Archive pour le Tag 'dictature'

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Hongrie : premier gouvernement européen de dictature

Hongrie : premier gouvernement européen de dictature

Pouvoirs illimités et pour une durée illimitée pour Viktor Orban  au nom de la lutte contre le Covid-19. La Hongrie abolit indéfiniment des pans entiers du contrôle démocratique, dénoncent dans une tribune au « Monde » Philippe Dam et Bénédicte Jeannerod, d’Human Rights Watch.

Tribune.

 

 Sous prétexte de répondre à l’urgence sanitaire liée au Covid-19, le Parlement hongrois a donné, le 31 mars, son feu vert au gouvernement de Viktor Orban pour s’attribuer des pouvoirs illimités pour une durée indéterminée. Le gouvernement hongrois peut désormais suspendre toute loi existante et en appliquer d’autres par décret, sans contrôle parlementaire ni judiciaire. Les élections ont été suspendues.

La loi prévoit aussi de nouvelles sanctions pénales de cinq ans de prison pour la publication de faits dits « faux » ou « déformés », un nouveau coup porté à la liberté des médias déjà sévèrement mise à mal dans le pays. Avec cette loi, la Hongrie devient le premier pays de l’Union européenne (UE) à abolir indéfiniment des pans entiers du contrôle démocratique, en violation flagrante des principes fondateurs et des règles de l’UE.

Ces dix dernières années, le gouvernement Orban a affaibli la justice, restreint les activités de la société civile et renforcé son contrôle sur les médias sans que cela ne provoque de réactions à la hauteur de la gravité de la situation de la part des institutions européennes. Ne pas répondre vite et fort à la nouvelle dérive autoritaire du gouvernement de Viktor Orban serait, pour ces mêmes institutions, commettre la même erreur.

 

A Budapest, on crie déjà à la surréaction et les partenaires européens sont priés d’attendre de voir comment les choses évolueront avant de protester. Mais regardons les choses en face : le caractère illimité de la loi d’urgence, l’abolition de fait de tout contrôle parlementaire et les attaques contre les médias créent un cadre incompatible avec les principes démocratiques. L’Union européenne et ses Etats membres ne doivent pas attendre des décrets encore plus problématiques et liberticides pour réagir. Ne pas le faire maintenant et vigoureusement reviendrait à accepter que ce nouvel ordre autoritaire soit acceptable au sein de l’Union européenne. 

Même depuis que le Parlement européen a déclenché, en septembre 2018, la procédure de l’article 7 du traité de l’Union européenne donnant à cette dernière la possibilité de sanctionner ses membres qui ne respectent pas les valeurs de l’Union, les Etats membres ont traîné les pieds au lieu d’intensifier la pression. Le problème n’est pas la faiblesse souvent reprochée à l’article 7, mais le fait que les Etats de l’UE et la Commission européenne n’ont pas mis tout leur poids dans cette procédure.

La Commission devrait soutenir pleinement la procédure de l’article 7. Les dirigeants européens, dont Emmanuel Macron, devraient mobiliser leurs partenaires sans attendre la fin de la crise sanitaire causée par le coronavirus pour la faire avancer. La prochaine étape nécessite un vote aux quatre cinquièmes au sein du Conseil européen, ce qui, moyennant une forte mobilisation, n’est pas inaccessible.

Chine: de plus en plus sous la dictature communiste

Chine: de plus en plus sous la dictature communiste

La Chine est de plus en plus sous la dictature communiste considère Alice Ekman, analyste responsable de la Chine et de l’Asie au European Union Institute for Security Studies (EUISS),qui explore dans son livre « Rouge vif, l’idéal communiste chinois » le formidable renouveau communiste à l’œuvre sous Xi Jinping.(Papier du M onde)

Livre

 

 L’hypothèse que la Chine ne serait plus communiste « est tellement répandue qu’elle n’est plus questionnée. L’hypothèse inverse, qui considérerait que la Chine pourrait être, ne serait-ce qu’encore un peu, communiste, est souvent balayée d’un revers de main », écrit Alice Ekman dans Rouge vif, l’idéal communiste chinois. Or c’est tout le contraire. La chercheuse, qui est responsable de la Chine au European Union Institute for Security Studies (EUISS), s’est donné pour mission d’explorer le formidable renouveau communiste à l’œuvre sous Xi Jinping, le numéro un chinois : le parti est omniprésent dans les institutions du pays, mais aussi dans toute entreprise publique et un nombre croissant d’entreprises privées. Les artistes doivent promouvoir le « rêve chinois », tandis que les écoles et les universités sont sous contrôle idéologique étroit. De grands-messes, comme les 70 ans de la Répulique populaire de Chine en 2019, mettent en scène une geste nationale grandiose centrée sur le parti.

Alice Ekman, qui a fait sa thèse sur la professionnalisation de la diplomatie chinoise de Deng Xiaoping à Hu Jintao, en sait quelque chose : sous Xi Jinping, arrivé à la tête du parti en 2012, c’est un mouvement inverse qui s’est enclenché. L’idéologie est revenue au pas de charge, et l’heure est au recadrage politique, par le biais de campagnes de discipline qui puisent dans la boîte à outils du maoïsme – en remettant au goût du jour les autocritiques. M. Xi, note-t-elle, s’efforce aussi de « rénover le marxisme, en intégrant pleinement les outils de son époque, et notamment en utilisant les nouvelles technologies dans son application concrète – un “marxisme 2.0” ». On aurait tort, poursuit-elle, de voir dans le jargon « rouge » que M. Xi déploie à l’envi dans ses discours et ses écrits une gesticulation à des fins strictement politiques : le dirigeant chinois, qui est fils d’un révolutionnaire, est animé d’une « ferveur quasi religieuse », et « ne cesse d’utiliser des mots à consonance spirituelle face aux cadres du parti », pour les motiver dans leur « mission sacrée ».

A l’heure où la gouvernance chinoise semble être mise à l’épreuve par l’épidémie du coronavirus, la lecture de Rouge vif est riche d’enseignements sur les ressorts d’un régime qui, loin de se remettre en cause, glorifie ses sacrifices au nom de la sauvegarde de la santé mondiale et attaque tous ses détracteurs, à l’intérieur comme à l’extérieur.

 

Démocratie Chine -70 ans de régime communiste : l’envoûtante drogue de la dictature

Démocratie Chine -70 ans de régime communiste : l’envoûtante drogue de la dictature  

 

 

 

On ne peut sans doute pas discuter des progrès économiques, sociaux et technologiques qu’a obtenus la Chine. Mais on ne peut oublier que ce développement économique s’est produit dans un environnement démocratique qui bâillonne les citoyens, étouffe toute liberté individuelle et collective sans parler des millions de morts. C’est le triomphe d’un régime de dictature et d’aliénation. La plupart des morts sont dues aux terribles règnes de Mao.

Une posture dans laquelle s’inscrit malheureusement le président chinois actuel qui vient de se mettre au-dessus du pays et même du parti puisqu’il est devenu président à vie. On compte sans doute sur la technologie type 5G  pour contrôler encore un peu plus fait et gestes et même pensées d’un peuple chinois privé de toute source d’information extérieure et de toute capacité d’expression contraire à celle du parti.

On a vu récemment comment la grande Chine respectait le statut d’autonomie de Hong Kong : En s’asseyant tout simplement sur ces principes et en réclamant le droit de rapatrier en Chine les justiciables. Quand on sait comment fonctionne la justice Chine, on devine qu’elle peut être le sort de ces justiciables dont nombre finissent dans des geôles  digne de celles de Mao. Jusque-là les Chinois ont accepté d’être pratiquement totalement privés de liberté démocratique au profit d’un développement économique indéniable surtout pour les couches moyennes, aussi pour les membres du parti qui sont devenus milliardaires.

Il se pourrait bien toutefois que la donne change un peu car la baisse de croissance de la Chine se traduit par une crise de l’emploi et du pouvoir d’achat. Cela en raison du fait que les pays réceptacles des exportations chinoises n’acceptent plus des exportations aussi inégalitaires vis-à-vis des aspects sociaux, sanitaires ou environnementaux.

C’est  peut-être au moment où la Chine apparaît après 70 ans de régime communiste au mieux de sa forme que pourrait bien s’amorcer les difficultés car aucune idéologie n’a jamais réussi jusqu’alors  à maintenir les hommes sous le joug d’une dictature. Il faudra toutefois se méfier des velléités de la Chine à exporter leur modèle en prenant en particulier le contrôle des informations et de la pensée des citoyens via les nouvelles technologies notamment la 5G.

 

Chine -70 ans de régime communiste : l’envoûtante drogue de la dictature

Chine -70 ans de régime communiste : l’envoûtante drogue de la dictature  

 

 

 

L’incompétence, le mensonge et la répression à l’égard des lanceurs d’alerte du virus chinois témoignent à l’évidence de l’inefficacité du régime chinois. La vérité, c’est que l’obéissance aveugle au pouvoir central écrase tout gestion pertinente dans de nombreux domaines dont surtout celui de la santé. On ne peut cependant  pas discuter des progrès économiques, sociaux et technologiques qu’a obtenus la Chine. Mais on ne peut oublier que ce développement économique s’est produit dans un environnement démocratique qui bâillonne les citoyens, étouffe toute liberté individuelle et collective sans parler des millions de morts. C’est le triomphe d’un régime de dictature et d’aliénation. La plupart des morts sont dues aux terribles règnes de Mao. Une posture dans laquelle s’inscrit malheureusement le président chinois actuel qui vient de se mettre au-dessus du pays et même du parti puisqu’il est devenu président à vie. On compte sans doute sur la technologie type 5G  pour contrôler encore un peu plus fait et gestes et même pensées d’un peuple chinois privé de toute source d’information extérieure et de toute capacité d’expression contraire à celle du parti. On a vu récemment comment la grande Chine respectait le statut d’autonomie de Hong Kong : En s’asseyant tout simplement sur ces principes et en réclamant le droit de rapatrier en Chine les justiciables. Quand on sait comment fonctionne la justice Chine, on devine qu’elle peut être le sort de ces justiciables dont nombre finissent dans des geôles  digne de celles de Mao. Jusque-là les Chinois ont accepté d’être pratiquement totalement privés de liberté démocratique au profit d’un développement économique indéniable surtout pour les couches moyennes, aussi pour les membres du parti qui sont devenus milliardaires. Il se pourrait bien toutefois que la donne change un peu car la baisse de croissance de la Chine se traduit par une crise de l’emploi et du pouvoir d’achat. Cela en raison du fait que les pays réceptacles des exportations chinoises n’acceptent plus des exportations aussi inégalitaires vis-à-vis des aspects sociaux, sanitaires ou environnementaux. C’est  peut-être au moment où la Chine apparaissait après 70 ans de régime communiste au mieux de sa forme que pourrait bien s’amorcer les difficultés car aucune idéologie n’a jamais réussi jusqu’alors  à maintenir les hommes sous le joug d’une dictature. Il faudra toutefois se méfier des velléités de la Chine à exporter leur modèle en prenant en particulier le contrôle des informations et de la pensée des citoyens via les nouvelles technologies notamment la 5G.

Société- Le projet politique soumis à la dictature des doxophophes

Société- Le projet politique soumis à la dictature des  doxophophes

 

On ne manque pas d’intellectuels, de scientifiques, de responsables socio-économiques qui pourraient nourrir un projet sociétal faisant autant appel au progrès qu’à la raison. Mais le projet sociétal leur échappe puisqu’il est surtout soumis désormais à la dictature des doxophobes  comme Platon nommait ces fabricants  d’opinion. Le projet politique du coup se résume à une sorte de cocktail d’idées populistes, de propos de bistrot masquant souvent les véritables intentions idéologiques et les projets réels .  Ce qui fonde essentiellement les axes d’un projet sociétal, ce sont essentiellement les mouvements d’opinion avec toutes ses contradictions et ses évolutions.

 

Il suffit par exemple d’un événement pour qu’on sorte soudain du chapeau la question de la laïcité, de l’immigration ou de la PMA sans parler évidemment des questions économiques et sociales dont les enjeux fluctuent au gré de l’actualité.  On objectera que cette opinion participe d’un fonctionnement démocratique. Le problème, c’est que cette  opinion est surtout fabriquée par les grands médias et que la plupart de ces grands médias sont désormais dans les mains des financiers. La maîtrise des grands médias par les financiers est évidemment stratégique. Il ne s’agit pas pour les nouveaux patrons de l’info de réaliser des profits car la plupart des médias sont dans le rouge. Il s’agit d’un investissement pour fabriquer l’opinion.  

 

Ce sont désormais les sondages et les organismes d’opinion qui font les programmes politiques et les orientations. Or ces sondages sont souvent manipulés et reposent sur des problématiques déformées en tout cas incomplètes. Insidieusement une opinion apparaît dans un journal ou autre média, est reprise progressivement par d’autres pour constituer finalement le sentiment général de la population. Bref une forme d’intoxication légitimée par la consultation dite démocratique de sondages souvent bidonnés. Pour s’en persuader, il faut voir le poids politique et la présence des sondeurs par exemple dans les débats des chaînes d’info continue. Une présence autrement plus significative que celle des scientifiques, des philosophes ou des représentants de la société civile. Bref, les nouveaux médecins de Molière qui parle le latin de l’opinion pour mieux la manipuler en conférant à leur médecine un pseudo caractère scientifique.

 

 

Démocartie- Le projet sociétal soumis à la dictature des doxophophes

Démocartie- Le projet sociétal  soumis à la dictature des  doxophophes

 

On ne manque pas d’intellectuels, de scientifiques qui pourraient nourrir un projet sociétal faisant autant appel au progrès qu’à la raison. Mais le projet sociétal leur échappe puisqu’il est surtout soumis désormais à la dictature des doxophobes  comme Platon nommait ces fabricants  d’opinion. Le projet politique du coup se résume à une sorte de cocktail d’idées populistes, de propos de bistrot masquant souvent les véritables intentions idéologiques et les projets réels .  Ce qui fonde essentiellement les axes d’un projet sociétal, ce sont essentiellement les mouvements d’opinion avec toutes ses contradictions et ses évolutions.

 

Il suffit par exemple d’un événement pour qu’on sorte soudain du chapeau la question de la laïcité, de l’immigration ou de la PMA sans parler évidemment des questions économiques et sociales dont les enjeux fluctuent au gré de l’actualité.  On objectera que cette opinion participe d’un fonctionnement démocratique. Le problème, c’est que cette  opinion est surtout fabriquée par les grands médias et que la plupart de ces grands médias sont désormais dans les mains des financiers. La maîtrise des grands médias par les financiers est évidemment stratégique. Il ne s’agit pas pour les nouveaux patrons de l’info de réaliser des profits car la plupart des médias sont dans le rouge. Il s’agit d’un investissement pour fabriquer l’opinion.  

 

Ce sont désormais les sondages et les organismes d’opinion qui font les programmes politiques et les orientations. Or ces sondages sont souvent manipulés et reposent sur des problématiques déformées en tout cas incomplètes. Insidieusement une opinion apparaît dans un journal ou autre média, est reprise progressivement par d’autres pour constituer finalement le sentiment général de la population. Bref une forme d’intoxication légitimée par la consultation dite démocratique de sondages souvent bidonnés. Pour s’en persuader, il faut voir le poids politique et la présence des sondeurs par exemple dans les débats des chaînes d’info continue. Une présence autrement plus significative que celle des scientifiques, des philosophes ou des représentants de la société civile. Bref, les nouveaux médecins de Molière qui parle le latin de l’opinion pour mieux la manipuler.

 

Chine : l’envoûtant parfum de la dictature depuis 70 ans

Chine  : l’envoûtant parfum  de la dictature depuis 70 ans

 

 

 

On ne peut sans doute pas discuter des progrès économiques, sociaux et technologiques qu’a obtenus la Chine. Mais on ne peut oublier que ce développement économique s’est produit dans un environnement démocratique qui bâillonne les citoyens, étouffe toute liberté individuelle et collective sans parler des millions de morts. C’est le triomphe d’un régime de dictature et d’aliénation. La plupart des morts sont dues aux terribles règnes de Mao. Une posture dans laquelle s’inscrit malheureusement le président chinois actuel qui vient de se mettre au-dessus du pays et même du parti puisqu’il est devenu président à vie. On compte sans doute sur la technologie type 5G  pour contrôler encore un peu plus fait et gestes et même pensées d’un peuple chinois privé de toute source d’information extérieure et de toute capacité d’expression contraire à celle du parti. On a vu récemment comment la grande Chine respectait le statut d’autonomie de Hong Kong : En s’asseyant tout simplement sur ces principes et en réclamant le droit de rapatrier en Chine les justiciables. Quand on sait comment fonctionne la justice Chine, on devine qu’elle peut être le sort de ces justiciables dont nombre finissent dans des geôles  digne de celles de Mao. Pour preuve encore,  l’internement de près de 2 millions de Ouigours essentiellement  pours leurs opinions religieuses. Jusque-là les Chinois ont accepté d’être pratiquement totalement privés de liberté démocratique au profit d’un développement économique indéniable surtout pour les couches moyennes, aussi pour les membres du parti qui sont devenus milliardaires. Il se pourrait bien toutefois que la donne change un peu car la baisse de croissance de la Chine se traduit par une crise de l’emploi et du pouvoir d’achat. Cela en raison du fait que les pays réceptacles des exportations chinoises n’acceptent plus des exportations aussi inégalitaires vis-à-vis des aspects sociaux, sanitaires ou environnementaux. C’est  peut-être au moment où la Chine apparaît après 70 ans de régime communiste au mieux de sa forme que pourrait bien s’amorcer les difficultés car aucune idéologie n’a jamais réussi jusqu’alors  à maintenir les hommes sous le joug d’une dictature. Il faudra toutefois se méfier des velléités de la Chine à exporter leur modèle en prenant en particulier le contrôle des informations et de la pensée des citoyens via les nouvelles technologies notamment la 5G.

 

Le projet sociétal soumis à la dictature des doxophophes

Le projet sociétal  soumis à la dictature des  doxophophes

 

On ne manque pas d’intellectuels, de scientifiques qui pourraient nourrir un projet sociétal faisant autant appel au progrès qu’à la raison. Mais le projet sociétal leur échappe puisqu’il est surtout soumis désormais à la dictature des doxophobes  comme Platon nommait ces fabricants  d’opinion. Le projet politique du coup se résume à une sorte de cocktail d’idées populistes, de propos de bistrot masquant souvent les véritables intentions idéologiques et les projets réels .  Ce qui fonde essentiellement les axes d’un projet sociétal, ce sont essentiellement les mouvements d’opinion avec toutes ses contradictions et ses évolutions.

Il suffit par exemple d’un événement pour qu’on sorte soudain du chapeau la question de la laïcité, de l’immigration ou de la PMA sans parler évidemment des questions économiques et sociales dont les enjeux fluctuent au gré de l’actualité.  On objectera que cette opinion participe d’un fonctionnement démocratique. Le problème, c’est que cette  opinion est surtout fabriquée par les grands médias et que la plupart de ces grands médias sont désormais dans les mains des financiers. La maîtrise des grands médias par les financiers est évidemment stratégique. Il ne s’agit pas pour les nouveaux patrons de l’info de réaliser des profits car la plupart des médias sont dans le rouge. Il s’agit d’un investissement pour fabriquer l’opinion.  

Ce sont désormais les sondages et les organismes d’opinion qui font les programmes politiques et les orientations. Or ces sondages sont souvent manipulés et reposent sur des problématiques déformées en tout cas incomplètes. Insidieusement une opinion apparaît dans un journal ou autre média, est reprise progressivement par d’autres pour constituer finalement le sentiment général de la population. Bref une forme d’intoxication légitimée par la consultation dite démocratique de sondages souvent bidonnés. Pour s’en persuader, il faut voir le poids politique et la présence des sondeurs par exemple dans les débats des chaînes d’info continue. Une présence autrement plus significative que celle des scientifiques, des philosophes ou des représentants de la société civile. Bref, les nouveaux médecins de Molière qui parle le latin de l’opinion pour mieux la manipuler.

À Hongkong: à nouveau 800 000 manifestants contre la dictature de Pékin

À Hongkong: à nouveau  800 000 manifestants contre la dictature de Pékin  

 

 

 

A nouveau 800.000 participants à la manifestation du 8 décembre  pour protester contre le régime  dictature de Pékin. Notons cependant que c’est la première manifestation autorisée par la Chine. On a beaucoup parlé de ce  conflit qui oppose Hong Kong à Pékin mais on parle moins des opérations de nettoyage ethnique sur lesquels le parti communiste chinois met une chape de plomb. Comme sous Mao, le processus de sinisation vise à tuer tout particularisme culturel, démocratique ou religieux. Non seulement la dictature s’amplifie en Chine mais ce pays durcit sa diplomatie pour nier toute entrave à la démocratie n’hésitant pas à comparer le problème des gilets jaunes  en France avec les 2 millions de Ouighours emprisonnés dans des camps ! Les occidentaux s’offusquent mais mollement car des intérêts commerciaux sont en jeu. Pour vendre des Airbus ou des centrales nucléaires, on peut passer sur les libertés individuelles et collectives et même sur la répression et  les tortures . Rien ne fera changer le régime chinois sinon des menaces économiques car la chine veut aussi exporter son régime politique !

Par contre, la Chine sera nécessairement sensible  à des représailles économiques puisqu’elle inonde la monde de son industrie manufacturière polluante.  La dictature communiste chinoise se rapproche de plus en plus du modèle maoïste  avec d’une part son système d’évaluation civique de chaque citoyen,  d’autre part la répression de tous les opposants. sans parler de son président élu maintenant à vie . Par exemple ,  d’après des organisations de défense des droits de l’homme, plus de deux  millions de musulmans sont détenus au Xinjiang dans des camps de rééducation politique.

La même démarche que le maoïsme qui a fait près de 70 millions de morts en temps de paix . Tel est le stupéfiant record détenu par Mao (1893-1976), « le suprême despote totalitaire », selon Simon Leys. Cependant, le portrait du « grandiose pilote, grandiose chef, grandiose général en chef, grandiose maître à penser, suprêmement bienaimé président Mao » orne toujours les murs de la Cité interdite et les foules continuent de défiler dans l’affreux mausolée coffre-fort qui abrite sa momie. Un cas unique parmi les dictateurs du XXe siècle. L’Histoire a jugé Hitler et Staline ; « pour Mao, le verdict est encore en suspens », selon Federico Rampini, auteur de « l’ombre de Mao » (éd. Robert Laffont).

Pékin récuse ce chiffre des Ouigours emprisonnés aujourd’hui  dans les camps et évoque des « centres de formation professionnelle » destinés à lutter contre la radicalisation islamiste, en réaction à une série d’attentats sanglants attribués ces dernières années à des militants ouïghours.

La France a appelé ce mercredi la Chine à cesser ses « détentions arbitraires de masse » au Xinjiang (nord-ouest), où plus d’un million de musulmans, principalement d’ethnie ouïghoure, seraient détenus dans ce que Pékin présente comme des « centres de formation professionnelle ». « Nous appelons les autorités chinoises à mettre un terme aux détentions arbitraires de masse dans des camps », a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères au point de presse électronique quotidien du Quai d’Orsay.

« Nous invitons la Chine, outre la fermeture des camps d’internement, à inviter la Haut-commissaire aux Droits de l’Homme (de l’ONU, Michelle Bachelet) et les experts des procédures spéciales dans les meilleurs délais afin de rendre compte de manière impartiale de la situation », a ajouté le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

Une nouvelle fuite de documents officiels chinois a jeté une lumière crue sur les « centres de formation professionnelle » où seraient détenus près de  2  million de musulmans. Ces documents, obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et publiés dimanche par 17 organes de presse à travers le monde, détaillent les règlements draconiens régissant les sites de détention installés au Xinjiang, vaste région du nord-ouest de la Chine à majorité musulmane.

 

Chine: le retour de la terreur et de la dictature maoïste

Chine: le retour de la terreur et de la dictature maoïste

 

 

On a beaucoup parlé du conflit qui oppose Hong Kong à Pékin mais on parle moins des opérations de nettoyage ethnique sur lesquels le parti communiste chinois met une chape de plomb. Comme sous Mao, le processus de sinisation vise à tuer tout particularisme culturel, démocratique ou religieux. Non seulement la dictature s’amplifie en Chine mais ce pays durcit sa diplomatie pour nier toute entrave à la démocratie n’hésitant pas à comparer le problème des gilets jaunes  en France avec les 2 millions de Ouighours emprisonnés dans des camps ! Les occidentaux s’offusquent mais mollement car des intérêts commerciaux sont en jeu. Pour vendre des Airbus ou des centrales nucléaires, on peut passer sur les libertés individuelles et collectives et même sur la répression et  les tortures . Rien ne fera changer le régime chinois sinon des menaces économiques car la chine veut aussi exporter son régime politique !

Par contre, la Chine sera nécessairement sensible  à des représailles économiques puisqu’elle inonde la monde de son industrie manufacturière polluante.  La dictature communiste chinoise se rapproche de plus en plus du modèle maoïste  avec d’une part son système d’évaluation civique de chaque citoyen,  d’autre part la répression de tous les opposants. sans parler de son président élu maintenant à vie . Par exemple ,  d’après des organisations de défense des droits de l’homme, plus de deux  millions de musulmans sont détenus au Xinjiang dans des camps de rééducation politique.

La même démarche que le maoïsme qui a fait près de 70 millions de morts en temps de paix . Tel est le stupéfiant record détenu par Mao (1893-1976), « le suprême despote totalitaire », selon Simon Leys. Cependant, le portrait du « grandiose pilote, grandiose chef, grandiose général en chef, grandiose maître à penser, suprêmement bienaimé président Mao » orne toujours les murs de la Cité interdite et les foules continuent de défiler dans l’affreux mausolée coffre-fort qui abrite sa momie. Un cas unique parmi les dictateurs du XXe siècle. L’Histoire a jugé Hitler et Staline ; « pour Mao, le verdict est encore en suspens », selon Federico Rampini, auteur de « l’ombre de Mao » (éd. Robert Laffont).

Pékin récuse ce chiffre des Ouigours emprisonnés aujourd’hui  dans les camps et évoque des « centres de formation professionnelle » destinés à lutter contre la radicalisation islamiste, en réaction à une série d’attentats sanglants attribués ces dernières années à des militants ouïghours.

La France a appelé ce mercredi la Chine à cesser ses « détentions arbitraires de masse » au Xinjiang (nord-ouest), où plus d’un million de musulmans, principalement d’ethnie ouïghoure, seraient détenus dans ce que Pékin présente comme des « centres de formation professionnelle ». « Nous appelons les autorités chinoises à mettre un terme aux détentions arbitraires de masse dans des camps », a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères au point de presse électronique quotidien du Quai d’Orsay.

« Nous invitons la Chine, outre la fermeture des camps d’internement, à inviter la Haut-commissaire aux Droits de l’Homme (de l’ONU, Michelle Bachelet) et les experts des procédures spéciales dans les meilleurs délais afin de rendre compte de manière impartiale de la situation », a ajouté le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

Une nouvelle fuite de documents officiels chinois a jeté une lumière crue sur les « centres de formation professionnelle » où seraient détenus près de  2  million de musulmans. Ces documents, obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et publiés dimanche par 17 organes de presse à travers le monde, détaillent les règlements draconiens régissant les sites de détention installés au Xinjiang, vaste région du nord-ouest de la Chine à majorité musulmane.

 

 

Chine: le retour de la dictature maoïste

Chine: le retour de la dictature maoïste

 

 

Non seulement la dictature s’amplifie en Chine mais ce pays durcit sa diplomatie pour nier toute entrave à la démocratie n’hésitant pas à comparer le problème des gilets jaunes  en France avec les 2 millions de Ouighours emprisonnés dans des camps ! Les occidentaux s’offusquent mais mollement car des intérêts commerciaux sont en jeu. Pour vendre des airbus ou des centrales nucléaires, on peut passer sur les libertés individuelles et collectives et même sur la répression et  les tortures . Rien ne fera changer le régime chinois sinon des menaces économiques car la chine veut aussi exporter son régime politique !

Par contre, la Chine sera nécessairement sensible  à des représailles économiques puisqu’elle inonde la monde de son industrie manufacturière polluante.  La dictature communiste chinoise se rapproche de plus en plus du modèle maoïste  avec d’une part son système d’évaluation civique de chaque citoyen,  d’autre part la répression de tous les opposants. sans parler de son président élu maintenant à vie . Par exemple ,  d’après des organisations de défense des droits de l’homme, plus de deux  millions de musulmans sont détenus au Xinjiang dans des camps de rééducation politique.

La même démarche que le maoïsme qui a fait près de 70 millions de morts en temps de paix . Tel est le stupéfiant record détenu par Mao (1893-1976), « le suprême despote totalitaire », selon Simon Leys. Cependant, le portrait du « grandiose pilote, grandiose chef, grandiose général en chef, grandiose maître à penser, suprêmement bienaimé président Mao » orne toujours les murs de la Cité interdite et les foules continuent de défiler dans l’affreux mausolée coffre-fort qui abrite sa momie. Un cas unique parmi les dictateurs du XXe siècle. L’Histoire a jugé Hitler et Staline ; « pour Mao, le verdict est encore en suspens », selon Federico Rampini, auteur de « l’ombre de Mao » (éd. Robert Laffont).

Pékin récuse ce chiffre des Ouigours emprisonnés aujourd’hui  dans les camps et évoque des « centres de formation professionnelle » destinés à lutter contre la radicalisation islamiste, en réaction à une série d’attentats sanglants attribués ces dernières années à des militants ouïghours.

La France a appelé ce mercredi la Chine à cesser ses « détentions arbitraires de masse » au Xinjiang (nord-ouest), où plus d’un million de musulmans, principalement d’ethnie ouïghoure, seraient détenus dans ce que Pékin présente comme des « centres de formation professionnelle ». « Nous appelons les autorités chinoises à mettre un terme aux détentions arbitraires de masse dans des camps », a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères au point de presse électronique quotidien du Quai d’Orsay.

« Nous invitons la Chine, outre la fermeture des camps d’internement, à inviter la Haut-commissaire aux Droits de l’Homme (de l’ONU, Michelle Bachelet) et les experts des procédures spéciales dans les meilleurs délais afin de rendre compte de manière impartiale de la situation », a ajouté le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

Une nouvelle fuite de documents officiels chinois a jeté une lumière crue sur les « centres de formation professionnelle » où seraient détenus près de  2  million de musulmans. Ces documents, obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et publiés dimanche par 17 organes de presse à travers le monde, détaillent les règlements draconiens régissant les sites de détention installés au Xinjiang, vaste région du nord-ouest de la Chine à majorité musulmane.

Chine -70 ans de régime communiste : l’envoûtante drogue de la dictature

Chine -70 ans de régime communiste : l’envoûtante drogue de la dictature  

 

 

 

On ne peut sans doute pas discuter des progrès économiques, sociaux et technologiques qu’a obtenus la Chine. Mais on ne peut oublier que ce développement économique s’est produit dans un environnement démocratique qui bâillonne les citoyens, étouffe toute liberté individuelle et collective sans parler des millions de morts. C’est le triomphe d’un régime de dictature et d’aliénation. La plupart des morts sont dues aux terribles règnes de Mao. Une posture dans laquelle s’inscrit malheureusement le président chinois actuel qui vient de se mettre au-dessus du pays et même du parti puisqu’il est devenu président à vie. On compte sans doute sur la technologie type 5G  pour contrôler encore un peu plus fait et gestes et même pensées d’un peuple chinois privé de toute source d’information extérieure et de toute capacité d’expression contraire à celle du parti. On a vu récemment comment la grande Chine respectait le statut d’autonomie de Hong Kong : En s’asseyant tout simplement sur ces principes et en réclamant le droit de rapatrier en Chine les justiciables. Quand on sait comment fonctionne la justice Chine, on devine qu’elle peut être le sort de ces justiciables dont nombre finissent dans des geôles  digne de celles de Mao. Jusque-là les Chinois ont accepté d’être pratiquement totalement privés de liberté démocratique au profit d’un développement économique indéniable surtout pour les couches moyennes, aussi pour les membres du parti qui sont devenus milliardaires. Il se pourrait bien toutefois que la donne change un peu car la baisse de croissance de la Chine se traduit par une crise de l’emploi et du pouvoir d’achat. Cela en raison du fait que les pays réceptacles des exportations chinoises n’acceptent plus des exportations aussi inégalitaires vis-à-vis des aspects sociaux, sanitaires ou environnementaux. C’est  peut-être au moment où la Chine apparaît après 70 ans de régime communiste au mieux de sa forme que pourrait bien s’amorcer les difficultés car aucune idéologie n’a jamais réussi jusqu’alors  à maintenir les hommes sous le joug d’une dictature. Il faudra toutefois se méfier des velléités de la Chine à exporter leur modèle en prenant en particulier le contrôle des informations et de la pensée des citoyens via les nouvelles technologies notamment la 5G.

Hong Kong : toujours des manifs contre la dictature communiste

Hong Kong : toujours des manifs contre la dictature communiste

 

Jusque-là les mesures de répression n’ont pas entamé l’enthousiasme des manifestants de Hong Kong qui refusent les méthodes dictatoriales du régime chinois. Non seulement les manifestations ne cessent pas mais elles amplifient. Pourtant, Pékin a déployé d’importantes forces armées autour de Hong Kong. La question se pose de savoir si Pékin va s’engager dans une opération de répression type Tienanmen et faire à nouveau des milliers de morts. Une perspective qui pourrait sans doute réveiller les idéaux  démocratiques des pays modernes et conduire, il faut l’espérer, à des mesures de rétorsion économique, le seul terrain sur lequel Pékin  est sensible. Des milliers de manifestants antigouvernementaux ont donc marché samedi dans les rues de Hong Kong malgré l’interdiction. La police a tiré des cartouches de gaz lacrymogène et brièvement utilisé des canons à eau contre des protestataires rassemblés près du siège local de l’Armée populaire de libération.

La police a tiré des cartouches de gaz lacrymogène et brièvement utilisé des canons à eau contre des protestataires rassemblés près du siège local de l’Armée populaire de libération.

Des manifestants ont répliqué en jetant des briques et des cocktails Molotov sur les forces de l’ordre.

Faute d’autorisation, le Front civique des droits de l’homme, à l’origine des grandes manifestations du mois de juin qui ont réuni plusieurs millions de personnes, a annulé son appel à manifester pour marquer le cinquième anniversaire de la décision par Pékin de limiter les réformes démocratiques dans l’ancienne colonie britannique.

Vendredi, plusieurs activistes ont été arrêtés, parmi lesquels Joshua Wong, figure du Mouvement des parapluies qui avait paralysé l’ancienne colonie britannique en 2014. Il a été inculpé d’organisation de manifestation illégale avant d’être libéré sous caution.

Né en avril du rejet d’un projet de loi qui aurait permis l’extradition de suspects vers la Chine continentale, le mouvement de contestation s’est élargi à des revendications plus larges, dont la protection des libertés et de l’autonomie dont jouit la “région administrative spéciale”.

Nombre de Hongkongais estiment que ce régime particulier, résumé par la formule “un pays, deux systèmes”, est aujourd’hui menacé par l’emprise croissante qu’exerce le gouvernement central chinois.

La presse officielle chinoise a prévenu vendredi que les soldats chinois stationnés dans la région administrative spéciale n’avaient pas une présence seulement symbolique et n’auraient “aucune raison de rester les bras croisés” si la situation venait à empirer.

Hong Kong : la dictature communiste en route

 

 

Pour le régime communiste chinois, de plus en plus dictatorial, il y a deux méthodes pour  éteindre la contestation. Soit la violence brutale en tuant des milliers de responsables et de manifestants comme à Tienanmen, soit la terreur consistant notamment à emprisonner sans raison les leaders de la  révolte. Pour l’instant, le  gouvernement chinois emploie la seconde manière en arrêtant les leaders et les députés qui s’opposent à Pékin. La situation paraît de plus en plus inquiétante du fait durcissement du régime ; par exemple on a fait  sauter le verrou de la durée du mandat préside Xi. Lequel en profite pour d’ailleurs resiniser les symboles culturels ou les religions. Plusieurs figures du mouvement pro-démocratie à Hong Kong ont ainsi été arrêtées vendredi, parmi lesquelles le militant Joshua Wong, qui avait été libéré de prison en juin. Ces arrestations interviennent après l’interdiction par la police d’une nouvelle grande manifestation qui était prévue samedi, mais qui a été annulée par ses organisateurs. Elle devait marquer le cinquième anniversaire du refus par Pékin d’organiser des élections au suffrage universel dans la ville, décision qui fut le déclencheur du « Mouvement des parapluies ». Ce mouvement de contestation avait été marqué par 79 jours d’occupation du coeur financier et politique de Hong Kong.

Deux des grandes figures de ce mouvement, Joshua Wong et Agnes Chow, tous deux âgés de 22 ans et très populaires au sein de la contestation actuelle, ont été arrêtées vendredi, a annoncé leur parti.  »

Le site Hong Kong Free Press a fait état de son côté de l’arrestation jeudi soir du militant indépendantiste Andy Chan. Le fondateur du Parti national (HKNP), minuscule formation indépendantiste interdite par les autorités en 2018, a été interpellé alors qu’il était sur le point d’embarquer dans un vol à destination du Japon, selon Hong Kong Free Press qui cite un porte-parole de la police.

Vendredi, les organisateurs d’une grande manifestation prévue à Hong Kong ont annulé ce rassemblement après l’échec de leur appel devant une commission, comme l’indiquent plusieurs journalistes locaux. 

Russie : contestation de la dictature

Russie : contestation de la dictature

 

Pendant que Macron va prochainement recevoir Poutine, les opposants manifestent de plus en plus régulièrement pour avoir le droit de se présenter aux élections !


Une nouvelle fois une manifestation s’est déroulée en Russie pour protester contre la dictature qui interdit aux candidats de se présenter aux prochaines élections et qui de surcroît profitent des manifestations pour mettre en prison les opposants politiques. Avec Poutine, la répression et de plus en plus violentes, et on peut s’étonner que les occidentaux et la France en particulier tolèrent de pareille atteinte à la démocratie et aux droits de l’homme. À noter cependant la grande tolérance démocratique cette fois puisque la manifestation a été autorisée mais pour deux heures seulement ! On se demande vraiment pourquoi la venue de Poutine se justifie en France à moins que Poutine comme Macron affaiblis respectivement ne cherche à redorer leur blason avec leur posture  internationale. Des dizaines de milliers de personnes ont participé samedi 10 août à une manifestation à Moscou pour demander des élections libres au parlement municipal après l’invalidation de nombreuses candidatures par la commission électorale. Il s’agit de la plus grosse mobilisation en Russie depuis le début de ce mouvement de contestation. 136 personnes ont été arrêtées à Moscou, selon un communiqué de la police de la ville.

Quelques heures avant le début de la manifestation, la police a procédé à l’arrestation de l’avocate et dernière figure de l’opposition en liberté, Lioubov Sobol, qui a entamé une grève de la faim. Des hommes masqués sont intervenus dans ses bureaux et la police a déclaré avoir obtenu des informations selon lesquelles l’opposante et d’autres militants prévoyaient de mener des «provocations» lors du rassemblement de samedi. «Je ne vais pas pouvoir aller à la manifestation. Mais vous savez quoi faire sans moi. La Russie sera libre», a déclaré l’avocate.

 

Les manifestants ont pu accéder au lieu du rassemblement après être passés entre des portiques détecteurs de métaux pour participer à cette quatrième journée de protestation en un mois. Les protestataires demandent que soient autorisées les candidatures qui ont été exclues du scrutin destiné à désigner le parlement moscovite le 9 septembre. Les autorités municipales ont autorisé la manifestation de samedi contrairement à celle de la semaine précédente qui s’est soldée par l’arrestation de plus de mille personnes, parfois dans des conditions violentes

Encadré par une forte présence policière et autorisé pour seulement deux heures, le rassemblement à démarré sous la pluie à 14h00 sur l’avenue Sakharov, près du centre de la capitale russe, seul lieu de manifestation autorisé. Dans le calme, les manifestants portaient des pancartes sur lesquelles était écrit «Donnez-nous le droit de vote» ou «Vous nous avez assez menti», tandis que d’autres brandissaient des drapeaux russes ou les portraits d’activistes arrêtés.

 

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