Drame de Nantes- Castaner : dilettante, provocateur et irresponsable
Comme d’habitude, Castaner réfugie derrière l’hystérie sémantique pour masquer son incompétence. Il a par exemple considéré que le fait de murer les permanences des députés LREM constituait des attentats. Inutile de tourner autour du pot, Christophe Castaner n’a pas les épaules pour assumer son rôle de ministre de l’intérieur. Comme beaucoup d’autres ministres (ou de députés) de la majorité, Castaner manque cruellement de compétences et expériences. Il a été nommé à ce poste un peu par hasard (Gérard Collomb, brusquement démissionnaire). Il a fallu du temps pour trouver un remplaçant. Macron n’a pas recherché le profil le plus compétent mais le profil le plus courtisan. Ce qu’il a fait aussi quand Hulot lui aussi démissionnaire et qui a été remplacé par le très transparent et obéissant de Rugy. Un incompétent qui en outre a confondu la démocratie avec la monarchie en faisant payer aux contribuables des dîners d’amis. Christophe Castaner par son inconséquence a été responsable de graves lacunes en matière de maintien de l’ordre lors à l’occasion des manifestations des gilets jaunes. En certaines circonstances, il s’est montré beaucoup trop laxiste vis-à-vis des casseurs. En d’autres circonstances, il s’est monté beaucoup trop brutal avec un nombre de blessés voire de morts inadmissible. Quand on examine le CV de Christophe Castaner, on constate que sa qualité principale est d’être un courtisan de Macron. C’est en effet un ancien second couteau, voire un troisième couteau du parti socialiste qui n’a jamais assumé de responsabilité nationale au plan politique encore moins au niveau gouvernemental. Le choix de Macon de privilégier des collaborateurs sans grande compétence, sans grande expérience et sans vraie légitimité comporte des risques. On ne nomme pas à ce poste très délicat un novice. L’affaire du mort de Nantes n’est pas admissible car il ne s’agissait pas d’une manifestation politique menaçant la république mais d’une fête de la musique qui en aucun cas ne justifiait l’utilisation de moyens de répression comme les grenades de désencerclement par exemple ou les charges de la police.