Archive pour le Tag 'dialectique'

Zemmour : le franc-parler face à la dialectique « bla-bla » de l’ENA

Zemmour : le franc-parler face à la dialectique « bla-bla » de l’ENA

Bien entendu ce qui caractérise Zemmour, c’est son extrémisme et sa radicalité. Mais le fait qu’il intéresse autant les Français tient peut-être à autre chose à savoir qu’il porte un discours complètement décapé -souvent provocateur- qui s’oppose totalement à la dialectique bla-bla de l’ENA qui a contaminé l’ensemble du personnel politique.

Certes, tous les responsables ne sont pas diplômés de l’ENA mais la plupart des partis sont cependant sous tutelle des élèves de la grande école d’administration française. Une école qui a aussi fourni non seulement des responsables politiques à tous les échelons mais aussi des ministres et des présidents de la république. Du coup depuis des dizaines d’années, le système politique a adopté ce langage incompréhensible de l’ENA qui consiste essentiellement à noyer la problématique dans un flot de paroles qui se veut technocratique mais qui est seulement scientiste.

La réalité, c’est que les produits de l’ENA sont à peu près incompétent en tout mais ils abritent cette in compétence derrière des discours complètement abscons qui peuvent endormir les auditoires les plus velléitaires. Malheureusement ,ce langage a été adopté par tout le petit monde politique y compris par tous ceux qui n’ont pas fréquenté la célèbre école. Les médias eux-mêmes se sont convertis à cette langue qui permet d’occulter le vide complet de la pensée dans tous les domaines socio-économiques et sociétaux.

Zemmour, lui, appelle un chat un chat et même y voit un félidé sauvage aussi dangereux qu’un tigre.

En clair, Zemmour a surtout l’avantage de nommer des faits réels partagés par sans doute une majorité de Français même si ensuite ces mêmes Français n’adhèrent pas aux analyses caricaturales qu’en  tire l’intéressé et encore moins aux mesures radicales irréalistes qu’il  propose. Pour affronter Zemmour, il faudra se débarrasser des oripeaux de ce langage énarchique  dépassé. Pour preuve Mélenchon qui n’est pas lui-même sans culture et sans radicalité, s’est aussi trouvé parfois bousculé dans le débat qui l’a opposé à Zemmour.

Zemmour: culture, dialectique et mauvaise foi

Zemmour:   culture, dialectique et mauvaise foi

Le phénomène Zemmour constitue en quelque sorte un révélateur des faiblesses intellectuelles du monde politique actuel. Pour parler vulgairement, le personnel politique actuel est assez peu « sexy ». Ils sont nombreux à vouloir prendre le pouvoir mais bien peu disposent du charisme, de la culture et d’une vision de l’avenir. Pour preuve , à fin de cacher les insuffisances d’analyse et de perspectives, la plupart des candidats jouent aux syndicalistes en proposant des relèvements de salaire comme si c’était le rôle premier du président de la république.

Dans ce domaine,  Macron mène le bal avec sa politique du chéquier. Les autres prétendants à la magistrature suprême le suivent. On voit ainsi Hidalgo proposer le doublement des salaires des enseignants ou encore Sandrine Rousseau, la gauchiste, annoncer une sorte de salaire universel de 850 €. Chaque candidat presque tente donc de satisfaire des revendications très catégorielles faute de pouvoir proposer des orientations structurelles et sociétales crédibles. zemmour, lui,  s’engouffre sur le terrain sociétale pudiquement ignoré par une sociologie politique qui évidemment ne vit pas les difficultés des couches populaires.

Le succès de Zemmour tient aussi à sa personnalité. D’abord l’intéressé n’est pas sans culture quand la plupart des autres sont complètement imprégnés de l’anti culture de l’ENA : soit qu’ils en proviennent, soit qu’ils l’ imitent. Résultat une espèce de discours pseudo scientifique qui donne l’apparence du sérieux mais ne repose sur aucune pertinence ou presque. Voire à cet égard les évolutions du discours de Macron depuis 2017. Le même reproche peut être fait à nombre de responsables dont le discours évolue en fonction des sondages.

La supériorité relative de ZEMMOUR  provient aussi de la dialectique spécifique qu’il utilise. En réalité une sorte de dialectique marxiste qui vise en permanence à démonter l’adversaire par une supériorité intellectuelle supposée. On a pu vérifier que les affirmations statistiques de Zemmour lors du débat avec Mélenchon été pour le moins spécieuses. Mais Zemmour les utilise avec une telle assurance qu’il parvient à déstabiliser ses adversaires. Statistiques, citations littéraires et historiques et dialectique marxiste donnent ce sentiment de suffisance qui impressionne les adversaires de Zemmour d’autant qu’ils sont très FAIBLES  eux-mêmes en matière de connaissances des réalités sociales, économiques, et sociétales.

Zemmour présente enfin la particularité d’opérer des raccourcis brutaux pour retomber sur ses pieds idéologiques. Bref une caricature d’analyse qui chute inévitablement sur les obsessions de Zemmour.

 Cela d’autant plus que certains aspects qui évoquent ne sont pas sans fondement même s’ils sont instrumentalisés ET déformées.

On aura d’ailleurs noté au cours du débat Mélenchon Zemmour, le leader de l’extrême gauche était un peu noyé dans toutes les notes qu’on avait lui préparer. Zemmour par contre ne disposait ni de papier ni de stylo.( Discrètement il consultait quand même les messages de son Smartphone). Le tribun Mélenchon qui n’est pas lui-même sans culture s’est trouvé un peu déstabilisé à plusieurs reprises par le polémiste. Pour affronter le polémiste, il faudrait d’abord que les futurs adversaires comprennent la dialectique qu’ utilise Zemmor et disposent d’un socle intellectuel et politique un peu plus consistant.

PS : on ressort la vieille dialectique d’opposition

PS : on ressort la vieille dialectique d’opposition

 

L’ancien trotskiste,  Cambadélis, premier secrétaire du PS,  ressort la vielle dialectique « Haro sur ce gouvernement de droite ». « Un gouvernement de droite, une remise en cause du statut des fonctionnaires, le retour des inégalités, la purge chez les enseignants etc. » ;  bref le discours radical utilisé par  le parti socialiste quand il est dans l’opposition. Malheureusement il y a encore quelques jours ce même parti socialiste était au pouvoir et son bilan est encore pire que celui de Sarkozy. Jamais le chômage n’a été un tel niveau et les inégalités sociales aussi fortes. Du coup, le discours de Cambadélis qui redécouvre les vertus gauchistes tombe vraiment à plat. En cause évidemment,  l’usure du pouvoir et les contradictions d’un parti en voie d’extinction. Des responsables d’un parti vraiment trop grassouillets qui visiblement ont fait honneur à la gastronomie républicaine comme Hollande, Cambadélis, Julien Dray, ou même Moscovici. Trop joufflus, trop ventrus pour convaincre de leur ascétique et révolutionnaire  discours. Des critiques qui tombent à plat et qui masquent  mal le grand vide du parti socialiste dont l’audience dans le pays ne représente plus que 5 à 6 %. Jean-Christophe Cambadélis a fait du Mélenchon, il a dénoncé les idées proférées par différents membre du gouvernement avant leur entrée en fonction. Ainsi, il a « chargé » Jean-Michel Blanquer, le nouveau ministre de l’Education nationale qualifié « d’homme des purges, largement responsable de la diminution du nombre des enseignants » sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Il l’a aussi accusé de vouloir « remettre en cause le statut des enseignants et de trop militer pour l’autonomie des établissements, c’-est-à-dire en fait d’instituer l’inégalité ». Quant au nouveau ministre PRG de l’Agriculture, Jacques Mézard, il est l’homme qui est « pour le cumul des mandats » quant à Bruno Le Maire, il est celui qui « veut la fin du statut de la fonction publique territoriale » Et de conclure « ce gouvernement de droite pour la droite ne peut pas inspirer confiance ». Est-ce à dire que Jean-Christophe Cambadélis veut définitivement inscrire le PS dans l’opposition à Emmanuel Macron ? Le Premier secrétaire se refuse à répondre pour l’instant: « Nous nous voulons constructifs et vigilants. On verra qui sera majoritaire à l’Assemblée nationale »

« La journaliste britannique choquée » ou la dialectique du menteur Fillon

«  La journaliste britannique choquée » ou la dialectique du menteur Fillon

 

 

Jusque-là à droite le titre de Super menteur été détenu par Jacques Chirac impliqué dans plusieurs affaires mais jamais condamné et qui a même réussi à faire porter le chapeau des emplois fictifs du RPR à Alain Juppé. Ce titre devrait revenir sans conteste désormais à François Fillon qui a encore outrageusement menti leur de sa conférence de presse en indiquant que la journaliste anglaise avait été choquée par la déformation des propos qu’elle avait recueillis auprès de Pénélope Fillon, pire qu’elle en avait informé l’épouse de l’ancien premier ministre. Tout est complètement faux ;  la journaliste anglaise confirme totalement ce qu’elle avait recueilli auprès de Pénélope Fillon à savoir que cette dernière avait bien déclaré qu’elle ne s’était jamais mêlée de la politique et du travail de François Fillon. La dite journaliste confirme les propos recueillis. Elle a seulement adressé un tweet pour dire qu’elle était désolée mais a confirmé : « les faits sont les faits ». Fillon a menti une nouvelle fois et en plus devant 200 journalistes venus écouter ses explications concernant ses malversations financières. , François Fillon est en effet revenu sur l’émission Envoyé Spécial, qui a diffusé jeudi 2 février une enquête sur les soupçons d’emploi fictif de Pénélope Fillon. Dans une vidéo inédite tournée en 2007, on y voyait Penelope Fillon affirmer n’avoir «jamais été l’assistante» de son mari. Aujourd’hui, Fillon a assuré que «la journaliste qui a accompli cette interview s’est manifesté personnellement auprès de [son] épouse pour dire à quel point elle était choquée par l’utilisation qui avait été faite des morceaux de cette interview»Contactée par Libération, la journaliste Kim Willsher, qui a réalisé l’interview, dément «fermement» ces propos. «Je tiens à le dire très nettement : je n’ai jamais dénoncé l’enquête d’Envoyé Spécial. Ils ont fait leur boulot. Il y a une fausse rumeur, qui part de faux tweets. Si je suis choquée, c’est par cette fausse rumeur», explique la journaliste, en référence à une rumeur diffusée par Midi Libre et Eric Ciotti. Willsher reconnait simplement avoir envoyé un mail à Pénélope Filllon pour lui expliquer être «désolée» que l’interview qu’elle a réalisée ait des conséquences aujourd’hui. «Mais les faits sont les faits», insiste Willsher.

Chômage février El Khomri : la dialectique de l’incohérence

Chômage février  El Khomri : la dialectique de l’incohérence

Lors de sa nomination comme ministre du travail, la jeune oligarque avec promis de n’être pas la commentatrice des statistiques mensuelles du chômage. Une promesse aussitôt contredite par sa pratique. En effet sitôt annoncée,  mercredi 24 février, la baisse virtuelle du nombre de demandeurs d’emploi de 27.900 personnes en janvier, la ministre du Travail Myriam El Khomri s’est réjouie publiquement, se félicitant notamment de “ce que nous avons déjà réussi à faire pour les jeunes” et y voyant une « confirmation de la tendance qui se dessine depuis l’été dernier« . Pour l’occasion, la ministre avait même prévu un « priorité au direct » avec BFMTV, organisé depuis une agence Pôle emploi où elle se trouvait en visite. Un live au cours de laquelle on a pu la voir attendre, rayonnante, que le gong de 18 heures (heure de diffusion officielle des données) ait sonné afin d’annoncer en personne la grande nouvelle aux Français. Par contre jeudi 24 mars elle s’est montrée  aussi discrète que contradictoire avec cette déclaration surréaliste : »Ces résultats nous montrent aussi qu’au-delà des mesures de court terme structurelles, nous allons continuer à réformer notre pays jusqu’au bout, c’était le sens du projet de loi que j’ai présenté en conseil des ministres ». Il faudra évidemment apprendre à notre jeune ministre que par définition des mesures de court terme ne sauraient être de nature structurelle. Pas étonnant elle ne connaît rien à l’économie et au monde du travail. Elle n’a d’ailleurs pratiquement jamais travaillé dans la production et dans le privé. Elle est un pur produit de l’oligarchie du parti socialiste. Bien entendu un ministre du travail comme hirondelle ne peut faire le printemps de l’emploi mais on exigerait quand même un peu de cohérence et de compétence. Il faut d’abord rappeler que la baisse du chômage en janvier était très artificielle et liée essentiellement un biais statistique. De l’aveu même du service des statistiques du ministère du travail). Le service des statistiques du ministère du Travail (Dares) mentionnait  un détail qui aurait dû appeler sa patronne à plus de retenue : « Le nombre de sorties de catégories A, B et C pour cessation d’inscription pour défaut d’actualisation a enregistré une hausse inhabituellement forte« . En clair, sans dire dans quelles proportions exactes, la Dares concède que la baisse est en partie due au fait que nombre de demandeurs d’emplois ont été sortis des statistiques le mois dernier faute d’avoir mis à jour leur situation. Ce qui “affecte à la baisse” (sic) le point faute de croissance (le pipe va frôler le rouge en février Le chômage est forcément reparti à la hausse en février en France, un mouvement qui touche toutes les catégories d’âge et qui a porté le nombre de demandeurs d’emplois à un nouveau record dans la catégorie A, selon les données publiées jeudi par le ministère du Travail. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, sans aucune activité, a ainsi progressé de 1,1% sur le mois pour atteindre 3.591.000, soit 38.400 de plus qu’à fin janvier. En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), la hausse est limitée à 0,1% (+3.100 à 5.462.800, 5.766.300 en incluant les départements d’Outre-mer). « Ces résultats nous montrent aussi qu’au-delà des mesures de court terme structurelles, nous allons continuer à réformer notre pays jusqu’au bout, c’était le sens du projet de loi que j’ai présenté ce matin en conseil des ministres, qui vise justement à développer de nouvelles réponses à la fois pour encourager l’emploi durable (…), en donnant plus de souplesse aux entreprises (…) et en créant aussi des droits nouveaux », a déclaré la ministre du Travail Myriam El Khomri sur iTELE et le bricolage statistiques ne peut même pas venir au secours de la ministre du travail puisque  le nombre de cessations d’inscription pour défaut d’actualisation est au plus haut depuis l’été 2013.




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