivante. Il n’aurait donc pas respecté le délai légal de trois ans imposé à tout fonctionnaire embauché par une entreprise avec laquelle il a conclu un contrat. Une prise illégale d’intérêt est passible de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 200.000 euros.

“Je l’ai signalé au parquet, on apprend aujourd’hui que le parquet ouvre une enquête préliminaire qu’il confie aux policiers spécialisés dans ce genre d’affaire”, a confié Delphine Batho. “C’est normal. En fait, c’est la moindre des choses, parce que c’est grave. Et ça illustre les stratégies de débauchage de hauts fonctionnaires, hauts conseillers de ministre, sur lesquels on peut considérer qu’ils n’ont pas respecté l’éthique de l’Etat”, a-t-elle ajouté.

General Electric a par ailleurs annoncé au printemps dernier la suppression de 1.000 emplois en France, principalement dans le Territoire de Belfort, suscitant une vague d’indignation de la part des syndicats qui estiment que GE n’a pas respecté ses engagements envers l’Etat.

En rachetant, en 2015, le pôle énergie d’Alstom pour 9,7 milliards d’euros, le conglomérat américain s’était engagé à maintenir les emplois en France pendant au moins trois ans.

La baisse des taux d’intérêt ne sert pas l’économie (Patrick Artus)

La baisse des taux d’intérêt ne sert pas l’économie (Patrick Artus)

C’est en substance ce que dit Patrick Artus chef économiste ce chez Netaxis, en tout cas cela ne booste pas les investissements seuls moyens durables de développer la croissance. (Tribune dans le monde, extrait)

Chronique. La politique monétaire des pays de l’OCDE est devenue très expansionniste depuis la crise de 2008-2009. Les taux d’intérêt des banques centrales ont beaucoup baissé (2,25 % aux Etats-Unis aujourd’hui, 0 % dans la zone euro et au Japon) ; la liquidité offerte par les banques centrales a considérablement augmenté avec les politiques d’« assouplissement quantitatif » (« quantitative easing » aux Etats-Unis de 2008 à 2014, au Japon depuis 2013, dans la zone euro de 2015 à 2018). Le taux d’intérêt à 10 ans moyen sur l’ensemble des dettes publiques des pays de l’OCDE est passé de 3,9 % au deuxième semestre 2008 à 0,8 % aujourd’hui (1,5 % aux Etats-Unis, – 0,2 % dans la zone euro, – 0,3 % au Japon).

« La croissance est en train de ralentir ; le taux d’investissement des entreprises par rapport à la valeur ajoutée est plus bas en 2019 qu’en 2008 ou en 2000 »

Pourtant, on ne voit pas d’effets très positifs de cette politique monétaire extraordinairement expansionniste. La croissance est en train de ralentir ; le taux d’investissement des entreprises par rapport à la valeur ajoutée est plus bas en 2019 (11,5 %) qu’en 2008 (11,7 %) ou en 2000 (12,3 %), malgré les taux d’intérêt quasi nuls. On ne voit pas non plus d’effet visible sur les cours boursiers. Normalement, avec des taux d’intérêt à long terme nettement plus faibles que le taux de croissance (en valeur, autour de 3 %), on aurait dû avoir une hausse considérable des marchés d’actions. Or le PER (ratio des cours boursiers aux bénéfices des entreprises) est partout inférieur à la valeur historique. Certes, la solvabilité de tous les agents économiques endettés a été améliorée par la forte réduction des paiements d’intérêts, mais ni la croissance, ni l’investissement, ni les prix des actifs financiers n’en ont bénéficié. »

 

Affaire Alstom- Le dirigeant de GE France, ancien conseiller de Macron soupçonné de prise illégale d’intérêt

Affaire Alstom- Le dirigeant de GE France, ancien conseiller de Macron  soupçonné de prise illégale d’intérêt

Un rebondissement attendu de l’affaire Alstom générale électrique avec la mise en cause de Hugh Bailey.  Il est clair que la nomination de l’ancien conseiller de Macon à la tête de General Electric France suscite des interrogations. Il a en effet traité le sulfureux dossier Alstom qui a permis à GE d’absorber la branche énergie du français. On soupçonne l’intéressé de prise illégale d’intérêts L’enquête, menée par l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLICCF), a été ouverte la semaine dernière, à la suite d’un signalement de l’ancienne ministre de l’Ecologie Delphine Batho, a précisé la source judiciaire.

Les policiers s’intéresseraient au parcours de Hugh Bailey au sein de l’administration française entre août 2014 et septembre 2016, alors qu’il faisait partie du cabinet d’Emmanuel Macron, ministre de l’Economie et des Finances à l’époque.

Contactée par Reuters, Delphine Batho explique avoir découvert, dans le cadre de son travail, que des garanties financières avaient été accordées à General Electric au premier trimestre de l’année 2016 pour le fonctionnement d’une centrale à gaz en Irak d’un coût de quelque 70 millions d’euros. Hugh Bailey était à ce moment-là conseiller export du ministre de l’Economie et des Finances, Emmanuel Macron, a-t-elle ajouté.

Or, selon l’ancienne ministre, il aurait été recruté comme chargé des relations publiques par le conglomérat américain l’année suivante. Il n’aurait donc pas respecté le délai légal de trois ans imposé à tout fonctionnaire qui se voit embaucher par une entreprise avec laquelle il a conclu un contrat. Une prise illégale d’intérêt est passible de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 200.000 euros.

“Je l’ai signalé au parquet, on apprend aujourd’hui que le parquet ouvre une enquête préliminaire qu’il confie aux policiers spécialisés dans ce genre d’affaire”, a confié Delphine Batho. “C’est normal. En fait c’est la moindre des choses, parce que c’est grave. Et ça illustre les stratégies de débauchage de hauts fonctionnaires, hauts conseillers de ministre, sur lesquels on peut considérer qu’ils n’ont pas respecté l’éthique de l’Etat”, a-t-elle ajouté.

General Electric a par ailleurs annoncé au printemps dernier la suppression de 1.000 emplois en France, principalement dans le Territoire de Belfort, suscitant une vague d’indignation de la part des syndicats qui estiment que GE n’a pas respecté ses engagements envers l’Etat.

En rachetant, en 2015, le pôle énergie d’Alstom pour 9,7 milliards d’euros, le conglomérat américain s’était engagé à maintenir les emplois en France pendant au moins trois ans.

“Il convient de rappeler que la nomination de Monsieur Bailey chez GE France a été autorisée par la Commission de déontologie de la fonction publique. Il respecte par ailleurs toutes les réserves imposées par celle-ci. Nous restons à la disposition des autorités sur ce dossier”, déclare un porte-parole de GE dans un communiqué.

Selon l’avocat du directeur général, Me Benjamin Van Gaver, “l’ouverture de l’enquête va permettre d’offrir à Monsieur Bailey la possibilité d’apporter tous les éléments nécessaires aux autorités afin de réfuter fermement les allégations portées à son encontre”.

Taux d’intérêt : Trump veut une baisse de taux d’un point

Taux d’intérêt : Trump veut  une baisse de taux d’un point

 

 

Face à la dévaluation du yuan et à la guerre commerciale chinoise, Trump s’est à nouveau exprimé avec force à propos des taux d’intérêt. On sait que récemment la Fed pour la première fois depuis longtemps a réduit ses taux de 0,25 %. Le président américain considère que c’est nettement insuffisant. Des taux qui se situent maintenant à 2 %. Par Trump veut une réduction d’un point qui ramènerait les taux à 1 % se rapprochant ainsi de ce que pratiquent nombre d’autres banques centrales qui vont par exemple comme la BCE jusqu’à pratiquer des taux négatifs. S’exprimant devant la presse à la Maison Blanche, Trump a expliqué qu’un dollar fort portait préjudice aux industriels américains et qu’en conséquence il fallait que la Fed détende encore les taux même si elle les a réduits le mois dernier pour la première fois depuis la crise de 2008.

Trump n’a rien dit sur la manière dont il voudrait que la banque centrale procède pour opérer une réduction qui dépasserait même les attentes des investisseurs. Retrancher d’un coup un point entier serait une mesure spectaculaire, qu’on associe habituellement à un choc économique sévère, en opposition complète avec la méthode de la Fed qui procède par paliers d’un quart de point pour affiner son objectif de taux des Fed funds.

Cet objectif a de fait été réduit d’un quart de point à 2,00%-2,25% le 31 juillet, la Fed évoquant les répercussions sur l’économie américaine des évolutions mondiales et des pressions inflationnistes trop faibles.

Les taux d’intérêt vont faire éclater l’endettement mondial

Les taux d’intérêt vont faire éclater l’endettement mondial

 

 

, l’endettement mondial doit représenter autour de 300 % du PIB (total de la richesse nationale annuelle) soit autour de 100 000 € dollars par habitant. Il s’agit de la dette cumulée des Etats, des entreprises et des particuliers ;  une dette très supérieure au niveau de celles atteintes avant la crise de 2007. Or précisément c’est cette crise de 2007 qui avait conduit les banques centrales à engager des politiques très accommodantes visant en fait à faire tourner la planche à billets. Malheureusement,  cette stratégie monétaire n’a pas permis de réaliser les assainissements structurels nécessaires et n’a fait qu’entretenir les facteurs explicatifs de la crise. En déversant des tonnes de liquidités partout les banques centrales ont rendu possible un endettement accru. Aujourd’hui les banques centrales sont un peu coincées car si elle revenait brutalement sur ses politiques accommodantes elle ferait éclater le système. D’une certaine façon,  on soutient donc par exemple tout à fait artificiellement des marchés financiers et notamment les marchés d’actions dont les hausses spectaculaires ne sont nullement justifiés. L’argent facile permet par ailleurs de maintenir sous oxygène certain des acteurs qui viennent ainsi perturber les conditions concurrentielles. L’argent facile n’encourage nullement les Etats à se désendetter ce qui serait possible en substituant des prêts à faible intérêt aux anciens près très coûteux. Certes les Etats comme tous les autres acteurs le font mais parallèlement empruntent toujours plus de sorte que le déséquilibre budgétaire ne se réduit ne pas voire augmente. Aujourd’hui la situation est tellement paradoxale que certains taux d’intérêt sont négatifs. C’est-à-dire que les prêteurs acceptent de perdre de l’argent pour placer leurs fonds mais sont davantage persuadés qu’ils seront remboursés quand le grand réajustement monétaire ce produira. Il est toujours difficile de faire des scénarios et de prévoir quel type de crise (obligataire, marché des actions, chute de croissance, marché de l’immobilier etc.) interviendra et quand. Ce qui est certain par contre, c’est que la course à l’endettement ne peut pas continuer et qu’un Krach y mettra fin car cette dette est impossible à rembourser totalement.  La crise passera aussi par des ajustements monétaires qui rapprocheront les valeurs des monnaies des richesses réelles d’un pays. De ce point de vue, il y a tout lieu de s’inquiéter pour la France en particulier qui figure parmi les pays les plus endettés

 

Taux d’intérêt négatifs : en attendant la crise ?

Taux d’intérêt  négatifs : en attendant la crise ?

Le moins que l’on puisse dire, c’est que nombre d’économistes sont dans le potage vis-à-vis des taux d’intérêt  et des conséquences des taux négatifs. Normalement, l’épargne est rémunérée par un taux d’intérêt qui assure aux prêteurs de la récupération de  son placement voire davantage en fonction de l’inflation. Cette fois,  on propose aux épargnants de perdre d’entrée de l’argent lors de leur placement. Cette rémunération négative (un curieux concept économique) affaibli t aussi la rentabilité des banques et fragilise le système financier. Par ailleurs, le fait d’emprunter  à bon compte incite des Etats à lâcher la bride des équilibres budgétaires et à reporter à beaucoup plus tard le remboursement de leurs dettes. Ce que fait d’ailleurs la France qui renvoie maintenant au-delà de 2022 la perspective d’équilibre budgétaire. Certains économistes se félicitent de ces taux négatifs qui peuvent permettre d’emprunter davantage et financer des investissements à long terme, exemple la transition écologique. Mais cela peut aussi servir à financer le fonctionnement qui va augmenter la dette. Une augmentation de la dette financée le plus souvent par de nouveaux emprunts mais dont les taux d’intérêt risquent d’être nettement supérieurs à ceux d’aujourd’hui. Ce qui semble faire l’unanimité des experts, c’est que c’est situation ne pourra durer. Or pour l’instant les banques centrales n’envisagent nullement de relever les taux d’intérêt, bien au contraire elles réengagent presque toutes une politique accommodante pour soutenir une économie qui se tasse dangereusement. D’ailleurs elles n’ont pas de légitimité à augmenter les taux d’intérêt puisque l’inflation est plus que maîtrisée ; elle est même très inférieure aux objectifs. En cause évidemment, la faiblesse de la demande, donc le déséquilibre au détriment de l’offre qui pèse les prix. Un cercle très peu vertueux car dans le même temps, le pouvoir d’achat a tendance lui aussi à diminuer (notons que lorsqu’il augmente légèrement comme en France les consommateurs préfèrent plutôt épargner que de consommer justement en raison des incertitudes économiques et financières). Les taux négatifs qui permettent d’emprunter à bon compte constituent  une sorte de fausse monnaie ou de planche à billets qu’il faudra régler un jour lors des les ajustements. Des ajustements qui pourraient intervenir lors d’un crack immobilier ou monétaire par exemple. On objectera que ce n’est pas la première fois qu’on fait tourner la planche à billets pour relancer l’économie et ou boucher les trous budgétaires. Mais cela ne pourra pas durer et nécessairement se transformera en crise le moment venu. En attendant les experts, utiles bien entendus pour comprendre les phénomènes économiques, sont un peu dans le potage comme ils le sont traditionnellement à la veille des grandes crises. Des grandes crises, de type 2007 ou des années 30 que pratiquement qu’aucun expert n’avait prévu.

 

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