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Société-Changement d’heure : un rituel idiot et nuisible à la santé

Société-Changement d’heure  : un  rituel idiot et nuisible à la santé

 

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé  le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle ! Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation.

 

Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.  54 % Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %).

 

Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une  réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ».

En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France).

La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.

Un rapport remis au Sénat français en 1997concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

 

Technocratie-Changement d’heure :toujours aussi idiot et nuisible à la santé

Technocratie-Changement d’heure :toujours aussi idiot et nuisible à la santé

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle !

Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ».

Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile. 54 % Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %).

Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ».

En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France).

La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.

Un rapport remis au Sénat français en 1997 concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

Changement d’heure :toujours aussi idiot et nuisible à la santé

Changement d’heure :toujours aussi idiot et nuisible à la santé

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle !

Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ».

Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile. 54 % Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %).

Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ».

En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France).

La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.

Un rapport remis au Sénat français en 1997 concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

Suppression du changement d’heure : c’est pas pour demain !

Suppression du changement d’heure : c’est pas pour demain !

Un article de France Info explique que la suppression du changement d’heure pourtant en principe décidé par l’Union européenne n’est pas pour demain. Pourtant un texte a été voté mais de nombreux événements majeurs sont venus perturber l’examen de la question. En outre personne n’est vraiment d’accord avec ce qu’il faut substituer au changement d’heure. Certains parlent d’une heure commune mais beaucoup ne sont pas d’accord sur le choix entre heure d’été et heure d’hiver. En outre, on avance maintenant l’idée de fuseaux horaires à l’intérieur de l’Union européenne ce qui finalement ne ferait que compliquer encore la situation actuelle. Bref la suppression du changement d’heure n’est pas pour demain.

En septembre 2018, la Commission européenne a proposé une directive visant à supprimer le changement d’heure et à harmoniser les zones horaires à l’intérieur de l’UE. Ce texte a été adopté par les députés du Parlement européen en mars 2019, avant l’étape cruciale des négociations interinstitutionnelles en octobre de la même année. Mais à en juger par la feuille de route disponible sur le site du Parlement, ces tractations sont au point mort depuis trois ans.

Parmi les raisons citées pour expliquer le retard, figurent la gestion de la pandémie de Covid-19, puis la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (votée en 2016, effective depuis le 1er janvier 2021). « Il y a un problème de bande passante, a expliqué à Euronews (article en anglais) l’eurodéputé suédois Jakop Dalunde, proche du dossier. Le système politique ne peut pas tout gérer à la fois (…) et, actuellement, l’Europe est très occupée. »
Le gigantesque plan européen de relance post-Covid-19 et l’invasion russe de l’Ukraine depuis le 24 février ont largement accaparé les instances européennes. Aucun calendrier n’a pour l’instant été fixé pour la reprise du travail sur les zones horaires au sein de l’UE.

Heure d’été ou heure d’hiver ? Tous les acteurs ne sont pas d’accord sur l’horaire qu’il faudrait adopter en cas de fin du système. Pour aiguiller les décideurs européens, plus de 70 organisations publiques de santé ont signé la Convention de Barcelone sur les politiques horaires en octobre 2021. Cette dernière propose un redécoupage de l’Europe en quatre zones, qui verrait par exemple l’Allemagne, la Suisse et l’Italie se séparer de la France et du Benelux, en se plaçant à une heure de décalage.
Cette possible modification des fuseaux horaires européens inquiète certains acteurs économiques. Les appréhensions portent majoritairement sur le commerce et le marché commun européen, qui pourraient pâtir – au moins le temps de la transition – d’un redécoupage horaire de l’UE. Ces débats mêlant changement d’heure et économie ne se limitent d’ailleurs pas à l’Europe. Aux Etats-Unis par exemple, la question divise fréquemment les sénateurs, rapporte Politico sur son site (article en anglais), et les discussions sont parfois houleuses.

Ces partenaires économiques accepteront-ils un tel bouleversement ? Le flou reste entier, et les récentes déclarations de la Commission européenne n’apportent pas plus de précisions à ce sujet. « C’est à chaque Etat membre de décider de l’heure légale qu’il souhaite adopter », a expliqué l’institution à Euronews – en soulignant au passage que ces choix doivent idéalement tenir compte des consultations nationales et du dialogue entre pays voisins. De quoi faire durer les débats encore un bon moment.

Technocratie- Changement d’heure : un rituel ridicule et nuisible à la santé

Technocratie- Changement d’heure : un rituel ridicule et nuisible à la santé

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle !

Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation.

Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile. 54 % Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %).

Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ». En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France).

La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %. Un rapport remis au Sénat français en 1997 concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

Changement d’heure : un rituel ridicule et nuisible à la santé

Changement d’heure : un rituel ridicule et nuisible à la santé

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle !

Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation.

Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile. 54 % Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %).

Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ». En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France).

La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %. Un rapport remis au Sénat français en 1997 concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

Changement d’heure d’été : toujours le même rituel ridicule

Changement d’heure d’été : toujours le même rituel ridicule

 

 

 

Ce week-end, il  va falloir se soumettre à nouveau au rituel ridicule de changement d’heure ; Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire. En matière d’énergie, ce qui est économisé  le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle ! Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure  et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ».

Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.  54 % Selon un sondage Opinion Way pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). (59 %) mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une  réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ». En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été.

Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.  Un rapport remis au Sénat français en 1997

concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

Changement d’heure : ça continue

Changement d’heure : ça continue

La suppression du changement d’heure avait été promis; le problème, c’est que les pays de l’union européenne ne sont pas d’accord entre vis-à-vis de cette éventualité. Du coup pour ne pas ajouter un différend supplémentaire aux oppositions sur de nombreux autres sujets, on a décidé de mettre la question sous le tapis.

La question ne sera même pas évoquée et la conséquence c’est que sans doute le rituel idiot du changement d’heure va se poursuivre «La directive soulève de très nombreux désaccords au sein du Conseil», explique l’un des porte-paroles de la France à Bruxelles . «Vu les différends sur ce sujet, je pense que personne ne veut ouvrir à nouveau cette boîte de Pandore.» Même sans la crise du Covid-19, le changement d’heure n’aurait donc pas été pour avril 2021.

Au vu du retard pris par les institutions européennes sur les propositions à débattre suite à la crise sanitaire, on peut envisager que la question ne reviendra pas sur la table avant 2022. Encore faudra-t-il qu’à ce moment, les membres de l’UE parviennent à accorder leurs violons – et à synchroniser leurs montres.

Société:« La ville du quart d’heure » ?

Société:« La ville du quart d’heure »  ?

Carlos Moreno, directeur scientifique de la chaire « Entreprenariat, territoire, innovation » à l’Université Paris-I.

 

Carlos Moreno est un chercheur et entrepreneur franco-colombien, directeur scientifique de la chaire « Entreprenariat, territoire, innovation » à l’Université Paris-I. Il est le père du concept de « ville du quart d’heure ».

Notons cependant que cette ville du quart d’heure existe déjà dans les petites villes et les villes moyennes. D’où peut-être la remise en cause de ville de taille démentielle ? (NDLR). Interview dans l’Opinion.

Nos villes sont aujourd’hui stressantes, inégalitaires… Ont-elles été victimes de leur propre croissance ?

Au même titre que le XIXe siècle était celui des Empires et le XXe celui des Etats-Nations, le XXIe est bien celui des villes. Le moteur du changement d’ère dans notre modernité de l’après-guerre, a été l’émergence des villes-monde, créatrices de richesses, centres de pouvoir et de décision. Mais la ville qui gagne est aussi celle qui perd. La richesse s’accompagne inéluctablement d’inégalités et d’un contexte socialement anxiogène. La ville reluisante par son patrimoine est aussi la ville en proie à des incivilités majeures. Surtout, elle concentre les trois défis de notre génération : la crise écologique, car nos centres-villes sont de plus en plus pollués ; la crise sanitaire, car les villes sont les premiers espaces confinés ; et la crise sociale, générée par les fractures territoriales. Les villes portent en elles les réponses à ces problèmes.

Comment nos villes peuvent-elles résoudre ces crises ?

Les villes sont au cœur de la solution car elles sont la colonne vertébrale des actions de transformation. La tendance dominante est la pensée réductrice. On réduit la ville uniquement à des questions d’architecture, d’urbanisme ou de circulation. La question climatique sera au cœur des problématiques urbaines pour les prochaines décennies. Nous avons célébré le cinquième anniversaire des accords de Paris. On l’a vu, les Etats ont failli à leurs promesses, en quittant l’accord ou bien en ne le respectant pas. Les villes ont pris le relais. Elles montrent le chemin pour un mode de vie décarboné, tout en étant un rempart contre l’extrémisme : le Rassemblement national fait toujours de moins bons résultats aux élections municipales qu’à l’élection présidentielle. Parce que les liens de proximité sont plus forts à l’échelle d’une ville. Les relations qui s’y tissent permettent de mobiliser rapidement et efficacement des écosystèmes locaux.

« Avec la ville du quart d’heure, les mobilités obligées, celles qui nous amènent sur nos lieux de travail en nous prenant parfois jusqu’à trois heures de nos vies dans des conditions insupportables, deviendront des mobilités choisies »

La proximité est justement l’idée phare de la « ville du quart d’heure », qui rend accessible toutes les activités essentielles dans un rayon de 15 minutes. C’était important de remettre le temps au cœur de la réflexion urbanistique ?

La proximité est aujourd’hui un élément essentiel de la qualité de vie des citoyens. En rapprochant les six fonctions sociales essentielles que sont l’habitat, le travail, l’approvisionnement, l’éducation, la santé et les loisirs, on gagne du temps sur nos vies à cent à l’heure. La longueur des déplacements est symptomatique des fractures d’une ville. Avec la ville du quart d’heure, les mobilités obligées, celles qui nous amènent sur nos lieux de travail en nous prenant parfois jusqu’à trois heures de nos vies dans des conditions insupportables, deviendront des mobilités choisies. Ce sera du temps gagné pour notre vie personnelle, sociale ou créative. A ce « chrono urbanisme », j’associe la « chronotopie ». Aujourd’hui, les mètres carrés construits n’ont qu’une seule fonction. Ils sont utilisés à seulement 40 % de leur temps disponible. Une aberration. Pourquoi ne pas redonner une fonction à ses espaces sous-utilisés ? Pourquoi ne pas transformer des discothèques en salle de sport la journée ? Ou bien rendre les cours des écoles accessibles le week-end ? La ville du quart d’heure nous offre une autre manière de vivre, de consommer, de travailler. Cette vie de proximités nous permettra de reprendre le contrôle de notre temps.

Cette ville de tous les avantages, où les inconvénients ont disparu, n’est-elle pas une utopie ?

J’ai parlé pour la première fois de ce concept la veille du lancement de la COP21 en 2015. A l’époque, on me rétorquait déjà que la ville du quart d’heure était une utopie. Que jamais nous n’allions pouvoir travailler là où nous habitions. Mais que s’est-il passé depuis cinq ans ? Des quartiers se piétonnisent, se végétalisent, s’ouvrent à leurs habitants. La transformation a déjà commencé et elle se poursuit avec le confinement. Les gens ont été obligés de vivre en proximité. Certains ont redécouvert leurs voisins, leur quartier… La grande révolution viendra du télétravail. Les gens comprendront que leur temps de trajet peut être économisé. Il ne faut pas non plus oublier que la ville est et sera toujours imparfaite. Il n’y a pas de ville idéale, elle sera toujours en travaux.

Ces réflexions ne sont-elles pas valables uniquement pour les salariés du tertiaire ? C’est une des critiques adressée à Anne Hidalgo, qui a repris votre concept dans son programme pour les municipales…

Si on désature l’espace public, on laisse de meilleures conditions à ceux qui n’auront pas d’autre choix que de se rendre sur leur lieu de travail. Alors, certes, la ville du quart d’heure n’est pas une baguette magique. On ne changera pas soixante-dix ans d’urbanisme centré sur les infrastructures pour un urbanisme d’usage du jour au lendemain. Mais Anne Hidalgo a su capter l’importance de développer cette proximité, à la fois demandée et inéluctable si l’on veut résoudre les grands défis de notre génération. Et il n’y a pas que Paris ! Ottawa, au Canada, a opté pour le « 15-minutes neighbourhood », de même que Melbourne en Australie, ou encore Portland, Barcelone, Milan… Il faut changer le paradigme actuel du produire, consommer, se déplacer. Recréer de nouvelles urbanités et de nouvelles narrations. Contribuer à l’amélioration de nos villes.

Les villes sont ancrées dans des territoires. Quel regard portez-vous sur ces espaces ? Le concept de ville quart d’heure y paraît moins pertinent.

La logique de rapprochement des habitants et de leurs activités s’y applique également. En France, la flambée des Gilets jaunes était en partie une colère liée à la mobilité. Nous avons proposé le « territoire de la demi-heure » comme adaptation, autour d’une nouvelle armature territoriale. En France, 80 % des Français habitent en zone urbaine, soit 20 % des territoires. Les villes doivent pouvoir créer des liens forts avec les territoires car elles ne seront jamais autosuffisantes. Ces armatures urbaines doivent être renforcées et cela passe par un large processus de décentralisation. La pandémie a montré la difficulté d’associer les régions et les territoires à la prise de décision et les problèmes que cela a engendrés. Le mille-feuille territorial doit être simplifié pour que les territoires deviennent vertueux et apaisés.

Combien de temps prendrait le passage à la ville du quart d’heure ?

L’urbanisme est trop souvent assimilé à la construction de bâtiments, qui s’étale sur plusieurs années. Avec la ville du quart d’heure, il ne s’agit pas d’aménager la ville mais d’aménager la vie urbaine. C’est un voyage, un processus itératif qui s’étale sur le temps long : il commence dès maintenant et ne se finira probablement jamais.

« Ce ne sont pas les smart cities, les smart métropoles ou les smart régions, qui suffiront à enrichir les réflexions stratégiques et les solutions opérationnelles dans un monde complexe et urbanisé. Du fait des histoires, de la culture, des traditions, il ne peut pas y avoir un modèle unique. Seulement des sources d’inspiration. Les technologies en font partie »

Vous êtes né en Colombie, et avez pu vous rendre aux quatre coins du monde. Dans quelle mesure ces voyages ont influencé le concept de ville du quart d’heure ?

Je m’en suis nourri. Ils ont, sans aucun doute, façonné mon regard. Je reste plus attaché aux gens qu’à l’architecture. Italo Calvino écrivait dans Les villes invisibles (1972) : « Tu ne jouis pas d’une ville à cause de ses sept ou soixante-dix-sept merveilles, mais de la réponse qu’elle apporte à l’une de tes questions. » Cette réflexion m’a porté : comment et pourquoi les villes sont-elles inégalitaires, ségrégatives, polluées… ? Lors d’un déplacement à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie, je suis resté stupéfait par la pollution et la pauvreté d’une ville qui avait tout, dans sa culture et ses traditions, pour promouvoir un mode de vie sain. Je me suis toujours interrogé sur la manière de redonner de la qualité à la vie. Ce ne sont pas les smart cities, les « smart métropoles » ou les « smart régions », qui suffiront à enrichir les réflexions stratégiques et les solutions opérationnelles dans un monde complexe et urbanisé. Du fait des histoires, de la culture, des traditions, il ne peut pas y avoir un modèle unique. Seulement des sources d’inspiration. Les technologies en font partie. Ce que je propose, c’est une voie inspirante, centrée sur l’humain, en phase avec les grands défis d’aujourd’hui.

« La ville du quart d’heure » ?

« La ville du quart d’heure »  ?

Carlos Moreno, directeur scientifique de la chaire « Entreprenariat, territoire, innovation » à l’Université Paris-I.

 

Carlos Moreno est un chercheur et entrepreneur franco-colombien, directeur scientifique de la chaire « Entreprenariat, territoire, innovation » à l’Université Paris-I. Il est le père du concept de « ville du quart d’heure ».

Notons cependant que cette ville du quart d’heure existe déjà dans les petites villes et les villes moyennes. D’où peut-être la remise en cause de ville de taille démentielle ? (NDLR). Interview dans l’Opinion.

Nos villes sont aujourd’hui stressantes, inégalitaires… Ont-elles été victimes de leur propre croissance ?

Au même titre que le XIXe siècle était celui des Empires et le XXe celui des Etats-Nations, le XXIe est bien celui des villes. Le moteur du changement d’ère dans notre modernité de l’après-guerre, a été l’émergence des villes-monde, créatrices de richesses, centres de pouvoir et de décision. Mais la ville qui gagne est aussi celle qui perd. La richesse s’accompagne inéluctablement d’inégalités et d’un contexte socialement anxiogène. La ville reluisante par son patrimoine est aussi la ville en proie à des incivilités majeures. Surtout, elle concentre les trois défis de notre génération : la crise écologique, car nos centres-villes sont de plus en plus pollués ; la crise sanitaire, car les villes sont les premiers espaces confinés ; et la crise sociale, générée par les fractures territoriales. Les villes portent en elles les réponses à ces problèmes.

Comment nos villes peuvent-elles résoudre ces crises ?

Les villes sont au cœur de la solution car elles sont la colonne vertébrale des actions de transformation. La tendance dominante est la pensée réductrice. On réduit la ville uniquement à des questions d’architecture, d’urbanisme ou de circulation. La question climatique sera au cœur des problématiques urbaines pour les prochaines décennies. Nous avons célébré le cinquième anniversaire des accords de Paris. On l’a vu, les Etats ont failli à leurs promesses, en quittant l’accord ou bien en ne le respectant pas. Les villes ont pris le relais. Elles montrent le chemin pour un mode de vie décarboné, tout en étant un rempart contre l’extrémisme : le Rassemblement national fait toujours de moins bons résultats aux élections municipales qu’à l’élection présidentielle. Parce que les liens de proximité sont plus forts à l’échelle d’une ville. Les relations qui s’y tissent permettent de mobiliser rapidement et efficacement des écosystèmes locaux.

« Avec la ville du quart d’heure, les mobilités obligées, celles qui nous amènent sur nos lieux de travail en nous prenant parfois jusqu’à trois heures de nos vies dans des conditions insupportables, deviendront des mobilités choisies »

La proximité est justement l’idée phare de la « ville du quart d’heure », qui rend accessible toutes les activités essentielles dans un rayon de 15 minutes. C’était important de remettre le temps au cœur de la réflexion urbanistique ?

La proximité est aujourd’hui un élément essentiel de la qualité de vie des citoyens. En rapprochant les six fonctions sociales essentielles que sont l’habitat, le travail, l’approvisionnement, l’éducation, la santé et les loisirs, on gagne du temps sur nos vies à cent à l’heure. La longueur des déplacements est symptomatique des fractures d’une ville. Avec la ville du quart d’heure, les mobilités obligées, celles qui nous amènent sur nos lieux de travail en nous prenant parfois jusqu’à trois heures de nos vies dans des conditions insupportables, deviendront des mobilités choisies. Ce sera du temps gagné pour notre vie personnelle, sociale ou créative. A ce « chrono urbanisme », j’associe la « chronotopie ». Aujourd’hui, les mètres carrés construits n’ont qu’une seule fonction. Ils sont utilisés à seulement 40 % de leur temps disponible. Une aberration. Pourquoi ne pas redonner une fonction à ses espaces sous-utilisés ? Pourquoi ne pas transformer des discothèques en salle de sport la journée ? Ou bien rendre les cours des écoles accessibles le week-end ? La ville du quart d’heure nous offre une autre manière de vivre, de consommer, de travailler. Cette vie de proximités nous permettra de reprendre le contrôle de notre temps.

Cette ville de tous les avantages, où les inconvénients ont disparu, n’est-elle pas une utopie ?

J’ai parlé pour la première fois de ce concept la veille du lancement de la COP21 en 2015. A l’époque, on me rétorquait déjà que la ville du quart d’heure était une utopie. Que jamais nous n’allions pouvoir travailler là où nous habitions. Mais que s’est-il passé depuis cinq ans ? Des quartiers se piétonnisent, se végétalisent, s’ouvrent à leurs habitants. La transformation a déjà commencé et elle se poursuit avec le confinement. Les gens ont été obligés de vivre en proximité. Certains ont redécouvert leurs voisins, leur quartier… La grande révolution viendra du télétravail. Les gens comprendront que leur temps de trajet peut être économisé. Il ne faut pas non plus oublier que la ville est et sera toujours imparfaite. Il n’y a pas de ville idéale, elle sera toujours en travaux.

Ces réflexions ne sont-elles pas valables uniquement pour les salariés du tertiaire ? C’est une des critiques adressée à Anne Hidalgo, qui a repris votre concept dans son programme pour les municipales…

Si on désature l’espace public, on laisse de meilleures conditions à ceux qui n’auront pas d’autre choix que de se rendre sur leur lieu de travail. Alors, certes, la ville du quart d’heure n’est pas une baguette magique. On ne changera pas soixante-dix ans d’urbanisme centré sur les infrastructures pour un urbanisme d’usage du jour au lendemain. Mais Anne Hidalgo a su capter l’importance de développer cette proximité, à la fois demandée et inéluctable si l’on veut résoudre les grands défis de notre génération. Et il n’y a pas que Paris ! Ottawa, au Canada, a opté pour le « 15-minutes neighbourhood », de même que Melbourne en Australie, ou encore Portland, Barcelone, Milan… Il faut changer le paradigme actuel du produire, consommer, se déplacer. Recréer de nouvelles urbanités et de nouvelles narrations. Contribuer à l’amélioration de nos villes.

Les villes sont ancrées dans des territoires. Quel regard portez-vous sur ces espaces ? Le concept de ville quart d’heure y paraît moins pertinent.

La logique de rapprochement des habitants et de leurs activités s’y applique également. En France, la flambée des Gilets jaunes était en partie une colère liée à la mobilité. Nous avons proposé le « territoire de la demi-heure » comme adaptation, autour d’une nouvelle armature territoriale. En France, 80 % des Français habitent en zone urbaine, soit 20 % des territoires. Les villes doivent pouvoir créer des liens forts avec les territoires car elles ne seront jamais autosuffisantes. Ces armatures urbaines doivent être renforcées et cela passe par un large processus de décentralisation. La pandémie a montré la difficulté d’associer les régions et les territoires à la prise de décision et les problèmes que cela a engendrés. Le mille-feuille territorial doit être simplifié pour que les territoires deviennent vertueux et apaisés.

Combien de temps prendrait le passage à la ville du quart d’heure ?

L’urbanisme est trop souvent assimilé à la construction de bâtiments, qui s’étale sur plusieurs années. Avec la ville du quart d’heure, il ne s’agit pas d’aménager la ville mais d’aménager la vie urbaine. C’est un voyage, un processus itératif qui s’étale sur le temps long : il commence dès maintenant et ne se finira probablement jamais.

« Ce ne sont pas les smart cities, les smart métropoles ou les smart régions, qui suffiront à enrichir les réflexions stratégiques et les solutions opérationnelles dans un monde complexe et urbanisé. Du fait des histoires, de la culture, des traditions, il ne peut pas y avoir un modèle unique. Seulement des sources d’inspiration. Les technologies en font partie »

Vous êtes né en Colombie, et avez pu vous rendre aux quatre coins du monde. Dans quelle mesure ces voyages ont influencé le concept de ville du quart d’heure ?

Je m’en suis nourri. Ils ont, sans aucun doute, façonné mon regard. Je reste plus attaché aux gens qu’à l’architecture. Italo Calvino écrivait dans Les villes invisibles (1972) : « Tu ne jouis pas d’une ville à cause de ses sept ou soixante-dix-sept merveilles, mais de la réponse qu’elle apporte à l’une de tes questions. » Cette réflexion m’a porté : comment et pourquoi les villes sont-elles inégalitaires, ségrégatives, polluées… ? Lors d’un déplacement à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie, je suis resté stupéfait par la pollution et la pauvreté d’une ville qui avait tout, dans sa culture et ses traditions, pour promouvoir un mode de vie sain. Je me suis toujours interrogé sur la manière de redonner de la qualité à la vie. Ce ne sont pas les smart cities, les « smart métropoles » ou les « smart régions », qui suffiront à enrichir les réflexions stratégiques et les solutions opérationnelles dans un monde complexe et urbanisé. Du fait des histoires, de la culture, des traditions, il ne peut pas y avoir un modèle unique. Seulement des sources d’inspiration. Les technologies en font partie. Ce que je propose, c’est une voie inspirante, centrée sur l’humain, en phase avec les grands défis d’aujourd’hui.

Société-Changement d’heure 2020 : un rituel idiot et nuisible à la santé

Société-Changement d’heure 2020  : un  rituel idiot et nuisible à la santé

 

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé  le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle ! Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.  Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une  réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ». En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.  Un rapport remis au Sénat français en 1997concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

Changement d’heure : ça va encore durer

Changement d’heure : ça va encore durer

La suppression du changement d’heure avait été promis; le problème, c’est que les pays de l’union européenne ne sont pas d’accord entre vis-à-vis de cette éventualité. Du coup pour ne pas ajouter un différend supplémentaire aux oppositions sur de nombreux autres sujets, on a décidé de mettre la question sous le tapis.

La question ne sera même pas évoquée et la conséquence c’est que sans doute le rituel idiot du changement d’heure va se poursuivre «La directive soulève de très nombreux désaccords au sein du Conseil», explique l’un des porte-paroles de la France à Bruxelles . «Vu les différends sur ce sujet, je pense que personne ne veut ouvrir à nouveau cette boîte de Pandore.» Même sans la crise du Covid-19, le changement d’heure n’aurait donc pas été pour avril 2021.

Au vu du retard pris par les institutions européennes sur les propositions à débattre suite à la crise sanitaire, on peut envisager que la question ne reviendra pas sur la table avant 2022. Encore faudra-t-il qu’à ce moment, les membres de l’UE parviennent à accorder leurs violons – et à synchroniser leurs montres.

Changement d’heure 2020 : un rituel idiot et nuisible à la santé

Changement d’heure 2020  : un  rituel idiot et nuisible à la santé

 

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé  le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle ! Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.  Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une  réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ». En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.  Un rapport remis au Sénat français en 1997concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

Changement d’heure : on continue le rituel idiot

Changement d’heure : on continue le rituel idiot

 

 

On a dû encore avancer cette année d’une heure les pendules en raison de l’heure d’été. Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé  le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle ! Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.  54 % Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une  réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ». En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.  Un rapport remis au Sénat français en 1997concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

Changement d’heure : 84% pour arrêter cette stupidité, pourquoi ?

Changement d’heure : 84% pour arrêter cette stupidité, pourquoi ?

 

 

84 % des Français qui ont répondu à la consultation de l’assemblée nationale se sont prononcés pour la suppression de cette idiotie. Une consultation identique avait été conduite par la commission européenne au cours de l’été et avait obtenu le même résultat. . Le 31 mars 2019,  il  va falloir se soumettre à nouveau au rituel ridicule de changement d’heure ; Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire. En matière d’énergie, ce qui est économisé  le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle ! Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure  et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.  54 % Selon un sondage Opinion Way pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). (59 %) mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une  réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ». En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.  Un rapport remis au Sénat français en 1997concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

 

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