Archive pour le Tag 'Dijon'

Une rue «Samuel Paty» à Dijon

Une rue  «Samuel Paty» à Dijon

Une rue rebaptisée  Samuel Paty, l’enseignant décapité le vendredi 16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines)

L’assassinat de Samuel Paty, intervenu sur fond de menace terroriste élevée, avait suscité un immense émoi en France et à l’étranger. Le 16 octobre 2020, l’enseignant en histoire-géographie de 47 ans avait été poignardé puis décapité près de son collège à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) par un réfugié russe d’origine tchétchène. Cet islamiste radicalisé de 18 ans avait été tué dans la foulée par la police. Il reprochait au professeur d’avoir montré des caricatures de Mahomet lors d’un cours sur la liberté d’expression.

Violences à Dijon: le far West en France !

Violences à Dijon: le far West en France !

Pendant plusieurs jours de bandes rivales sorte de mafia se sont affrontés avec violence à Dijon en apparence pour le contrôle de trafic de drogue. Il faut sans doute parler davantage de mafia que de lutte ethnique car la majorité des populations concernées ne sont pas impliqués dans ces scènes de véritables far West qu’on connaissait pas en France. Le pire c’est que certains de ses leaders qui se sont exprimés ont expliqué qu’il était dans leurs traditions de faire la police elle-même dans un pays républicain comme la France. L’ampleur et la durée des événements aura pris mais sûrement pas des observateurs notamment des journalistes voir des services de l’État qui recensent  300 à 500 lieux de commercialisation régulière de la drogue en France . En fait pour obtenir une certaine paix sociale de la part de grand frères qui assurent de fait l’autorité sur les quartiers;  encore une fois seule quelques-uns sont impliqués mais cela témoigne de la déliquescence de l’État dans certains quartiers. Pas tellement étonnant que le rapport Borloo pourtant largement soutenu par les élus et autres associations avait mis en lumière les dangers potentiels du développement de ce type de situation. Au-delà il avait proposé une politique très ambitieuse de reconversion économique, social, sociologique qui a été rejeté d’un revers de main en public par un Macon sans doute plus ou faite des problématiques de salon que de ce qui se passe dans des banlieues où d’ailleurs les gens votent assez peu.

 «Ces images terribles marqueront durablement le pouvoir», lâche un élu révolté par le spectacle de Dijon livrée aux bandes tchétchènes et maghrébines. Le sujet brûlant s’est invité mardi dans les réunions parlementaires et les partis politiques.

Les Républicains ont commenté le désastre en se souvenant des funestes prophéties de Gérard Collomb. Lors de ses adieux à la Place Beauvau en octobre 2018, le ministre de l’Intérieur avait jugé opportun de lancer une alerte. «On vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face, nous sommes en face de problèmes immenses», avait-il prévenu avec gravité, en déplorant la réalité d’une République dépassée par «la loi du plus fort».

François Rebsamen se reclasse à Dijon

François Rebsamen se reclasse à Dijon

Il y a plusieurs raisons au départ de Rebsamen comme ministre du travail. Première raison on l’a un peu poussé vers la sortie pour faire respecter le non-cumul des mandats par les membres du gouvernement. Seconde raison Rebsamen  amène est bien conscient du peu de chances qu’à la gauche de gagner les élections 2017 et se reclasse  afin d’éviter d’avoir à pointer à pôle emploi. D’autant qu’il sait très bien que Pôle  emploi est bien incapable de fournir la moindre offre à la plupart des chômeurs. De ce point de vue en tant que ministre du travail François Rebsamen  à échoué comme ses prédécesseurs. L’éventuelle inversion  de la courbe du chômage sera en effet tout à fait relative dans la mesure le chômage a augmenté de 500 000 depuis le début du quinquennat de Hollande, au  mieux d’ici 2017 on ne pourra enregistrer qui que quelques dizaines de milliers de créations nettes d’emplois. Le ministre du Travail, François Rebsamen, estime qu’il ne pourra pas cumuler durant plus d’un mois cette fonction avec celle de maire de Dijon, qu’il devrait retrouver lundi, et envisage de démissionner au plus tard le 9 septembre. »Je remettrai ma décision à François Hollande en septembre », déclare le ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social au Journal du Dimanche. « Le mercredi 9 septembre. Cela fera moins d’un mois. Je ne m’imagine pas aller plus loin », ajoute-t-il. François Rebsamen a annoncé fin juillet qu’il briguerait la mairie de Dijon, qu’il a dirigée de 2001 à 2014 et où il doit succéder au socialiste Alain Millot, mort le 27 juillet. Le conseil municipal se réunit lundi. Entré au gouvernement de Manuel Valls en avril 2014, François Rebsamen n’a pas réussi à endiguer la progression du chômage. Il a fait adopter en juillet sa loi sur le dialogue social, censée simplifier la vie des entreprises en matière de consultations et négociations.

Nantes et Dijon « Pas de lien » ? (Valls)

Nantes et Dijon « Pas de lien » ?  (Valls)

 

Valls le champion des coups de mentons, cette fois  ne sait pas quoi dire alors il affirme qu’il n’y  pas de lien entre les affaires de Dijon et de Nantes. Un avis pour le moins précipité puisque les enquêtes judicaires commencent à peine. On pourrait au moins attendre plusieurs jours avant des conclusions auusi hâtives qui mettent en jeu la vie des victimes (notons qu’il faut des mois voire des années pour que la justice se prononce dans les affaires politico-financières ! ).  Des conclusions bien relayées par les procureurs – aux ordres- eux auusi très pressés de déclarer que ces agressions étaient dus à des actes isolés de déséquilibrés. Et que penser du nouveau concept  d’  »individus hybrides » de Valls Manuel qui se transforme en psychologue du café du commerce ! Valls a estimé mardi 23 décembre sur Europe 1 qu’il n’y avait « aucun lien » entre les drames de Nantes, Dijon ou Joué-lès-Tours mais a dit « comprendre les inquiétudes vives et légitimes » après cette succession d’évènements. Le Premier ministre français a également appelé « à la vigilance, à l’unité et au rassemblement » après les trois attaques sanglantes survenues en France au cours des trois derniers jours, qu’il a démenti vouloir minimiser. Les forces de l’ordre font face à des « individus hybrides qui peuvent agir seuls », compliquant le travail des services de renseignement. « Nous ne voulons pas uniquement commenter, nous agiter sur les ondes (…) mais rassurer, comprendre ce qui s’est passé, apporter la bonne réponse, la réponse la plus efficace possible, chaque fois qu’il y a eu cet événement », a-t-il détaillé.  Un automobiliste a foncé lundi sur un marché de Noël bondé dans le centre de Nantes, blessant 10 personnes, avant de se porter plusieurs coups de couteau, au lendemain d’un incident similaire survenu à Dijon. Les autorités évoquent dans les deux cas des agissements de déséquilibrés. « La meilleure réponse face aux menaces, aux peurs, aux événements que nous venons de connaître, c’est le sang-froid’ ( sous entendu » moi » j’ai le sang froid nécessaire !). « Dans une grande démocratie comme la nôtre, avec un peuple qui est mûr, la meilleure réponse est de continuer à vivre tranquillement avec bien sûr la nécessaire vigilance », a-t-il expliqué.

 

Agressions Nantes et Dijon : actes isolés ou terrorisme ?

Agressions Nantes et Dijon : actes isolés ou terrorisme ?

 

 

 

Curieux cette précipitation des procureurs tant de Dijon que de Nantes pour déclarer que les agressions ne relevaient pas du terrorisme mais d’actes isolés de « déséquilibrés ». Question de sémantique ou de politique ? En fait tous les terroristes ou presque sont des déséquilibrés notoires. Comment le considérer autrement puisque les intéressés n’ hésitent pas à tuer des innocents , à mettre en esclavage femmes et enfants, à les tuer  aussi quand il ne partagent pas les mêmes convictions religieuses que l’Etat Islamique. Toute la  mouvance islamique radicale est en faiat un ramassis de déséquilibrés  qui veulent soumettre le monde entier à leur vision folle de la société. Des déséquilibrés assez souvent auusi d’anciens délinquants, des asociaux, des individus qui comble par la violence leur vide affectif, psychologique et donner une justification politique à leur dérèglement mental. La réalité c’est que le gouvernement français (et bien d’autres) font une grave erreur d’analyse en attribuant seulement à la seule marginalité des criminels la responsabilité de leurs actes. Certes, ces types paumés sont un terreau favorable à la diffusion des idées de l’Etat islamique mais le passage à l’acte n’est permis que grâce à une stratégie bien élaborée qui utilise la médiatisation comme vecteur de propagande, d’action et de recrutement. Comme à Dijon Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a déclaré à la presse que cet acte était sans doute celui d’un « déséquilibré », selon les premiers éléments d’enquête communiqués par la police judiciaire à son arrivée sur place, peu avant 23h00. « Il s’agit vraisemblablement, mais l’enquête le confirmera, de l’acte d’un déséquilibré », a dit Bernard Cazeneuve à la presse. « L’acte de ce soir n’est pas un acte qui a un fondement politique, qui résulte d’une visée terroriste, qui aurait une inspiration de radicalité religieuse. » L’homme est connu des services de police pour des délits mineurs, a encore précisé le procureur Brigitte Lamy, qui a parlé d’un « acte isolé » et n’a pas donné davantage d’informations sur ses motivations dans l’immédiat. Le scénario rappelle celui des agressions de Dijon, où un homme ayant de lourds antécédents psychiatriques a blessé 13 personnes dimanche soir dans le centre de la ville en les percutant avec sa voiture. Le parquet a déclaré lundi avoir écarté la piste terroriste en présentant ses premières conclusions sur « le geste d’un déséquilibré ».

 

Hollande-Dijon « pas de lumière » dans le noir !

Hollande-Dijon «  pas de lumière » dans le noir !

 

Ce n’est pas encore un aveu d’impuissance mais ça y ressemble quand Hollande reconnait qu’on  ne voit pas de lumière pour la sortie de crise. «Je m’exprime dans un moment où notre pays affronte depuis plusieurs années une crise, crise économique, financière, crise morale qui est lourde, qui est éprouvante tant elle donne le sentiment de s’installer, sans répit et parfois sans lumière pour sa sortie», a décrit François Hollande à Dijon. Pour autant nombre d’élus notamment du PS demandent du sens à sa politique (Collomb, Cambadélis, d’autres comme Désir qui évite de trop soutenir le gouvernement). Que signifie cette expression « donner du sens » sinon que le bateau tourne en rond. Les caps sont affichés mais ils ne sont pas tenus ; des raisons :  la crise internationale bien sûr et particulièrement celle de la zone euro. On a signé sans vraiment en mesurer la portée un pacte budgétaire qui place désormais les budgets nationaux sous la coupe de Bruxelles. Or Bruxelles mène une politique contracyclique, en clair l’austérité rien que l’austérité quand les grandes zones économiques (Etats-Unis, Chine, Japon etc.)  font de la croissance la seule priorité y compris en sacrifiant consciemment la monnaie. (Politique accommodante c’est-à-dire diffusion considérable de liquidités). La France est coincée d’abord par Bruxelles et par son irrésolution ; en fait une politique qui se situe entre l’austérité et la réformette structurelle (exemple la reforme des collectivités) qui génère forcément un manque de confiance généralisé. Même les nouveaux objectifs ne seront pas tenus. D’ailleurs on a renoncé à en fixer nous mêmes en reprenant ceux de Bruxelles. Rien ne bougera en 2013 à Bruxelles car l’Allemagne ne veut pas entendre parler de relance de la croissance. Le pouvoir européen est totalement dans les mains de l’Allemagne  qui se permet même de dire à la France ce qu’elle doit faire comme on fait vis-à-vis de la Grèce. Comme dit Hollande, ça manque de lumière, l’Europe -la France en particulier -va dans le mur. Politiquement c’est également dramatique, vers la fin  de l’année Hollande ne pourra bénéficier que d’une popularité qui approchera dangereusement les 20% et alors il ne pourra plus bouger du tout.

Hollande à Dijon : pas d’enthousiasme

Hollande à Dijon : pas d’enthousiasme

 

A droite, l’ex-Premier ministre UMP Jean-Pierre Raffarin a fustigé ce déplacement, estimant que « ce qui est très important aujourd’hui, c’est de répondre à la question des Français +où va notre économie?+ ». « On n’a pas de croissance, les déficits augmentent, la croissance n’est pas là, (…) et on voit, a-t-il dit, le président qui nous fait une jolie opération de communication ».   »François Hollande ne peut dire que le contraire de ce qu’il disait avant d’être président- il niait la crise – là il essaie de trouver le prétexte de la crise pour justifier tous les mécontentements », a renchéri Michèle Alliot-Marie.  Le chef de l’Etat a en tout cas pu mesurer l’attente et parfois les frustrations des Français, en visitant un quartier populaire, « les Grésilles », exemple de rénovation urbaine, mais où le taux de chômage culmine à 32%.  Pas d’effervescence pour l’accueillir, beaucoup de doléances d’habitants en difficulté et même quelques cris de colère. M. Hollande a ainsi été pris à partie par trois personnes qui lui ont demandé sans aménité où en étaient « ses promesses » avant d’être écartées sans ménagement par le service d’ordre. « On aurait préféré que ce premier déplacement se passe plus calmement (…) les consignes seront plus explicites à l’avenir pour éviter ces excès de zèle », a-t-on concédé dans l’entourage du président. En tous cas, a ajouté un autre, « malgré ses désagréments, on ne change pas de communication ».  En fin d’après-midi, plusieurs centaines de personnes opposées au mariage homosexuel ont participé à un rassemblement contenu par les forces de l’ordre pour les empêcher d’approcher de la préfecture.   »Je suis dans ce déplacement pour constater ce qui marche, ce qui avance mais pour entendre aussi les impatiences, les interrogations, les inquiétudes », a reconnu M. Hollande auprès de la presse, à l’issue d’une visite d’entreprise, Oncodesign, en pointe dans la recherche de médicaments anticancéreux.  Lançant « un appel à la mobilisation », il a souligné que « la politique du gouvernement de Jean-Marc Ayrault a des instruments qui nous permettront à la fin de l’année d’atteindre nos objectifs ». Il a réaffirmé dans la foulée celui « d’inverser la courbe du chômage » à la fin de l’année et d’arriver à 100.000 contrats emplois d’avenir, fin 2013, alors que pour l’heure 10.000 ont été signés.  François Rebsamen, chef de file des sénateurs socialistes, a pour sa part mis l’accent sur la nécessité de « donner du sens à l’action de l’exécutif », critiquant une certaine cacophonie au gouvernement, brocardée par l’opposition et de plus en plus mal ressentie dans la majorité. « Les ministres ne doivent pas annoncer des choses contradictoires les uns les autres. Il doit y avoir une cohérence renforcée sous l’autorité du Premier ministre », a insisté le maire de Dijon dont le nom circulait en 2012 pour le ministère de l’Intérieur, finalement attribué à Manuel Valls.   »J’appelle l’ensemble de la gauche à faire pack autour du président et, comme lui, aller partout expliquer le sens de cette politique pour redresser notre pays », a pour sa part lancé le premier secrétaire du PS Harlem Désir lundi matin sur BFMTV et RMC.  Alors que Jean-Marc Ayrault tentera mardi de rassurer les élus locaux en leur proposant un « pacte de confiance et de responsabilité », le président devrait lui aussi faire de la câlinothérapie auprès des représentants des collectivités locales, fortement mises à contribution pour la réduction des déficits. Mardi, il rencontrera ainsi des élus ruraux de Côte d’Or.  M. Hollande a achevé la journée par « un dîner républicain » auquel étaient conviés les parlementaires du département (5 députés, 3 sénateurs) toutes couleurs politiques confondues.

 




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