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La loi de Dieu pour justifier les dictatures

La loi de Dieu pour justifier les dictatures

 

 

Au-delà du débat philosophique auquel se sont livrés le président égyptien et Emmanuel Macon à propos des supériorités respectives des droits de l’homme et de la loi de Dieu, le constat démocratique et politique est consternant dans les pays où la loi de l’islam prévaut.

 

Force est de constater que dans la quasi-totalité des pays qui contestent la primauté des droits de l’homme sur les lois religieuses, la démocratie est dans un piteux état et justifie en fait la dictature et la limitation des libertés individuelles et collectives. Tout cela évidemment au nom de la loi de Dieu. Le débat entre Macron et le président égyptien est de ce point de vue caractéristique de deux visions de civilisation qui s’affrontent.

 

Macon a notamment déclaré. «Un journaliste, un dessinateur de presse écrit et dessine librement (…) Quand il y a une caricature, ce n’est pas un message de la France à l’égard du monde musulman. C’est l’expression libre de quelqu’un qui provoque, blasphème. Il a le droit, dans mon pays. Parce que ce n’est pas la loi de l’islam qui s’applique, c’est la loi d’un peuple souverain, qui l’a choisi pour lui-même. Et je ne vais pas la changer pour vous», a-t-il répliqué

 

«Ne le prenez pas comme une provocation du président de la République ou du peuple français», c’est «l’expression libre d’un dessinateur ou d’un satiriste, et d’autres lui répondent (…) Et les droits de l’Homme c’est ça. C’est que l’un peut provoquer, parfois choquer, et je le regrette. Mais un autre peut lui répondre, parce qu’ils se respectent et parlent en paix», a-t-il développé.

 

Le président égyptien a répliqué. «Un homme a le droit d’avoir la religion qu’il veut» mais «les valeurs humaines sont faites par l’Homme et peuvent être changées alors que les valeurs religieuses sont d’origine céleste et sont donc sacrées, elles ont la suprématie sur tout.

Surtout le boycott de la démocratie par les dictatures

Surtout le boycott de la démocratie par les dictatures

 

 

Toutes les occasions sont bonnes pour les dictatures afin de renforcer la légitimité de leur régime. Au-delà du boycott des produits français et des manifestations, c’est surtout la démocratie et les principes républicains qui sont contestés. Pour preuve, il s’agit du Koweït, du Pakistan, de l’Iran, des palestiniens ou encore du Maghreb, autant de pays en délicatesse avec les valeurs universelles de la démocratie. Dans nombre de ces pays, c’est la frange la plus radicale qui instrumentalise la situation française. Tout cela motif que la France exercerait une forme de répression contre la religion musulmane alors que dans la plupart de ces pays tout autre religion que l’islam est pratiquement interdite et les fidèles parfois persécutés.

La France dénonce ces appels, qui concernent notamment des produits agroalimentaires, “ainsi que plus généralement des appels à manifester contre la France, dans des termes parfois haineux, relayés sur les réseaux sociaux”, selon le texte du communiqué.

“Ces appels dénaturent les positions défendues par la France en faveur de la liberté de conscience, de la liberté d’expression, de la liberté de religion et du refus de tout appel à la haine”, poursuit le texte.

“En conséquence, les appels au boycott sont sans aucun objet et doivent cesser immédiatement, de même que toutes les attaques dirigées contre notre pays, instrumentalisées par une minorité radicale.”

Ce communiqué intervient dans un climat diplomatique tendu entre la France et la Turquie dont le président, Recep Tayyip Erdogan, a une nouvelle fois pris pour cible dimanche son homologue français en déclarant qu’Emmanuel Macron s’était “égaré” par ses positions envers les musulmans et l’islam.

Des dictatures islamiques boycottent des produits français

Des dictatures islamiques boycottent des produits français

 

Il est pour le moins curieux que des dictatures islamiques condamnent la France pour entrave au principe religieux, elles qui n’acceptent pas la moindre existence d’une religion autre que l’islam. Pas étonnant de la part de pays comme la Turquie ou encore l’Iran où la dictature religieuse non seulement n’accepte pas la moindre interférence dans sa politique intérieure et qui veut  remettre en cause les principes républicains d’autres pays comme la France.

Des principes républicains évidemment contradictoires avec l’état de dictature. Les appels au boycott de produits français se sont multipliés samedi dans plusieurs pays du Moyen-Orient, après l’émoi suscité par les propos du président Emmanuel Macron, qui a promis de ne pas «renoncer aux caricatures» du Prophète Mahomet, interdites dans la religion musulmane. Le chef de l’Etat français s’était exprimé jeudi lors d’un hommage au professeur Samuel Paty, décapité par un assaillant islamiste après avoir montré à ses élèves de 4e des dessins de Mahomet à l’occasion d’un cours sur la liberté d’expression.

La Turquie, l’Iran, la Jordanie ou encore le Koweït ont dénoncé la publication des caricatures du Prophète. L’Organisation de coopération islamique, qui réunit les pays musulmans, a déploré «les propos de certains responsables français (…) susceptibles de nuire aux relations franco-musulmanes». Sur les réseaux sociaux, les appels au boycott de produits français se sont multipliés depuis vendredi, à travers les hashtags en arabe.

Retraites : le gouvernement chouchoute les policiers….. comme dans les dictatures

Retraites :  le gouvernement chouchoute  les policiers….. comme dans  les dictatures

 

Il y a évidemment quelque chose de paradoxal dans la méthode de négociation du gouvernement. D’un côté le gouvernement annonce les  grands principes qui devront se traduire par des orientations législatives forcément définitives du Parlement, d’un autre il décide d’autres  mesures définitives  pour  certaines catégories avant même que le texte ne soit examiné par le Parlement. Ainsi par exemple, le pouvoir a cédé devant les revendications des policiers sur le  maintien de leur régime qu’il permet notamment de partir plus tôt s’ils le souhaitent  en cotisant 37 ans et non 42 ans pour  obtenir une retraite à taux plein. On comprend évidemment que les policiers de terrain, c’est-à-dire ceux qui opèrent sur la voie publique puissent ne pas être contraints comme tous les autres salariés d’atteindre 64 ans pour faire valoir leurs droits à la retraite. Par contre, il est assez surprenant qu’on accorde les mêmes droits aux policiers exclusivement employés dans les bureaux. C’est toute la contradiction de la réforme des retraites qui raisonne par secteur, par entreprise. Une approche globale particulièrement injuste et qui finira d’ailleurs par coûter très cher quand on additionnera  les exceptions au régime général. Cette bienveillance de Christophe Castaner   à l’égard des policiers ressemble fort à celle des dirigeants de pays en voie de développement qui pour protéger leur pouvoir accordent  des avantages significatifs à la police et à l’armée. Encore une fois, il est logique de tenir compte des risques particuliers des policiers de terrain mais le reste constitue du corporatisme et du clientélisme. Les mêmes observations peuvent être faites pour l’ensemble des exceptions globalisantes qui  vont être faites pour telle ou telle  catégorie ( certains cheminots ,  les infirmières , les pompiers, les gardiens de prison qui pourtant mériteraient les  mêmes égard que les policiers de bureau.  Les organisations – Alliance, Unsa Police et Unité SGP Police – ont donc  obtenu le maintien des avantages permettant un départ à la retraite précoce pour l’ensemble du personnel actif, soit les policiers dans les bureaux et sur la voie publique, et non pas seulement les policiers sur la voie publique comme initialement prévu.

Les policiers bénéficient actuellement d’une annuité tous les cinq ans, dans la limite de cinq annuités, ce qui leur permet de ne cotiser que 37 ans et non 42 pour obtenir une retraite à taux plein. Ces bonifications seraient remplacées par une surcotisation patronale.

Le syndicat Alternative Police précise toutefois qu’il attend encore des garanties sur la pénibilité et le travail de nuit, et veut s’assurer que l’âge pivot qui décale le taux plein de deux ans ne s’appliquera pas aux policiers. Cela les obligerait à partir à 59 ans et non 57 pour éviter la décote.

 

Retraites le gouvernement soigne les policiers….. comme dans les dictatures

Retraites  le gouvernement soigne les policiers….. comme dans  les dictatures

 

Il y a évidemment quelque chose de paradoxal dans la méthode de négociation du gouvernement. D’un côté le gouvernement annonce  grands principes qui devront se traduire par des orientations législatives forcément définitives du Parlement, d’un autre il décide des mesures définitives  pour  certaines catégories avant même que le texte ne soit Parlement. Ainsi par exemple, le pouvoir a cédé devant les revendications des policiers sur le  maintien de leur régime qu’il permet notamment de partir plutôt s’il le souhaite en cotisant 37 ans et non 42 ans pour  obtenir une retraite à taux plein. On comprend évidemment que les policiers de terrain c’est-à-dire ceux qui opèrent sur la voie publique puissent ne pas être contraints comme tous les autres salariés d’atteindre 64 ans pour faire valoir leurs droits à la retraite. Par contre, il est assez surprenant qu’on accorde les mêmes droits aux policiers exclusivement employés dans les bureaux. C’est toute la contradiction de la réforme des retraites qui résonne par secteur, par entreprise. Une approche globale particulièrement injuste et qui finira d’ailleurs par coûter très cher quand on additionnera  les exceptions au régime général. Cette bienveillance de Christophe Castaner   à l’égard des policiers ressemble fort à celle des dirigeants de pays en voie de développement qui pour protéger leur pouvoir accorde des avantages significatifs à la police et à l’armée. Encore une fois, il est logique de tenir compte des risques particuliers des policiers de terrain mais le reste constitue du corporatisme et du clientélisme. Les mêmes observations peuvent être faites pour l’ensemble exceptions globalisante qui  vont être faites pour telle ou telle  catégorie ( certains cheminots ,  Les infirmières , les pompiers, les gardiens de prison qui pourtant mériteraient les  mêmes égard que les policiers de bureau.  Les organisations – Alliance, Unsa Police et Unité SGP Police – ont donc  obtenu le maintien des avantages permettant un départ à la retraite précoce pour l’ensemble du personnel actif, soit les policiers dans les bureaux et sur la voie publique, et non pas seulement les policiers sur la voie publique comme initialement prévu.

“Ce n’est pas encore une victoire, ce sont des avancées. On attend le courrier du ministre de l’Intérieur qui doit confirmer ces garanties samedi”, a dit à Reuters Denis Jacob, secrétaire général d’Alternative police CFDT, organisation qui ne participe pas au mouvement.

Les policiers bénéficient actuellement d’une annuité tous les cinq ans, dans la limite de cinq annuités, ce qui leur permet de ne cotiser que 37 ans et non 42 pour obtenir une retraite à taux plein. Ces bonifications seraient remplacées par une surcotisation patronale.

Le syndicat Alternative Police précise toutefois qu’il attend encore des garanties sur la pénibilité et le travail de nuit, et veut s’assurer que l’âge pivot qui décale le taux plein de deux ans ne s’appliquera pas aux policiers. Cela les obligerait à partir à 59 ans et non 57 pour éviter la décote.

Comment combattre les dictatures

Comment combattre les dictatures , leurs régimes mafieux et leur colonisation rampante  ( Yaël Ossowski, Fred Roeder et Luca Bertoletti)  (*).

(Opinion  la Tribune )

« Pendant des décennies, la stabilité politique, la croissance économique et la paix ont été indispensables pour faire de l’Europe un continent prospère et libre.

Les institutions de l’Union européenne ainsi que les différents États membres ont été à la tête de ces efforts, en libéralisant le commerce et en ouvrant les marchés pour que les consommateurs et les citoyens soient beaucoup mieux lotis. Une coopération et des échanges accrus ont grandement amélioré la vie de millions de personnes.

Malgré l’ampleur de ces efforts, il reste des questions clés qui devraient tous nous préoccuper en tant que citoyens de pays démocratiques. Le spectre des régimes autoritaires est encore bien réel en Europe, comme en témoignent les mouvements militaires effrontés. Un autre exemple est les influences numériques et technologiques sophistiquées dans nos infrastructures, ainsi que nos établissements politiques.

Au Hong Kong, l’État autoritaire croissant de la Chine recourt à la violence et à l’intimidation pour réprimer des manifestations découlant d’un projet de loi sur l’extradition. L’existence de camps de rééducation chinois pour un million d’Ouïghours, la minorité musulmane, a longtemps été niée, mais elle est maintenant reconnue et couverte dans la presse grand public, comme le New York Times, après des années de campagnes menées par des groupes de défense des droits de la personne.

Les vastes capacités de surveillance de l’État chinois, bien connues de sa population nationale, commencent à avoir un impact sur les citoyens européens. Ceci est une tendance inquiétante.

Compte tenu de l’influence économique croissante de la Chine en Europe, ces faits doivent être revus à mesure que nous mettons en œuvre de nouvelles technologies. Le débat sur l’infrastructure 5G et Huawei n’en est que la salve d’ouverture. La protection de la vie privée des consommateurs et la sécurité des données doivent être garanties: les efforts visant à les protéger en tenant compte des préoccupations de sécurité nationale lors de l’approvisionnement en technologies clés, comme l’ont fait le Royaume-Uni, la France et l’UE avec le 5G, semblent être la meilleure approche.

Mais des politiques numériques intelligentes ne seront pas efficaces si elles ne protègent pas nos démocraties des menaces réelles.

Aux frontières de l’Union européenne, l’Ukraine se reconstruit après cinq années d’invasion, de conflit et d’affaiblissement stratégique par son puissant voisin russe. Des milliers d’Ukrainiens ont perdu la vie en défendant leur territoire, et la situation reste périlleuse alors que des millions d’anciens citoyens ukrainiens vivent maintenant derrière les frontières russes. C’est souvent oublié. Et il faut tenir compte de l’influence russe dans de nombreux grands partis politiques européens, sans parler des « socialbots » lors des élections.

L’attention renouvelée accordée aux ressources énergétiques et à la position géopolitique de l’Ukraine lors des auditions de destitution du président Donald Trump ne fait qu’accentuer cette tendance, et l’on peut espérer que les pays européens resteront fermes dans leur volonté d’aider le pays qui a déjà aspiré à adhérer à l’UE. L’appui non seulement diplomatique, mais aussi commercial est essentiel à cet égard. Plus de 40 % des échanges commerciaux de l’Ukraine sont directement liés à l’UE, mais ils seront bientôt éclipsés par la Chine.

Des milliers d’entreprises européennes et américaines détiennent des intérêts stratégiques en Ukraine et encore plus d’entreprises ukrainiennes dépendent entièrement de clients européens. Ces relations doivent également persévérer, malgré les menaces de la Russie et de la Chine.

La technologie électrique ukrainienne utilisée dans les conducteurs et les allumages représente près de 285 millions d’euros de commerce avec l’Allemagne, tandis que les exportations allemandes de machines et de voitures sont essentielles pour les consommateurs ukrainiens.

Une autre de ces technologies est le catapultage des aéronefs à bord d’un porte-avions à l’aide d’un moteur à induction électromagnétique. Le président Trump a bizarrement fait sauter cette innovation en déclarant qu’il préférerait les lanceurs à vapeur, qui ont été utilisés pendant des décennies. Cependant, il semble que de nombreux pays européens, dont la France, soient enthousiastes à l’idée d’adopter la nouvelle technologie.

La Chine s’est déjà engagée à utiliser des lanceurs électromagnétiques pour ses futurs porte-avions et s’associe à la Russie pour construire la prochaine génération de navires nucléaires. Cela intervient alors que la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l’Ukraine et qu’elle augmente ses investissements sur l’ensemble du continent.

L’Europe va-t-elle se permettre d’être concurrencée ? Quel sera l’impact d’une alliance militaire plus solide entre la Chine et la Russie sur les Européens? Seul l’avenir nous le dira, et nous espérons que nos principes démocratiques nous guideront vers la prospérité et la sécurité en même temps. Ce qui reste clair, c’est que les nations européennes doivent mener des politiques intelligentes pour combattre cette montée des régimes autocratiques. Des évaluations minutieuses des importations des technologies, dont la technologie de 5G et autres, seront essentielles, de même qu’un soutien diplomatique.

Les principes démocratiques tels que l’État de droit sont extrêmement importants. Les démocraties libérales telles que l’UE et les États-Unis doivent trouver une approche commune pour protéger les citoyens de l’influence croissante d’acteurs autoritaires comme le régime communiste chinois.

C’est ainsi que nous pouvons continuer à soutenir la démocratie et la prospérité dans le monde entier. »

(*) Yaël Ossowski, Fred Roeder et Luca Bertoletti sont directeurs de 21Democracy, un projet de l’agence pour le Choix du Consommateur.

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