Archive pour le Tag 'dimanche'

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Travail le dimanche : le gouvernement lâche du mou

Travail le dimanche : le gouvernement lâche du mou

 

Finalement, le gouvernement renvoie la balle aux maires et renonce aux 5 dimanches obligatoires de plein droit. En clair le maire pourra décider entre 0 et 12 dimanches. Une solution plus sage car c’est localement qu’on peut le mieux apprécier le besoins des consommateurs et en particulier l’intérêt touristique local.   Les députés ont jeté dimanche soir les bases d’un compromis sur la question du travail le dimanche. La commission de l’Assemblée sur le projet de loi Macron a planché toute la journée sur le texte. Le sujet du travail dominical est sensible et la majorité plutôt réticente. Le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, a donc dû mettre de l’eau dans son vin.  Les députés ont passé leur dimanche à plancher sur la question du travail dominical, justement. En commission à l’Assemblée, les députés ont examiné les amendements sur les nouvelles règles du travail le dimanche dans les commerces. Cela fait partie du projet de loi sur la croissance et l’activité, qui propose notamment d’élargir à 12 au lieu de 5 le nombre de dimanches où un commerce peut ouvrir dans l’année. Devant les critiques d’élus locaux, largement relayées par une partie de la majorité, Bercy a accepté de renoncer aux cinq dimanches obligatoires comme le prévoyait la mouture initiale. Un amendement a été adopté en ce sens ce lundi matin. Il est désormais prévu que toute ouverture dominicale soit décidée par les élus locaux, ce qui devrait un peu apaiser les tensions dans l’hémicycle. En supprimant les cinq dimanches de plein droit, le nouveau texte laisserait donc aux élus un choix allant de 0 à 12 dimanches. « Dans la grande majorité des communes, les besoins commerciaux sont souvent inférieurs à cinq par an« , a fait valoir le rapporteur (PS) Stéphane Travert, à l’origine de cet amendement.

Travail du dimanche: pas de marchandage (Macron)

Travail du dimanche: pas de marchandage (Macron)

 

Macron se positionne par avance vis-à-vis des députés socialistes en annonçant la couleur : pas de marchandage sur le nombre de dimanche dans sa loi. Une loi qui se réduit essentiellement à cette question très clivante (5 ou 12 dimanches). A 5, on reste à gauche, à 12,  on est de droite !! Un débat forcément caricatural des deux côtés. Si on peut  comprendre l’ouverture de magasins dans les zones touristiques, il ne faut sûrement en attendre des dizaines de milliers d’emplois nouveaux comme le proclame Macron. Avec le marchandage (il y en aura forcément) la loi Macron va se réduire à pas grand-chose et sera très éloignée de cette fameuse loi de modernisation économique. Pour ‘l’instant Macron l’affirme : il ne marchandera pas sur le nombre d’autorisations de travail dominical. Le projet de loi pour l’activité du ministre de l’Economie sera examiné au Parlement à la fin de ce mois de janvier. De nombreuses voix, y compris au sein de la majorité, ont émis d’importantes critiques sur ce texte, notamment sur la réforme du travail du dimanche. Mais le ministre l’affirme dans une interview publiée sur le site des Echos du  mardi 6 janvier: « Il n’est pas question de tomber dans un marchandage sur le nombre de dimanches travaillés à autoriser ». Le patron de Bercy explique que l’un des objectifs de son texte « est de donner plus de liberté au niveau des maires ». « C’est sur ce degré de latitude que doit se faire le débat pour trouver le bon mécanisme afin de préserver et d’encourager le commerce de proximité en centre-ville », ajoute-t-il. Le projet de loi d’Emmanuel Macron prévoit, en effet, de faire passer de 5 à 12 le nombre d’ouvertures administratives que les maires peuvent accorder.  Parmi les élus qui ont critiqué l’extension du travail dominical figure l’ancienne ministre du Logement, l’écologiste Cécile Duflot qui, le 4 janvier dernier, qualifiait la mesure de « renoncement social ». « Cécile Duflot me fait penser à Woody Allen: ‘Ma réponse est non… Mais quelle est la question?’ En relisant le projet de loi, elle découvrira que ses craintes ne sont pas fondées », répond Emmanuel Macron dans l’interview. Interrogé sur les répercussions économiques de son texte, Emmanuel Macron ne s’avance pas sur des chiffres précis. Mais il assure « avec certitude que cette loi va créer plusieurs dizaines de milliers d’emplois d’ici à dix-huit mois, notamment dans les secteurs que l’on ouvre à la concurrence (autocars, professions réglementées) et via l’ouverture dominicale des commerces ».

Travail le dimanche: Hollande recadre Aubry

Hollande recadre Aubry

 

Finalement la loi Macron risque de se réduire (médiatiquement) à la question de savoir  s’il faut autoriser à travailler 7 ou 12 dimanches ; un peu court en vérité pour une loi qui se voulait celle de la modernisation économique et de la relance. Hollande patauge auusi dans cette mini mare. Après ses vives critiques émises sur l’extension du travail le dimanche du projet de loi Macron la semaine dernière, François Hollande a répondu jeudi 18 décembre à Martine Aubry. « Si on travaille un peu plus le dimanche pour certains, ceux qui le veulent, dans les zones touristiques par exemple, ça prend des droits à qui? », s’est interrogé le président français à l’issue du sommet européen.   »A personne, puisque ça va permettre même de mieux compenser les salaires de ceux qui travaillent à ces heures-là ». « Ca n’enlève rien à personne et je trouve que c’est un bon exemple de ce qu’il convient de faire », a-t-il insisté. Martine Aubry, la maire PS de Lille, a jugé que l’ouverture accrue des commerces le dimanche, prévue par le projet de loi Macron, était une « régression ». « Qu’il y ait des débats sur travail le dimanche, j’en ai toujours connu », a observé François Hollande. « Ce qui m’intéresserait, ce serait d’avoir la position de l’opposition« , a-t-il poursuivi. « Je ne l’entends pas là-dessus, sur les professions réglementées, sur l’épargne salariale, sur la concurrence pour les transports », a-t-il attaqué. Pour le président, « les meilleurs lois » sont celles qui « accordent des droits supplémentaires sans en enlever d’autres ». Une belle maxime en tout cas pout perpétuer les inégalités et les avantages corpos !

Travail le dimanche : « triple erreur » (Hamon)

Travail le dimanche : « triple erreur » (Hamon)

Benoît Hamon annonce dans le Journal du dimanche qu’il votera contre l’extension du travail dominical, et affiche ses ambitions pour le prochain congrès du PS. Benoît Hamon joint sa voix aux nombreuses critiques de la gauche, y compris des socialistes parmi lesquels la maire de Lille Martine Aubry, contre le projet du ministre de l’Economie Emmanuel Macron prévoyant d’étendre jusqu’à 12 le nombre de dimanches travaillés par an.  « La société de consommation s’est immiscée partout dans nos vies. La tâche de la gauche au pouvoir n’est pas de considérer que les Français ne sont que des consommateurs », explique Hamon. Il pointe « une triple erreur » sur le travail dominical. « Economique : le bonus en croissance et en emploi est faible, voire famélique. Sociale : moins le travail le dimanche sera rare, moins bien il sera rémunéré ». Et « une erreur sociétale : je ne vois pas les bienfaits d’une nouvelle extension du champ de la société de consommation ».

 

Macron: pas de double paie systématisée le dimanche

Macron: pas de  double paie systématisée le dimanche

Au départ on avait avancé le doublement de la paye pour le travail du dimanche mais Macron fait maintenant machine arrière En fait d’après lui tout dépendra de la situation des magasins. La loi va se limiter aux principes de compensation et ce sont des accords de branches qui vont – peut-être – prévoir les modalités concrètes. Le travail du dimanche continue de cristalliser les tensions, même au sein de la majorité où Martine Aubry  y voit une régression sociale. Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron, qui au travers de sa loi pour la croissance souhaite élargir l’ouverture dominicale à 12 semaines par an, y voit pour sa part une avancée pour les 30% des Français qui travaillent le dimanche car ils auront plus de droits.   »ll y a 600 zones touristiques où les Français travaillent sans aucune obligation de compensation. Désormais, sans compensation, il n’y aura pas d’ouverture le dimanche », a rappelé Emmanuel Macron, sur RTL ce 11 décembre. Et cela sera obligatoire, quelle que soit la taille de l’entreprise.  Pour Macron, la proposition du secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert de doubler le salaire le dimanche lui semble difficilement généralisable. « Faites deux secondes l’épreuve du réel, doublez le salaire, voyez si un petit magasin peut payer double. Il fermera », a-t-il affirmé. Il reconnaît que les montants pourront varier selon la situation des magasins ouverts même si « il y aura sans doute des branches qui prévoiront de payer double. »

 

Aubry contre le travail le dimanche

Aubry contre le travail le dimanche

 

De toute évidence c’est la première attaque d’envergure d’Aubry vis-à-vis de Hollande. En même temps une posture en prévision du prochain congrès du PS. La cristallisation autour de cet aspect de la loi  Macron va en effet permettre aux courants du PS de se compter. Il est vraisemblable qu’en l’Etat la loi Macron ne pourra pas passer. Valls sera contraint de faire du Hollande ( la synthèse molle)  pour sortir du piège tendu par Aubry mais en même temps il va se discréditer. Ce que recherche précisément Aubry qui combat tout autant Hollande que valls. Dans une tribune publiée mercredi 10 décembre sur LeMonde.fr, l’ex-numéro un du PS écrit: « Ce n’est pas une réforme subalterne, c’est un moment de vérité autour de la seule question qui vaille : dans quelle société voulons-nous vivre ? »   »Veut-on faire de la consommation – encore plus qu’aujourd’hui – l’alpha et l’oméga de notre société ? La gauche n’a-t-elle désormais à proposer comme organisation de la vie que la promenade du dimanche au centre commercial et l’accumulation de biens de grande consommation ? » s’interroge l’ex-ministre du Travail. « Le dimanche doit être un temps réservé pour soi et pour les autres », poursuit Aubry. « D’ores et déjà, 5 millions de Français travaillent habituellement le dimanche, et 3 millions occasionnellement », note-t-elle.  Une plus grande libéralisation ? « Le commerce est affaire de revenu disponible. Celui-ci étant limité, l’élargissement des jours d’ouverture procédera à une simple réaffectation des achats dans la semaine », selon elle. « Les zones de tourisme international font seules exception, et méritent une approche particulière, car elles peuvent apporter du pouvoir d’achat supplémentaire, et donc créer des emplois ».  La dirigeante PS prévoit que « les petits commerçants, si importants pour le dynamisme de nos centres-villes comme de nos quartiers » seront « nombreux à ne pas résister ». « Des dizaines de milliers d’emplois seront détruits ».  Elle écarte l’argument du volontariat « mis en avant, pour récuser toute régression sociale ». « En période de chômage de masse, on ne refuse pas de travailler aux horaires que demande l’employeur ». Les sondages favorables ? « La politique, c’est bien de dire, au regard de nos valeurs et du sens que nous leur donnons, dans quelle société l’on veut vivre et non de se laisser guider par les études d’opinions », tranche-t-elle.   »Je me suis toujours engagée pour un dimanche réservé à la vie : vie personnelle, vie collective. Aujourd’hui, je suis fermement opposée au passage de 5 à 12 dimanches ouverts par an. Je combattrai cette régression pour notre société au niveau national, comme dans ma ville », conclut la maire de Lille.

Magasins bricolage : ouverts le dimanche jusqu’en juillet 2015

Magasins bricolage : ouverts le dimanche  jusqu’en juillet 2015

 

Les magasins de bricolage ont le droit de déroger au repos dominical jusqu’au 1er juillet 2015, en raison d’un décret publié ce mardi 31 décembre au Journal officiel. Ils se sont par ailleurs engagés à doubler la rémunération des salariés. « Cette dérogation vise à apporter, à titre transitoire, un cadre juridique stable pour les ouvertures dominicales constatées dans ce secteur dans l’attente d’une refonte globale de nature législative des dérogations au repos dominical qui doit rester la règle générale », assurent dans un communiqué commun, les ministres du Travail et du Commerce, Michel Sapin et Sylvia Pinel.  Confrontés à une forte polémique sur le travail dominical et face à la situation actuelle confuse dans le commerce, le gouvernement avait promis « un nouveau cadre législatif » en 2014 à l’issue d’une période de concertation. « Les partenaires sociaux de la branche du bricolage engageront donc le 9 janvier prochain des négociations en vue de la conclusion d’un accord fixant les contreparties pour les salariés et les engagements en termes d’emploi auxquels les enseignes concernées auront souscrit », confirment les deux ministres.   »Les enseignes s’engagent – dès aujourd’hui dans l’attente des conclusions de la négociation – sur des garanties pour les salariés travaillant le dimanche : seuls les salariés volontaires travailleront le dimanche, doublement au minimum de la rémunération, attribution d’un repos compensateur, engagements en terme d’emploi et d’accès à la formation », précise le communiqué. Tous ces éléments « constituent le socle de garanties et de contreparties que s’engagent à appliquer les enseignes dès aujourd’hui », souligne pour sa part dans une déclaration Frédéric Sambourg, président de la fédération des magasins de bricolage et de l’aménagement de la maison (FMB) qui regroupe la quasi-totalité des enseignes de la profession.  La fédération a dressé une liste de près de 180 établissement concernés par l’ouverture du dimanche, principalement des enseignes Bricomarché, Bricorama, Castorama, Leroy-Merlin et Mr Bricolage. Le décret inscrit temporairement les « établissements de commerce de détail du bricolage sur la liste des catégories d’établissements pouvant déroger de droit au repos dominical » et précise que « cette disposition est prévue jusqu’au 1er juillet 2015″.

 

Travail le dimanche : autorisé avec des limites ?

Travail le dimanche : autorisé avec des limites ?

 

 

Le rapport Bailly sera remis aujourd’hui mais le gouvernement pourrait finalement ne rien décider en laissant préfets et territoires le soin d’accorder simplement un doublement du jour d’ouverture exceptionnels. (Donc pas de nouvelles dérogations permanentes). De quoi mécontenter tout le monde pour des raisons opposées. Le ministre du Travail Michel Sapin a jugé dimanche nécessaire d’adopter « une souplesse ordonnée », alors qu’aujourd’hui règne selon lui un « désordre absolu » dans la législation sur le travail du dimanche.  La législation actuelle a montré ses limites, avec trop de distorsions selon les lieux et le type de commerce, amplifiées par la « loi Mallié » de 2009 qui a créé des zones touristiques et des « périmètres d’usage de consommation exceptionnel » (PUCE).  Après que Leroy Merlin et Castorama eurent bravé une décision de justice leur interdisant d’ouvrir en septembre et déclenché ainsi une polémique, M. Bailly s’était vu confier la mission de « clarifier le cadre juridique » du travail du dimanche.  Citant des sources proches du dossier, Les Echos ont indiqué vendredi qu’il devrait notamment proposer d’augmenter le nombre de jours dérogatoires que les maires peuvent accorder, passant de cinq dimanches aujourd’hui à « une dizaine » par an.  Il ne devrait pas en revanche préconiser d’étendre les dérogations permanentes, déjà pratiquées pour la jardinerie ou l’ameublement, à de nouveaux secteurs comme le bricolage.  Michel Sapin a esquissé sur BFMTV une piste pour concilier souplesse et règles : « Une des entrées en termes de souplesse, c’est de laisser de la place au dialogue territorial », a-t-il dit, en mentionnant les maires et les préfets, sans plus de précisions.  Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, avait lui un peu plus tôt appelé à « redéfinir les secteurs » pouvant ouvrir, « sans forcément élargir ». M. Berger a rappelé que « les salariés ne veulent majoritairement pas travailler le dimanche », citant une récente enquête de sa centrale, montrant qu’à 68% les salariés du commerce sont contre.  Les syndicats du commerce, notamment via l’intersyndicale parisienne Clic-P, attaquent à la chaîne les enseignes qui ne respectent pas la législation.  Une position que ne partagent pas les salariés du « Collectif des bricoleurs du dimanche », qui font pression pour avoir le droit de travailler le 7e jour de la semaine, consacré jour de repos en 1906.  Parmi eux se trouvent notamment des jeunes qui y voient la possibilité de concilier études et activité rémunérée, ou des moins jeunes qui mettent en avant des arguments économiques et s’insurgent contre les restrictions existantes, jugées obsolètes et contraires à l’évolution de la société.  29% des salariés travaillent habituellement ou occasionnellement le 7e jour, et seule une partie d’entre eux a droit à des majorations salariales.  Mais pour certains la sanctuarisation du dimanche reste justifiée pour préserver la vie de famille. « Le dimanche ce n’est pas un jour comme les autres, je suis contre la banalisation du dimanche », a estimé dimanche Michel Sapin.  La maire de Lille, Martine Aubry, a de son côté prévenu que les contraintes actuelles sur le travail du dimanche étaient une « digue qui ne (devait) pas reculer », selon des propos rapportés par ses proches. « Si on passe les bornes et on choisit la consommation plutôt que la famille, je m’exprimerai », aurait-elle lancé.  Les opposants à la généralisation du travail du dimanche — à commencer par les syndicats — objectent notamment que sa banalisation entraînerait la perte des majorations de salaires qui peuvent aujourd’hui exister. Ils soulignent aussi que le volontariat pourrait être remis en cause. Le tout ouvrant potentiellement la porte au travail de nuit.

Travail le dimanche : « la loi est mauvaise » (Cazeneuve)

Travail le dimanche : « la loi est mauvaise » (Cazeneuve)

 

 Invité d’Europe 1, Bernard Cazeneuve a d’abord réagi à la question du travail dominical. « La France peut-elle se payer le luxe de voir certains acteurs ne pas respecter la loi? », a lancé cet ancien avocat. Ajoutant : « la loi actuelle est une machine à créer des contentieux et des antagonismes ».  Bernard Cazeneuve, qui n’est pas favorable à la généralisation du travail le dimanche, a rappelé judicieusement que cette loi « mal faite que nous n’avons pas votée était l’œuvre de la majorité précédente ». Il n’a pas exclu une modification de la loi mais seulement si un concensus, un compromis, sur le sujet se dessinaient.  Concenant les hausses d’impôts supportées actuellement par les contribuables, Bernard Cazeneuve a reconnu des augmentations liées aux mesures prises en 2013 mais il a rappelé la pause fiscale jusqu’en 2017.  Il a précisé qu’après 15 milliards d’économies budgétaires l’an prochain, le gouvernement maintiendra ce niveau d’économies annuelles jusqu’en 2017, ce qui représentera environ 50 milliards au total. Bernard Cazeneuve a aussi voulu préciser les efforts du gouvernement à l’égard des entreprises. « Au total, nous prélèveront un milliard de moins sur les entreprises en 2014″. Avec le CICE, ce sont 11 milliards d’euros d’allégement qui seront donc accordés à celles-ci l’an prochain, a-t-il estimé.   Il n’a pas exclu que le nouvel impôt touchant les sociétés, l’EBE, contesté par les grandes entreprises, puisse être revu durant la discussion budgétaire. Le ministre du Budget a précisé par ailleurs que 2.000 gros contribuables ont transmis en trois mois au fisc un dossier afin de régulariser leur situation pour leurs avoirs à l’étranger. Il a rappelé que le gouvernement visait 2 milliards d’euros supplémentaires récupérés au titre de la lutte contre la fraude fiscale en 2014.

Travail le dimanche : « Tous fermés ou tous ouverts, mais tous égaux »

Travail le dimanche : « Tous fermés ou tous ouverts, mais tous égaux »

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D’après Taubira, Hamon, Duflot   et autre bobos de gauche, il fauta respecter la loi. Mais quelle loi qui accorde des dérogations d’une complexité incroyable.la position du patron de Bricorama au moins est claire : tous fermés ou tous ouverts. Au lendemain de l’annonce de la fermeture de 15 magasins Leroy Merlin et Castorama en Ile-de-France le dimanche, le patron de Bricorama dénonce « une concurrence déloyale ». « Je leur avais demandé de respecter la loi, mais ils n’ont pas voulu jouer avec moi, c’est pour cela que j’étais obligé de les assigner en justice », explique à RTL celui qui a fondé Bricorama. Jean-Claude Bourrelier affirme qu’il souhaite aller jusqu’au bout de sa démarche, et veut faire fermer les magasins concurrents restant ouverts le dimanche. « Je ne peux pas rester sans rien faire, je demande la justice », a-t-il déclaré. Il reste toujours 27 enseignes qui vendent des articles de bricolage le dimanche en région parisienne. Pour cet entrepreneur, c’est 27 de trop. »Tous fermés ou tous ouverts, mais tous égaux » réclame le patron de Bricorama. Ce qu’il faudrait, selon lui, c’est aligner les enseignes de bricolage sur celles de l’ameublement ou du jardinage, qui bénéficient de dérogations pour rester ouverts le dimanche. Son entreprise, Bricorama, a été condamnée à fermer 32 de ses points de ventes le dimanche en novembre dernier. Cela représente « 25 millions d’euros de chiffre d’affaires par an », soit 150 emplois, d’après le chef de cette entreprise. « Forcément, je diminue les effectifs », confie Jean-Claude Bourrelier. Et d’ajouter : « Un entrepreneur qui ne s’adapte pas est condamné ». Leroy Merlin et Castorama représentent « 70% du marché », selon Jean-Claude Bourrelier. « Lorsque l’on est en situation de duopole, on est tellement fort, explique-t-il, que l’on en oublie que les petits doivent aussi survivre ».

 

Economie, politique, société: pages les plus regardées dimanche 16 décembre 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

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