LFI et Mélenchon: pas d’héritier naturel !
Mélenchon a remis les pendules à l’heure vis à vis de son éventuelle succession. Pour l’instant , il ne voit que lui. De quoi faire taire les voix discordantes des prétendants qui se font un peu trop entendre à LFI.
S’il souhaite être remplacé, l’ex-candidat de La France Insoumise a rappelé sur France 2 que «ce sont les circonstances qui font les candidatures». Manière de ne pas totalement exclure un retour.
Malgré tout, Jean-Luc Mélenchon revendique sa volonté d’être remplacé. «Ils sont nombreux à avoir du talent, à être capable (d’être candidat). Si quelqu’un a réussi, dans l’intervalle, à se faire aimer, eh bien ça se fera tout seul, naturellement. Quel besoin d’aller encombrer la discussion avec ma personne?», a-t-il demandé.
Selon lui, le député LFI Adrien Quatennens, qu’il considère comme «un ami cher», continue de faire partie de ses potentiels successeurs, malgré sa condamnation pour violence conjugale. «Les républicains disent qu’une sanction permet au condamné de se réhabiliter», a-t-il voulu rappeler. Jean-Luc Mélenchon estime néanmoins qu’«il faudra qu’il regagne ses galons, ça c’est clair et il le sait».