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Foot–ligue des champions : le PSG désespérant comme d’habitude !

Foot–ligue des champions : le PSG désespérant comme d’habitude !

Il ne fallait sans doute pas s’attendre à autre chose qu’une nouvelle déception pour le club parisien. Dimanche dernier déjà il n’a réussi qu’à faire un match nul décevant devant le dernier du championnat. Évidemment affronter une équipe du top en Europe est un autre exercice. Un exercice encore manqué cette fois-ci et malheureusement on pourrait dire comme d’habitude.

En clair, le PSG n’est pas au niveau d’autant que le Barça est loin d’être en supère forme. Il y a de toute évidence un problème français car nos meilleures équipes sont incapables de rivaliser avec les grands de la ligue des champions européens. Pour Paris en tout cas toujours un manque d’engagement, des erreurs techniques, des graves faiblesses en défense.

Depuis le passage sous pavillon qatarien en 2011, il n’a jamais réussi à se qualifier après avoir perdu un match aller à domicile en Ligue des champions. Ses éliminations face au Barça, déjà, en 2015, puis contre Manchester City en 2021 et le Bayern Munich en 2023 ont suivi cette trajectoire. A chaque fois, le match retour avait d’ailleurs accouché d’une nouvelle défaite sans réussir à marquer le moindre but.

 

Foot PSG: Encore éliminé de la Ligue des champions ?

Foot PSG: Encore éliminé de la Ligue des champions ?

Chaque année c’est à peu près le même scénario, en football le Peris Saint-Germain se fait éliminer de manière prématurée. Et à chaque fois, on ressort les mêmes arguments ou presque. Soit la faute à l’arbitre, soit la médiocrité du jeu, soit au contraire une bonne maîtrise mais contrariée par le sort.

Au-delà des explications dont certaines sont pertinentes, mais pas toutes, la vérité c’est que le PSG est loin d’être un des champions de l’Europe. L’investissement notamment financier dans cette équipe est très supérieur au résultat globaux qui se limitent en réalité au titre de champion mais seulement à l’intérieur du pays.

Cette fois, Le PSG a effectivement dominé mais le score est cependant demeuré nul. Et encore, ça aurait pu être pire pour les hommes de Luis Enrique, longtemps menés après ce but d’Alexander Isak en première période et qui ont attendu un penalty converti par Kylian Mbappé dans les arrêts de jeu pour souffler (1-1).

Le bilan c’est que le PSG n’est même pas sûr d’atteindre les huitièmes de finale. Bref une élimination précoce comme d’habitude.

Evasion fiscale paradis fiscaux: Ça continue comme d’habitude

Evasion fiscale paradis fiscaux: Ça continue comme d’habitude

11 300 000 000 000 dollars. C’est le montant estimé des sommes mises à l’abri dans des paradis fiscaux, selon les Pandora Papers, enquête menée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).

C’est aussi le constat de la première étude sur la lutte contre l’optimisation et l’évasion fiscales de l’Observatoire fiscal de l’Union européenne. Hébergé par l’Ecole d’économie de Paris et dirigé par l’économiste Gabriel Zucman, l’observatoire, créé en 2021, a mobilisé une centaine de chercheurs pour son étude qui dresse un bilan mitigé.

Première observation : une part importante et persistante des profits des multinationales réalisés à l’étranger est transférée vers les paradis fiscaux. Sur un total de 2.800 milliards de dollars concernés, 35 % (1.000 milliards) ont été dirigés vers ces paradis en 2022. Les multinationales américaines sont responsables d’environ 40 % des transferts de bénéfices.

Russie: comme d’habitude , Poutine ment à son peuple

Russie: comme d’habitude , Poutine ment à son peuple


Poutine veut faire croire que l’incident est clos et qu’il maîtrise totalement la situation. Pourtant samedi matin il a dramatisé la situation considérant qu’il y avait trahison et putsch contre le pouvoir. Par contre samedi soir, il a mis la pédale douce et a assuré que les traîtres du matin étaient pardonnés, mieux qu’il devait être remerciés pour leur engagement contre l’Ukraine. Un discours invraisemblable et complètement contradictoire qui cache en réalité les tensions entre des mouvances qui se posent au Kremlin.

Je n’ai pas l’habitude de Poutine de plier et de se montrer conciliant. Mais cette fois il a bien été contraint de passer l’éponge sur ses actes qualifiés de criminels samedi matin et de contre-révolution.

Dans son allocution samedi soir, le président russe a ménagé chaque partie impliquée, en louant à la fois la société russe, les soldats de Wagner « patriotes », et son allié le président biélorusse. Plus tôt ce lundi, il s’escrimait à mettre en scène un fonctionnement de l’armée et de l’Etat en apparence inchangé. Une stratégie qui semble vouloir ramener cette remise en cause inédite de son autorité à un épisode anecdotique dans l’histoire du pays.

« Quasiment toute la société russe a été unie par la responsabilité, pour la patrie. Toutes les décisions ont été prises pour neutraliser le danger, protéger l’ordre constitutionnel et la vie de nos concitoyens. La rébellion armée aurait été maîtrisée », a-t-il insisté.

Alors qu’il les qualifiait encore récemment de « traîtres », il s’est montré clément envers les mercenaires impliqués, assurant que « la plupart des combattants des Wagner sont des patriotes fidèles à leur peuple », qui auraient « été utilisés contre leurs frères d’armes ».

« Je remercie les soldats et les combattants de Wagner qui ont pris la décision d’arrêter, qui ont permis d’arrêter le bain de sang », est-il allé jusqu’à déclarer.
Le chef de l’Etat russe a offert un choix aux membres de la milice : « Vous avez la possibilité de continuer à servir la Russie, en signant le contrat avec le ministère de la Défense », à savoir signer un contrat avec l’armée régulière, de « rentrer dans vos familles et chez vos proches » ou de « partir en Biélorussie ». Il a également pris la peine de remercier son allié le président biélorusse Alexandre Loukachenko.

Plus tôt lundi, Vladimir Poutine s’était gardé de mentionner la mutinerie, dans une allocution vidéo diffusée par le Kremlin à l’occasion d’un forum consacré à l’industrie et la jeunesse.

« Le fait qu’il fasse cette apparition inopinée sur un forum qui n’a rien à voir avec la situation stratégique laisse penser qu’il veut donner l’impression d’un retour à la normale et que c’était un accident de l’actualité: mais ce n’est évidemment pas le cas », analysait David Rigoulet-Roze, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), interrogé sur BFMTV.
Moscou est aussi revenu sur les termes de l’accord passé avec Evguéni Prigojine sous l’égide du président biélorusse. Le Kremlin avait dans un premier temps annoncé un accord prévoyant l’abandon des poursuites contre le patron de Wagner.

Vladimir Poutine « utilise toujours les mêmes méthodes de propagande (…): il essaye d’ignorer l’évènement, comme s’il n’avait jamais existé », affirme de son côté Zaline Steve, membre de l’association Russie-Libertés au micro de BFMTV.

Retraites: Comme d’habitude, la critique rétro et mollassonne de Bayrou !

Retraites: Comme d’habitude, la critique rétro et mollassonne de Bayrou !


Bayrou utilise à nouveau le faux argument de la pédagogie pour tenter d’expliquer la colère contre la réforme des retraites. Pour lui, il y a une insuffisance d’explication de la part du gouvernement. Pourtant ,les Français ont parfaitement compris contrairement à ce qu’il avance. En réalité, François Bayrou prend un peu de champ vis-à-vis de cette réforme au passage en distribuant des cartons jaunes aux syndicats et au gouvernement. Bayrou utilise sans doute la critique pour préserver ses intérêts électoraux futurs qui pourraient bien être menacés à l’occasion des prochaines échéances électorales.

Notons que François Bayrou en tant que responsable du plan aurait pu parfaitement organiser attend une concertation avec les syndicats sur cette future réforme. Ce que lui-même n’a même pas fait.

Et de reprendre l’argument usé jusqu’à la corde de la pédagogie: le gouvernement s’est « laissé prendre dans un piège » en ne portant pas « le débat sur l’inéluctable rééquilibrage du système »

François Bayrou poursuit sa charge sur le dossier des retraites et son jeu d’équilibrisme. « Rien n’a été clairement expliqué », a-t-il estimé dans une interview au JDD, publiée samedi 29 avril au soir. Selon lui, le gouvernement s’est « laissé prendre dans un piège » en ne portant pas « le débat sur l’inéluctable rééquilibrage du système ». Cette absence de débat « est la source de toutes les difficultés », pour François Bayrou, qui aurait voulu que le gouvernement présente les « chiffres de la comptabilité nationale ».

« Aucune grande réforme ne peut être conduite si l’on n’a pas porté l’exigence de totale information et de prise de conscience partagée », a estimé le patron du MoDem dans son interview. Selon lui, « les fractures, les résistances et les réticences » arrivent « quand l’organisation du pouvoir se réduit à une confrontation entre un «sommet» qui ne dit pas qui il est et ce qu’il veut et une base à qui on ne demande que d’obéir ».

« Approche raide ». La méthode du gouvernement, donc, ressort une nouvelle fois égratignée. François Bayrou a notamment critiqué le fait de « croire qu’une fois élus, ce sont les dirigeants qui décident tout seuls, et que la base devra suivre, obéir ou se résigner à une décision prise au-dessus d’elle ». « Les mécanismes de contrôle du pouvoir d’en haut, l’éternel retour des mêmes éléments de langage, des mêmes réflexes technocratiques ont entravé la mission de réinventer les rapports entre la base et le prétendu sommet », a ajouté le patron du MoDem.

PS: Comme d’habitude, la magouille électorale interne

PS:  Comme d’habitude, la magouille électorale interne

Le parti socialiste, du moins ce qu’il en reste, retombe dans ses vieilles habitudes de tripotage de nombre d’adhérents et de votants pour les élections internes.

Cette fois il s’agit de désigner le futur responsable pour éventuellement remplacer Olivier Faure. Or ce dernier considère qu’il a gagné avec 50,83 % des voix.

À plusieurs reprises, les résultats des congrès et autres scrutins internes du parti socialiste ont été largement tripatouillés par une surestimation du nombre de votants et d’adhérents notamment de la part des fédérations débuts du Rhône et Nord.

On objectera que lors des scrutins assez tendus, c’est aussi une pratique assez répandue dans la plupart des autres partis politiques. Mais pour le parti socialiste c’est presque un rituel obligé.

Le plus surprenant c’est que plus le parti perd en audience et plus il continue de se diviser. C’est un peu l’histoire de Devos qui constatait avec une fausse surprise qu’on peut toujours couper une ficelle, il reste toujours deux bouts.

Il serait temps que le parti socialiste tranche enfin entre l’impossible cohabitation entre d’une part les radicaux marxistes, d’autre part les sociaux démocrates. Cette cohabitation a toujours été mortelle y compris du temps de la SFIO et conduit inévitablement à l’extinction du parti. On pourrait cependant faire observer que cette cohabitation a permis parfois aux socialistes de prendre le pouvoir mais en appliquant une politique complètement contradictoire avec leurs promesses électorales

Le Parti socialiste ( dirigé par Olivier Faure) a donc  déclaré ce vendredi matin Olivier Faure vainqueur avec 50,83% dans le duel qui l’opposait à son rival, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, pour le poste de premier secrétaire du Parti socialiste.

Une  situation ubuesque , Nicolas Mayer-Rossignol a aussi  annoncé sa victoire à la presse . «Nous avons remporté ce résultat à hauteur de 53,47% des voix sur 90% des dépouillés», a déclaré l’élu normand, ajoutant que l’écart avec son concurrent n’était «plus rattrapable». Les militants «ont exprimé ce soir, par un vote clair, leur volonté de poursuivre le rassemblement de la gauche et des écologistes en me renouvelant leur confiance», a assuré pour sa part Olivier Faure.

Les deux camps, s’accusant mutuellement d’irrégularités dans les votes, ont annoncé dans la nuit des recours et demandes d’annulations de vote dans des sections. Une commission de recollement des résultats doit se réunir vendredi.

Une fois les résultats officiels publiés, Nicolas Mayer-Rossignol a fait part via un communiqué d’un message d’apaisement. «Le choix des militants doit être respecté, l’unité du Parti socialiste préservée», a-t-il écrit sur Twitter, en alertant sur le fait que «les Français nous regardent». Lui-même explique avoir contacté Olivier Faure dans la nuit «pour trouver une issue à cette crise.»

L’édile maintient toutefois que des «irrégularités graves et manifestes (…) dont les preuves factuelles sont publiques» ont été constatées. «Tout cela donne une image déplorable de notre Parti», peut-on lire dans le communiqué. Le concurrent d’Olivier Faure demande que la commission de récolement «se réunisse dès cet après-midi, afin de valider le scrutin». «À cette heure et en dépit de nos demandes, elle n’a toujours pas été convoquée par la direction sortante», déplore-t-il. Et d’ajouter : «Aucun résultat final ne peut évidemment être proclamé sans validation par la commission de récolement.»

Energie : comme d’habitude, l’Allemagne joue solo

Energie : comme d’habitude, l’Allemagne joue solo !

Certains s’étonnent qu’on ne parvienne pas rapidement un accord européen en matière d’énergie afin de peser sur les prix et d’assurer dans de meilleures conditions les les approvisionnements. Le problème c’est qu’en matière d’énergie notamment, l’Allemagne a toujours joué solo.

Ainsi s’est-elle liée les mains avec la Russie pour faire du gaz russe la principale source de l’énergie. Et de condamner ses propres centrales nucléaires pour faire plaisir aux écolos. En même temps, l’Allemagne pesait sur la France pour qu’elle abandonne aussi ses centrales. Avec la crise en Ukraine, l’Allemagne a été prise à son propre piège. Elle a dû ouvrir en masse des centrales à charbon très polluantes et revenir sur sa décision de fermer les centrales nucléaires. Par ailleurs le développement massif d’énergies renouvelables éoliennes constituent un fiasco bien incapable de remplacer gaz, charbon et a fortiori nucléaire.

En dépit de la crise qui affecte toute l’Europe depuis la guerre en Ukraine, l’Allemagne continue sa politique solitaire. Elle ne souhaite pas mutualiser la politique énergétique. Concernant le gaz elle souhaite négocier elle-même les approvisionnements et ne veut pas non plus d’une réforme concernant les prix aberrants de l’électricité liée à ceux du gaz. Un dispositif qui marquerait une certaine solidarité mais dont un jour il faudra payer la facture. Mais une facture qui risque encore d’être plus forte sans solidarité européenne.

« L’Allemagne arrive avec sa puissance financière et risque de priver les autres États membres, plus petits, de la capacité d’acheter ce gaz », estime Phuc-Vinh Nguyen, chercheur en énergie à l’institut Jacques Delors. Un autre sujet a irrité l’Europe, le déploiement d’un bouclier tarifaire de 200 milliards d’euros pour protéger ses citoyens et entreprises. Les autres capitales crient à la concurrence déloyale. « Avant de démarrer les discussions à 27, Olaf Scholz et Emmanuel Macron ont échangé seul à seul. À peine une demi-heure d’entretien, insuffisant pour effacer les divergences entre les deux pays », souligne le journaliste Julian Gasparutto, à Bruxelles.
Paradoxalement l’Allemagne ne fait pas non plus que la France se dote d’une électricité à bon marché il y a le nucléaire. L’Allemagne craint en effet que la France se dote d’une puissante industrie nucléaire susceptible de se diffuser dans le monde entier.

Islamisme : comme d’habitude des discours ronflants mais des mesures en sourdine

Islamisme : comme d’habitude des discours ronflants mais des mesures en sourdine

Sur le plan des discours,  il est évident que le ton a changé de la part de la plupart des responsables politiques y compris du gouvernement depuis l’ignoble assassinat de Samuel Patty. Une fois de plus,  le président de la république a réuni un nouveau conseil de défense et de sécurité nationale qui n’a cependant annoncé aucune mesure nouvelle. Tout ce qu’on peut retenir c’est qu’il a confié d’une part au ministre de l’intérieur, d’autre part au ministre de la justice le soin de faire des propositions pour lutter davantage contre l’islamisme.

La seule décision un peu concrète c’est de protéger davantage les enseignants au moins après les vacances scolaires de la Toussaint. Le Premier ministre s’est limité à annoncer des mesures qui devraient assurer une meilleure protection des agents publics sans en dire davantage. Avec des propos très généraux on promet que, les fonctionnaires et les agents publics seront davantage protégés, puisque «ceux qui font pression sur eux et sur le fonctionnement du service public, par des propos ou par des comportements» seront désormais pénalisés.

De même, il sera possible de «sanctionner ceux qui mettent en ligne des informations personnelles mettant en danger la vie d’autrui». Selon un participant, une circonstance aggravante pourra d’ailleurs être retenue lorsqu’il s’agit d’une personne exerçant une mission de service public – qu’elle soit fonctionnaire ou délégataire.

Le Premier ministre envisagerait de créer un vague délit de séparatisme dont le contenu juridique paraît très flou d’abord à définir, puis à faire appliquer et encore davantage à sanctionner. Le ministre de l’intérieur, lui a prévu le retour au pays d’environ 300 étrangers et décider d’interdire ou de suspendre plusieurs associations. Le gouvernement va suivre aussi d’un peu plus près les contenus des propos violents en ligne.

 

Un «pôle spécialisé» va en effet être créé au parquet de Paris, pour «centraliser les poursuites et donc en améliorer l’efficacité». Enfin, Marlène Schiappa a annoncé à L’Obs qu’elle avait obtenu la création d’une «unité de contre-discours républicain sur les réseaux sociaux» pour tenter de lutter contre «le cyber-islamisme».

Avant de s’envoler pour Bruxelles – où il s’est entretenu avec la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen -, Jean Castex a confirmé qu’un nouveau Conseil de défense serait bientôt organisé. «D’autres mesures sont encore à l’étude et seront décidées dans les prochains jours», a-t-il ajouté,  un peu comme pour s’excuser de la faiblesse du contenu des mesures annoncées.

L’obstacle principal est évidemment le problème de la volonté politique mais aussi la soumission à l’autorité judiciaire qui depuis longtemps appris la main par rapport aux structures élues. Par lâcheté tout autant que par manque de conviction et de détermination politique, les élus ont sous-traité la question du terrorisme et de la violence islamisme sous toutes ses formes aux juges notamment au conseil d’État, au conseil constitutionnel et aux juges européens. Une sorte de parapluie pour n’avoir pas se mettre à dos certaines catégories de population directement concernées et les intellectuels sous influence Islamo-gauchistes.

Allocution Macron: comme d’habitude floue et contradictoire

Allocution  Macron: comme d’habitude floue et contradictoire

Ce qui caractérisera toute la politique gouvernementale pendant la pandémie,  c’est son caractère flou est contradictoire. Des caractéristiques qui ont encore marqué l’allocution télévisée de Macron qui par exemple envisage la réouverture des écoles à partir du 11 mai alors que ce sont des principaux vecteurs de la maladie. De la même manière, Macron propose le confinement pour les personnes âgées mais sans tenir compte de leur état thérapeutique faute sans doute de dépistage suffisant.

La vérité c’est que la France n’est même pas capable de fournir des masques à toute la population d’ici le 11 mai , contrairement à d’autres pays comme l’Italie ou l’Espagne. Ne parlons pas de l’Allemagne qui, elle ,avec une politique moins tapageuse a réussi à limiter le nombre de décès à 3000 quand la France en enregistrait 15 000. Quant à l’affirmation de Macon concernant le non-sens d’un dépistage systématique de tous les Français, c’est une contre vérité scientifique qui correspond en vérité à la gestion d’une pénurie. Une pénurie d’ailleurs organisée depuis longtemps avec la délocalisation quasi totale de la production pharmaceutique en particulier en Chine.

Interrogé par BFMTV, Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, estime que ce discours « n’est pas conforme, et est ocution d’Emcontradictoire avec les trois premières années du gouvernement ». L’Insoumis préconiserait donc de « revenir aux urnes ».

Le président du groupe parlementaire LFI, Jean-Luc Mélenchon, va plus loin et parle d’une « politique hasardeuse » sur son compte Twitter.

Macron annonce un déconfinement quasi général au travail et à l’école pour le 11 mai. Pourquoi cette date ? Pourquoi toujours aucune planification des moyens de protection ? Que faire face à la 2ème vague de l’épidémie ? Une politique hasardeuse. Restons prudents. #Macron20h02

Même son de cloche chez les écologistes.  « Macron décide de prolonger le confinement jusqu’à la date du 11 mai. Pourquoi prendre seul une décision si lourde, pourquoi l’Assemblée n’a-t-elle pas son mot à dire? Tester tous les Français n’auraient pas de sens ». Et les asymptomatiques? Et les personnes qui pensent avoir eu le coronavirus? », s’interroge sur Twitter le patron d’EELV, Julien Bayou, .

Sur le plateau de TF1, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste s’inquiète de la « faisabilité » des annonces:

« Sur le 11 mai, il faut des garanties de faisabilité, nous verrons, c’est un objectif ambitieux, qu’il faut partager, il faut mettre tous nos efforts conjoints pour y parvenir, mais c’est un objectif ambitieux et il faut effectivement avoir la logistique qui va avec. »

De son côté, Christian Jacob, président des Républicains déclare à l’AFP :

« Emmanuel Macron s’est livré à un exercice pédagogique indispensable, il a esquissé un calendrier sur le déconfinement sur la base de données scientifiques, il va falloir maintenant que l’intendance et la logistique suivent. Tout cela va dépendre de sa capacité à réellement sonner la mobilisation générale. Les mots ne suffiront plus. On voit le retard que l’on a pris sur les masques, les équipements, les tests… Il faut maintenant anticiper le redémarrage de l’économie, secteur d’activité par secteur d’activité. »

 

Jordan Bardella, vice-président du Rassemblement national juge que la réouverture des écoles le 11 mai est « extrêmement dangereuse ». « Commencer le déconfinement par remettre les enfants à l’école (…) est une mauvaise décision », tranche l’eurodéputé. 

Comme d’habitude les exportations françaises ont tué la croissance en 2019

Comme d’habitude les exportations françaises ont tué la croissance en 2019

Comme d’habitude, le commerce extérieur a plombé la croissance française. Depuis de nombreuses années, bon an mal an, le déficit commercial atteint de l’ordre de 50 à 60 milliards. À l’inverse en moyenne l’Allemagne enregistre un excédent commercial de 200 à 250 milliards. Il est vrai qu’en 2019 l’Allemagne a vu ses exportations se tasser très nettement au point que la croissance n’a atteint que plus 0,6 % . Pour l’avenir le modèle allemand pourrait d’ailleurs être en question en particulier si le tassement du commerce international se confirme. Si la croissance française n’est pas catastrophique  (1,2 % en 2019), c’est en raison du fait que sa croissance repose beaucoup moins sur les exportations mais surtout sur la consommation intérieure.

La faiblesse de la capacité exportatrice de la France n’est pas nouvelle .   En cause évidemment un manque structurel de compétitivité. La balance des échanges constitue en effet le meilleur thermomètre de compétitivité d’un pays. Selon des chiffres dévoilés ce lundi 10 février dans le rapport annuel de la direction générale du Trésor (DGT), la contribution du commerce extérieur à la croissance serait négative en 2019 (-0,2 point). Ces mauvais résultats pour 2019 indiquent que, hormis comme d’habitude de quelques secteurs solides tels que l’aéronautique ou la construction navale, l’appareil exportateur demeure fragile.

L’examen sur plusieurs années des résultats enregistrés par les douanes montre que depuis 2013 le commerce extérieur a contribué de manière négative à l’activité (en moyenne de -0,1 point entre 2013 et 2017). 2018 reste avant tout une année exceptionnelle au regard de ces chiffres. Les auteurs du rapports notent que l’embellie des résultats du commerce extérieur observée en 2018 s’explique par des évolutions sectorielles spécifiques. En premier lieu, le solde des services a contribué de manière très favorable à la valeur ajoutée en 2018 (+0,4 point après -0,1 point en moyenne entre 2013 et 2017). Le secteur du tourisme a retrouvé des couleurs « après deux années de contribution négative à la suite des attentats ». L’énergie et l’agriculture ont également été des moteurs dans les résultats positifs en 2018 après des années plus moroses :  »les mauvaises récoltes de 2016 ont grevé les exportations en 2016 et 2017, et les importations d’énergie ont été modérées en 2018 du fait de températures clémentes ». En outre, la baisse de la demande intérieure a contribué à ralentir les importations comme l’expliquait l’économiste, Alexandre Mirlicourtois, du cabinet Xerfi.

« La contribution positive du commerce extérieur en 2018 ne doit pas faire illusion. C’est juste une histoire de circonstances liée à l’écrasement de la demande intérieure, ce qui a freiné les importations alors que la croissance eurolandaise restait encore assez robuste pour permettre aux exportations de progresser encore. Ce décalage conjoncturel ayant disparu, retour à la tendance de fond : celui d’un commerce extérieur qui plombe l’économie française depuis plus de 20 ans. »

Sur le front des biens manufacturés, quelques secteurs ont tiré leur épingle du jeu. La livraison de grands paquebots et Rafale ont permis à la construction navale et à l’aéronautique de connaître des résultats plus favorables.« Le secteur aéronautique avait pâti de problèmes d’approvisionnement en 2014 et 2015, qui avaient pesé sur les exportations »précise le rapport.

Retraite: réforme tous les cinq ans, comme d’habitude !

Retraite: réforme tous les cinq ans, comme d’habitude !

 

 

Pour preuve que la réforme des retraites n’assure pas la pérennité du système, Édouard Philippe a aussi annoncé qu’il y aura  une révision des règles d’équilibre financier tous les cinq ans. Bref ce qu’on fait déjà régulièrement depuis une vingtaine d’années. En cause, évidemment les incertitudes qui pèsent sur la croissance, l’emploi, les ressources et les dépenses. “Il reviendra à la gouvernance future de fixer des règles d’équilibre par périodes de cinq ans”, a-t-il dit lors des questions au gouvernement au Sénat.“Ça ne fait pas peser la nécessité de l’adaptation sur une seule année. (…) Nous voulons un équilibrage sur cinq ans pour faire en sorte que les changements de cycles économiques puissent être absorbés et lissés”, a-t-il expliqué. Autrement dit la réforme des retraites sera revu cinq ans concernant les aspects les plus essentiels à savoir le fameux âge d’équilibre (c’est-à-dire le véritable âge de départ en retraite complète), le niveau des pensions et leur évolution.

La trajectoire d’équilibre sera commencée au 1er janvier 2022 et permettra d’arriver à l’équilibre du système ancien en 2027, a-t-il dit. Le problème c’est que personne n’est incapacité d’indiquer quelle sera l’environnement économique et financier ici 2027. Il se pourrait même une crise économique vienne perturber ce scénario avant l’échéance de 2027. On sait que les résultats économiques sont particulièrement mièvres dans la plupart des zones géographiques mondiales en 2019. En 2020 la plupart des pays connaitront un croissance inférieure  à 1 % et 2021 pourrait être l’année de tous les dangers avec une perspective de récession générale nourrie par la baisse de la demande et l’éclatement de plusieurs bulles financières. Toutes les prévisions d’équilibre financier des retraites ont toujours été démenties jusque là. Le comité d’orientation des retraites s’est même fait une spécialité d’afficher des perspectives complètement contradictoires. Encore récemment parce que c’était un gouvernement socialiste, il affirmait que l’équilibre était proche. Cette fois à la demande d’Édouard Philippe, il découvre subitement  qu’un déficit de l’ordre de 10 milliards par an pourrait apparaître quelques années. De toute manière, ce comité d’orientation des retraites ne peut revendiquer la moindre  pertinence car c’est une sorte de cocktail de politiques, d’ économistes et de statisticiens très souples d’échine. En outre, ce comité d’orientation des retraites dépend directement des services du Premier ministre, donc ni compétent, ni indépendant. Pas un comité technique, un comité politique.

Pont effondré en Haute-Garonne: on cherche un lampiste, comme d’habitude

Pont effondré en Haute-Garonne: on cherche un lampiste, comme d’habitude

 

L’enquête n’a même pas commencé que les autorités  publiques s’efforcent  déjà de désigner un lampiste comme à chaque fois lors des grandes catastrophes. Le préfet ou  la justice joue ainsi un rôle de protection vis-à-vis de l’État et du gouvernement. On l’a vu dans les dernières catastrophes notamment à Rouen, les représentants de l’État s’empressent de dégager la responsabilité qui pourrait gêner les décideurs. Ainsi le procureur de la république s’est-il dépêché de déclarer que la cause apparente de l’écroulement du de Mirepoix-sur-Tarn (Haute-Garonne) est due au camion. Un  l’effondrement qui a fait deux morts, une adolescente et le chauffeur du poids-lourd, a déclaré mardi le procureur de la République de Toulouse. Évidemment il n’en sait strictement rien, on le sera peut-être dans quelques mois où jamais ( comme souvent dans les accidents d’avions par exemple). Il est quand même difficile de comprendre que le pont autorisé à la circulation des poids-lourds a cédé sous  le poids de 50 t d’un camion comme s’il n’existait pas de très larges marges de sécurité. Quand le  poids est limité à 19 t, le pont ne s’écroule pas à 20 t et même à 50 t. Cela d’autant plus que quand plusieurs véhicules peuvent emprunter en même temps le pont. La vérité c’est qu’il y a aujourd’hui de grandes insuffisances quant à la surveillance des ouvrages d’art, que les méthodes d’investigation ne sont pas forcément adaptées aux infrastructures anciennes et que d’une manière générale la France se caractérise par un  laisser-aller global en matière d’entretien de ces équipements de transport. Faut-il signaler qu’en un an, la France a dégringolé du septième rang mondial au 18e. Il est clair que dans cette affaire, comme dans la plupart du même genre qui met en cause l’État ou des grandes entreprises très stratégiques, on va essayer de faire porter le chapeau à une petite entreprise et même au chauffeur du camion qui est décédé. Ce qu’on a fait à propos du terrible accident entre Rio et Paris en 2009.Le 4 octobre 2009, le syndicat des pilotes d’Air France (Spaf) affirmait pourtant  que les sondes Pitot ont joué un rôle essentiel dans le crash du vol AF447. Son président, Gérard Arnoux affirma que l’accident aurait « sans doute pu être évité » si les capteurs avaient été changés plus tôt. Le syndicat des pilotes fait remarquer en 2015 que Thales, dès 2006, avait écrit que « la vitesse, l’incidence et l’altitude sont des paramètres vitaux pour la sécurité des vols » et que « la perte de ces paramètres pouvait être la cause de crash d’avions, particulièrement en cas de givrage des sondes » . Notons que les sondes Pitôt ont ensuite été changées sur la plupart des appareils !

Le problème c’est que nombre de ponts anciens suspendus ne sont plus aptes à la circulation des poids-lourds et que le pont particulier de Mirepoix aurait sans doute dû être réservé à la seule circulation des automobiles. Il est vraisemblable que ce type de mesure sera pris dans les mois à venir. Ce qui n’empêchera pas de faire porter le chapeau au conducteur  du camion mort lors de l’écroulement du pont.

 

 

PSG-Liverpool : le ronron comme d’habitude

PSG-Liverpool : le ronron comme d’habitude

 

Quand certains voyaient déjà le PSG emporter la coupe d’Europe, le résultat à Liverpool remet à sa véritable place le club parisien. Une place indiscutable de leader dans le championnat français mais sans grande prestige compte tenu de la faiblesse générale des autres clubs français. Pour preuve depuis des dizaines d’années, le plus souvent, les clubs français sont à peu près éliminés dans les premiers tours des coupes européennes. Du coup,  le PSG s’est habitué à un rythme de sénateur dans la plupart des rencontres nationales en comptant surtout sur l’une de ses vedettes pour faire la différence. Bref, le PSG manque de conviction, de rythme, d’engagement physique. C’est cependant suffisant pour triompher en France mais léger pour la compétition européennes où régulièrement le PSG se fait éliminer avant la phase terminale. Ce qui manque c’est l’attachement au maillot, la grinta, le physique aussi. Sans parler cette année des erreurs de recrutement et des vides au poste d’arrière gauche et au milieu.

 

Eurovision : de la soupe, comme d’habitude ?

Eurovision : de la soupe, comme d’habitude ?

 

 

 

Une nouvelle fois la France nourrit l’espoir d’emporter l’Eurovision. Une espérance qui risque d’être déçue car traditionnellement ce genre d’exercice est réservé à uen sorte de soupe musicale élaborée spécialement pour l’épreuve. . Un cocktail anglo-saxon qui disparaît ensuite de l’actualité aussi vite qu’il est apparu. La France essaye cette fois une chanson avec un thème consistant mais une musique finalement assez banale en tout cas proche de celle qui faut produire pour empocher le trophée.   Le porte-drapeau tricolore cette année est un duo, Madame Monsieur, qui pourrait avoir ses chances avec son titre pop Mercy. Le vote à l’Eurovision combine à la fois les voix d’un jury professionnel et celles des téléspectateurs des 43 pays participants (chaque pays finaliste ne pouvant pas voter pour son représentant). Or, le vote populaire n’a pas beaucoup aidé la France depuis les élargissements successifs du concours aux pays de l’Est à partir des années 1990. Les différentes populations privilégiant parfois des logiques de médiocrité, les chanteurs français se retrouvent parfois peu soutenus par le reste de l’Europe. . Le  titre français avait alors beaucoup plu : Mercy raconte la naissance d’une enfant – à bord d’un bateau humanitaire, l’Aquarius, qui tente de sauver les migrants de la noyade en Mer Méditerranée. L’histoire se déroule le 21 mars 2017 : sa jeune mère nigériane a accouché au moment où le bateau rentrait à Catane, en Sicile. Mercy est une fille. Son nom signifie « la miséricorde » en anglais.  Mercy, elle a été retrouvée par plusieurs médias dont France Inter il y a quelques jours. Elle se trouve avec sa mère toujours en Sicile, dans le plus grand camp de réfugiés d’Europe. Mais Taiwo, la maman, vient d’obtenir un permis de séjour de deux ans et espère rejoindre la France.

Plan Banlieues : des discours comme d’habitude mais peu d’action (Philippe Acensi)

Plan Banlieues : des discours comme d’habitude mais peu d’action (Philippe Acensi)

Ce que constate en substance  Philippe Acensi, le président de l’association « Bleu blanc zèbre ». (Association de maires) qui s’exprime dans une interview du JDD.

 

Pourquoi la réunion jeudi soir avec le ministre de la Cohésion des territoires Jacques Mézard s’est-elle mal passée?
Nous sommes un peu dans une impasse.  Au-delà de cette rencontre, cela fait plusieurs mois que nous travaillons pour produire des solutions pour les quartiers. Des villes comme Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) ou Grigny (Essonne) sont au bord de la rupture. Il n’y a eu, par exemple, aucun signe après la suppression des emplois aidés. Nous sommes à la fois un peu abattus et inquiets quant à la suite. Nous avons fait des propositions fortes. Il faut désormais rentrer dans la phase d’action. Nous voulons voir le plus rapidement possible les ministres concernés par le plan Banlieue – éducation nationale, emploi, insertion – avec le ministre de la Ville et leur dire : « Qu’est-ce que vous avez envie de faire pour les quartiers français, pour la jeunesse de ce pays, pour supprimer le décalage qui existe entre les quartiers et le reste de la population? »

Quelle va être votre prochaine action?
L’une de nos propositions est de mettre en place un réseau de 5.000 coachs pour l’insertion des jeunes par le sport. Mardi prochain, le 27 mars, nous réunissons plus de 400 coachs issus de toute la France à Montreuil. Un certain nombre d’élus seront présents, le préfet de région Michel Cadot et une quinzaine de maires également. Il faut arriver à réinstaller de grandes dynamiques. Nous avons des propositions sur l’illettrisme, sur les femmes isolées… Dans les quartiers populaires, beaucoup de gens font déjà des choses. Faisons leur confiance! Nous sommes dans une forme d’impatience. Notre sujet n’est pas de tirer sur l’ambulance. J’ai vraiment envie qu’on nous donne la possibilité de faire exploser tous ces projets dans le bon sens.

Avez-vous l’impression que le gouvernement n’apporte que peu d’attention à ce sujet?
Nous avons besoin de savoir ce qu’il va se passer. Nous n’avons pas fait tout ce chemin pour rien! Nous ne sommes pas des activistes stériles, nous avons vraiment envie de passer à la phase d’action. Il y a urgence quand on connaît les problèmes aujourd’hui dans la plupart des quartiers français. Cette réunion [avec Jacques Mézard] n’a pas donné que des bons signes. Nous avons été refroidis.

Quelle est l’échéance de ce plan Banlieues?
Le président de la République avait parlé de fin mars. Nous attendons avec impatience le rapport de Jean-Louis Borloo début avril. Nous attendons beaucoup de ce rapport. Nous ferons aussi nos propositions le 12 avril prochain à Paris ; les Etats généraux se réuniront à l’espace Japy (11e arrondissement de Paris).

 

Jean-Louis Borloo vous a-t-il consulté pour son rapport?
On est main dans la main presque jour et nuit depuis plusieurs mois. Les Etats généraux sont allés le chercher car nous pensions que c’était le seul homme politique avec une vraie légitimité sur le sujet. Nous allons arriver à un point de convergence où tout le monde est prêt. Maintenant, il faut que nous sachions où l’on va, quelles propositions sont retenues. Je ne peux pas croire que ce travail reste lettre morte.

Sinon?
Le pays ferait une énorme erreur, car il y a une inquiétude et un risque d’explosion sociale majeur. Ce qui est en train de se passer est un énorme gâchis pour la jeunesse des quartiers. Il faut récréer des passerelles entre le monde économique et la jeunesse, de redonner la possibilité à tous ces grands acteurs d’accompagner la jeunesse. Nous sommes aussi à deux doigts d’un très grand projet nouveau et innovant pour les quartiers populaires. Ça peut basculer dans un sens ou dans un autre.

Vous vous réunissez cette semaine. Quelle va être la suite?
Nous nous réunissons mercredi pour décider de la suite. Nous avons déjà envoyé un courrier à Jean-Louis Borloo [suite à la réunion avec Jacques Mézard] pour lui faire part de nos inquiétudes et de notre incertitude quant à l’avenir de nos travaux. Mercredi, nous allons acter la date de restitution de nos propositions lors des Etats généraux du 12 avril prochain et entendre les uns et les autres. Après la réunion de jeudi, nous ne nous sommes pas dit qu’on arrêtait tout, mais nous avons été refroidis.




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