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La production de poulets diminue en France

La production de poulets diminue en France

 

Si en France la production de poulets excédait la consommation de 250 000 tonnes en 2010, le pays est devenu importateur net de poulets à partir de 2019. Il est ainsi déficitaire de plus de 100 000 tonnes en 2021 . En d’autres termes, la production de poulets diminue en France, et est de moins en moins destinée à l’exportation, tandis que la consommation repose davantage sur des fournisseurs étrangers. Ainsi, 36 % des poulets consommés en France en 2021 sont importés, contre 25 % en 2010. Dans le même temps, les exportations qui représentaient 32 % de la production en 2010 ne comptent plus que pour 26 % de la production.

 

par 

  1. Économiste, CEPII
  2. Économiste, CEPII
  3. Apprentie Économiste, CEPII dans The Conversation 

Le marché mondial du poulet est en réalité très segmenté. On y distingue les produits frais, pour lesquels les échanges sont régionaux, et les produits surgelés, moins différenciés, plus faciles à transporter sur de longues distances, et pour lesquels le marché est véritablement mondial.

Les échanges intracommunautaires de produits frais comptaient pour 66 % des échanges mondiaux en 2021, contre 17,5 % pour les produits congelés. Le marché du congelé est dominé par le Mercosur, zone de libre-échange sud-américaine regroupant l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay, qui exporte vers le monde entier (42 % des parts de marché mondiales à l’exportation de produits congelés en 2021).

Par ailleurs, les poulets sont vendus soit à la découpe (en morceaux), soit entier. À l’échelle mondiale, le commerce de morceaux a très fortement augmenté, bien plus que les échanges de poulets entiers, notamment en raison du changement des modes de consommation du poulet.

Les exportations françaises de poulets ont connu une dynamique très différente en fonction de ces produits. En particulier, les exportations de produits congelés ont considérablement reculé depuis 2010.

Ces déboires à l’exportation tiennent à deux facteurs : un positionnement sur un produit dont la demande s’est révélée peu dynamique, doublé d’une perte de débouchés traditionnels sous l’effet d’une concurrence internationale accrue.

En effet, la spécialisation historique des exportateurs français sur les poulets entiers congelés  n’a pas été très profitable car la demande mondiale pour ces produits n’a pas connu une évolution particulièrement favorable. Ainsi, le poulet entier congelé, qui représentait la majorité des exportations de poulets français en 2010 (58 %), a vu son commerce mondial croître de 12 % depuis cette date, quand dans le même temps les échanges de morceaux augmentaient plus de trois fois plus vite (41 % sur la période).

En outre, la France a décroché sur ce produit, pour lequel la concurrence mondiale est particulièrement forte. En particulier, les producteurs français exportaient énormément vers le Moyen-Orient au début des années 2010, un marché qu’ils ont quasi totalement perdu au bénéfice du Mercosur (81 % des exportations de poulets entiers congelés vers le Moyen-Orient et Proche-Orient en 2022).

De manière générale, la part de marché de la France sur les poulets entiers congelés a chuté de 12 points de pourcentage (pp) entre 2010 et 2022 , quand dans le même temps celle de l’Ukraine progressait de 4 pp et celle de la Pologne de 2 pp. Le Mercosur n’a pas particulièrement accru sa présence pour ce produit, sa progression se situant davantage sur le marché des morceaux congelés, particulièrement dynamique, et sur lequel la France a connu également un déclin.

Sur la période 2010-2022, la France a changé de spécialisation à l’exportation. Elle exporte désormais essentiellement des morceaux frais, qui représentent 51 % de ses exportations de poulets en 2022.

Sur ce marché, la concurrence est essentiellement européenne. Les Pays-Bas, et la Belgique sont les exportateurs historiques de poulets frais découpés, mais l’Ukraine et la Pologne montent en puissance sur la période.

La Pologne enregistre ainsi une augmentation significative de sa part de marché de 13 pp sur la période, tandis que l’Ukraine connaît une progression plus modeste de 2 pp (graphique 5). En comparaison, la part de marché de la France n’a augmenté que de 0,7 pp sur la période.

Nous avons vu que la France est à présent importatrice nette de poulets. Ses importations sont uniquement composées de morceaux, frais et congelés (graphique 6) et ses fournisseurs sont quasi exclusivement des partenaires européens, y compris pour les morceaux surgelés qui sont pourtant largement mondialisés.Ce sont surtout les importations de morceaux frais qui s’accroissent sur la période, dont la Belgique est le principal fournisseur. Toutefois sa part dans les importations françaises de ces produits se réduit fortement sur la période, au bénéfice de la Pologne et du Royaume-Uni. La trajectoire de la Pologne est la plus spectaculaire : elle voit sa part dans les importations françaises s’accroître substantiellement, aussi bien pour les morceaux de poulet frais (de 2 % en 2010 à 19 % en 2022) que pour les morceaux congelés (de 10 % à 37 %). Cet accroissement de la part de marché polonaise se retrouve également sur l’ensemble du marché européen.

Le succès à l’exportation de la Pologne va de pair avec une forte augmentation de sa production qui a doublé depuis 2010. Plus discrètement, le Royaume-Uni confirme sa place sur le marché européen, avec une hausse continue de sa production sur la période (32 %). La production française, quant à elle, progresse très peu sur la période (5 %).

Les importations françaises de poulet proviennent essentiellement des pays de l’Union européenne (UE), et le marché unique est l’échelon pertinent en France pour penser la concurrence internationale sur ces produits. Les baisses de parts de marché et de compétitivité françaises par rapport aux producteurs européens s’expliquent notamment par un différentiel de coût de production, lié en partie aux coûts de la main-d’œuvre et du bâti.

Toutefois, les différentiels de prix entre les produits français et leurs concurrents sont également liés à une spécialisation de la production française sur des produits plus haut de gamme et à la diversité de ses produits.

En dépit des discours alarmistes sur le poulet brésilien, le Mercosur ne concurrence quasiment pas les producteurs français sur leur marché domestique pour le moment. Sa concurrence opère principalement sur les marchés tiers, en particulier au Moyen-Orient. Cette faible part du Mercosur dans les importations françaises s’explique en partie par le fait que le marché européen est encore très protégé, avec des droits de douane autour de 1 euro par kilo pour les morceaux frais et congelés et 0,30 euro par kilo pour les poulets entiers. Les produits importés doivent en outre faire face à de nombreuses normes pour être acceptés sur le marché européen.

Étant donné les différences de prix entre les pays du Mercosur et la France, il n’est toutefois pas exclu que les importations en provenance de cette région augmentent si un accord commercial était conclu. A noter cependant que les négociations ne portent que sur une suppression de droits de douane pour 180 000 tonnes de poulet, soit 1,2 % de la consommation européenne.

Concernant l’Ukraine, l’ouverture du marché communautaire depuis le mois de juin 2022 a fortement augmenté les importations de poulets (de 142 % dans l’UE entre 2021 et 2023). L’Ukraine est ainsi passée de 21 % à 43 % des importations extracommunautaires en deux ans. Ces volumes représentent actuellement 3,5 % de la production européenne (10,8 millions de tonnes). Toutes origines confondues, pour l’UE, la hausse des importations extracommunautaires de poulets n’est cependant que de 8 % entre 2021 et 2023, ce qui suggère que les fournisseurs ukrainiens se sont surtout substitués à d’autres fournisseurs extra-européens.

France : la dette publique n’augmente pas mais ne diminue pas

France : la dette publique n’augmente pas mais ne diminue pas

Pour l’instant on se félicite gouvernement que la dette ne progresse pas au troisième trimestre. Une dette qui dépasse les 3000 milliards d’euros et représente plus de 110 % du PIB. Pour l’instant la dette paraît stabilisée. Le problème c’est que mécaniquement avec le tassement de la croissance en 2024 d’une part, l’augmentation des dépenses sous-évaluées dans le budget 2024 l’endettement devrait repartir à la hausse surtout avec des taux d’intérêt qui vont encore peser longtemps sur l’endettement (le principal taux directeur de la BCE est actuellement de 4 % ) .

Dans sa loi de programmation des finances publiques fixant la trajectoire budgétaire de la France jusqu’en 2027, adoptée en septembre au Parlement grâce à l’article 49.3 de la Constitution, le gouvernement prévoit de ramener la dette à 108,1% du PIB à cette échéance et le déficit public à 2,7% du PIB, contre 4,9% prévus cette année. Une trajectoire « peu ambitieuse » et basée sur des hypothèses de croissance « optimistes », avait critiqué le Haut conseil des finances publiques (HCFP) lundi 25 septembre.

Le problème c’est que la France n’emprunte pas seulement pour rembourser ses dettes intérieures pour les investissements mais aussi pour son fonctionnement. Ainsi la Frans encore atteint des records d’emprunt en 2024 avec un besoin d’environ 300 milliards.
L’OCDE a d’ailleurs dégradé la prévision de croissance du PIB de la France en 2024 à 0,8% contre 1,2% auparavant. De son côté, le ministre de l’Economie maintient, lui, un objectif de croissance du PIB à 1% en 2023 et 1,4% en 2024.

Prix et carburant: La consommation diminue

Prix et carburant: La consommation diminue


L’Union française des industries pétrolières, l’Ufip Mobilités et énergies, indique que la consommation de carburants a diminué de 1,7% depuis début 2023 par rapport à la même période l’année dernière. Une variation similaire (-1,6%) avait déjà été observée entre 2019, dernière année pré-Covid, et 2022. Si l’on compare les sept premiers mois de l’année 2023 avec la même période en 2019, la baisse de la demande de carburants routiers flirte même avec les 4%.

« Depuis plusieurs années, on observe une stagnation voire une légère baisse de la demande de carburants, de l’ordre 1 % par an en France », explique aux Echos Olivier Gantois, le président du syndicat professionnel.

Certains attribueraient cette baisse à une modification de la mobilité et à un moindre recours à l’automobile. En fait, cela pourrait provenir plus simplement de moteurs nettement moins gourmands que les précédents et aux limitations de vitesse

Notons aussi que les véhicules électriques ne constituent encore que 1,5% des voitures en circulation.

Conséquences de l’inflation, la consommation de carburant diminue

Conséquences de l’inflation, la consommation de carburant diminue


L’Union française des industries pétrolières, l’Ufip Mobilités et énergies, indique que la consommation de carburants a diminué de 1,7% depuis début 2023 par rapport à la même période l’année dernière. Une variation similaire (-1,6%) avait déjà été observée entre 2019, dernière année pré-Covid, et 2022. Si l’on compare les sept premiers mois de l’année 2023 avec la même période en 2019, la baisse de la demande de carburants routiers flirte même avec les 4%.

« Depuis plusieurs années, on observe une stagnation voire une légère baisse de la demande de carburants, de l’ordre 1 % par an en France », explique aux Echos Olivier Gantois, le président du syndicat professionnel.

Certains attribueraient cette baisse à une modification de la mobilité et à un moindre recours à l’automobile. En fait, cela pourrait provenir plus simplement de moteurs nettement moins gourmands que les précédents et aux limitations de vitesse

Notons aussi que les véhicules électriques ne constituent encore que 1,5% des voitures en circulation.

Santé–Covid : Niveau d’alerte diminué au plan mondial( OMS)

Santé–Covid : Niveau d’alerte diminué au plan mondial( OMS)

Selon le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, « au moins 20 millions » de personnes sont décédées du Covid-19 mais lacrise sanitaire est désormais suffisamment sous contrôle d’après l’Organisation mondiale de la santé qui a levé, ce vendredi, son plus haut niveau d’alerte sur la pandémie. Cependant la crise n’est pas complètement terminée ; pour preuve, on a constaté en France encorele 5 mai 2023 (Derniers chiffres connus) : 5505 cas supplémentaires et 44 morts en 24 h

De son côté, Maria Van Kerkhove, en charge de la lutte contre le Covid-19 au sein de l’OMS, s’est toutefois montrée prudente. La phase de crise de la pandémie « est passée, mais pas le Covid », a-t-elle rappelé. « La pire chose qu’un pays puisse faire maintenant est d’utiliser cette nouvelle comme une raison de baisser sa garde, de démanteler les systèmes qu’il a construits ou d’envoyer le message à son peuple que le Covid-19 n’a rien d’inquiétant », a renchéri Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Si le nombre de morts causées par le Covid nouvellement enregistrées a chuté de 95% depuis janvier, ils étaient encore 16.000 à mourir de cette maladie entre fin mars et fin avril à cause du virus, selon les statistiques de l’OMS. L’organisation juge d’ailleurs prématurée la décision de nombreux pays de faire passer la pandémie à l’arrière-plan avec des tests et la surveillance sanitaire réduits à la portion congrue.

Covid : Niveau d’alerte diminué au plan mondial( OMS)

Covid : Niveau d’alerte diminué au plan mondial( OMS)


Selon le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, « au moins 20 millions » de personnes sont décédées du Covid-19 mais lacrise sanitaire est désormais suffisamment sous contrôle d’après l’Organisation mondiale de la santé qui a levé, ce vendredi, son plus haut niveau d’alerte sur la pandémie.

De son côté, Maria Van Kerkhove, en charge de la lutte contre le Covid-19 au sein de l’OMS, s’est toutefois montrée prudente. La phase de crise de la pandémie « est passée, mais pas le Covid », a-t-elle rappelé. « La pire chose qu’un pays puisse faire maintenant est d’utiliser cette nouvelle comme une raison de baisser sa garde, de démanteler les systèmes qu’il a construits ou d’envoyer le message à son peuple que le Covid-19 n’a rien d’inquiétant », a renchéri Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Si le nombre de morts causées par le Covid nouvellement enregistrées a chuté de 95% depuis janvier, ils étaient encore 16.000 à mourir de cette maladie entre fin mars et fin avril à cause du virus, selon les statistiques de l’OMS. L’organisation juge d’ailleurs prématurée la décision de nombreux pays de faire passer la pandémie à l’arrière-plan avec des tests et la surveillance sanitaire réduits à la portion congrue.

Le déficit commercial français diminue en raison de la baisse de croissance en France

Le déficit commercial français diminue en raison de la baisse de croissance en France

La légère amélioration de la balance commerciale est toujours bonne à prendre mais elle résulte essentiellement d’une diminution des importations liées à la baisse de la consommation et de la croissance.

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Après avoir diminué de 0,3 milliard d’euros sur un mois en décembre dernier, le déficit commercial continue de se résorber « à la suite d’une contraction des importations plus forte que celle des exportations », écrit la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) dans son analyse mensuelle disponible sur Internet. En janvier 2023, les importations ont diminué de 0,8 milliard d’euros, pour atteindre 63,6 milliards d’euros. Les exportations ont de leur côté connu une baisse de 0,3 milliard d’euros, s’établissant à 50 milliards d’euros.

Raisons. « L’évolution des importations est portée par la baisse des approvisionnements en produits énergétiques d’une part et non énergétiques d’autre part, respectivement de 0,3 milliard d’euros et 0,5 milliard d’euros », justifie la DGDDI. En ce qui concerne le recul des exportations, les douanes françaises expliquent que « la baisse est due principalement au recul de 0,3 milliard d’euros des exports de biens hors énergie ».

« En cumul sur 12 mois glissants, le solde commercial poursuit sa dégradation et atteint – 169,2 milliards d’euros », rappelle néanmoins la DGDDI.

Covid France : la pression diminue toujours

Covid France : la pression diminue toujours

3871 nouveaux cas de Covid-19 ont été détectés lors des dernières 24 heures. La pression sur l’hôpital continue de décroître, le nombre des personnes hospitalisées étant au plus bas depuis fin octobre, selon les données publiées vendredi par Santé publique France.

Le nombre des personnes actuellement en soins critiques qui traitent les cas les plus graves est de 2163 contre 2245 patients jeudi. Ce chiffre est au plus bas depuis le 22 octobre. 66 personnes ont été admises en 24 heures. Au total, les hôpitaux comptaient 12.712 patients atteints du Covid-19, dont 313 personnes entrées lors des dernières 24 heures. 69 personnes sont mortes à l’hôpital lors des dernières 24 heures, portant le bilan à 83.910.

Sur le front des vaccinations, 29.831.488 personnes ont reçu au moins une injection (soit 44,5% de la population totale) et 13.722.706 personnes ont reçu deux injections (soit 20,5% de la population totale), depuis le début de la campagne vaccinale. 15.405.347 de personnes ont un schéma vaccinal complet. Lors des dernières 24 heures, 740.225 personnes ont été vaccinées: 387.270 ont reçu leur première dose et 352.955 leur deuxième.

Démographie : le rythme diminue (INSEE)

Démographie : le rythme diminue (INSEE)

La France comptait 66,73 millions d’habitants au 1er janvier 2018, rapporte l’Insee. Entre 2013 et 2018, la croissance moyenne de la population a été de 0,4% par an, contre 0,5% par an sur la période de référence précédente.

 

Au 1er janvier 2018, 66 733 000 personnes vivaient en France, hors Mayotte, selon les derniers chiffres du recensement, publiés mardi 29 décembre par l’Insee« Le dynamisme démographique » a faibli entre 2013 et 2018, analyse l’Institut national de la statistique. Au cours de cette période, la croissance moyenne de la population a été de 0,4% par an, soit 233 600 habitants supplémentaires chaque année, contre 0,5% par an en moyenne entre 2008 et 2013. Le nombre d’habitants continue donc de croître, mais à un rythme moins soutenu.

Le solde naturel, la différence entre le nombre de naissances et celui des décès, s’est réduit dans la plupart des régions, entre 2013 et 2018. « Cette baisse est due à la fois au plus grand nombre de décès (avec l’arrivée à des âges élevés des générations nombreuses du baby-boom) et au recul des naissances », détaille l’institut.

 

« De plus en plus de départements ont une population en baisse », relève également l’Insee. Elle a baissé d’au moins 0,2% par an entre 2013 et 2018 dans 20 départements, contre 11 seulement entre 2008 et 2013. Le nombre d’habitants diminue ainsi désormais en Dordogne et dans le Territoire de Belfort ou encore à Paris.

La capitale a perdu chaque année 0,5% de ses habitants entre 2013 et 2018, alors qu’elle en gagnait 0,2% par an durant les cinq années précédentes. Paris enregistre bien plus de naissances que de décès, mais « perd cependant des habitants du fait d’un important déficit migratoire apparent », détaille l’Insee.

Royaume-Uni : La croissance économique diminue encore

Royaume-Uni : La croissance économique diminue encore

La croissance de l’économie britannique ne cesse de diminuer elle atteindra au mieux 1 % sur un an. L’activité a ralenti plus que prévu au troisième trimestre pour tomber, en rythme annuel, à son plus bas niveau depuis près de dix ans, le ralentissement économique mondial et les inquiétudes liées au Brexit ayant affecté les investissements des entreprises et le secteur manufacturier. Ce chiffre, le plus faible depuis le premier trimestre 2010, s’explique principalement par le ralentissement de la production des entreprises en août et en septembre, période durant laquelle les craintes d’une sortie du pays de l’Union européenne sans accord négocié avaient augmenté.

Par rapport aux trois mois précédents, le PIB a augmenté de 0,3% au troisième trimestre après une contraction de 0,2% au deuxième. Cette dernière marquait le contrecoup du mouvement de stockage massif des entreprises fin 2018 et début 2019 en prévision de la sortie du pays de l’Union européenne censée initialement intervenir en mars. Le rebond de juillet-septembre est inférieur à celui de 0,4% attendu par le consensus. A un mois des élections législatives, le ministre des Finances, Sajid Javid, a salué des chiffres qu’il a qualifiés de “solides”, un jugement que ne partage pas l’opposition travailliste.

Crise médias: le nombre de journalistes diminue

Crise médias: le nombre de journalistes diminue

Précarité, faibles salaires et réduction du nombre de salariés caractérisent  la profession de journaliste. En cause, évidemment l’émergence d’innombrables supports sur Internet. Les sources sont d’ailleurs 100 fois plus nombreuses sur le net que sur les médias traditionnels. Cette multiplication de concurrents s’ajoute à la perte de crédibilité des médias classiques comme les journaux, la télé ou encore les sites de ces médias. En cause, surtout le fait que la presque totalité des médias sont aujourd’hui dans les mains des financiers qui n’ont pas investi pour des questions de rentabilité mais surtout pour influencer l’opinion. S’ajoute à cela les problèmes économiques qui freinent le vrai travail d’investigation et d’analyse. les ressources de la vente de journaux ou les ressources de pub diminuent dans nombre de médias classiques et le nombre de journalistes avec. Le pire ennemi c’est sans doute ces lignes éditoriales d’un conformisme déroutant et qui se ressemblent toutes. Pas étonnant, elles sont surtout constituées de reprises quasi intégrales des dépêches d’agence, de celles du gouvernement, des institutions ou des entreprises. L’information est livrée brut de brut sans beaucoup d’approfondissement d’autant qu’on estime qu’un sujet chassant l’autre il est inutile d’affiner l’analyse. Bref partout les mêmes sujets, les mêmes images et les mêmes commentaires avec quand même quelques rares exceptions mais qui ne font que confirmer la règle de l’uniformité. C’est vrai pour la presse écrite mais aussi pour la télévision y compris pour les chaînes d’info continue qui pour à  peu près les mêmes raisons sont plus proche des discussions de bistrot que des fonctions d’information et de débat. L’an dernier, 35.238 cartes de presse ont été attribuées par cette commission, soit un recul de 690 cartes en un an, et de 2.152 depuis le plus haut atteint en 2009. Parmi toutes les cartes attribuées, seules 1.513 étaient des premières demandes de cartes de presse (soit 649 de moins qu’en 2006). Ces jeunes journalistes sont les plus précaires: 72% sont rémunérés à la prestation (pigistes), et seulement 28% sont mensualisés. Certes on objectera juste titre que l’information sur Internet comporte le pire et le meilleur mais avec un peu d’obstination il est toutefois possible d’obtenir des informations autrement plus pertinentes et plus objectives, en tout cas davantage travaillées.

Pourquoi le nombre de journalistes diminue

Pourquoi  le nombre de journalistes diminue

Précarité, faibles salaires et réduction du nombre de salariés caractérisent  la profession de journaliste. En cause, évidemment l’émergence d’innombrables supports sur Internet. Les sources sont d’ailleurs 100 fois plus nombreuses sur le net que sur les médias traditionnels. Cette multiplication de concurrents s’ajoute à la perte de crédibilité des médias classiques comme les journaux, la télé ou encore les sites de ces médias. En cause, surtout le fait que la presque totalité des médias sont aujourd’hui dans les mains des financiers qui n’ont pas investi pour des questions de rentabilité mais surtout pour influencer l’opinion. S’ajoute à cela les problèmes économiques qui freinent le vrai travail d’investigation et d’analyse. les ressources de la vente de journaux ou les ressources de pub diminuent dans nombre de médias classiques et le nombre de journalistes avec. Le pire ennemi c’est sans doute ces lignes éditoriales d’un conformisme déroutant et qui se ressemblent toutes. Pas étonnant, elles sont surtout constituées de reprises quasi intégrales des dépêches d’agence, de celles du gouvernement, des institutions ou des entreprises. L’information est livrée brut de brut sans beaucoup d’approfondissement d’autant qu’on estime qu’un sujet chassant l’autre il est inutile d’affiner l’analyse. Bref partout les mêmes sujets, les mêmes images et les mêmes commentaires avec quand même quelques rares exceptions mais qui ne font que confirmer la règle de l’uniformité. C’est vrai pour la presse écrite mais aussi pour la télévision y compris pour les chaînes d’info continue qui pour à  peu près les mêmes raisons sont plus proche des discussions de bistrot que des fonctions d’information et de débat. L’an dernier, 35.238 cartes de presse ont été attribuées par cette commission, soit un recul de 690 cartes en un an, et de 2.152 depuis le plus haut atteint en 2009. Parmi toutes les cartes attribuées, seules 1.513 étaient des premières demandes de cartes de presse (soit 649 de moins qu’en 2006). Ces jeunes journalistes sont les plus précaires: 72% sont rémunérés à la prestation (pigistes), et seulement 28% sont mensualisés. Certes on objectera juste titre que l’information sur Internet comporte le pire et le meilleur mais avec un peu d’obstination il est toutefois possible d’obtenir des informations autrement plus pertinentes et plus objectives, en tout cas davantage travaillées.

Le taux de chômage aurait diminué de 0.1% en 2015 ! (INSEE)

Le taux de chômage aurait diminué de 0.1% en 2015 ! (INSEE)

 

Miracle statistique !  Alors que Pôle emploi enregistre une augmentation du chômage de 88 000 personnes en  2015, l’ INSEE vient de découvrir que le taux de chômage a diminué de 01 % ;  en fait il s’agit d’un pourcentage calculé sur une population tout à fait aléatoire puis qu’on ne compte pas les chômeurs qui ne rechercheraient pas activement un emploi. Finalement la même méthodologie que celle de Pôle emploi qui consiste à radier des chômeurs dans les décomptes. De quoi lancer un cocorico pour la ministre du travail. L’Insee, l’institut français des statistiques, vient donc de dévoiler les derniers chiffres du chômage et note un léger recul pour l’année 2015. Ainsi, le taux de chômage a baissé à hauteur de 0,1% en métropole pour atteindre 10% de la population active au quatrième trimestre 2015 et 10,3% avec l’Outre-mer. Le nombre de personnes sans travail s’établit selon l’Insee à 2,86 millions, un chiffre en baisse de 1,8% sur un an. Ce recul d’une faible ampleur rassure toutefois la ministre du Travail, Myriam: «C’est un signal encourageant. Ça va dans le bon sens. L’emploi va s’accélérer», a-t-elle déclaré sur France 2. L’indicateur a par ailleurs été revu à la baisse au 3e trimestre, à 10,1% en métropole et à 10,4% en France entière. Ces taux avaient été initialement évalués à 10,2% et 10,6%, des niveaux inédits depuis 1997. Toutes les catégories d’âge ont bénéficié de cette diminution mais les 15-24 ans restent les plus touchés malgré un repli à 24% (-0,3pt). Chez les 50 ans et plus, on note une baisse de 0,1% du taux de chômage qui atteint 6,9%. Ces faibles baisses restent toutefois à relativiser compte tenu du «halo autour du chômage» qui a légèrement augmenté. Celui-ci correspond aux personnes souhaitant travailler mais qui ne sont pas comptabilisées parce qu’elles ne cherchent pas activement ou ne sont pas disponibles immédiatement. Elles étaient 1,4 million fin 2015. Un chiffre en hausse de 23 000 sur le 4ème trimestre. À noter tout de même que le nombre de personnes en sous-emploi, c’est-à-dire qui souhaiteraient travailler davantage, est en léger recul (-0,1 point), à 6,6%. L’indicateur de l’Insee, le seul reconnu à l’international, est moins sévère que celui de Pôle emploi, qui comptabilisait 3,58 millions d’inscrits sans aucune activité en métropole fin décembre, soit 88.200 de plus que fin 2014 (+2,5%).

Le soutien à la taxe à 75% diminue

Le soutien à la taxe à 75% diminue

D’après le sondage de l’Ifop, seules 53% des personnes interrogées souhaitent « que le gouvernement propose un projet de taxe assez similaire tout en tenant compte des remarques du Conseil Constitutionnel car, en période de crise, il est juste que les personnes les plus riches contribuent fortement par leurs impôts au redressement des comptes publics ». En revanche, 47% des sondés attendent que le gouvernement « abandonne ce projet car un niveau d’imposition trop élevé pousse les personnes les plus fortunées et des entrepreneurs à quitter notre pays ». L’Ifop rappelle qu’en septembre, 60% des Français étaient favorables à la taxation à 75%, selon un sondage du même institut pour le quotidien Sud-Ouest.  L’Ifop y voit l’effet de la censure du Conseil constitutionnel et du départ de Gérard Depardieu à l’étranger pour raisons fiscales. L’institut note que cette promesse de François Hollande est particulièrement clivante puisque 81% des sympathisants PS s’y disent favorables, alors que 84% des partisans de l’UMP font part de leur hostilité. Les sympathisants du Front national apparaissent divisés sur cette question: 44% sont en faveur d’un nouveau projet de loi contre 56% qui penchent pour un abandon.

 

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La Fed veut augmenter le plafond de la dette, la BCE le diminue

La Fed veut augmenter le plafond de la dette, la BCE le diminue

 

Deux politiques totalement contradictoires et qui ne semblent pas tellement interroger les observateurs. La Fed veut augmenter le plafond de la dette, dans le même tems l’Europe le diminue avec notamment le nouveau traité. Que signifie cette contradiction, simplement que nous sommes entrés dans la guerre des monnaies. L’Europe va conserver une euro fort mais une économie atone tandis que le dollar (comme le yen) va baisser mais avec une économie soutenue. Le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke a exhorté lundi le Congrès à relever le plafond d’endettement des Etats-Unis pour parer à tout risque de défaut, estiment en outre que les passes d’armes politiques sur le déficit étaient préjudiciables à la situation économique. Il a argué que relever ce plafond légal d’endettement ne revenait pas à autoriser de nouvelles dépenses publiques. « Relever le plafond de la dette, ce que le Congrès doit faire périodiquement, donne au gouvernement la capacité de payer ses factures en cours », a-t-il expliqué lors d’un événement. « Cela ne crée ni nouveaux déficits ni nouvelles dépenses (…) Il est très, très important que le Congrès prenne les décisions qui s’imposent en vue de relever le plafond de la dette afin d’éviter une situation où notre gouvernement ne paierait pas ses factures ». Le Trésor a fait savoir que les Etats-Unis avaient atteint leur plafond d’endettement le 31 décembre et qu’il recourait dorénavant à des dispositions particulières pour permettre au gouvernement de remplir ses obligations financières. Il a ajouté lundi que le pays se trouverait à court de ressources pour éviter un défaut entre la mi-février et le début mars. Le secrétaire au Trésor Timothy Geithner a lui aussi exhorté le Congrès à relever le plafond d’endettement légal de 16.400 milliards de dollars, faute de quoi, le pays risquait des dommages économiques « irréparables ». Les parlementaires ont convenu début janvier de proroger les baisses d’impôt pour les ménages gagnant moins de 450.000 dollars par an mais ils doivent encore s’entendre sur le plafond de la dette, ainsi que sur une réduction des dépenses publiques, dont le déclenchement automatique a été repoussé au 1er mars. Ben Bernanke a également estimé que les Etats-Unis restaient dans une situation de reprise relativement fragile. Il a ajouté, lors de questions et réponses, que les choses évoluaient dans le bon sens pour l’économie américaine « mais pas aussi vite que nous le voudrions ». La Fed a choisi en décembre de poursuivre ses rachats obligataires tant que la situation de l’emploi ne se sera pas nettement améliorée.  

 




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