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Covid-19 : Les écoles, des foyers d’infection ?

Covid-19 : Les écoles, des foyers d’infection ? 

Selon un collectif de médecins et de chercheurs, il serait nécessaire de prendre des mesures plus contraignantes pour réduire la transmission du Covid-19 à l’école.

 

Tribune. 

Malgré ses appels à la vigilance, le premier ministre Jean Castex a donné le sentiment, lors de sa conférence de presse du 22 avril, que nous étions entrés dans une nouvelle ère. « Le pic de la troisième vague semble derrière nous », a-t-il déclaré. Le bout du tunnel serait en vue, avec une fin programmée de l’épidémie et un retour à la vie normale à l’été.

Pourtant, après seulement trois semaines de mesures de freinage plus ou moins renforcées, le niveau de circulation virale reste très élevé en France. De l’ordre de 30 000 nouveaux cas positifs par jour, alors que l’on teste moins, notamment dans les tranches d’âges les plus basses. La France est aujourd’hui l’un des pays où l’incidence est la plus forte : presque deux fois plus de nouveaux cas quotidiens rapportés à la population que l’Italie et l’Allemagne et treize fois plus que le Royaume-Uni. Si la vaccination avance, les services de réanimation ne désemplissent pas et les nouveaux variants, touchant davantage de sujets plus jeunes, menacent l’efficacité vaccinale.

L’évolution serait plus favorable dans les régions les plus touchées (Ile-de-France, Hauts-de-France et Alpes-Maritimes). La fermeture des établissements scolaires au moment des vacances de printemps y était la seule mesure supplémentaire significative pour freiner l’épidémie. Quel effet aura sa levée, alors que le virus circule à un niveau bien plus élevé que chez nos voisins lorsque ceux-ci ont commencé à déconfiner ?

Le premier ministre et le ministre de l’éducation nationaleJean-Michel Blanquer, ont donné des gages pour sécuriser les écoles : protocole renforcé et forte augmentation des tests dans les établissements. Faute d’une stratégie de prévention robuste – qui supposerait des objectifs épidémiologiques clairs et des indicateurs d’alerte fiables –, le risque est majeur de voir l’épidémie prospérer à la faveur de cette réouverture, sous la forme d’un plateau haut, d’une lente décrue ou, possiblement, d’une nouvelle reprise épidémique avant l’été.

Les annonces sur le dépistage restent en deçà des préconisations du conseil scientifique dans son avis du 19 avril 2021 sur les autotests. Une modélisation montrait que des dépistages réguliers dans les écoles réduisent l’intensité de l’épidémie lorsque l’adhésion et la fréquence des tests augmentent.

La plupart de nos voisins ont rodé des stratégies robustes permettant la surveillance et l’alerte réactive : des autotests sont utilisés pour les élèves, dès l’école primaire, deux fois par semaine en Allemagne, au Royaume-Uni et en Autriche. De plus, pour être efficaces, ces tests doivent être systématiques, donc appuyés par une campagne d’incitation forte auprès des familles.

Coronavirus France: 5.453 cas d’infection en 24 heures

Coronavirus France: 5.453 cas d’infection  en 24 heures

 

5.453 cas confirmés supplémentaires de contamination par le nouveau coronavirus en 24 heures, a annoncé samedi l’agence Santé Publique France (SPF), qui s’inquiète d’une progression exponentielle de l’épidémie. Il s’agit d’un chiffre officiel car dans les faits les contaminations pourraient être deux à quatre fois supérieures d’après un spécialiste. Notons que la France est l’un des pays européens les plus atteints par rapport à sa population.

Cette nouvelle hausse marque toutefois une inflexion par rapport aux 7.379 cas supplémentaires signalés vendredi, au plus haut depuis le 31 mars.

“La dynamique de la transmission en forte croissance est très préoccupante”, explique Santé publique France, soulignant la hausse du nombre de cas parmi les personnes présentant des symptômes, qui représentent désormais plus de la moitié des cas confirmés.

“En semaine 34, 78 départements dépassaient le seuil du taux d’incidence de 10 pour 100 000 habitants et neuf départements le seuil d’alerte (50 cas pour 100 000 habitants)”, détaille SPF.

La nouvelle poussée de l’épidémie observée ces dernières semaines a conduit de nombreuses municipalités, dont celles de Paris, Toulouse, Marseille et Strasbourg, à rendre le port du masque obligatoire dans l’espace public.

Elle ne se traduit cependant pas pour l’instant par une montée en charge aussi rapide pour les établissements hospitaliers: 4.530 patients atteints du COVID-19 étaient hospitalisés samedi, un chiffre en baisse par rapport au total de 4.535 enregistré la veille, dont 400 malades dans un service de réanimation (contre 387 la veille).

Le nombre total de décès depuis le début de l’épidémie atteint 30.602 dont 20.095 dans des établissements hospitaliers (+6 en 24 heures), précise l’agence.

Taux d’infection coronavirus :4 % de la population infectée ?

Taux  d’infection coronavirus :4 % de la population infectée ?

Autour de 4 % le taux d’infection de la population en France. Estimation  d’ailleurs assez approximative  compte tenu de l’ampleur des asymptomatiques. Les  échantillons de personnes testées manque encore de représentativité. Il conviendrait de tester beaucoup plus massivement pour affiner le taux d’infection dont certains affirment qu’il se situe à 3% autres à 10%.

Dans les zones les plus touchées, officiellement moins de 10% de la population a été infectée par le nouveau coronavirus, soit  en Île-de-France et dans le Grand Est, les deux régions les plus touchées en France, selon une étude publiée qui estime à 4,4% le chiffre au niveau national. Fin avril, l’Institut Pasteur avait publié les premières estimations de la contamination de la population française, prévoyant que 5,7% (marge d’incertitude entre 3 et 10%), soit 3,7 millions de personnes, auraient été contaminés au 11 mai.

Dans les résultats actualisés de cette modélisation, publiés mercredi dans la revue Science, le pourcentage est revu un peu à la baisse, à 4,4% (avec une marge d’incertitude entre 2,8 à 7,2), soit 2,8 millions de personnes au 11 mai. «Ce sont surtout les intervalles d’incertitude qui comptent: on était entre 3 et 10%, on est aujourd’hui entre 3 et 7%. Sur un plan purement épidémiologique cette variation ne change rien, on reste dans le même ordre de grandeur», a expliqué à l’AFP Simon Cauchemez, de l’Institut Pasteur.

Les chercheurs se sont penchés également sur la situation des deux régions les plus touchées par l’épidémie. Selon leurs estimations, 9,9% (marge de 6,6 à 15,7%) des habitants d’Ile-de-France auraient été contaminés au 11 mai et 9,1% (marge 6,0 à 14,6%) dans le Grand Est.

Dans tous les cas, le chiffre est très loin d’un niveau suffisant pour atteindre une immunité collective permettant d’éviter une deuxième vague sans mesures de contrôle de l’épidémie. «Il faudrait qu’environ 65% de la population soit immunisée pour que l’épidémie soit contrôlée par l’immunité seule», écrivent les auteurs. Par ailleurs ce concept d’immunité collective demeure encore très contestes dans la mesure notamment où on essaie pas si les anticorps protègent totalement et combien de temps

 

La faible part de population infectée est due au confinement lui-même, relève l’étude, selon laquelle le nombre moyen de personnes infectées par un cas est passé de 2,9 au niveau national avant le confinement à 0,67 à la fin.

L’étude estime d’autre part que 3,6% des personnes infectées ont été hospitalisées et 0,7% sont mortes avec des écarts très importants selon les âges (de 0,001% pour les moins de 20 ans à 10,1% pour les plus de 80 ans).

 




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