Archive pour le Tag 'd’identité'

La plateforme en ligne des pièces d’identité en panne !

La plateforme en ligne des pièces d’identité en panne !


Une panne de la plate-forme en ligne qui permet d’établir des demandes de pièces d’identité est en panne depuis plusieurs jours. Une panne qui tombe vraiment mal au moment où le gouvernement annonce la possible fusion de la carte d’identité avec la carte verte de la sécurité sociale voire même avec d’autres documents. Comme d’habitude sans doute, l’État va-t-il mettre en place une sorte de cathédrale administrative qui mettra des mois et des années pour atteindre son objectif de simplification.

L’État pourrait prendre exemple sur la délégation de pouvoir qu’il a accordée aux établissements privés agréés pour désormais établir les cartes grises. On est passé ainsi d’un mois de délai minimum à quelques jours. En même temps on a débarrassé les préfectures des très longues listes d’attente de demandeurs de carte grise.

La plateforme sert à effectuer sa pré-demande de carte d’identité ou de passeport, mais aussi à réaliser ses démarches liées au permis de conduire à demander une carte grise.

La plateforme sert à effectuer sa pré-demande de carte d’identité ou de passeport, mais aussi à réaliser ses démarches liées au permis de conduire à demander une carte grise. Richard Villalon / stock.adobe.com
L’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) a précisé que les démarches en ligne pouvaient toujours être réalisées, via une méthode détournée.

On le sait, les délais pour obtenir un rendez-vous pour (re)faire son passeport ou sa carte d’identité sont extrêmement longs. À ce frein s’ajoute un obstacle technique, puisque le site de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS), sur lequel il faut passer pour réaliser sa pré-demande, est temporairement inaccessible. Lorsque l’on veut accéder au service en ligne, une page vierge avec le message «502 Bad Gateway» s’affiche.

À en croire les témoignages d’internautes sur les réseaux sociaux, ce dysfonctionnement dure depuis au moins mercredi. Les démarches pour réaliser ses documents d’identité ne sont pas les seuls touchés. Le site de l’ANTS sert également à effectuer toutes les démarches liées au permis de conduire (s’inscrire à l’examen, demander la fabrication d’un permis…), ou encore à demander une carte grise pour immatriculer son véhicule.

Santé- Cancers: Une carte d’identité génétique ?

Santé- Cancers: Une carte d’identité génétique ?

par Audrey Rousseau, Professeur en Anatomie Pathologique – Médecin enseignant-chercheur au CHU d’Angers, Université d’Angers dans the « Conversation »


Mieux comprendre et traiter le cancer nécessite de décrypter les rouages de cette maladie – ou plutôt de ces maladies, tant il peut prendre des formes multiples.
Un moyen en plein développement est de se pencher sur l’ADN. Toutes nos cellules (y compris les cellules tumorales) ont, dans leur noyau, une molécule d’ADN : sorte de long texte où s’enchaînent notamment les gènes et toute l’information génétique qui contribue à nous définir.

Les cancers résultent de modifications de ce texte génétique (on parle de mutations de sa « séquence ») survenant dans une cellule, qui peuvent être particulièrement massives et entraîner sa multiplication incontrôlée. Se développe alors une tumeur qui, alors qu’elle grandit et évolue, peut envahir l’organisme.

Les progrès récents des techniques de séquençage « à haut débit » (permettant la lecture rapide du texte génétique) ont permis d’identifier les modifications se cachant derrière de nombreux cancers. Désormais, il est possible de répertorier le « catalogue » de mutations d’une tumeur afin d’établir sa carte d’identité : un atout considérable pour mieux appréhender la nature du cancer en question, ses origines, ses rouages internes et son pronostic. Or une meilleure compréhension de la maladie contribue au développement de traitements plus efficaces.

Mais l’information génétique ne se situe pas que dans le texte inscrit dans notre ADN… Un second niveau de codage, dit « épigénétique », a été identifié. Son étude s’est développée ces dernières décennies. L’épigénétique est à la génétique ce que la ponctuation est à une phrase : son sens sera différent selon la présence et la localisation de virgules, tirets ou parenthèses…
Les modifications épigénétiques (la ponctuation) de l’ADN (les phrases) sont ainsi capables d’influer le message codé dans l’ADN, et sur la façon dont il est exprimé.

D’un point de vue chimique, nos « virgules génétiques » peuvent prendre la forme d’ajout (ou de retrait) de groupements d’atomes spécifiques – en l’occurrence des méthyls (CH3). La lecture de ce « code » épigénétique permet d’établir un autre type de carte d’identité : le méthylome.

Là encore, son étude fine et sa comparaison avec des méthylomes de cellules saines et tumorales sont riches en informations : si la lecture de la séquence (du texte) génétique renseigne sur les mécanismes de croissance exubérante de la cellule cancéreuse, celle du méthylome précise la nature du cancer et son origine. In fine, le décryptage de ces deux niveaux de données complémentaires contribue à mieux caractériser le cancer et à choisir les traitements anticancéreux les plus adaptés.

Si les techniques de séquençage à haut débit ont pris leur envol à la fin du XXe siècle, l’étude du méthylome appartient clairement au XXIe siècle.
Du fait de son coût et du matériel nécessaire pour cartographier la ponctuation de l’ADN, cette technique n’est pour l’heure mise en place que dans certains centres d’oncologie médicale spécialisés. En clinique, c’est surtout en neuro-oncologie (tumeurs du cerveau et de la moelle), pionnière dans le domaine, que son utilisation est la plus aboutie – notamment dans les cas de diagnostic difficile. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande d’ailleurs son étude dans le diagnostic de nombreuses tumeurs cérébrales depuis 2021.

Si d’autres types de cancer (sarcomes, développés à partir des os, des muscles, de la graisse…) commencent à être étudiés par leur méthylome, les résultats sont encore préliminaires.
L’analyse des données de méthylome repose sur la bio-informatique et nécessite le développement d’algorithmes (formules de calcul) d’intelligence artificielle (IA). L’idée de base est simple : il faut classer ensemble les tumeurs qui ont la même ponctuation (donc les mêmes variations au niveau épigénétique), à l’instar d’un jeu de 7 familles où le joueur cherche à rassembler les individus d’une même famille.

Une large base de données développée par une équipe de l’université d’Heidelberg rassemble déjà les profils de méthylation de presque 100 000 tumeurs cérébrales, classées en 80 familles ou sous-familles.

En libre accès, elle permet l’envoi de nouvelles données qui sont analysées en ligne gratuitement. L’avantage est double puisque d’une part le logiciel propose au médecin pathologiste un classement de la tumeur envoyée, et l’équipe d’Heidelberg enrichit sa base de données, rendant les algorithmes d’IA plus performants – de façon générale, plus un algorithme analyse de tumeurs, plus les classements qu’il propose seront fiables. Cette forme de projet collaboratif international bénéficie ainsi au plus grand nombre : patients, médecins et chercheurs.

Dans certains cas, la machine peut se révéler meilleure que le médecin pathologiste qui, de façon traditionnelle, examine les cellules cancéreuses au microscope.
Mais si la machine peut parfois dépasser l’humain, elle peut aussi être prise en défaut face à des tumeurs très rares qu’elle n’aurait pas (ou peu) rencontrées : le risque est alors qu’elle ne réussisse pas à classer la tumeur ou, plus grave, la classe dans une mauvaise famille. C’est pourquoi tout diagnostic est vérifié par un médecin pathologiste, qui réalise une synthèse de son diagnostic microscopique, des résultats du méthylome et des mutations détectées à la lecture du texte génétique.

Tout diagnostic final est ainsi dit « intégré » car il prend en compte les données microscopiques, génétiques et épigénétiques. Plus fiable, il permet à l’oncologue de choisir au mieux les traitements.

Malgré les limites de l’IA, l’analyse du méthylome représente un progrès considérable dans le diagnostic des tumeurs cérébrales, notamment de l’enfant – chez qui elles sont beaucoup plus variées que chez l’adulte. En France, les Centres hospitalo-universitaires (CHU) référents en neuro-oncologie s’équipent progressivement afin que, dans les années à venir, une carte d’identité épigénétique puisse être établie pour chaque tumeur (en plus de la carte d’identité génétique déjà réalisée).

Contrairement au texte génétique qui est fixé littéralement dans l’œuf, dès notre conception, et est très complexe à modifier, l’information épigénétique est plus « modulable ». Certains traitements appelés « épidrogues » peuvent ainsi changer la ponctuation de l’ADN et contribuent à freiner l’évolution du cancer. Si la recherche à leur sujet est toujours en cours pour comprendre leur impact global sur le corps, ils pourraient être administrés en complément des traitements conventionnels (radiothérapie et chimiothérapie).

En oncologie, la notion de « médecine personnalisée » ou « médecine de précision » (traitements sur mesure adaptés à la personne et spécifiques du type de cancer) est sur toutes les lèvres. En effet, les chimiothérapies très générales ne sont pas efficaces chez tous les patients et touchent aussi les tissus sains, y provoquant de nombreux effets indésirables. Choisir des médicaments à partir des caractéristiques génétiques et épigénétiques du cancer donne l’espoir de voir apparaître un meilleur contrôle de la maladie et d’épargner, dans une certaine mesure, les tissus sains (avec des « thérapies ciblées »).

Ainsi, le méthylome semble avoir de beaux jours devant lui. Même si la ponctuation n’apparaît pas, au premier abord, essentielle à une phrase, elle est indispensable à la lecture d’un texte et à sa bonne compréhension. On sait aujourd’hui que le cancer est une maladie génétique et épigénétique et que les virgules comptent autant que les consonnes et les voyelles.

Cancers: Une carte d’identité génétique ?<

Cancers: Une carte d’identité génétique ?

par Audrey Rousseau, Professeur en Anatomie Pathologique – Médecin enseignant-chercheur au CHU d’Angers, Université d’Angers dans the Conversation


Mieux comprendre et traiter le cancer nécessite de décrypter les rouages de cette maladie – ou plutôt de ces maladies, tant il peut prendre des formes multiples.
Un moyen en plein développement est de se pencher sur l’ADN. Toutes nos cellules (y compris les cellules tumorales) ont, dans leur noyau, une molécule d’ADN : sorte de long texte où s’enchaînent notamment les gènes et toute l’information génétique qui contribue à nous définir.

Les cancers résultent de modifications de ce texte génétique (on parle de mutations de sa « séquence ») survenant dans une cellule, qui peuvent être particulièrement massives et entraîner sa multiplication incontrôlée. Se développe alors une tumeur qui, alors qu’elle grandit et évolue, peut envahir l’organisme.

Les progrès récents des techniques de séquençage « à haut débit » (permettant la lecture rapide du texte génétique) ont permis d’identifier les modifications se cachant derrière de nombreux cancers. Désormais, il est possible de répertorier le « catalogue » de mutations d’une tumeur afin d’établir sa carte d’identité : un atout considérable pour mieux appréhender la nature du cancer en question, ses origines, ses rouages internes et son pronostic. Or une meilleure compréhension de la maladie contribue au développement de traitements plus efficaces.

Mais l’information génétique ne se situe pas que dans le texte inscrit dans notre ADN… Un second niveau de codage, dit « épigénétique », a été identifié. Son étude s’est développée ces dernières décennies. L’épigénétique est à la génétique ce que la ponctuation est à une phrase : son sens sera différent selon la présence et la localisation de virgules, tirets ou parenthèses…
Les modifications épigénétiques (la ponctuation) de l’ADN (les phrases) sont ainsi capables d’influer le message codé dans l’ADN, et sur la façon dont il est exprimé.

D’un point de vue chimique, nos « virgules génétiques » peuvent prendre la forme d’ajout (ou de retrait) de groupements d’atomes spécifiques – en l’occurrence des méthyls (CH3). La lecture de ce « code » épigénétique permet d’établir un autre type de carte d’identité : le méthylome.

Là encore, son étude fine et sa comparaison avec des méthylomes de cellules saines et tumorales sont riches en informations : si la lecture de la séquence (du texte) génétique renseigne sur les mécanismes de croissance exubérante de la cellule cancéreuse, celle du méthylome précise la nature du cancer et son origine. In fine, le décryptage de ces deux niveaux de données complémentaires contribue à mieux caractériser le cancer et à choisir les traitements anticancéreux les plus adaptés.

Si les techniques de séquençage à haut débit ont pris leur envol à la fin du XXe siècle, l’étude du méthylome appartient clairement au XXIe siècle.
Du fait de son coût et du matériel nécessaire pour cartographier la ponctuation de l’ADN, cette technique n’est pour l’heure mise en place que dans certains centres d’oncologie médicale spécialisés. En clinique, c’est surtout en neuro-oncologie (tumeurs du cerveau et de la moelle), pionnière dans le domaine, que son utilisation est la plus aboutie – notamment dans les cas de diagnostic difficile. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande d’ailleurs son étude dans le diagnostic de nombreuses tumeurs cérébrales depuis 2021.

Si d’autres types de cancer (sarcomes, développés à partir des os, des muscles, de la graisse…) commencent à être étudiés par leur méthylome, les résultats sont encore préliminaires.
L’analyse des données de méthylome repose sur la bio-informatique et nécessite le développement d’algorithmes (formules de calcul) d’intelligence artificielle (IA). L’idée de base est simple : il faut classer ensemble les tumeurs qui ont la même ponctuation (donc les mêmes variations au niveau épigénétique), à l’instar d’un jeu de 7 familles où le joueur cherche à rassembler les individus d’une même famille.

Une large base de données développée par une équipe de l’université d’Heidelberg rassemble déjà les profils de méthylation de presque 100 000 tumeurs cérébrales, classées en 80 familles ou sous-familles.

En libre accès, elle permet l’envoi de nouvelles données qui sont analysées en ligne gratuitement. L’avantage est double puisque d’une part le logiciel propose au médecin pathologiste un classement de la tumeur envoyée, et l’équipe d’Heidelberg enrichit sa base de données, rendant les algorithmes d’IA plus performants – de façon générale, plus un algorithme analyse de tumeurs, plus les classements qu’il propose seront fiables. Cette forme de projet collaboratif international bénéficie ainsi au plus grand nombre : patients, médecins et chercheurs.

Dans certains cas, la machine peut se révéler meilleure que le médecin pathologiste qui, de façon traditionnelle, examine les cellules cancéreuses au microscope.
Mais si la machine peut parfois dépasser l’humain, elle peut aussi être prise en défaut face à des tumeurs très rares qu’elle n’aurait pas (ou peu) rencontrées : le risque est alors qu’elle ne réussisse pas à classer la tumeur ou, plus grave, la classe dans une mauvaise famille. C’est pourquoi tout diagnostic est vérifié par un médecin pathologiste, qui réalise une synthèse de son diagnostic microscopique, des résultats du méthylome et des mutations détectées à la lecture du texte génétique.

Tout diagnostic final est ainsi dit « intégré » car il prend en compte les données microscopiques, génétiques et épigénétiques. Plus fiable, il permet à l’oncologue de choisir au mieux les traitements.

Malgré les limites de l’IA, l’analyse du méthylome représente un progrès considérable dans le diagnostic des tumeurs cérébrales, notamment de l’enfant – chez qui elles sont beaucoup plus variées que chez l’adulte. En France, les Centres hospitalo-universitaires (CHU) référents en neuro-oncologie s’équipent progressivement afin que, dans les années à venir, une carte d’identité épigénétique puisse être établie pour chaque tumeur (en plus de la carte d’identité génétique déjà réalisée).

Contrairement au texte génétique qui est fixé littéralement dans l’œuf, dès notre conception, et est très complexe à modifier, l’information épigénétique est plus « modulable ». Certains traitements appelés « épidrogues » peuvent ainsi changer la ponctuation de l’ADN et contribuent à freiner l’évolution du cancer. Si la recherche à leur sujet est toujours en cours pour comprendre leur impact global sur le corps, ils pourraient être administrés en complément des traitements conventionnels (radiothérapie et chimiothérapie).

En oncologie, la notion de « médecine personnalisée » ou « médecine de précision » (traitements sur mesure adaptés à la personne et spécifiques du type de cancer) est sur toutes les lèvres. En effet, les chimiothérapies très générales ne sont pas efficaces chez tous les patients et touchent aussi les tissus sains, y provoquant de nombreux effets indésirables. Choisir des médicaments à partir des caractéristiques génétiques et épigénétiques du cancer donne l’espoir de voir apparaître un meilleur contrôle de la maladie et d’épargner, dans une certaine mesure, les tissus sains (avec des « thérapies ciblées »).

Ainsi, le méthylome semble avoir de beaux jours devant lui. Même si la ponctuation n’apparaît pas, au premier abord, essentielle à une phrase, elle est indispensable à la lecture d’un texte et à sa bonne compréhension. On sait aujourd’hui que le cancer est une maladie génétique et épigénétique et que les virgules comptent autant que les consonnes et les voyelles.

Nouvelle carte d’identité : en anglais !

Nouvelle carte d’identité : en anglais  !

Les es nouvelles cartes d’identité version 2021 sont rédigées en français, mais aussi en anglais. Le titre «Carte d’identité» ainsi que les intitulés «nom», «prénoms», «sexe», «date de naissance», «lieu de naissance», «nom d’usage», «numéro du document», «taille», «date de délivrance» sont écrits dans les deux langues.

L’académie française avec raison a manifesté son opposition à cette utilisation du caractère bilingue et menace de saisir le conseil d’État. Ce qui serait une démarche inédite.

Il faut observer au sein même de l’union européenne on a conservé comme langue principale l’anglais alors ue le Royaume-Uni a quitté l’Europe depuis le brexit.

On objectera évidemment que l’anglais est la langue la plus pratiquée au monde, c’est notamment la langue du commerce et du tourisme. Dès lors pourquoi ne pas dès lors  abandonner le français ?

Carte d’identité belge : suppression du genre !

Carte d’identité belge : suppression du genre !

 

On ne saura  plus si Ginette Dupont est un homme ou une femme à la lecture des cartes d’identité belges. La Belgique a en effet considéré comme anticonstitutionnel le fait d’indiquer sur des cartes d’identité s’il s’agit d’un homme ou d’une femme.

 

Du coup, lors des contrôles éventuel reposant sur la carte d’identité on se demande comment les pouvoirs publics pourront contrôler le genre des individus ( si ce contrôle s’avère nécessaire).

 

La culture woke pénètre donc aussi la Belgique qui pourra être à la pointe de l’éco féminisme pourrait bien être amenée un jour à considérer la frite comme masculine ou  non genrée.!

 

Le gouvernement réfléchit à l’enregistrement du genre de façon« inclusive», relève De Staandard. Cela pourrait se faire par le biais d’un «troisième sexe» ou d’un «non binaire», ou d’une autre façon, précise le média belge. Pour celà le gouvernement promet un large débat social avec des experts, tels que l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (IGVM), à travers des auditions au Parlement.

Reste à savoir si les frites seront interrogées !

 

Nouvelle carte d’identité français-anglais: Start-up Nation ou république française ?

Nouvelle carte d’identité français-anglais: Start-up Nation ou république française ?

 

Un collectif d’écrivains et d’artistes, parmi lesquels Jean Rouaud, Florence Delay, Jean-Marie Rouart ou Ernest Pignon-Ernest, critique, dans une tribune au « Monde », la nouvelle carte d’identité bilingue français-anglais. Ils préconisent plutôt que chaque région française choisisse, afin de les célébrer, l’une des vingt-six langues officielles de l’Union.

 

Tribune.

 

 La langue française a été littéralement laminée par cinquante ans de présence anglaise dans les instances européennes, en dépit de la promesse qu’Edward Heath avait faite à Georges Pompidou de respecter les langues fondatrices du marché commun, quand le premier ministre anglais, en 1973, en sollicitait l’entrée pour son pays.

Avec le Brexit, et dans la perspective de la présidence française de l’Union, en 2022, et alors que les fonctionnaires francophones de Bruxelles en sont réduits à signer une pétition pour « réclamer le droit de travailler en français », une opportunité de la dernière chance se présente : celle d’en finir avec les conduites vassales, par une immédiate et vigoureuse offensive du type pont d’Arcole…


A l’instant où l’Elysée annonçait, le 20 mars, des mesures « novatrices » en faveur de la langue française, survient une nouvelle carte nationale d’identité « bilingue » français-anglais, diffusée déjà dans trois départements ; or, à la différence de tout autre document administratif, y compris le passeport déjà rédigé en anglais, ou encore le passeport sanitaire, la « carte nationale d’identité » reste le seul document commun aux 65 millions de citoyens sans exception et qui, sous ces mots tellement chargés (nationale, identité), rapporte la caution de toutes les informations qu’elle contient aux données personnelles de chaque citoyen : un tel document constitue une ligne rouge symbolique.

La France, une variante locale du Commonwealth

Que l’on le veuille ou non, la traduction de l’intitulé et de ces données en anglais, totalement inutile sur le plan pratique, objective cinq messages dans l’ordre du symbolique : la France est un pays bilingue, comme le Canada ou le Cameroun (alors que la France est le seul pays francophone à déployer la langue française sur tout le territoire) ; le français n’est pas une langue internationale, quand la langue française est parlée sur les cinq continents.

Les 45 pays qui ont notre langue en partage apprécieront ; nous sommes une variante locale du Commonwealth, plutôt qu’un pays d’Europe (où l’anglais n’est plus la seule langue unique d’aucun des 26 Etats membres) ; la France est figurée en start-up nation, information que l’on pourrait substituer à République française, d’autant que la nouvelle carte se présente sur le modèle d’une carte de crédit, ou de carte de fidélité pour la boutique France…

Mais davantage encore, c’est l’Etat français lui-même, et non plus ces innombrables autocolonisés, unfrench et fiers de l’être, que Michel Serres appelait les « collabos de la pub et du fric », c’est l’Etat qui méprise la Constitution de la République (article II) et qui enfreint la loi Toubon (article 4) : est-il nécessaire de « traduire » carte nationale d’identité par « national identity card », trois mots français passés à l’anglais depuis Hastings ?

Nouvelle carte d’identité en anglais : bêtise symbolique

Nouvelle carte d’identité en anglais : bêtise symbolique

Le recours à la seule langue anglaise pour traduire les mentions de la future carte d’identité européenne en France relève de « la bêtise symbolique », estiment la philosophe Barbara Cassin et Xavier North, ancien délégué général à la langue française et aux langues de France, dans une tribune au « Monde ».

Tribune. 

 

Une nouvelle carte d’identité sera obligatoire en France à partir du 2 août. Biométrique, en polycarbonate et inscription laser, de la dimension d’une carte bancaire, elle est sécurisée et permet de mieux lutter contre les fraudes. La directive européenne stipule que la dénomination du document, « Carte d’identité », doit apparaître dans la ou les langues officielles de l’Etat membre de délivrance et dans au moins une autre langue officielle des institutions de l’Union.

« La langue de la République est le français », dit notre Constitution. « La langue de l’Europe, c’est la traduction », disait Umberto Eco. Nous sommes français et européens. Cette directive nous convient !

L’Allemagne et l’Autriche ont choisi, à côté de l’allemand, l’anglais et le français. La Roumanie a choisi à côté du roumain l’anglais et le français. Deux langues plutôt qu’une, et parmi ces langues le français. Et nous ? Quelle langue, quelles langues allons-nous choisir ?


Tout faux ! En décidant de traduire en anglais et en anglais seulement, toutes les mentions de notre nouvelle carte d’identité, nous avons tout faux !

Insultant

S’adresser en anglais à des chefs d’entreprise anglophones pour les inciter à investir en France, c’est intelligent. Traduire sur le document symbolique de la citoyenneté française, outre « carte d’identité » par « identity card », « nationalité » par « nationality », « sexe » par « sex », et « N° du document » par « Document N° », c’est insultant pour le Français comme pour l’Européen.


Se limiter à l’anglais, après le Brexit qui plus est, et non pas pour parcourir le monde comme avec le passeport, mais pour arpenter notre Europe, c’est envoyer trop de mauvais messages. La langue de l’Europe, tout comme la langue du monde, ne serait donc que le globishglobal English, une langue de pure communication ? Inutiles, toutes ces langues de culture qui font la richesse de l’Europe… Quant à la francophonie, pourquoi parlerait-elle encore français puisque le français n’a plus rien d’une langue-monde, et que l’anglais convient à l’identité française ?

La carte d’identité électronique mais pas tout à fait numérique

La carte d’identité électronique mais pas tout à fait numérique

Comme dans de nombreux domaines, la France a encore une guerre de retard. Elle vient de mettre au point la nouvelle carte électronique du format d’une carte bancaire mais n’inclut pas comme dans certains pays la totalité des données sous forme numérique. Bref une carte encore provisoire.

33 288 victimes de fraudes à l’identité ont été dénombrées l’année dernière malgré la pandémie. « Les Français, qui disposent d’un produit de bonne qualité que l’État va leur délivrer gratuitement, vont devoir être moins négligents avec leurs documents administratifs, confie au Figaro le commissaire divisionnaire Didier Martin, chef de la division expertise de la fraude documentaire et à l’identité. Établies indûment à partir de documents d’état civil qui, eux, ne sont non pas sécurisés, les actuelles cartes d’identité étaient copiées dans des officines en Turquie, dans les Balkans ou encore en Thaïlande où une partie de la voyoucratie française passe ses vacances. En 2019, les services de police et de gendarmerie ont relevé 45 000 plaintes et plus de 8 000 faux ont été interceptés ainsi que 32 filières criminelles démantelées. Plus que jamais, les trafics de documents volés ou contrefaits favorisent l’immigration illégale, font exploser une fraude sociale évaluée à 30 milliards d’euros par le magistrat Charles Prat – bien loin des estimations de la Sécurité sociale – et servent de supports aux escroqueries sur internet.

Non aux zones sans contrôles d’identité (Castex)

Non aux zones sans contrôles d’identité (Castex)

 

Après Jacques Toubon, comme nouvelle défenseure des droits,Claire Hédon pour satisfaire sans doute certaines associations activistes avaient envisagé la création de zones dispensées de contrôle d’identité Une  proposition assez iconoclaste et surtout illégale. Le 12 février dernier, la Défenseure des droits Claire Hédon avait proposé d’expérimenter des «zones de non-contrôles», affirmant que «dans 95% des cas, les contrôles d’identité ne donnent rien».( Une argumentation très spécieuse qui appliqué aux autres champs d’intérêt général pourrait faire sauter toute raison de contrôler la législation).

 

«La Défenseure des droits (…) est une autorité administrative indépendante qui formule un certain nombre de préconisations. Il se trouve que le gouvernement de la République est également indépendant de la Défenseure des droits», a d’abord insisté le chef du gouvernement, Jean Castex. Avant de déclarer, sur les applaudissements des sénateurs : «Je dis solennellement devant le Sénat et devant le pays qu’il n’y a pas et qu’il n’y aura pas de zones sans contrôles d’identité en application des lois de la République.»

 

Depuis la défenseure des droits a sérieusement rétro pédalé en affirmant qu’elle avait été mal comprise !

Fin des contrôles d’identité : la Défenseure des droits mange son chapeau

Fin des contrôles d’identité : la Défenseure des droits mange son chapeau

Un bel exemple de rétro pédalage de la très haute administration par la « Défenseure » des droits

qui avait suggéré qu’il y ait des zones sans contrôle d’identité. Une déclaration qui violait évidemment les règles de droit les plus élémentaires quand il s’agit de l’espace public notamment.

 

Jacques Toubon était aussi coutumier de ces réactions un peu surréaliste mais il avait suffisamment d’épaisseur politique et d’expérience pour ne pas s’affranchir de la légalité. L’ancienne journaliste s’est prise dans les pieds dans le tapis hypothéquant sans doute des positions qui pourraient être celles-là pertinentes à l’avenir quand au respect des libertés. Les arguments de la défenseure des droits paraissent un peu pathétiques :

 «Je n’ai jamais souhaité mettre fin aux contrôles d’identité», a-t-elle assuré, bien qu’elle défendît l’inverse quatre jours plus tôt. «Bien sûr il y a un moment où il faut ces contrôles. Quand il y a une atteinte à l’ordre public, quand il y a un comportement suspect, quand il y a une réquisition de la part du procureur. Bien sûr qu’il faut des contrôles. Bien sûr qu’il faut la présence de la police dans les quartiers, mais ça ne veut pas dire contrôler l’identité en permanence», a-t-elle jugé.

La Défenseure des droits plaide surtout pour une meilleure traçabilité de ces contrôles. «Il y a des quartiers excessivement difficiles, mais ce que je dis c’est qu’il y a des contrôles d’identité discriminatoires. La Cour de cassation l’a reconnu en 2016. La difficulté, c’est que l’on a du mal à évaluer le nombre de ces contrôles d’identité et leur motif», a-t-elle regretté.

Système BNPL: nombreux vols d’identité constatés en Australie

Système BNPL: nombreux vols d’identité constatés en Australie

Le système BNL qui consiste à acheter tout de suite et à payer plus tard se développe de manière quasi exponentielle un peu partout et notamment en Australie. Reste que parallèlement les risques de vol d’identité augmentent aussi comme cela été constaté en Australie.

L’Australie est un pionnier mondial du financement de détail à l’achat immédiat (BNPL) et abrite plusieurs grands fournisseurs, dont Afterpay Ltd, qui ont connu une forte croissance des transactions, des valorisations élevées et une réglementation souple.

Une forte augmentation des plaintes pour fraude, cependant, a soulevé des questions sur la surveillance douce, que certains analystes considèrent comme un risque sectoriel clé au milieu des appels croissants en faveur d’une plus grande protection des consommateurs sur le marché de 4,3 milliards de dollars.

IDCare, une organisation de soutien aux consommateurs à but non lucratif, a enregistré un nombre record de 1600 rapports d’incidents liés aux produits BNPL en Australie l’année dernière, le double de l’année précédente, selon les données préparées pour Reuters.

Alors que les plaintes pour fraude par carte de crédit représentaient quatre fois ce montant, le rythme de l’augmentation de la fraude à la BNPL représente une énorme performance pour l’alternative de financement de démarrage.

«Ce que cela vous montre vraiment, c’est à quelle vitesse les criminels s’adaptent au marché de la fraude et abusent du système», a déclaré Moises Sanabria, directeur général par intérim d’IDCare.

IDCare est financé par diverses institutions des secteurs public et privé et sert de principal service de soutien aux victimes de vol d’identité en Australie.

Les entreprises de la BNPL prêtent aux acheteurs des fonds instantanés, généralement jusqu’à quelques milliers de dollars, qui peuvent être remboursés en versements sans intérêt.

Comme ils gagnent généralement de l’argent sur les commissions des marchands et les frais de retard, et non sur les paiements d’intérêts, ils contournent la définition juridique des lois sur le crédit et le crédit.

Cela signifie que les fournisseurs de BNPL ne sont pas tenus d’effectuer des vérifications des antécédents sur les nouveaux comptes, contrairement aux sociétés de cartes de crédit, et ne demandent normalement que le nom, l’adresse et la date de naissance d’un demandeur, ce qui en fait une cible de fraude facile.

Le fournisseur BNPL cité dans le plus grand nombre de plaintes au cours des trois dernières années était Zip Co Ltd, mentionné dans 32,9% des engagements clients, selon les données d’IDCare.

Afterpay Ltd, 12e plus grande entreprise d’Australie après une flambée du cours de l’action par 16 en un an, s’est classée troisième sur 17 et a été citée dans 15,9% des plaintes de BNPL.

Les données n’incluaient pas de détails tels que le nombre de plaintes qui ont abouti à l’appel de la police ou des régulateurs. Il n’incluait pas non plus les plaintes adressées à des agences autres qu’IDCare.

Les paiements de relance liés à la pandémie et les vérifications de crédit plus strictes par les prêteurs traditionnels ont contribué en partie à la croissance stellaire de la BNPL en 2020.

Mais les plaintes ont augmenté en tandem, atteignant un sommet au cours des trois mois précédant juin 2020, juste après que l’Australie a libéré des milliards de dollars de paiements de secours en cas de pandémie, selon IDCare.

Un porte-parole de Zip a déclaré que la société avait effectué «des vérifications d’identité et de crédit sur chaque demandeur depuis le premier jour» pour mettre fin au vol d’identité.

Il a déclaré que «les plaintes adressées à IDCare ont augmenté parce que Zip a grandi», ajoutant que ses clients australiens s’étaient multipliés par cinq pour atteindre 2,5 millions en 2020.

Un représentant d’Afterpay a déclaré que la société prend très au sérieux le vol d’identité et utilise des outils tels que l’authentification de second facteur et les limitations de compte lorsqu’une activité inhabituelle est détectée.




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